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    Le Procès du siècle
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Le Procès du siècle" et de son tournage !

    Adaptation

    Le film est basé sur Denial: Holocaust History on Trial écrit par l'historienne Deborah Lipstadt, qui retrace le procès en diffamation que lui a intenté David Irving.

    Films de procès

    Il ne s'agit pas du premier film de procès pour Rachel Weisz ; l'actrice était en effet à l'affiche du Maître du jeu, aux côtés de John Cusack, Gene Hackman et Dustin Hoffman. Le long métrage de 2004 se centrait plus précisément sur la responsabilité des fabriquants d'armes lors de tueries de masse.

    Retour

    Le metteur en scène Mick Jackson, à qui l'on doit Bodyguard, revient à la réalisation pour le cinéma 14 ans après son dernier film The First $20 Million Is Always the Hardest (2002). Il avait toutefois réalisé quelques épisodes de séries et plusieurs téléfilms.

    Origine

    Les producteurs Gary Foster et Russell Krasnoff ont découvert l'existence de Deborah Lipstadt et de ses travaux il y a environ huit ans, alors que leurs enfants s'inscrivaient à l'université : "Je me renseignais sur Emory University, à Atlanta, où Deborah est professeur d'histoire et d'études juives modernes. L'université venait d'annoncer l'obtention d'un fonds d'un million de dollars pour traduire son site internet, HDOT: Holocaust Denial on Trial, qui recense tous les PV de son procès, en farsi, arabe, russe et turc. Je me suis dit que c'était formidable qu'une université se lance dans un tel projet et j'ai eu envie d'en savoir plus sur elle", déclare Krasnoff.

    Déjà vu

    Le scénario du Procès du siècle est signé David Hare, à qui l'on doit notamment le scénario cité à l'Oscar d'un autre film de procès sur fond de Seconde Guerre mondiale : The Reader de Stephen Daldry, avec Kate Winslet et Ralph Fiennes.

    Précision indiscutable

    Pour ne pas être accusé à son tour de réécrire l'histoire, David Hare se devait d'être d'une précision dans l'écriture du scénario du Procès du siècle. Dans cette optique, Hare a épluché les archives officielles pour que les scènes de prétoire soient parfaitement documentées. "Il me fallait quatre à cinq heures pour lire les minutes d'une journée de procès. Vous pouvez imaginer ma réaction première : 'Faut-il vraiment que je lise les minutes de 40 jours de procès ?' Je ne pouvais en aucun cas inventer des situations qui ne se sont pas produites au tribunal", explique le scénariste.

    Approche documentaire

    Tous les dialogues des séquences de prétoire sont mot pour mot les échanges consignés dans les archives officielles. Les séquences les plus émouvantes se sont ainsi véritablement produit.

    Grande inconnue

    David Hare n'a pas cherché à expliquer ni comprendre le comportement de David Irving. "On ne le voit, pour ainsi dire, qu'à travers le regard de Deborah", explique-t-il. "Il se comporte d'une manière sidérante, comme en témoigne son attitude tout au long du procès, et je ne cherche aucunement à l'expliquer. Je ne suis pas qualifié pour me prononcer sur son état psychologique. Il n'y a pas de non-dit ou de sous-texte le concernant : il n'y a que les informations dont tout le monde dispose".

    Déborah Lipstadt au coeur du film

    Deborah Lipstadt a participé activement à la production du Procès du siècle, n'hésitant pas à livrer des détails intimes sur sa vie au réalisateur et à son équipe. Elle a également travaillé en étroite collaboration avec le scénariste David Hare : "Je n'avais jamais rencontré David Hare mais je connaissais son travail. J'avais vu The Reader et The Hours. David a passé deux ou trois jours à Atlanta pour faire ma connaissance : il me suivait partout, il assistait à mes cours et il est même venu chez moi. Et puis, il m'a fait lire des passages du scénario et je lui ai alors fait part de mes commentaires", confie-t-elle. Deborah Lipstadt s'est également rendue sur le plateau pour assister au tournage des scènes de prétoire à Londres.

