Derniers Avis sur Dog Eat Dog

"Dog Eat Dog" se révèle être un film de série B écrit sous acide. Le scénario n'est pas extraordinaire, mais le trio d'acteurs vaut le coup d'œil. Un trio de pieds nickelés avec Nicolas Cage le cerveau, vrai romantique et fan d'Humphrey Bogart, Willem Dafoe le psychopathe incapable de gérer ses émotions mais qui veut changer, et Christopher Matthew Cook le gros dur renfermé sur lui-même mais toujours à l'écoute.
Après un début vulgaire et violent, le film se révèle assez intéressant par la suite, notamment dans sa seconde moitié où sont abordés les thèmes de la réinsertion dans la société et du rachat. "Dog Eat Dog" est inégal mais a un vrai style, un peu à l'image de la carrière de Nick Cage.

Efficacement rèalisè par Paul Schrader, "Dog Eat Dog" (2016) favorise avant tout un script colorè et dèjantè (voire un peu trop) et la psychologie des personnages, surtout de Mad Dog et Diesel! C'est d'ailleurs le centre d'intèrêt de ce DTV classique aux intrigues sanglantes et chaotiques avec des acteurs secouès de la cafetière! Nicolas Cage fait du Nicolas Cage en incarnant un chef de bande dèsabusè! Willem Dafoe, lui, est totalement incapable de contrôler ses èmotions et croit dur comme fer à la rèdemption! Ce polar mineur ne supporte malheureusement pas la comparaison avec les autres films sur le sujet...N'est pas Tarantino qui veut! Sans doute parce que l'intrigue est quasiment inexistante et que Cage / Dafoe cabotinent à l'excès! Reste quelques fulgurances dans la mise en scène et l'image! Mais est-ce suffisant pour que cette adaptation de Edward Bunker puisse emporter l'adhèsion ? Pas certain...

Dog Eat Dog est un film réalisé par Paul Schrader et sorti en 2016.
Alors que le début du long métrage laissait présager un film sympa, fun, qui n'a pas l'air de se prendre au sérieux, les espoirs retombent vite tant le film devient ennuyeux et plat au fur et à mesure du visionnage. Malgré un beau casting (Nicolas Cage, Willem Dafoe), le réalisateur n'arrive pas à insuffler la moindre vie dans cette histoire ridicule, l'ensemble manquant cruellement d'ambition. Le trio principal (complété par Christopher Matthew Cook) n'est pas inspiré, les dialogues sont gratuitement vulgaires et la fin vrille dans un délire inexplicable donnant la sensation que Schrader ne savait pas comment finir son film.
Il convient de passer son chemin devant ce film où, en dehors de la scène d'ouverture drôle et fun, il ne reste pas grand chose à sauver.

comment un tel film peut- il obtenir une note moyenne aussi basse ? On ne s’ennuie pas un instant dans ce film
il vous captive du début à la fin. je consulte allociné depuis des années et c’est l’injustice de cette note qui me fait m’inscrire.
j’imagine la note qu’ont dû mettre ces gens au premier Tarantino…
D’ailleurs il y a du Tarantino dans ce film. Dans le sens qui défrise et qui captive car tout peut arriver dans les secondes qui suivent le déroulement du film. La direction des acteurs est parfaite, les acteurs sont parfaits.
Ce film vous dérange ? Et alors, le cinéma est fait pour ça, vous n’avez pas à mettre une note de « nanar » pour autant
car ce film est loin d’être un nanar !

Paul Schrader ancien scénariste de certains chefs d'oeuvre de Scorcese et de De Palma rencontra avec ses propres réalisations ( il débuta derrière la caméra en 1978) moins de réussite auprès du grand public.

Certes, " american gigolo" et " la feline" ne passèrent pas inaperçus, en leur temps, mais de nombreux opus d'une filmographie de plus de vingt titres, n'ont même jamais trouvé de distribution en salles dans l'hexagone.

C'est très injuste et même incompréhensible lorsqu'on voit la qualité de certains d'entre eux, a l'image. de ce " dog eat dog", jubilatoire, explosif et surtout sacrément réussi.

Tirant du coté de certaines réalisations de Tarantino " pulp fiction" ou " jackie Brown" notamment pour certains passages, voire des frères Coen " fargo", " dog eat dog" propose un scénario déjanté autour du parcours de trois ex taulards rassemblés pour renflouer illégalement leur économie.

C'est finalement un portrait de ces trois malfrats psychotiques, pas gâtés par l'intelligence et dont l'honnêteté est une notion qui ne figure pas dans leur dictionnaire.

Embringués dans des coups aussi peu réfléchis qu'eux, on se doute que leur perspective ne va pas les conduire là où ils projettent d'aller.

C'est une vraie réussite de son auteur, conduite par Nicolas Cage ( rarement aussi bon) et W Dafoe ( exceptionnel dans son interprétation hallucinée) qui avaient déjà tourné ensemble dans " sailor et lula" de Lynch ( palme d'or à Cannes).

