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Un visiteur
1,0
Publiée le 16 septembre 2017
Nan mais sérieusement ! J'attendais ce film avec impatience, enfin on allait parler du génocide khmer au lieu de film sur la GM! Quel film ennuyeux ! Certes Angelina Jolie nous montre ce que les khmers ont vécu dans les camps de travail mais d'abord montrez la violence infligée aux cambodgiens ! Un quart de la population cambodgienne a été assassinée ! Quasiment personne n'a connaissance de ce génocide et visiblement ce n'est pas près de changer.
Je sais la sincérité de l'engagement humaniste d'Angélina Jolie. Je sais aussi son attachement réel au Cambodge (je crois que le pays lui a même offert, en remerciement, la nationalité). N'empêche... Où transparait l'horreur absolue du régime khmer dans ce film? J'ai eu beau me dire que l'histoire était vue à travers le regard forcément un peu déformant d'une gamine, je trouve le film très aseptisé. L'histoire est certes prenante et le film réussi, mais il s'agit d'un fait historique! On ne peut le traiter de façon désinvolte ou uniquement esthétisante. Suis plus surpris encore de voir dans le générique le nom de Rithy Panh à la coécriture et coproduction du film. Quid des tortures inimaginables, de la déshumanisation mises en place par ce régime barbare et paranoiaque? Comment l'auteur du superbe documentaire " S21, la machine de mort khmère rouge" a-t-il pu participer à l'écriture d'un film aussi lisse sur l'histoire tragique du peuple cambodgien?
Film poignant qui relate le vécu d'une petite cambodgienne pendant la prise de pouvoir des Khmers Rouges. A la différence d'autres oeuvres sur cette période historique, l'objet n'est pas d'entendre des discours idéologiques ou d'assister à des massacres de population. Le but est de faire revivre le quotidien de cette fillette, de montrer sa vie à cette période, ce qu'elle voit, entend et comprend. Et c'est vraiment éloquent, y compris les silences. Il est important de ne pas oublier aussi la responsabilité du gouvernement Nixon dans cette tragédie et le film s'y emploie.
Quelle gifle ! Tout commence dans la joie et la bonne humeur puis les khmers rouges arrivent et c'est l'enfer pour cette population. Le fait de voir cette période à travers les yeux d'une petite fille nous rend encore plus touchant la situation et nous montre le terrible endoctrinement dont les victimes des camps d’éducation ont dû subir. La réalisation d’Angélina Jolie est juste et les plans nous démontrent bien la situation dans les campagnes cambodgiennes.
un film long même si visuellement beau. long, lent, apathique. les choses ne sont pas dites mais suggérées. on ne comprend pas tout. quelques invraissemblances. moyen au final alors que ca aurait pu être mieux.
"D'abord, ils ont tué mon père" est l'adaptation fidèle du livre autobiographique de Loung Ung, déportée avec toute sa famille dans un camp de travail khmer entre 1975 et 1979. Il est l'oeuvre d'Angelina Jolie, la super star hollywoodienne qui entretient une relation particulière avec le Cambodge où elle était allée tournée au début des années 2000 quelques scènes de "Tomb raider" : elle y a adopté son premier enfant et a obtenu la double nationalité.
Plein de préjugés, on pouvait craindre le pire et redouter une sorte de Sac de billes à la sauce khmero-hollywoodienne : une histoire manichéenne et mièvre racontée à hauteur d'enfant. Angelina Jolie n'évite pas certains de ces écueils. La campagne khmère est sans doute un peu trop belle, l'herbe des rizières y est trop verte, les couchers de soleil trop somptueux… L'histoire est sans doute trop simplifiée, qui n'explique rien des conditions de l'accès au pouvoir des Khmers rouges en 1975 et de leur chute quatre ans plus tard.
Mais la réalisatrice du remarquable et méconnu "Au pays du sang et du miel", sur le conflit fratricide entre Serbes et Bosniaques réussit à éviter d'autres écueils autrement rédhibitoires. Premièrement, elle tourne son film au Cambodge, avec des acteurs khmers, qui s'expriment en khmer là où tant de productions super-hollywoodiennes sont d'infâmes gloubi-boulga cosmopolite tournés au Maroc avec des acteurs européens qui s'expriment en - mauvais - anglais. Deuxièmement, elle évite de surligner chaque plan d'une musique envahissante comme on en entend trop souvent. Troisièmement, elle accepte de suivre un scénario assez pauvre, sans twists, ni rebondissements ; un scénario qui s'étire sur plus de deux heures et se donne le temps de nous faire ressentir de l'intérieur l'ennui mortel que l'inanition, l'endoctrinement idéologique et un travail harassant peuvent provoquer chez des populations emprisonnées.
"D'abord, j'ai tué mon père" n'est pas sorti en salles. Il a été directement diffusé sur Netflix en 2017.
L'histoire (vraie) est saisissante dès les première minutes, une belle photographie, de bonnes reconstitutions, des interprétations acceptables mais que c'est lent ! Des arrêts images vraiment pénibles, interminables qui gâchent l'ensemble ! 2/5 !!!
