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Dora M.
48 abonnés
479 critiques
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2,5
Publiée le 2 septembre 2021
James Bond (Roger Moore) enquête sur la mort suspecte d’un autre agent secret qui était en possession d’un œuf Fabergé. C’est l’occasion d’un voyage dépaysant en Inde, sur les traces de la mystérieuse Octopussy (Maud Adams) qui vit dans un palais flottant, entourée de ses guerrières. L’enquête permet aussi à James Bond de rentrer dans l’univers du cirque, jusqu’ici inexploré dans la saga. L’ambiance et les décors sont réussis mais l’ensemble manque de rythme, le méchant n’est pas très effrayant, le scénario n’est pas original (encore la guerre froide). Un film non mémorable.
Enfin une bonne histoire pour James Bond. Une enquête dans un pays de carte postale, l'Inde, sur fonds de chasse à l'œuf de Fabergé, mais surtout de trafics d'objets de valeur et sauvetage de la planète d'une nouvelle guerre mondiale. L'ennemi russe de la guerre froide est toujours là sous les traits d'un commandant belliqueux, il y a aussi un méchant français charismatique mais sans artifice et la James Bond Girl est assez classe. Octopussy est un bon cru pour un James Bond.
N'ayans nullement l'intention de m'attarder sur cette critique, je serais donc bref. Après un net regain et un changement de direction fort appréciable sur le précédent film, ce dernier lui se contente de le sérénade habituelle. Le générique et le pré-générique laissait déjà voir l'abyssale vide de son contenu, la suite est encore pire ...
Je ne sais pas si Octopussy est le pire film de la franchise, vu la couche de certain, néanmoins il m'a paru être le plus long ... Le plus indéfendable peut être pas. Quoique ...
Une nouvelle dérivation du mythe Roger Moore dans un opus classique mais agréable. Rythme soutenu, personnages attachants, situations efficaces, quelques traits d'humour bienvenus. Bref rien de nouveau sous le soleil de 007.
Ce treizième opus de la saga « James Bond », sorti en 1983, est pour la seconde fois réalisé par John Glen. Il ne s’agit pas du meilleur épisode avec Roger Moore en raison notamment d’un scénario parfois confus. Parti en Inde pour démanteler un trafic d’objets d’art organisé par l’intrigante Octopussy (Maud Adams qui apparaît une deuxième fois après « L'homme au pistolet d'or »), l’agent secret 007 se retrouve en Allemagne de l’Est pour désamorcer un missile. Le long-métrage alterne le bon et le moins bon compte tenu d’un goût trop prononcé pour la parodie du film d’action. En effet, certaines scènes de bagarres et de courses-poursuites (dans la jungle notamment) demeurent très caricaturales. Bref, un simple divertissement.
Enfin la franchise retrouve un côté glamour qu'elle avait perdu depuis belle lurette, sans doute grâce a Maud Adams et a la destination choisie, a savoir l'Inde. Louis Jourdan incarne un vilain comme je les aime : froid machiavélique et un brin moqueur, secondé par un véritable colosse. L'histoire est fluide, bien filmer et surtout elle n'est pas ennuyeuse comme l'était celle du précédent opus. Peut-être étais-je dans un bon jour, ou alors était-ce un sursaut, mais malgré un Roger Moore vieillissant et l'histoire de ce général russe qui est de trop, j'ai apprécié ce film.
