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selenie
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3,0
Publiée le 16 avril 2019
Les deux flics restent engoncés dans leur propre caricature sans jamais évolué ni s'étoffé. Par contre la secrétaire gagne encore un peu de terrain et ça c'est une bonne chose. Le méchant est tel un ange déchu passé dans l'armée de Satan avec un bon degré de psychopathe comme on les aime. Mais le film quitte doucement le thriller psycho pour aller vers un polar plus classique et balisé avec son lots de poncifs. Par là même le récit prend des virages qui retirent tout intérêt sectaire avec en prime quelques invraisemblances. Le méchant qui fait un choix (déjà stupide et incompréhensible) particulièrement risqué mais qui s'en sort malgré une armée de flics aux issues, ou encore un noyé ressuscité sans sourciller ! En espérant que le suivant "Dossier 64" remonte un peu la pente... Site : Selenie
Ici on prend clairement de grosses libertés par rapport au bouquin, et ce n'est pas pour le mieux. Outre la psychologie des personnages qui s'éloigne carrément des romans, même si l'alchimie prend bien à l'écran, l'enquête prend une toute autre tournure, si bien qu'elle est résolue en moins d'une demi-heure pour laisser place à une chasse à l'homme bien fichue mais très classique.
Adapté de la série littéraire de Jussi Adler-Olsen, "Les Enquêtes du Département V : Délivrance" en est la troisième transposition cinématographique. Auteur des deux premiers volets, Mikkel Nørgaard cède ici sa place à Hans Petter Moland. Malgré une approche esthétique très tape à l'oeil,"Délivrance" est l'exemple type du polar surfait. Tout semble fait pour y dérouler une image on ne peut plus incompétente de la police danoise, portée par personnages convenus et peu crédibles. Le scénario de son intrigue ne propose absolument rien, hormis accumuler clichés et invraisemblances. Mais là où cette oeuvre appuyée s'avère impardonnable, c'est avant tout dans sa facilité ; le cinéaste semble avoir choisi un terreau à la mode, à savoir un fond religieux et une psychologisation absurde des protagonistes. Sauf que le mélange de ces divers ingrédients ne donne qu'un polar sans âme.
AU NOM DU PERE. Une bouteille au pieds de la petite sirène de Copenhague et les enquêteurs partent à la recherche d'un nouveau volet d'anges et démons, seigneurs de ceste terre. Il parait que des trois enquêtes déjà envoyés aux assisses, Délivrance est le moins réussi. Je prends donc acte. Une délivrance ou une malédiction?
Si l'intrigue commence par une bouteille jetée à la mer (littéralement), le scénario, malgré sa convenance, peut s'appuyer sur une réalisation toujours aussi convaincante, dans la droite lignée des premiers. La méthode des retours en arrière semée ici et là permet au spectateur, rendu captif, de démêler peu à peu toutes les nœuds de l'histoire.
Troisième et dernier film de l'adaptation d'une saga littéraire de thrillers nordiques, "Délivrance" termine en beauté la série, même si je préfère peut-être "Miséricorde" et surtout "Profanation". L'histoire est ici aussi très bonne et bien menée, mais est finalement plus classique dans ses thématiques. Comme pour les deux précédents films, je le recommande vivement aux amateurs de polars glauques.
De nouveau, c'est un bon épisode. Toutefois, il est quand même un cran en dessous des autres. Quelques longueurs casse le rythme de ce nouvel opus. Dommage, cela reste quand même un bon divertissement.
Sans doute le moins réussi des 4 épisodes de cette série danoise, car perdant l’originalité des 3 autres, lesquels s’attachent à la résolution de vieilles affaires restées sans suite. Ici, on est dans le classique thriller à l’Américaine, avec son tueur en série connu dès le début et la poursuite de celui-ci par nos deux compères . Certes, le suspense est bien rendu, mais le trait est un peu lourd, notamment avec ces allusions au protestantisme de type luthérien, c’est à dire psychorigide. Par ailleurs, le tueur, avec son look angélique, paraît peu réaliste. Bonne série néanmoins dans son ensemble.
Le spectateur sera quelque peu dépaysé dans le décor danois, et ce sera à peu près tout côté surprises. En effet le scénario a un petit air de réitération cinématographique. Nous avons affaire à un tueur en série, qui évidemment accumule les crimes tout au long du film, au nez et à la barbe de la police. 1 heure 45 mn pour la promo du diable, et 5 minutes pour soulager le spectateur. C'est déséquilibré et frustrant. L'atmosphère lourde des mystères de la religion est assez bien rendue, mais n'a rien créé d'original ici, sachant que le cinéma existe depuis belle lurette. Il n'y a rien à redire sur la qualité technique du tout, c'est bien fait. Mais on a hâte que l'histoire tire à sa fin. L'ennui pointant aux paupières.
