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    High Life
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    129 critiques spectateurs

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    OSC4R _
    OSC4R _

    68 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2022
    Tout ce qu’indique le synopsis n’apparaît pas dans le film.

    La photo est magnifique mais les décors sont vides. C’est particulier. Et donc ça fait un peu film amateur.

    Les costumes sont moches.

    C’est toujours sympa de voir de la sf française même si c’est techniquement reprochable.
    Alexandre L.
    Alexandre L.

    15 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 mai 2020
    Un film intello et perché (disons "lyrique"), très créatif, parfois dérangeant, où l'isolement des personnages fait culminer les tensions et la frustration sexuelle sur un rythme lent.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    582 abonnés 2 751 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2020
    Tchemy affirme à Monte se trouver là pour « transformer l’humiliation en gloire » et offrir la meilleure vie possible à sa famille. Ses termes sont importants pour appréhender la démarche de la cinéaste : il s’agit d’une conversion de type alchimique au terme de laquelle la boue devient or, l’ordure se recycle, la laideur accède à la beauté. High Life s’interroge ainsi sur la propension du sublime à naître d’un microcosme impropre à le recevoir, comme greffé à lui et qui seul maintient la fascination de l’homme devant le spectacle de la nature (et de sa nature à lui). Le vaisseau spatial est un corps fait de corps épars, comme eux il se réduit à des fonctions organiques et mécaniques, comme eux il parcourt l’espace sans but véritable, sinon le trou noir, c’est-à-dire l’anéantissement. Et ce spectacle auquel assiste l’humain est celui de la matière qui absorbe tout, de la même manière que les pieds de Tchemy s’enfoncent dans la terre du jardinet intérieur. Les corps vont et viennent, on récolte leurs fluides, on les féconde pendant leur sommeil, violés et réduits à leur désir primaire, ce désir tout-puissant qui les pousse à faire route vers le trou. La seule finalité de la condition humaine réside dans la reproduction, la rencontre entre un phallus plein de semence et un vagin ouvrant sur l’utérus, région de l’univers défini par son mystère et sa totalité. Claire Denis orchestre ainsi un combat entre stérilité et fertilité : ou comment les êtres humains, en dépit de leur condition sinistre et stérile, ne peuvent s’empêcher d’étendre leur colonisation et d’affirmer leur fertilité alors même que celle-ci n’a pas de sens, qu’elle est destinée à mourir, se reproduire et mourir. Les personnages sont des spectres qui errent dans un vaisseau microcosmique : ils ne dépendent d’aucune hiérarchie véritable, ne disposent d’aucune profondeur, non, ce sont des automates réduits à appliquer une série de gestes, à exhiber ce fond de bestialité (la tentative de viol, les accès de colère) commun à tous les hommes. À ce titre, le personnage campé à la perfection par Robert Pattinson est lunaire, n’a d’humain que ce qui le relie à son enfant ; preuve que ce n’est qu’en donnant la vie après l’avoir lui-même reçue que l’humain se définit et organise son existence. Avec High Life, Claire Denis poursuit l’appropriation de l’espace par un certain cinéma à tendance philosophique : après Interstellar et First Man, avant Ad Astra et Proxima, la cinéaste pense l’espace comme un territoire fantasmatique et obsessionnel – en témoignent les nombreux plans qui fétichisent objets ou perspectives, une échelle vue de haut, le jardin rappelant l’Éden etc. – qui cristallise la solitude profonde de l’être au monde et la malédiction congénitale de sa reproduction.
    Marc L.
    Marc L.