On n’attendait plus grand chose de Roger Moore dans le rôle de James Bond tant « Moonraker » (1979) et « Rien que pour vos yeux » (1981) avaient affadi une saga qui semblait à bout de souffle après 20 ans d'existence et 12 films dont certains d’excellente tenue. L’acteur âgé de 55 ans renégocie ses contrats avec Albert Broccoli à chaque épisode. James Brolin a fait des essais très concluants selon l’avis de John Glen le réalisateur mais prendre un acteur américain semble être un risque trop grand. Ce d’autant plus que Sean Connery sous la férule d’Irvin Kershner est annoncé devant faire son retour dans « Jamais plus jamais », une autre aventure de James Bond . Ce sera donc Roger Moore dans le rôle de l’agent 007 pour une avant-dernière fois. Heureuse surprise, l’acteur paraît moins poussif et surtout les producteurs ont compris que le soumettre à un défilé de cascades comme dans les deux épisodes précédents sera improductif. On fait de nouveau appel à un méchant très convaincant en la personne du très suave Louis Jourdan qui livrera à Roger Moore un duel à fleuret moucheté du meilleur effet. La très belle Maud Adams est de retour après avoir enchanté « L’homme au pistolet d’or ». Enfin et surtout l’intrigue si elle n’a jamais été essentielle dans le succès de la saga, est ici tout à fait fluide et raccord avec les péripéties qui sont proposées. On ne s’ennuie donc jamais dans cette course à un « œuf Fabergé » qui voyage de Londres à Berlin en passant par New Dehli et Udaipur. Joli sursaut qui rétablit la balance positivement pour Roger Moore qui en avait bien besoin. Seule la chanson-titre chantée par Rita Coolidge , particulièrement quelconque ne participe pas de cette remontée qualitative salutaire.
Octopussy est l’avant dernier des James Bond avec Roger Moore. James Bond découvre ici une affaire de falsification d’oeuvre d’arts comme un œuf de Fabergé ou l’étoile de Roumanoff. Il décide alors d’enquêter et tombe sur la mystérieuse organisation Octopussy. L’histoire justement se compose des nouvelles "Octopussy" et « The Property of a Lady », le reste a été inventé pour le film. Le scénario même si il assez original, est assez compliqué et il peut arriver qu’on se perde un peu à certains moments. Les personnages quant à eux sont assez bien développés et certains second rôles plutôt utiles comme Vijay. Roger Moore est toujours aussi sarcastique et charmant en James Bond, Louis Jourdan est parfait en Kamal Khan, froid et sans merci, Maud Adams joue bien, sans plus et le général Orloff est assez bien joué même si il cumule un peu les stéréotypes des généraux russes. L’action est assez impressionnante mais plutôt mal répartie. En effet, on retrouve John Glen à la réalisation, qui a toujours du mal à répartir l’action. Dans « Rien que pour vos yeux », c’était un désastre, ici c’est assez dérangeant. L’action se déroule à la fin et au début. La scène d’introduction avec l’avion est plutôt époustouflante. Certaines scènes sont un peu ridicules comme l’attaque à la fin. La musique est hélas peu originale, la musique du film comme « All time High ».
OCTOPUSSY (1983): Une scène d'ouverture très spectaculaire, avec l'acteur Roger Moore pour sa sixième participation à un James Bond. Bon! Hum! Il a pris de la casquette notre Roger, mais on s'aperçoit qu'il la porte toujours avec autant de charme pour cette mission à l'intérieur d'une organisation criminelle très féminine, dirigée par une redoutable femme de pouvoir nommée: Octopussy. Une intrigue qui a pour base le trafique de bijoux (qu'il faudra bien suivre) supervisé par une association de malfaiteurs, nous faisant voyager en Inde à la découverte de sublimes décors fait de magnifiques palais. Face à cet afflux de belles demoiselles, le ton se fera coquin et câlin pour le grand séducteur James Bond. Un humour léger qui fera la gloire du gentleman Roger Moore, si populaire auprès du public. Un opus qui n'oubliera pas son lot de gadgets et de cascades pour affronter l'élégant et glacial Kamal Kahn. Une joie de retrouver Q, M, Moneypenny, mais dommage, l'Aston Martin sera absente, laissant ça place à l'Alfa Roméo GTV6, qui nous fera une démonstration de ses capacités. A souligner cette bande originale envoutante dont le titre ALL TIME HIGH restera à l'époque quatre semaines numéro 1 du Billboard américain. OCTOPUSSY, où le suspense et l'action seront constants, devra affronter en 1983 un autre 007 sur le grand écran, JAMAIS PLUS JAMAIS, interprété par l'inoubliable Sean Connery, le gagnant au box-office sera OCTOPUSSY; Ce Roger Moore, quelle classe!
