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    Moi, Daniel Blake
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    439 critiques spectateurs

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    Benjamin d
    Benjamin d

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 décembre 2016
    Poignant, touchant, et magnifique! Ce film est une perle rare! Plein de justice! A voir absolument!
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 605 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 octobre 2016
    « Moi, Daniel Blake » « je suis un homme, je ne suis pas un chien et j’ai le droit au respect ni plus, ni moins » … résume le dernier Ken Loach qui suit les péripéties d’un charpentier de 59 ans qui après un accident cardiaque n’est pas assez malade pour être en invalidité et doit rechercher un travail malgré l’avis défavorable de son cardiologue. Cet homme solitaire dont la vie n’a pas été facile (son épouse souffrait d’une maladie bipolaire et il l’a « supportée » dans les 2 sens du terme jusqu’au bout car il fallait qu’elle aille « vers le large, le vent dans le dos ») et qui en est resté au crayon de bois (pour garder un terme utilisé dans notre région) va se heurter à toutes les tracasseries de l’informatique, des centres d’appels téléphoniques avec les attentes et les musiques de chiot… et surtout à la bureaucratie kafkaïenne du « pôle emploi » anglais avec ses contradictions, ses dysfonctionnements, ses petits chefs … et pour les mauvais chômeurs un système de pénalités géré par le « décisionnaire » pour « humilier les hommes » et mettre hors du système les chômeurs âgés ».
    Dans son parcours, Dan (interprété par un acteur inconnu, Dave Johns) va rencontrer Katie (Hayley Squires qui en est à son 3ème film) une jeune mère de 2 enfants qui en situation précaire à Londres, débarque à Newcastle avec l’espoir d’une vie un peu meilleure. Dan va témoigner d’une empathie vis-à-vis de cette famille qu’il n’a pas eue, parce qu’il estime qu’il y a encore plus « pitoyable » que lui. Autour de ces 2 délaissés de la vie, il n’y a que 2 personnages « compréhensifs » : Daisy la fille ainée de Katie et Ann une employée de l’administration qui se sanctionnée car trop compatissante vis-à-vis des chômeurs.
    En dehors de 2 petites « lourdeurs » (lors de la scène à la banque alimentaire et après que Katie ait reçu un petit mot du surveillant d’un petit supermarché où elle a volé quelques objets d’hygiène), le film est d’une simplicité apparente - comme toujours chez Ken Loach -mais avec des dialogues simples mais implacables de véracité et à l’image la juxtaposition du parcours des chômeurs et de la « vie des autres » (panneau prônant la volonté d’aide de l’agence pôle emploi, affiches pour des parfums dans les abris bus, Porsche garée lorsque Kathie distribue des offres d’emploi dans les boites aux lettres…) et une palette de couleurs en accord avec la situation.
    Il n’y a pas de conclusion politique ce que certains pourraient regretter, mais ce film méritait sa Palme d’Or à Cannes qui vient en écho du prix d’interprétation reçu lors de la même cérémonie par Vincent Lindon pour « La loi du marché » qui avec la même simplicité et pudeur était une critique virulente du système du capitalisme sauvage avec toute la cruauté inhumaine de ses dérives.
    gerard b.
    gerard b.

    9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 janvier 2017
    Il faut absolument aller voir ce film de toute urgence avant d'aller voter pour les candidats aux élections qui prônent la privatisation de pôle emploi qui conduit fatalement à la rentabilisation des services et donc à l'élimination des candidats difficiles à placer parce que plus assez performants, âgés et usés ou tout simplement dépassés par les technologies réputées incontournables aujourd'hui (smartphones, internet ...).
    Certes la violence sociale est sans doute plus grande outre-manche mais elle existe bel et bien aussi dans notre pays, il suffit de lire les témoignages dans les journaux de ce qui peut vous arriver lorsqu'un service social ou pôle emploi est défaillant ou dérape (voir en particulier la rubrique "faits divers" du canard enchainé par exemple).
    Ken Loach est (malheureusement) un nouvel Emile Zola de notre siècle!
    Emma Schell
    Emma Schell

    9 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2016
    Qu'est ce qu'un homme Extraordinaire ?

    Un astronaute qui s'envole pour rejoindre la station internationale ?
    Un grand homme politique ?
    Un écrivain "Nobel de littérature" ?
    Un "Mister Tout Le Monde" se révoltant contre le système social britannique ?

    Pour ken Loach -et moi même pourrais-je rajouter-, il ne fait aucun doute que tous les sacrifiés de la société néolibérale mais qui font preuve de beaucoup de courage et de solidarité au quotidien sont des Hommes Extraordinaires.

    Révolté par l'attitude de l'Etat britannique dans sa politique de prestations sociales en faveur des plus démunis, Ken Loach, caméra au poing, s'érige en porte voix de tous les laissés pour compte de la mondialisation.
    Toujours avec un style dépouillé, influencé par les techniques de prises de vues télévisées, Ken Loach livre un film sobre, sombre, évoquant parfois le reportage.