    40 abonnés 1 487 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 mai 2020
    L’ouverture est intrigante : un homme seul élève un bébé dans un vaisseau spatial à la dérive, tout en se livrant à ces activités routinières que la science-fiction a rendu familières. Dès les premières minutes, en posant plus de questions qu’il n’apporte de réponses, ‘High life’ parvient à fasciner...du moins jusqu’à un certain point. On comprend ultérieurement, par le biais d’une narration éclatée, que les voyageurs sont des condamnés qui ont pu troquer leur peine contre ce voyage sans retour, au service de la science, ce qui se traduit entre autres par la domination morale et sexuelle d’une scientifique, elle-même condamnée par la justice et obsédée par la réussite d’une fécondation in vitro dans l’espace. Le décorum est aussi cheap que celui d’un vieil épisode de Star Trek mais Claire Denis n’exploite de toute façon pas vraiment le concept de ces psychopathes qui errent sans but, prisonniers de leurs souvenirs et de leurs pulsions réfrénées par la chimie, dans les coursives de ce milieu confiné, si ce n’est pour faire progresser l’histoire (et encore est-ce sans doute parce qu’elle y est obligée). ‘Solaris’ de Tarkovski n’est pas loin...mais il serait illusoire de vouloir comparer le film de Claire Denis avec une telle référence de la science-fiction cérébrale et contemplative : ‘High life’ ne se départit jamais d’une certaine volonté de provoquer, avec quelques scènes brutales qui témoignent de la fascination jamais démentie de la cinéaste pour les fluides corporels...mais au lieu de tendre vers l’universel, le film ne parvient qu’à succomber à cette manie très auterisante et très française de pérorer en fixant son propre nombril. Ce voyage spatial n’est finalement qu’un prétexte à une observation des sexualités féminines et masculines et de leurs débordements possibles, une analyse des multiples rapports au corps qui peuvent exister, de l’abandon à l’esclavage en passant par l’hyper-contrôle, et une démonstration probable de l’adage qui prétend que science sans conscience ne soit que ruine de l’âme. Il y a pourtant des moments forts disséminés tout au long de ‘High life’, des images et des idées dont on se souviendra, pour de bonnes ou de mauvaises raisons et même le contexte science-fictionnel est finalement moins anodin qu’il y paraît. Reste que dans l’ensemble, sans atteindre le niveau intensément parisien de ‘Cosmodrama’, avec tous ces gens qui n’ont pas forcément quelque chose à dire mais qui le disent très fort, l’impression dominante que laisse “High life’ reste quand même celle d’un pensum dont les chocs visuels répétés ne font jamais oublier la facture toute théorique, et qui s’avère plus souvent pesant et barbant que revigorant.
    Sylvain M.
    Sylvain M.

    9 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2019
    Dérangeant et bizarre, le film reste magnifique, intéressant et profond. Il pose des questions intéressantes en plus de proposer une très belle photographie. Juliette Binoche est incroyable. Parfois trop long ou trop étrange.
    Sarita P.
    Sarita P.

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 décembre 2018
    Parabole hypnotique sur l'humanité et l'esthétique des fluides dont je suis sortie conquise. Robert Pattinson confirme son talent.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 juin 2019
    Pendant 30 minutes, j'ai pensé que le film allait prendre sens mais rien de rien, les tenues de agriculteur dans l'espace, spoiler:
    soutout quand il serre le boulot de la navette comme un mécano du coin ,je pense que c'est plus un jeux de théâtre que on regarde avec un bon violon que un film .
    Marcel
    Marcel

    2 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 novembre 2020
    malsain avec des sentiments truqués , des scènes violentes entrecoupées de moment lon,long, long ... plat plat..plat... un décor qui est d'un humour à pleurer, vous vous interrogerez sur le pourquoi de ce voyage dans cette espèce de conteneur ridicule . On est loin loin loin ...de films comme gravity, Ad astra, interstellar. A ne pas voir
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 octobre 2019
    Je vous l'avoue,je ne sais pas combien pourrait couter 20 mn d'effets spéciaux pour un film spatial de nos jours avec des maisons d'animation qui ont pignon sur rue.
    Visiblement la réalisatrice avait un petit budget.Il existe surement de petites maisons d'animation capable de vous en faire à moitié prix.On ne s'attendait pas à des batailles spatiales,des vaisseaux virevoltants dans l'espace en tirant sur tout ce qui bouge.Mais c'était Claire Denis aux manettes.On se voyait transporté par l'auteure dans une espèce de huis-clos,avec de l’événement in out,des crises techniques à résoudre,une cohésion d'équipage probablement.Pis un final philosophique ou un deus ex machina serait salvateur pour l'humanité ou pas.On pouvait parfaitement tous les spaghettifier sans violer une seule Loi naturelle découverte à date.Pis les laisser mourir dans leur jus.Bien que peu grandiose comme final,ça aurait eu du sens.

    Las,ce film est un ramassis d'incohérences en tout genre.On vous parlera de maitrise de la caméra de pulsions et d'angoisses de réalisatrice.Faudra juste dire à Claire Denis dans ce cas là,qu'on est pas son Psy. Quant à Juliette Binoche,quoique toujours aussi magnétique,elle paye un lourd tribut à son personnage et à sa fidélité à la réalisatrice.

    Dommage. (dans les deux sens du mot)
    Serge_la
    Serge_la

    7 abonnés 691 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2022
    C'est un téléfilm qui frappe plus haut en frappant plus bas. Il y a des éléments qui font sens pour un long voyage dans les étoiles. Il y a des éléments qui ont du sens pour la physique. Il y a des éléments qui font sens dans le psychologique. Il y a des éléments qui font sens dans la logique. Mais dans tout cela, il y a une bonne dose de non-sens.

