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    High Life
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    2,1
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    129 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 31 janvier 2019
    OBSCUR ET INFINI COMME UN TROU NOIR

    Un film de science-fiction sans effet spéciaux, qui propose d'aller à la découverte d'une singularité de l'univers, là où même la lumière ne saurait s'échapper et qui commence par un plan plus que rare, sur un bébé dans un vaisseau spatial, voilà qui était de bon augure. Ce voyage intersidéral mené par des repris de justice condamné sur terre et portés à soutenir les progrès de la science en guise de rédemption, ne pouvait être sans doute de tout repos.

    Malheureusement si la violence brute ne nous est pas épargnée et son corollaire l'amour pour sa progéniture traité pourquoi pas à contre-pied, si la lenteur du périple, faute d'action cohérente, nous est bien fait sentir, si l’appréciation du temps, non pas qui passe mais pour ce qu'il est peut-être vraiment, nous est esquissé par une suite de flashbacks, si l'ambition est là, le résultat est décevant, ennuyeux, d'un verbiage quasi muet. L'aventure était à tenter, elle a échoué dommage !
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    76 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 janvier 2019
    Claire Denis poursuit son travail exploratoire sur le désir et les corps à travers cet étrange objet, film de science-fiction métaphysique porté par Robert Pattinson et Juliette Binoche, qui fait la part belle aux liquides biologiques humains : salive, larme, sueur, sang, sperme, lait maternel,... Si tout n’est pas réussi, certaines séquences sont absolument éblouissantes et l’on se sent happé par l’univers si singulier de la cinéaste française, et son attention particulière portée à l’image, à la lumière et aux sons. Une coproduction internationale mystérieuse, froide, sombre, violente et précieuse qui questionne le sens de la vie et de l’existence.
    Yves G.
    Yves G.

    1 298 abonnés 3 300 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 décembre 2018
    L'action de "High Life" se déroule dans une navette spatiale projetée aux marges de notre univers. On comprend que son équipage a été constitué de repris de justice dont la condamnation à mort a été commuée pour participer à cette mission probablement sans retour. Ils sont accompagnés d'une doctoresse (Juliette Binoche) qui travaille sur la reproduction humaine.
    Monte (Robert Pattinson) est l'un des membres d'équipage dont on découvrira le crime qu'il a commis sur terre et qui l'a conduit dans cette odyssée. Ses co-équipiers ont disparu l'un après l'autre. Il se retrouve seul à bord avec son bébé.

    "High Life" est un faux film de science fiction, sans extra-terrestres ni combats intergalactiques. Comme "Solaris" (dont le remake par Steven Soderbergh est bien plus comestible que l’original de Tarkovski porté au pinacle par des cinéphiles qui ne l'ont pas toujours vu) comme "Sunshine" de Danny Boyle, il s'agit d'un voyage intérieur et d'une quête métaphysique.

    Le problème est que ce voyage et cette quête tournent à vide. Dans un grand méli-mélo passablement prétentieux, il y est question d'amour, de filiation, d'inceste et de paternité. Si Robert Pattinson, le regard éteint, fixe l'infini des astres, le regard du spectateur s'éteint vite face à cet infini désastre.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 février 2019
    Je suis ressortie de la salle très énervée, c’était médiocre, un navet de contemplation mortifère mettant mal à l’aise. Ce n’est pourtant pas les affreux « Aliens » causant l’origine du sursaut, le bond du siège pour un sentiment venant de la misanthropie humaine que de la folle horreur, d’apesanteur qui se prend le câble et tombe maladroitement. Toute une vaste arnaque inspiré des grandes maîtrises de science-fiction, une histoire hors système solaire morbide, la destinée des damnés dont on s’en fout. Éloignons aussi loin cette apocalypse visuelle, une scène sexy choc, la chose du clown rendant impassible sera broyé par ce trou noir, c’était parfait.
    Sarita P.
    Sarita P.