    S'il est difficile de rester insensible aux humiliations quotidiennes subies par "Daniel Blake" ou par "Katie", impossible pour moi d'être complètement satisfaite par cette critique sociale pour deux raisons :

    * Impression d'avoir été contrainte d'adhérer au propos du réalisateur engagé, en observant une longue descente aux enfers dont la fin sinistre ne faisait aucun doute,

    * Une fois l'injustice dénoncée, quelles sont les solutions pour sortir de cette tragédie ?
    selenie
    selenie

    5 491 abonnés 6 029 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 octobre 2016
    Une chose est sûre c'est que Ken Loach est à la misère sociale ce qu'est Woody Allen à la philosophie et Tim Burton au gothique (pour faire court !). Loach dans son style habituel montre et démontre toute la bêtise d'une machine trop bien huilée mais dénuée de paramètre humain. Mais à faire trop manichéen on tombe facilement dans de la démagogie peu constructive. Une Palme surestimée, assez éloigné des meilleurs Loach mais un très bon film qui a une grande qualité, celle de ne pas oublié les plus faibles parmi nos semblables.
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2016
    Il est difficile, du fait du contexte, de notre philanthropie et des défauts inhérents à la société britannique de ne pas aimer Moi, Daniel Blake. Porté par des acteurs et actrices d'une grande force d'interprétation et dont l'écriture des personnages est assez juste, le film porte une certaine force humaniste et une grande dose de révolte. De plus, l'action n'ayant que très peu de temps morts, je n'ai pas ressenti le moindre ennui, le montage donnant au récit une certaine trépidation. Pourtant, nous pouvions redouter l'alternance de ces deux exclus à l'écran. Le film est très émouvant, à la limite du tire larmes. Le problème est que tout est très prévisible ; nous devinons ainsi à chaque instant ce qui va se produire : spoiler: quand la femme rentre dans le magasin, quand elle est abordée par le vigile à la fin de la scène sans compter la manière dont Daniel Blake va découvrir son secret
    . Et pourtant, la relation de très forte amitié entre ces deux êtres fonctionne. Elle est très émouvante, telle une relation de passation de pouvoir, de transmission, de paternité. Ils se complètent : elle est cultivée mais n'est pas bricoleuse, il est inculte en informatique mais est manuel. Ken Loach ne cache pas depuis 45 ans ses idées favorables à l'ultra gauche. Sans remettre en question la pertinence des faits qu'il évoque, soit une société bureaucratique et ultralibérale, on peut dire que le film a pour défaut majeur son extrême manichéisme et sa simplification à l'extrême. Ainsi, tous les personnages du film du côté de Daniel Blake sont des jeunes voisins blacks, des pauvres, des manifestants, une femme âgée à Pole Emploi qui le comprend et un handicapé ! Dommage. Les personnages en uniformes ou portant costumes sont vus négativement et, si ils ne sont pas responsables de la situation, cela veut dire que le système est défaillant. Nous sommes ainsi parfois proches d'un chantage à l'émotion. Un bon film pour une palme d'or imméritée.
    SLaboulais
    SLaboulais

    8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 novembre 2016
    Des personnages époustouflants de sincérité, des valeurs très fortes portées par ce très beau film de Ken Loach.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 octobre 2016
    Ce film décrit un univers kafkaïen dans lequel sont enfermés les plus fragiles, ceux qui recherchent un travail ou qui, victimes de la vie (accidents, maladies) sont confrontés à l'absurdité d'un système qui les broie plus qu'il ne les aide. Le système français de recherche d'emploi n'a rien à envier au système britannique. L'agence pour l'emploi organise pour vous -chômeurs, accidentés, malades - un vrai parcours du combattant au sein d'une machine qui transforme ses agents en robots, qui n'ont pas le droit d'avoir le moindre sentiment de compassion vis à vis de leurs interlocuteurs. Interdiction même d'aider un chômeur qui ne sait pas utiliser un ordinateur - puisque tout est informatisé et que rien ne peut être fait sans passer par l'informatique. Un système ubuesque, un monde surréaliste qui ne vous donne aucun espoir et qui vous contraint, soit à la résignation, soit à la révolte. Voire pire...
    Ken Loach a peint un tableau désespérant de la situation sociale au Royaume Uni qu'on vante, dans les milieux économiques et politiques, comme étant un pays de plein emploi. Ce film rétablit un peut les choses et fait mentir ces gens bien en cour qui nous racontent des salades sur un pays faussement dynamique et un système qui casse encore davantage ceux qui ont besoin de s'en sortir.
    Bravo aux acteurs, parfaits dans leur rôle, qu'ils aient l'accent de Londres ou de Newcastle.
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 octobre 2016
    On aime tous Ken Loach, pour son incroyable foi en la bonté et la solidarité humaine, face au méchant capitalisme destructeur, face à l'administration aveugle. Il a raison. Le film démarre de façon magistrale. Daniel (l'excellent Dave Johns) est menuisier. Victime d'une grave crise cardiaque, il a évidemment droit à des indemnités, mais il se heurte au fonctionnariat le plus bas du front que l'on puisse imaginer. Les avis médicaux ne comptent pas. Seul, la signature du gratte papier qui le contrôle, et qui "obéit aux ordres" a force de loi. Il doit remplir un questionnaire où, parce qu'il peut lever les bras pour mettre son chapeau et ne voit pas d'éléphants roses, il est jugé apte à travailler. Nulle part, il n'est fait référence à un problème cardiaque. Un peu gros, non? Enfin, voilà qui devrait décourager tous ceux qui pensent trouver en Grande-Bretagne l'eldorado des travailleurs.... Alors, il pourrait demander le chômage, à condition de prouver qu'il s'emploie activement à rechercher un travail.... qu'il n'aurait pas le droit d'exercer. Les chose iraient plus vite s'il savait se servir d'un ordinateur.... mais non.

