Avis : Demain Tout Commence - Page 4

Second film de Hugo Gélin, après un premier film joliment réussi « Comme des frères », sorti en 2012, racontant l’histoire de trois frères que tout sépare. Il nous propose dans « Demain tout commence » un scénario d’une belle fluidité, où il nous offre une belle immersion dans le monde du cinéma, seule longueur la scène se jouant au tribunal, beaucoup trop longue à mon goût, sans cela le film aurait gagné en puissance.

La mise en scène de Hugo Gélin n’a rien de bien.... la suite sur mon site

On avait adoré le premier film d’Hugo Gélin, « Comme des frères » qui nous avait autant arraché des larmes que fait sourire. La déception est d’autant plus grande avec ce second long-métrage. Attention c’est le genre de film qui risque d’être aimé par beaucoup et dont la critique qui suit risque d’être portée aux nues. Un film comme « Demain tout commence » est en effet tellement pétri de bonnes intentions et plutôt honnête que de mettre en avant un avis plutôt négatif est suicidaire.

Soyons honnêtes ce n’est pas un mauvais film et le temps ne semble pas trop long. La réalisation est appliquée et le fait de délocaliser l’action à Londres est plutôt une bonne idée à défaut d’être vraiment utile. Mais le film ne semble pas à priori concourir dans la catégorie des contes de fées. Pourtant le scénario use et abuse d’invraisemblances et de facilités de scénario que n’oserait même pas un film Disney. On nage dans l’improbable le plus complet la majeure partie du temps. Dans ces conditions, difficile d’y croire et d’accrocher un temps soit peu à cette histoire.

Que le personnage d’Omar Sy débarque à Londres en un rien de temps passe encore. Qu’il parvienne le jour même à trouver un job en or, idem. Mais les coïncidences qui suivent et parsèment le film ont définitivement raison de notre patience. Ensuite, le seul second rôle d’importance est un cliché sur pattes de personnage gay bien sous tous rapports. Et dans la seconde partie du film, l’excès de pathos devient vite écœurant et plonge le film dans la guimauve la plus détestable qui soit.

Si Omar Sy bénéficie d’un capital sympathie indéniable, il se retrouve dans un rôle dans lequel on l’a déjà beaucoup trop vu. On suit donc cette belle histoire bardé de jolies valeurs sur la paternité et le sens de la vie avec une certaine distance. C’est le genre de films qui ne plaira certainement pas aux cyniques - ou devrait-on dire aux personnes ayant un certain sens du réalisme - tant il se vautre dans la guimauve. Ce n’est pas désagréable mais c’est uniquement à consommer dans le cadre du gentil film de Noël inoffensif.

Ce film est bien mais sans plus: même si Omar Sy est bien, le côté dramatique du film n'est pas nécessaire. Dans le même genre je vous recommande le film CIGARETTES ET CHOCOLAT CHAUD (actuellement au ciné) qui est quand même beaucoup mieux!

Quel navet. Comment peut-il avoir de telles critiques? Je déteste ces films où on sent que les scénaristes n'ont jamais cherché à raconter une histoire mais juste à se demander comment susciter des émotions calibrées: chaque plan est plein de bons sentiments ou de pathos facile. On sent de façon quasi physique les auteurs dire: "là, on va les faire sentir ça, mais c'est pas assez, vas-y rajoute une grosse louche de musique et un regard larmoyant". Franchement, à part le twist final qui est bien pensé, le reste est sur-revu mille fois et n'a aucun intérêt. Caricatural et bien-pensant, mais parfaitement calculé pour être exactement ce que le public français semble demander.

Un petit bijoux ! Situation totalement crédible. Enfin un film qui rend justice à ces papas (dont je suis) qui se battent pour élever leur enfant face à une mère pleine de contradictions (pour ne pas utiliser un autre mot). On passe du rire aux larmes. Les acteurs sont parfaits.

Une premire partie de film et une intro trs bien fait. Omar Sy n'est pas trs bon au dbut du film, je trouve qu'il surjoue terriblement. Ensuite le film est vraiment trs agrable suivre. La musique est trs bien. Trs touchant et mouvant. Et dans le rle dramatique Omar s'en sort trs bien.