Ce troisième film est différent des deux premiers, mais ça ne l’empêche pas d'être tout aussi réussi et captivant que les précédents. Si le film perd en "noirceur" avec notamment une intrigue beaucoup plus prévisible puisque tous les personnages sont présentés immédiatement, il gagne en rythme et surtout en intensité. Je ne connais pas les livres donc peut-être que ce changement est dû au fait que Hans Petter Moland prenne le relais de Mikkel Nørgaard à la réalisation ou alors c'est juste que le réalisateur a compris qu'il fallait mettre en avant autre chose puisque l'enquête est "moins bien" construite, et plus, prévisible que les précédentes. Le fait que ça soit prévisible n'est pas préjudiciable au contraire puisque ça permet d'installer un très bon mano à mano entre les deux parties ce qui ajoute une grande intensité à l'intrigue en plus ça aurait été dommage de mettre dans l'ombre Pål Sverre Hagen qui est vraiment excellent. J'ai aimé les trois films, mais je crois bien que celui-ci est mon préféré, il n'est pas loin d'être excellent.
Au troisième volet de la "série" de films tirés des romans de Jussi Adler-Olsen, il était temps de modifier légèrement la formule qui avait déjà donné deux jolies réussites dans le genre très à la mode du polar scandinave cérébral et sépulcral. On change donc ici de réalisateur (bienvenue à Hans Petter Moland, inconnu de nos services), mais également de concept : finies les enquêtes en catimini de nos deux héros déprimés et décalés, qui se plongent dans un passé glauque que nul ne veut revoir surgir, et place à un suspense plus habituel, la traque par tout l'appareil policier danois d'un serial killer particulièrement retors. Plus classique donc, "Délivrance" explore un thème qui fait un peu peur, celui de la foi et de ses dérives lorsque la part sombre de l'humanité y fait son nid : on craint la leçon "à l'américaine", et de fait, le final peut laisser croire malheureusement que le nihilisme désespéré de Carl est entamé par sa rencontre avec "le fils de Satan", et par le spectacle du réconfort apporté par le rituel religieux (je préfère personnellement plutôt me souvenir des échanges hilarants sur la croyance entre Assad et Carl...). Ce léger bémol à part, "Délivrance" s'avère une réussite totale, avec une mise en scène plus ample, un rythme plus lent encore, une sorte de retour paradoxal à la lumière... et surtout un personnage absolument magnifique de "méchant", qui tire vraiment le film vers le vertigineux, vers l'insoutenable à plusieurs reprises, et marquera durablement nos mémoires. Avec son soupçon d'humour en plus, avec plus d'humanité aussi, tout en donnant paradoxalement un nouveau tour de vis dans l'horreur, "Délivrance" est enfin le chef d'oeuvre du thriller scandinave qu'on attendait au cinéma. Le fait qu'il soit sorti dans nos contrées en DTV n'en est que plus incompréhensible...
J'ai apprécié "Les enquêtes du département V : Délivrance", que j'ai découvert par hasard et décidé de regarder, le titre m'ayant attiré et le scénario ayant achevé de me convaincre. Son visionnage a donné raison à ces premières impressions, car ce film est prenant et bien joué. Je vous conseille cette production dano-suédo-germano-norvégienne.
3ème opus de la série. toujours aussi sombre, sans concession dans la dramatique et quelques séquences chocs très directes. il y a des maladresses mais le climat, le face à face entre le héros et le psychopathe font que l'on reste accroché à l'intrigue jusqu'au bout. au passage, un questionnement plutôt subtil sur la (les) croyance(s)...
Un troisième et dernier volet beaucoup plus porté sur les émotions et qui réussit son coup. À travers un bon polar, on parvient à s'émouvoir, à réfléchir. Cette série de trois films n'a fait qu'évoluer (dans le bon sens) et se termine de belle façon !!
Le troisième volet des enquêtes du département V intitulé Délivrance est sorti directement en VOD début mai 2016.
Cette fois, le duo de policiers,Carl et Assad, doivent retrouver deux frères et soeurs qui ont été enlevés en rentrant chez eux après l'école. Après quelques investigations, il s'avère que de nombreux enfants ont disparu (toujours 2 par 2), l'un ayant été assassiné à chaque fois. Les parents fréquentent une secte religieuse que fréquente aussi l'assassin qui malin et impitoyable. Il se croit investi d'une mission...
Ce nouveau volet est réussi même s'il est un peu moins percutant duran la première partie du long métrage. Pour autant, une fois que les personnages sont bien en place, la seconde partie du long métrage ne ménage pas les nerfs du spectateur, l'assassin Joannes étant redoutable et imprévisible. Les deux personnages principaux sont interprétés comme dans les 2 premiers volets par Nikolaj Lie Kass et Fares Fares.
La réalisation n'est pas sans rappeler d'autres polars venus du froid : Millenium, Just another love story ou les 2 premiers volets des enquêtes du département V.