Une réalisation très poétique, avec un rythme très lent , parfois même un peu ésotérique, pour une histoire , qui même si elle est vu sou le regard d'une petite fille de 8 ans aurait mérité un autre traitement t.On ne comprend pas toujours les circonstances historiques, car l'attention est surtout donnée à l'esthétique de l'image et aux effets oniriques. La jeune actrice est excellente. Un beau budget quand même, mais on reste sur sa faim.
Angelina Jolie réalise avec succès un film ambitieux sur l'horreur vécue par les cambodgiens sous le régime Khmer rouge. Si elle montre de façon saisissante le déplacement des populations et la vie dans les camps de travail, elle évite de tomber dans le sordide d'une représentation trop explicite des horreurs pratiquées. Mais ce choix rend le tout un peu lisse et n'a pas la force et la dureté presque insoutenable d'un "Beasts of no nation" par exemple (extraordinaire film dont Netflix a l'exclusivité). On peut aussi s'étonner de quelques choix narratifs qui, s'ils se justifient par la volonté de ne pas faire un film trop long, nuisent quelque peu à la crédibilité de l'histoire.
Très beau film sur une période sombre du Cambodge. On sent bien sûr que l'histoire tient à coeur Angelina Jolie proche de ce pays. Le point de vue est celui d'un enfant : ça a son avantage de traverser cette période de chaos sans comprendre tout ce qui se passe. En revanche côté spectateur ça ne donne qu'un aperçu du contexte historique.
Il s'agit d'un film dur, touchant, émouvant - La réalisation est bien maîtrisée en mettant en scène toute la souffrance, la terreur et l'horreur qu'ont subis ces pauvres gens à travers ce coup d'état mené par ces révolutionnaires tortionnaires !!
C'est plus le témoignage d'une période atroce vécue par un peuple à travers les yeux d'une enfant qu'un véritable film. Le souvenir d'horreurs subies par des centaines de milliers de Cambodgiens durant ce véritable génocide qui aurait duré proche de 4 ans.
Un film à voir pour ce qu'il est... véritable hommage pour ceux qui ont souffert et tous les disparus. Témoignage de la cruauté de l'Homme.
on y voit aucun génocide, film assez ennuyeux pas d'action et même très peu de dialogue, il montre pratiquement rien de la sauvagerie, ils ont exterminé plus d'un quart de la population mais on ne voit rien, ma femme qui est cambodgienne et qui à vécu pendant les khmers rouges m'a dit que pendant le vidage de phnom penh, des gens mouraient sur le bord de la route, il y avait des personnes âgée et les gens marchaient plusieurs jours en plein soleil certain n'avait pas de nourriture ni d'eau, les cadavres pourrissaient le long du chemin avec l'odeur qui va avec et une fois arrivé dans un village, les gens bosser avec presque rien dans le ventre et bien-sûr le vole d'un peu de nourriture été puni par une exécution, même juste le vole d'un piment ! les gens ressemblaient petit à petit à des squelettes, quand ils ne pouvaient plus travailler, ils les emmenaient vers une fosse commune et ils donnaient un coup sur le crane des gens avec leur crosse de fusils pour économisait des munitions, les certains n'étaient pas mort mais agonisant sur un tas de cadavre et se faisaient enterrer vivant, d'autres ont eux moins de chance et se sont retrouvés dans une ancienne école et se sont faits torturés hommes, femmes et enfants, battus et découpé vivant et et pour faire parler ils attachés les gens sur un lit métallique sans matelas et lançais dessous une boule enflammé de foin etc etc je pense qu'a la place d’Angelina comme réalisateur il y aurait eu mel gibson, le film aurait était moins soporifique et plus proche de l'horreur vécu par les cambodgiens
Pour son troisième film derrière la caméra, Angelina Jolie nous plonge au cœur du Cambodge des années 1950, pour un sujet éminemment dramatique et peu exploité au cinéma. En effet « D'abord, ils ont tué mon père » évoque de manière profonde et réaliste le massacre du peuple Cambodgien par la terrible dictature des Khmers rouges. Le scénario s'inspire du témoignage d'une fillette qui a survécu à ces atrocités et qui a consigné ses souvenirs dans un livre, paru en 2000. A ce titre, il faut signaler l'incroyable performance de la jeune Sareum Srey Moch qui crève littéralement l'écran par sa beauté et sa sensibilité hors du commun. Côté technique, la réalisation est sérieuse, fluide et bénéficie d'une reconstitution historique suffisamment bien documentée pour qu'on s'intéresse au thème. Malheureusement, l'ensemble manque cruellement de rythme, même si le calvaire subit par la population est parfaitement restitué à l'écran. La lenteur du récit cadre bien avec l'ambiance sombre et désespérée qui prédomine mais elle a également pour effet de plonger le spectateur dans la somnolence et on a du mal à se concentrer jusqu'au bout des deux heures. Au final, il reste tout de même une œuvre dure et immersive aux qualités pédagogiques indiscutables. A voir !