« Demain tout commence » est un agréable moment à passer en compagnie d’un casting parfait : Omar Sy est de quasiment tous les plans et il est très bien accompagné par Antoine Bertrand, que j’avais découvert dans « Starbuck » en 2011 et revu avec grand plaisir il y a un mois dans « Le Petit Locataire » ainsi que la fillette Gloria Colston qui est extraordinaire de naturel. Ce film mêle habilement rire et émotions et réserve certaines surprises grâce à des dialogues volontairement ambigus qui laissent place au suspense. Je trouve que le réalisateur et scénariste Hugo Gélin a progressé depuis son premier film « Comme des Frères » (2012). Chapeau pour le décor du loft londonien dans lequel tous les enfants du monde rêveraient d’habiter !
Pour finir sur un détail, l’Olympique de Marseille inspire décidément les dialoguistes, scénaristes et décorateurs du Cinéma français : après, entre autres, « Marius et Jeannette » (1997), « Le Dîner de cons » (1998), « Un Crime au Paradis » (2001), « Le Placard » (2001), « Le Cœur des Hommes » (2003), « Né Quelque Part » (2013) et, bien sûr, « Marseille » cette année, ici on a encore droit à un dialogue savoureux où mon club de cœur a un rôle central.

Une totale réussite ! Une histoire intéressante, une mise en scène efficace et un casting excellent ! Émotion et rire au rendez-vous !

Hugo Gélin a mis les petits plats dans les grands pour nous convaincre d’entrer dans sa dernière réalisation: casting 4 étoiles, histoire émouvante, bande annonce convaincante. Tout est réuni pour que les spectateurs se laissent emporter et ça marche !

Jamais sans ma fille

Un joli film tendre mais larmoyant et surtout surréaliste. On s’attache à la gamine, malicieuse et pertinente, on aime Omar Sy pour son naturel et sa gentillesse et on verse une larme, mais Omar Sy commence à trop se ressembler de rôle en rôle.

Pour Samuel, c’est l’apprentissage de la paternité, Kristin lui laisse son bébé se sentant incapable de l’assumer. Il est le père d’une coucherie d’un soir, frivole et immature et la petite Gloria va changer sa vie. A la recherche de la mère, il débarque à Londres où tout va lui sourire : un boulot de cascadeur en or, un ami pour la vie et un appartement de rêve.
On n’ y croit guère mais on se laisse bercer entre comédie et drame. Malheureusement les dialogues ne sont pas toujours ciselés et les grosses vannes très convenues.

Hugo Gélin avait fait beaucoup mieux et plus vraisemblable avec « Comme des frères« . Là beaucoup de scénaristes pour une réalisation très classique. Ceci dit le message est plein de de bonté. A voir pour la petite Gloria Colston qui prête son nom au personnage et Omar Sy qui prend toujours aussi bien la lumière. Au passage on déguste Clémentine Célarié.

Dans la famille "invraisemblance", je demande le film !! Que c'est long.. Omar Sy fait très bien du "OmarSy", presqu' aussi bien que dans "Intouchables".. Mais le film est bien trop dégoulinant pour être touchant. Ça m'a même pas donné envie de voir le film mexicain dont celui-ci est un remake. Next.

J'ai rarement été dans déçue en sortant du cinéma. Sous ses faux airs de conte, ce film s'est révélé un fiasco ! Je m'attendais à passer un bon moment, pleins de rires, légèreté et d'émotion, mais je n'en fus que agacée au possible. En tout premier lieu, le scénario : spoiler: comment peut-on imaginer quelque chose d'aussi bateau? La petite aurait 9 ans et n'aurait pas compris que son père lui ment, avec ces mails ridicules et cette histoire à dormir debout? Comment peut-on laisser passer ça ??
Les blagues ne sont pas drôles, le comique de situation répétitif et abracabran (le bébé en bas des Escalators...). Les acteurs n'y croient pas. Ça ne rime à rien. Si je n'ai souris, ce n'est que pour Omar Sy. Tiens, parlons justement du jeu d'acteur. Omar Sy... et bien, joue Omar Sy. Adorable, mais même avec son sourire contagieux, ses blagues ne sont pas drôles, et utilisées jusqu'à la moelle (comme le gage du fait qu'il ne sache pas parler anglais). La mere est agaçante au possible, spoiler: même quand elle revient après,
on ne s'y attache pas une seconde alors que le but était justement qu'on s'y attache. La petite... elle est adorable! Mais n'a aucune profondeur. Les seules occasions où elle aurait pu réellement jouer, spoiler: lorsqu'elle apprend le poteau rose,
s'est révélé nul car son visage reste statique à une grimace prêt et elle s'enfuit en courant. spoiler: Puis, on n'espère pas quelle pardonne son pere,
car on le sait tout de suite, n'arrivant pas bien à jouer la colère. D'ailleurs, ma famille et moi n'avions même pas compris que spoiler: c'était elle qui devait mourir et pas Omar,
j'ai trouvé ça embrouillé.
Et puis Bernie : c'est la que j'ai été le plus choquée. Lui qui recueille Omar et la petite, fournit l'argent, etc, se dit comme "sa mere" a un moment : le réalisateur lui accorde si peu d'importance qu'on a pitié pour lui ! Son seul trait de caractère : être homo. La petite lui fait à peine un bisous quand spoiler: elle part de Londres
, la mère l'écoute à peine, et tous les gages, tous les plans ou il est présent reposent sur son homosexualité, blagues à répétitions que je n'ai pas trouvé drôles. Les personnages n'ont aucune profondeur, les faux airs de contes sont un prétexte pour laisser passer des énormités et l'humour est franchement lourd.

ce film est une grande arnaque. si vous adorez Omar Sy n'y aller que pour lui car en ce qui concerne l'histoire elle ne tient pas debout 1 seconde la liste est tellement longue que je ne peux détailler sans spoilier le film alors oui le petit rebondissement de fin fera pleurer les plus sensibles mais perso je n'ai pu m'identifier a aucun personnage j'ai trouver ça tellement gros ce qui arrive au pere. bref à voir a la télé.