Pour sa 13 ème aventure, Bond doit enquêter sur la mystérieuse mort d'un agent avec un oeuf de faberger dans les mains. Son enquête va le mener vers Octopussy qui prépare un mystérieux projet avec d'autres personnes. Le scénario est un peu confus par moment. L'action et l'humour sont toujours bien présents. Roger Moore est toujours impeccable dans le rôle de Bond même s'il devient vieillissant. A noter quelque caricature (Bond se prenant pour tarzan). Toutefois l'ambiance et l'enjeu de la guerre froide et fort prononcé dans ce film. Octopussy est un grand cru et un bon James Bond.
L'Inde et son exotisme ambiant ne suffisent pas à combler les trous dans la raquette. Le scénario est fade, les personnages sans relief (Louis Jourdan terriblement mou, les russes caricaturaux, les Bond girls soporifiques), et certaines scènes d'action tournent vite au ridicule. Il y a un manque flagrant d'âme dans ce 007 à l'image d'un Roger Moore bien vieillissant.
S’il y a bien une chose qui caractérise la période Roger Moore dans la saga James Bond, c’est bien un humour ayant tendance de décrédibiliser l’ensemble. Le 13ème épisode officiel, Octopussy, ne déroge hélas pas à la règle. Ainsi, dès la séquence pré-générique, l’évasion est trop comique pour que le public y croie. Le reste du film dans ce ton parodiquespoiler: (Vijay joue le James Bond theme pour signifier au héros qu’il est son contact ; le combat avec la raquette de tennis et le gens du marché tournant la tête en référence au passé de joueur de tennis de Vijay Amritraj ; Bond disant "Assis" à un tigre…) allant jusqu’à ridiculiser notre hérosspoiler: (Bond qui pousse le cri de Tarzan en sautant de liane en liane et qui porte carrément un costume de clown vers la fin) . Cet humour, agrémenté de clins d’œil référentielsspoiler: (M. disant "for your eyes only", l’œuf s’appellant The Property of a lady en allusion à une autre nouvelle du recueil de Ian Fleming où se trouve Octopussy, qui n’a d’ailleurs que très peu de rapport avec son adaptation cinématographique) , permet ainsi de faire accepter des séquences d’action toujours plus spectaculaires et totalement non crédiblesspoiler: (la séquence de l’avion finale) , une vision très caricaturale de l’Indespoiler: (la séquence du marché contient tous les clichés que ce pays peut générer : fakir, avaleur de sabre…) et de faire oublier de gros soucis de scénariospoiler: (quel est véritablement le rôle que joue l’œuf de Fabergé, qui pourtant est le point de départ de l’intrigue, dans le plan du méchant ?) . Ainsi, cet humour rend le tout distrayant mais l’empêche de transformer Octopussy comme un épisode marquant de la saga (malgré, comme habituellement, une chanson et un générique d’introduction excellent) et confirme un essoufflement de la période Roger Moore (dont les doublures pour les cascades deviennent d’ailleurs assez voyantes) à quelques mois des retrouvailles de Sean Connery avec le rôle dans la production non-officielle (car non produite par EON Productions) Jamais plus jamais.
Le second couteau et acteur longue durée pour reprendre le rôle de « Smoking Man 007 » au service de sa majesté impériale. L’efficacité du scénario se ressent dans les actions du film, « James Bond » dit Ian Fleming, romancier très inspiré, arrive à bout de ses situations délicates version cinéma. Il est bénit par sa reine avec cette interaction prévisible, l’espionnage devient pas terrible et une infiltration indiscrète. Réussir coup sur coup ses « missions impossibles », un combat de funambule sur une pourchasse d’hydravion pour le meilleur élément du renseignement briton, toujours en charmante compagnie.
Octopussy est un film très efficace, comme beaucoup de James Bond. Le film n'a pas vraiment de défaut, mais ce n'est pas non plus cinématographiquement brillant. L'histoire se laisse regarder par sa narration efficace et rend le moment agréable, on profite du jeu d'acteur parfait pour le rôle de Roger Moore et surtout on se détend ! Il n y a pas grand chose à dire, si vous cherchez un film pour ce soir, vous l'avez trouvé !