    Mimétisme

    Déborah Lipstadt confie avoir été bluffée par la préparation de Rachel Weisz, qui incarne l'historienne dans le film. L'actrice portait même certaines de ses tenues, dans un souci d'authenticité poussé à l'extrême : "Elle m'a bluffée. Mais il y avait quand même quelque chose de perturbant pour moi. Elle portait même certaines de mes tenues, y compris des foulards qui m'appartiennent", se souvient-elle. "Le département costumes consultait des photos de moi de temps en temps, et je leur disais si j'avais encore ces vêtements ou pas. Rachel ne me ressemble pas, mais j'ai été très sensible au fait qu'ils aient cherché à la coiffer comme moi".

    Combattre le conspirationnisme

    Pour Mick Jackson, Le Procès du siècle est particulièrement important et pertinent à l'heure où les "alternative facts" se propagent dans la sphère politco-médiatique mondiale :  "On vit à une époque de folie et de mensonge, une époque d'excès et de violences et de déformations en tous genres de la vérité", déclare-t-il. Et Déborah Lipstadt d'ajouter : "À une époque de relativisme permanent, les jeunes finissent par se dire 'ça doit être vrai puisque je l'ai vu sur Internet'. Mais tout ne peut pas être vrai. Il n'y a pas toujours deux points de vue sur chaque grande question. Mes étudiants pensent souvent que chacun a droit à sa propre opinion, mais les faits sont les faits. Les historiens peuvent débattre des circonstances de l'Holocauste mais il n'en reste pas moins que l'Holocauste a eu lieu".

    Small world

    Rachel Weisz sera bientôt à l'affiche de la reprise off-Broadway de Plenty, une pièce écrite par David Hare, le scénariste du Procès du siècle.

    Personnages difficiles

    Timothy Spall a été contacté pour le rôle de David Irving l'an dernier, alors qu'il tournait The Journey. Il y incarne un autre personnage controversé, Ian Paisley, agitateur politique habitué aux polémiques et militant protestant en Irlande du Nord. "Ces douze derniers mois, j'ai vraiment enchaîné les rôles de monstres", dit-il. "Mais mon approche a été la même dans les deux cas".

    Moments délicats

    David Irving avait choisi d'assurer seul sa propre défense lors du procès. Pour préparer ces scènes essentielles, Timothy Spall s'est ainsi tenu à l'écart des comédiens incarnant les avocats de Deborah Lipstadt qui, de leur côté, se sont fixés comme règle de ne jamais croiser le regard d'Irving. "Pendant cette dizaine de jours, j'ai commencé à me sentir un peu seul", confie Spall. "Non pas que mes partenaires ne me parlent pas entre les prises, mais j'ai commencé à me renfermer un peu sur moi. Je ne discutais avec personne. Je m'asseyais, seul, dans une pièce dont les fenêtres avaient été obstruées. Je me retrouvais seul et isolé. Mais c'était en adéquation avec le personnage".

    Lieux de tournage

    Le Procès du siècle a essentiellement été tourné à Londres, où s'était à l'époque déroulé le procès pour diffamation. L'équipe a ainsi pu tourner à la Cour Royale de Justice où l'affaire avait été jugée, ainsi qu'à l'Athenaeum Hotel à Piccadilly, où Deborah Lipstadt avait séjourné durant tout le procès. En outre, certaines scènes ont été tournées en Pologne, dans l'ancien camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau. Aucune scène avec des comédiens n'a toutefois été tournée dans le camp, par respect pour la mémoire des victimes.

    Une vérité lumineuse

    Malgré la gravité du sujet, il n'était pas question pour Mick Jackson de faire un film sombre. Le réalisateur, qui a été peintre, s'est inspiré notamment de Vermeer, pour lequel la lumière représentait la vérité, et du film Ida de Pawel Pawlikowski, lauréat de l'Oscar du meilleur film étranger en 2015. "À mes yeux, un film qui parle de vérité doit être lumineux", déclare le cinéaste. "Notre directeur la photo Haris Zambarloukos et moi avons décidé d'éclairer le film comme s'il s'agissait de lumière naturelle illuminant le visage des personnages".

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