Belle surprise! D'abord septique par le manque d'originalité du propos, le jeu comique "évident" de Omar Sy, j'ai été happée par le déroulé du propos que nous offre Hugo Gélin. C'est un réalisateur qui sait nous amener vers d'autres émotions par un récit justement toujours surprenant et fin. Le film n'est pas celui auquel on peut s'attendre (en tout cas moi) et il enchaine les rebondissements spoiler: car c'est un film subtil au final sur la mort et le deuil impossible,
de l'amour filial (biologique ou non), le pardon, du don de soi. Le rythme est plutôt bon, passé la 1ère partie longuette et sirupeuse.
Le film monte donc peu à peu en puissance. Par le jeu plus subtile des acteurs, Omar Sy donc (ouf!) en tête. Et c'est dans le drame qu'il se révèle à nous : il est juste unique et touchant. Il n'y a que lui qui peut pleurer en souriant, et NOUS faire pleurer en souriant! Il illumine les scènes, il a ce tempo unique dans son jeu qui le rend particulièrement attachant et surtout sincère. Bouleversant. On sort de la salle complètement retournés, repensant encore de longs instants à cette aventure humaine, et cette fin qui nous fait rejouer le film dans l'autre sens. J'aime ces films qui semblent clairs dès le début, mais qui prennent le spectateur totalement à contre courant, par une scène, quelques dialogues, juste à la fin : tout s'éclaire et les personnages ont alors une toute autre perspective.
Car il y a un gros retournement qui nous montre que ce début sirupeux est en fait un leurre. Sans rien révéler : c'est l'histoire d'un père, qui nous apparait immature, et qui fera TOUT pour faire vivre à sa fille une vie merveilleuse d'enfant. Pas si simple...pas si évident au final mais...shut...laissez-vous happer par l'émotion pure!
La jeune partenaire Gloria Colston est tout simplement surprenante, spontanée, fraîche, craquante. Elle illumine l'écran face à ce colosse! Ils forment un duo assez génial.
Clémence Poésy est intéressante et tient tête à ce merveilleux acteur qui bouffe de plus en plus les rôles (bien meilleurs en France qu'aux USA!!).
C'est aussi un film bien sur drôle, avec de nombreuses scènes de comédie pure, très bien écrites, au timing impeccable (parfait Antoine Bertrand qui joue Bernie, que j'espère voir de plus en plus dans des films français - Starbuks du Canada/Le petit locataire dernièrement).
On rit et on pleure beaucoup aussi, surprenant même! spoiler: On n'oubliera pas de si tôt ce sourire final de Omar Sy, au bord de la falaise, qui crie autant sa douleur que son envie que "Demain, tout commence"!
. spoiler: Merci au réalisateur et ses acteurs de parler de la maladie et de l'amour inconditionnel des parents de cette manière aussi poétique et lumineuse!

Je suis allée à l'avant première du film, car elle avait lieu dans ma ville et j'aime beaucoup Omar Sy. J'ai été très déçue. Le film est très gnan gnan, irréaliste, too much. Ca se veut " à la recherche du bonheur ", " " la vie est belle " selon le réalisateur (!) alors que ce n'est qu'un film du dimanche soir en famille.

Je voudrais cependant souligner la performance exceptionnelle de clémence poesy, qui sauve le film par sa justesse dans le rôle le plus construit du film. Je l'ai vraiment redécouverte.

Heureusement l'humour permet de ne pas trop s'ennuyer, Omar sy joue bien son rôle (il remplit le contrat), la petite gloria, je suis désolée, ne m'a pas enchantée. Oui elle est bilingue mais à part ca elle joue son rôle sans être "géniale", c'est une enfant qui joue un rôle d'enfant.... sans plus (pour moi).

La présence des acteurs à l'avant première a rendu la soiree très agréable cependant. Ils sont très sympathiques au naturel. J'ai beaucoup ri pendant le débat.

Je regrette beaucoup le lynchage d'une dame par le public et le staff, car elle a osé dire que le film en faisait un peu trop. Elle s'est faite huer (!) J'ai eu honte pour ces petits moutons stupides et intolérants.