    Je vois ce film comme une sorte de film d'horreur dans l'espace où les monstres sont en chacun d'eux et où l'espoir est rare. Un peu comme la guerre, en fait. Une guerre lente contre l'isolement et le temps. En partie improvisé avec l'état d'esprit de chaque acteur dans la situation, ils vont là où personne n'est allé auparavant. Tous traversant un point de non-retour.
    gdT
    gdT

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 avril 2019
    C'est quand même pas très bien. Aurélien Barrau (consultant sur le film comme expert scientifique) a beau dire qu'un film n'est pas un documentaire, et que les images peuvent raconter d'autres choses, y'a des trucs grossiers à ne pas faire quand même...
    Et sans parler de physique ou de choses compliquées: juste leur casques qui ne se ferment pas sur l'arrière, seulement avec un petit bout de tissu qui pend, bon...

    Les décors sont tellement cheap que je pense que c'est fait exprès, c'est pas possible autrement. Mais après j'ai pas compris pourquoi.

    Et puis y'a pas d'histoire quoi. Enfin une bande de rebuts venu là pour vérifier les théories sur les trous noirs, qui ne reviendront pas. Déjà, qui pourrait 1 seconde penser qu'envoyer des criminels dans l'espace pour une mission scientifique de haut vol c'est une bonne idée ? Quand bien même ils ne reviennent pas.

    Et ensuite ? On les voit déprimer, et puis... rien d'autre. Aucun élément pour venir dépoussiérer une petite piste de quoi que ce soit. Juste des gens un peu névrosés qui se font chier et qui sont pas très sympa entre eux. Voilà.

    Passez votre chemin.

    Et après avoir lu toutes les bonnes critiques, je suis désolé, mais... non y'a aucune reflexion sur l'homme et ses pulsions ou quoi que ce soit. On sent quand même la léthargie du mauvais cinéma français. Contemplatif, ça j'suis d'accord, mais du mauvais contemplatif.
    ChanandlerBong
    ChanandlerBong

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 avril 2020
    En tant que fan de films se déroulant dans l'espace, je n'ai pu qu'être attiré par la bande-annonce et le synopsis de ce film, m'attendant à une oeuvre se rapprochant de Sunshine, d'Alien ou d'Interpeller (3 chef-d'oeuvres). Et bien j'ai bien été piégé. Ce film est d'une médiocrité sans nom et d'une incohérence abyssale. Claire Denis a-t-elle voulu se la jouer artiste psychédélique, ou a-t-elle été prise par une "pulsion créatrice pleine de violence qu'elle a voulu transmettre au téléspectateur" ? Quoi qu'il en soit, le résultat est là : un véritable supplice interminable de 2 heures.
    Lacri
    Lacri

    4 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 janvier 2022
    Arte, Canal, Wild Bunch, CNC, Claire Denis, etc... vous êtes sérieux? Vous pouvez expliquer quelle était la mission de ces criminels qui allaient vers le trou noir? spoiler: Vous ne savez pas qu'on ne peut pas balancer des cadavres dans l'espace par la porte d'entrée du vaisseau comme d'un hélicoptère? Que la belle Juliette Binoche, en planant dans l'espace, ne serait pas allongée si artistiquement avec son meilleur profil exposé à la caméra, mais exploserait dans le vide absolu?
    Autour de vous il n'y avait personne qui avez vu au moins un docu sur l'espace ou lu un livre sur le sujet destiné aux élèves du second? Un malentendu.
    Severin G.
    Severin G.

    4 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 avril 2020
    c est beau, c est (très, trop ?) réfléchi, bien joué mais d'un ennui incommensurable, dur à juger cet ovni du cinéma
    Lardon_spectaculaire
    Lardon_spectaculaire

    1 abonné 25 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 août 2019
    Film assez moyen. Trop de longueurs, les acteurs sont parfois trop "plats". En conséquences, on n'y croit pas toujours, et il peut être difficile de suivre le métrage. En particulier, on se perd parfois dans des scènes trop longues et trop "tirées par les cheveux" (qui pourront plaire aux fans de la réalisatrice, j'ai cru comprendre que tout ceci était un peu sa "marque de fabrique").
    J'ai quand même apprécié la performance de Mia Goth, et il faut préciser qu'il y a globalement une belle esthétique. La musique/ambiance sonore est également assez adaptée.
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