Mené avec brio, " dog eat dog" est sans nul doute un des fleurons des opus grand public du cineaste.

On notera que Schrader apparaît dans le film pour interpréter un second rôle ou il tient d'ailleurs la route.
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Un petit thriller honnête, sans grandes ambitions, dans lequel Nicolas Cage joue mieux que ses derniers films. Il est bien secondé par un Willem Dafoe complètement déjanté.
L'intrigue se met vite en place, c'est plaisant à suivre malheureusement le dernier acte parait complètement bâclé, on a vraiment du mal à savoir où Paul Schrader voulait en venir.
Heureusement le film est court, ça reste un bon petit divertissement.

J'ai bien lu "méchamment fun" sur la Jacket ?? Qui a écrit ce commentaire ??
Voilà on tir, on agresse, on tir tout le monde mais promis on veut pas retourner en prison... Ça vol très bas.
Le kidnapping c'est 3 minutes du film au passage....

Par où commencer à analyser Dog Eat Dog essaie très fort d'être cool, branché et énervé. Coupes rapides, sauvagerie, grossièreté et drogue ont été la formule de choix pour les films à la saveur de Guy Ritchie. Sauvagerie superflue, nudité inutile et simplement absurdité. Encore une fois Cage dans son costume cliché et sa cravate étant la personne pointue et énervée (sous-entendu : épuisante) combinée à quelques poussins à moitié nus et à beaucoup d'ex cons. Les dialogues ne sont pas passionnants, le scénario n'est pas fascinant et le film dans l'ensemble est mauvais. Il n'y avait pas d'histoire mais une activité de tir à l'arme à feu minable. Dans l'ensemble l'intrigue du film n'est pas tant la phrase-titre Dog Eat Dog que des criminels clés prévisibles qui sont finalement des voyous de second ordre qui se précipitent vers la tombe. Le tout ressemble au projet d'un étudiant de cinéma blasé. Il n'y a pas d'histoire pas de sensations fortes mais une action de tir bon marché. J'ai pris la peine d'écrire une critique car je pense que cette critique pourrait sauver quelqu'un d'une heure et demie d'ennui profond...

Le pou qui murmurait à l'oreille des cheveux. Oui le pou. Le pou est un parasite de l'être humain. Quel est le lien avec ce film de Paul Schrader ? Les 3 personnages principaux sont des parasites, des parasites de la société si l'on s'en tient au fait que les parasites sont indésirables. Les cheveux ne sont qu'un hommage aux égarements capillaires de ce bon vieux Nicolas Cage, acteur regretté de Rock et Volte-Face, deux films qui pendant un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, lui conféraient presque le statut tant convoité de "best actor in my eyes". Il y a eu d'autres rôles remarqués certes, mais il faut quand même avouer que les choix du Benjamin Gates, aventuriers des plateaux, n'ont pas toujours été avisés.
Et pour ce nouvel égarement dans un rôle de gangster qui lorgne plus vers la démesure d'une violence édulcorée à la grindhouse que vers l'austérité d'un polar mafieux, il retrouve un William Dafoe surnommé pour l'occasion Mad Dog, pseudonyme on ne peut plus imagé pour le personnage camé, survolté et en roues libres du film.
Cette paire identifiable fait partie d'un trio d'ex détenus qui va se remettre sur la marché et reprendre sans états d'âme le chemin de ce qui l'avait précédemment mené derrière les barreaux. Visuellement, oubliez la subtilité. Schrader use de tous les artifices outranciers, des décors à la mise en scène en passant par les réactions irréfléchies et démesurées, pour entraîner ses lascars inadaptés vers l'inévitable non-retour en prison.
La folie, c'est recommencer plusieurs fois la même chose en espérant un résultat différent. On y est. D'une scène à l'autre, sans véritable saveur, le caractère perché des personnages ressort pour nous confirmer un final inévitable qui n'aura pour autant aucun impact.
Dans sa démesure continue, Dog Eat Dog (what's my mother fucking name) manque cruellement de tout. L'attachement aux personnages, aussi perchés soient-ils, est inexistant. On se laisse ballotter d'une scène à l'autre sans jamais se rattacher à quoique ce soit, sans s'émouvoir, inexpressif et aphone. Ce que Paul Schrader tente de véhiculer m'a complètement échappé, ou alors, je cherche encore un message derrière un film qui n'en porte aucun. Mais quand on se coltine l'étiquette de scénariste de Taxi Driver, comment peut-il en être autrement ? Après avoir vu First Reformed, j'espérais continuer sur une bonne voie. Raté.
Un film dont il ne reste rien dès le générique de fin et duquel on sort les poches vides.