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 décembre 2018
    Parabole hypnotique sur l'humanité et l'esthétique des fluides dont je suis sortie conquise. Robert Pattinson confirme son talent.
    Didier L
    Didier L

    27 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 novembre 2018
    Les bons films de science-fiction en disent toujours plus long sur l'état de notre société qu'un film à la narration plus classique. C'est le cas du dernier film de Claire Denis qui semble, en plus, de façon lyrique, poétique et intimiste, être la somme de toutes ses ambitions cinématographiques tant philosophiques que formelles. A l'opposé de son précédent film solaire qui avait tant surpris par son humour et sa logorrhée (Un beau soleil intérieur), elle brasse, cette fois ci, dans une esthétique rappelant Tarkovski, Kubrick ou l'hypnotique "Under the skin" de Jonathan Glazer, des idées aussi essentielles que l'enfermement, le poids des tabous, l'avilissement de la conscience mais aussi, et c'est beaucoup plus troublant, la recherche de l'utopie suprême, l'Amour, pur, parfait. Le film ne cherche pas à se faire aimer, radical dans ses propositions, sa mise en scène, le jeu minimaliste de Robert Pattinson ou celui beaucoup plus expressif de Juliette Binoche, extraordinaire dans son personnage démesuré de démiurge de la PMA mais, au final, tellement plus troublant, dérangeant, hors normes que la production habituelle.
    Anton75
    Anton75

    20 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 novembre 2018
    Un grand film visionnaire. Avec quelques personnages et peu de décors (un couloir, des dortoirs, un sas, une serre et la fameuse "fuck room", qui a fait fantasmer certains et ricaner d'autres), mais grâce à un montage hallucinant, Claire Denis nous entraîne dans une aventure hors du temps et de l'espace, quelque chose qui nous sidère. Elle anticipe de façon foudroyante la fin de notre civilisation, la perte du désir et de toute croyance, l'absence totale de sens. On ne sait pas où l'on va, comme cette navette spatiale qui affronte l'infini à la fin du film. Magnifique vision nihiliste, dont on ressort bouleversé.
    Stéphane C
    Stéphane C

    54 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 novembre 2018
    Un film futuriste expérimental pas inintéressant mais qui est loin d'atteindre la profondeur philosophique et contemplative de Tarkovsky...
    🎬🎬
    Stella G.
    Stella G.

    10 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 décembre 2018
    J’ai trouvé ce film ennuyeux et sans aucun sens. J’ai lutté pour ne pas m’endormir car je voulais voir jusqu’au bout où la réalisatrice voulait en venir.
    Moi qui m’attendait à une belle aventure dans l’espace pleine d’actions et de rebondissements... Déçue
    Humphrey D.
    Humphrey D.