Violence, vulgarité, peu d'histoire. Les acteurs sont tout de même bons dans leurs rôles. Quelques scènes à la tarantino plutôt drôles. Vraiment rien d'exceptionnel

S'il restera dans l'histoire du cinéma comme le génial scénariste de "Taxi Driver" (Martin Scorsese en 1976), Paul Schrader qui est passé à la réalisation quasiment à la suite du succès immense du film après sa Palme d'or à Cannes avec le très réussi "Blue Collar (1978), compte désormais 21 longs métrages à son actif. S'il a connu quelques succès publics ou critiques avec "American Gigolo" (1980), "La féline" (1982) et "Mishima" (1985), il est progressivement retombé dans un quasi anonymat. Depuis le début des années 2000, il continue malgré tout à tourner des films de genre à petits budgets dans lesquels il parvient à réunir quelques stars à forte personnalité, connues dans les années 1980 et dont l'heure de gloire est un peu passée. Ainsi Nick Nolte, Christopher Walken, Steve Buscemi, Willem Dafoe ou Nicolas Cage ont récemment œuvré sous la direction du réalisateur/scénariste dont l'approche des sujets est souvent iconoclaste et radicale à défaut d'être toujours aboutie. "Dog eat Dog" qui réunit Nicolas Cage, Willem Dafoe et Christopher Matthew Cook pour un thriller plutôt déjanté est dans ce registre une très bonne surprise. Le scénario inspiré d'un roman éponyme d'Edward Bunker publié en 1995, met en scène un trio de pieds nickelés dont les exploits permettent à Willem Dafoe et Nicolas Cage de cabotiner à qui mieux mieux pour le plus grand plaisir de ceux qui apprécient leur sens de l'autodérision. Réunis à nouveaux après la sortie de taule de Troy (Nicolas Cage), les trois lascars qui ne rechignent pas sur une ligne de coke réparatrice, sont à la recherche de petits boulots leur permettant de mettre rapidement du beurre dans les épinards. C'est Grecco le grec joué par Paul Schrader lui-même faute d'avoir pu convaincre, Christopher Walken, Nick Nolte, Martin Scorsese ou Michael Douglas d'endosser le rôle qui se chargera de les alimenter. Les choses vont bien sûr tourner rapidement au fiasco. L'histoire n'est certes pas nouvelle et c'est le traitement quasiment psychédélique qu'en propose Schrader qui en fait tout l'intérêt avec notamment une entame qui donne immédiatement le ton, voyant Mat Dog (Willem Dafoe) le plus cinglé de la bande passer méchamment à tabac sa maitresse et sa fille lors d'une scène hallucinatoire à ne pas mettre devant des yeux trop chastes. Tout le reste est à l'avenant avec un Nicolas Cage à son meilleur et un Willem Dafoe grandiose en petite brute sanguinaire qui cherche à tout prix un confident acceptant de l'aider à s'acheter une conduite (!!!). Souvent drôle quelquefois dérangeant "Dog eat dog" rappelle une fois encore les convictions chrétiennes d'un Paul Schrader dont la contradiction n'est pas la moindre de ses qualités créatives. Un petit bijou de série B à réserver aux adeptes du second degré.

Sans réussir a particulièrement convaincre Dog eat Dog n'est pas mauvais non plus, il propose une critique du système du port d'arme a la prison, en suivant l'histoire de 3 malfrats complètement déconnecté du monde après avoir passé dans années enfermés... C'est immersif, stressant et captivant même si on a constamment l'impression qu'il manque un petit quelque chose pour le rendre bien plus crédible.
Dog Eat Dog est un thriller très sanglant mais aussi très comique; presque aussi hétéroclite que la filmo de Nicolas Cage; et probablement son dernier bon film.... 3/5

Un film lent et ennuyeux, seul la prestation de Willem Dafoe vaut le coup d'œil. En revanche Nicolas Cage nous livre sont plus mauvais rôle. À éviter

Le réalisateur spoiler: d'American Gigolo ou affliction
entre autre nous sert un divertissement honnête qui sort en spoiler: direct to dvd
, qui n'en demeure pas moins une oeuvre d'une qualité certaine. Au casting solide mais pas forcément improbable, Paul Shrader dans sa propre quête des personnages tourmentés brode une histoire d'amitié, de complicité qui va finir par voler en éclat. Un mélange des genres exposés sur 1h35 de scènes parfois surréalistes,mais pondérées chaque fois par la puissance de nos trois pieds nickelés... Une comédie policière , tragédie et trash au programme. Une mention effectivement spéciale pour spoiler: W.Dafoe
pour son rôle inquiétant de vieux débris psychotique et complétement halluciné par ses multiples drogues. Un peu moins bien pour spoiler: N.Cage
qui n'arrive toujours pas à reprendre une véritable inspiration même la voix off dans le film n'adhère pas encore à l'idée que cet acteur ne se donne plus à fond. Un film surprenant sur quelques séquences mais qui rate parfois la case à cocher dans le bon ou très bon...

Nul nul nul nul vraiment ne perdez pas votre temps je ne comprends pas pourquoi ou comment Nicolas Cage a accepté un rôle dans ce film fin minable