    19 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 novembre 2018
    D’emblée, un questionnement saisit le spectateur : où sommes-nous ? de quoi s’agit-il ?pourquoi les personnages s’agitent-ils ? Ce questionnement ne nous quittera pas tout le long du film, s’aggravant même face aux non-réponses du scénario. Scénario, vous avez dit scénario ? Collages surréalistes de séquences inexpliquées, voire inexplicables, l’histoire déjà ténue ne cesse de se défaire pour tendre vers ce néant absolu que figure le trou noir de la prétention intellectuelle.
    Magma invraisemblable qui mélange pêle-mêle les références à la PMA, à la sexualité qui se sublime dans la permaculture, confusionne le Dr Freud avec le Dr Frankenstein, associe puériculture et violence, godemichet et chiens perdus dans l’espace, etc : tout un bazard hétéroclite dont on cherche vainement le sens. Claire Denis serait-elle une adepte de l’écriture automatique, à faire se rencontrer sur une table de vivisection un parapluie et une machine à coudre. Mais n’est pas Lautréamont qui veut, et encore moins Kubrick ou Tarkowski, qui doivent se retourner dans leur tombe à se voir invoqués par les critiques parisiano-intello-inrocko-cahierscinefilo qui crient au chef-d’œuvre pour ce nanar fait de trois bouts de ficelle et d’un morceau de carton-pâte.
    La première séquence est à ce titre assez édifiante. On y voit Pattinson vêtu d’une combinaison d’astronaute en train de visser rapidement un boulon sur la paroi de son astronef dans l’espace sidéral, puis perdre son outil qui « tombe » littéralement dans l’infini. Quand on sait qu’il faut quasiment cinq minutes à David Bowman dans 2001 pour faire faire un quart de tour à une manette, et qu’un objet dans le vide flotte et ne tombe pas, on se demande où se niche la vraisemblance scientifique. Et tout est à l’avenant : des combinaisons spatiales dont les gants se vissent comme des couvercles de confiture et les casques qui se posent sur la tête comme des chapeaux d’apiculteurs, un décor constitué d’une cuisine achetée à Conforama, d'une échelle fixée au mur d’un immeuble décrépi, et d'un matelas probablement récupéré chez Emmaüs. Quant à l’astronef, il s’agit certainement d’une boîte de chaussure peinte à la hâte par une écolière en CM1. Bien sûr, me dira-t-on, là n’est pas le propos du film, à chercher une quelconque véracité technologique ou scientifique (ah le trou noir censé renvoyer son énergie vers la terre au contact de l’astronef alors que l’on sait que sa nature est absorbante et non réfléchissante !), et qu’il s’agit de métaphysique plutôt que de physique, de lyrisme plutôt que de mélodrame, de poésie plutôt que de trivialité, de philosophie plutôt que de réflexions de comptoir. Ou alors l’inverse, je ne sais plus, quand le quoi se confond avec le n’importe quoi.
    Ce film, minimaliste à l’extrême, ambiguë dans son propos, ridicule dans sa forme, prétentieux dans ses interrogations a ceci de vrai qu’il s’absorbe entièrement dans le trou noir de sa nullité.
    djams
    djams

    28 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 novembre 2018
    Un film qui nous prouve de la faiblesse des Hommes quels qu'ils soient : les condamnés, les familles, les autorités... Tout le monde accepte des choses contre nature pour échapper à la situation actuelle qu'ils ont créés. C'est déprimant.
    Eric W
    Eric W

    9 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 novembre 2018
    J'aurais du me méfier de l'oxymore SF France! et pourtant passionné de science-fiction et de cinéma je me suis jeter dans l'inconnu.... Erreur fatale.
    Que dire? le seul interet du film est un superbe trou noir. Le reste? euuuuh ben un trou noir!
    N'est pas Besson qui veut!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 novembre 2018
    Un huit clos apocalyptique mené par deux acteurs excellents. Bravo à claire Denis qui revient en force avec un scénario original.
    Julie Charlotte F.
    Julie Charlotte F.

    21 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 novembre 2018
    Réalisation en flash-back laissant peu de place à une intrigue ou à une immersion ... le nombre de personnes abandonnant pendant le film n’a jamais été si important
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    81 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2018
    Souvent exigeante, toujours singulière, la filmographie de Claire Denis embrasse de multiples genres. Le territoire cinématographique arpenté est aussi vaste que passionnant du film d’horreur Trouble every day (2001) à la comédie romantique Un beau soleil intérieur (2017, Les reflets du genre humain), ou du mélodrame Vendredi soir (2002) au thriller Les Salauds (2013). La réalisatrice étend encore le champ des possibles avec High life, son premier film tourné en langue anglaise et son premier film de science-fiction.
    [...]
    De la démarche radicalement minimaliste de la réalisatrice émerge un cinéma de genre exigeant, viscéral, mental, musical, sensuel, violent et cathartique. Comme les films précédents de Denis, High life satisfait sans « tabou » à toutes ces caractéristiques. Ainsi, les séquences qui le composent sont autant d’invitations organiques et sensorielles que le spectateur devra savoir saisir. A défaut, cette odyssée aux confins de l’espace mais aussi d’une humanité redevenue animale sera perçue comme étrangère alors qu’elle est étrange et immersive.
    Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
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