    A paumé, paumé et demie. Daniel rencontre Katie (Hayley Squires). Katie a raté son rendez vous avec les services sociaux parce que, nouvelle dans le quartier, elle s'est trompée de bus et est arrivée en retard. C'est une mère célibataire avec deux jolis enfants, l'un un peu bronzé: Katie est de ces filles qui sont très douées pour toujours choisir les mecs les pires.... Daniel va l'aider, avec énormément de générosité, parce que c'est un type qui en déborde. Il est veuf, il s'est occupée longtemps de sa femme malade, il n'a pas d'enfant -et il déborde de gentillesse.

    Bref, notre ami Ken charge la barque. Quand Katie, à la banque alimentaire, est dans un état d'épuisement tel qu'elle se jette sur un bocal de fruits au sirop qu'elle prend à pleines mains, c'est une scène extrêmement émouvante. Mais quand, pour s'en sortir, spoiler: pour nourrir ses enfants (on ne lui a pas donné d'autre rendez vous?), elle en est réduite à se prostituer....
    la barque chavire.

    C'est un assez beau film, certes, qui montre bien comment le monde libéral broie les faibles. Sauf qu'à vouloir trop démontrer, Ken Loach sème le doute. Et qu'on peine à retrouver la force et l'originalité de ses premiers films (Kes, Family Life.... des chefs d'oeuvre!). Sans parler du pittoresque qu'il savait si finement manier (comme dans La part des anges, par exemple). Bref: finalement décevant.
    Philippe G.
    Philippe G.

    7 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 octobre 2016
    Ken Loach réinvente le mélo social avec , dirons certains , force clichés . Le mélo atteint son maximum avec une fin poignante mais un peu attendue .
    Néanmoins la justesse de certaines situations emporte l'adhésion et tout au long du film il y'a des moments de grâce autour de valeurs universelles comme la famille , le deuil et le don de soi . La scène à la banque alimentaire est criante de vérité .
    En ce sens Ken Loach vise l'universel et il y parvient souvent . Comment résister quand une petite fille nous sort " tu nous a aide pourquoi je ne peux pas t'aider moi?"
    Une palme d'or méritée car le film est d'une grande fluidité et remarquablement interprété .
    JL B.
    JL B.

    1 abonné 30 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 novembre 2016
    Je suis généralement rétif aux palmes d'or de Cannes... Trop souvent un cinéma d'auteur alambiqué, pour lequel je sors de la salle en n'ayant rien compris ... voire en étant même sorti avant la fin

    Avec "Moi Daniel Blake", je renouerai sans hésiter avec le jury, qui a osé récompenser un film engagé et un plaidoyer sans concession envers la société ultra libérale et ses conséquences pour ceux que la vie a cruellement et malencontreusement rendu plus faibles.

    Dans ce désert social, où le travail s'avère une perle rare, tout est fait pour délibérément sortir le maximum de personnes du système d'aide, sans doute pour économiser voire même seulement pour améliorer la statistique.
    Chez nos voisins britanniques, les services dits "sociaux" ne sont plus publics mais privatisés et organisés drastiquement pour respecter un canevas formaté et incontournable, quel que puisse être le motif de la divergence. Qu'importe que vous n'ayez jamais vu un ordinateur, ou que vous n'ayez pas de smartphone, ou que vous soyez arrivés avec 2 minutes de retard... débrouillez-vous ou crevez...

    C'est cette déshumanisation kafkaïenne et visiblement voulue, qu'on appelle assez souvent la "tatcherisation" de la société, que nous montre de manière quasi documentaire Ken Loach.

    Ses héros sont inexorablement broyés par cette machine volontairement déshumanisée et malgré leur solidarité dans l'épreuve, le système aura raison d'eux, l'un en mourra, l'autre devra se prostituer.

    Une fable criante de vérité à méditer avant de donner les commandes de notre pays, qui n'a pas encore atteint ce stade de déliquescence des ses services publics, à des personnages qui affichent ouvertement vouloir nous y mener.

    Rien que pour cet exercice civique et pédagogique, allez voit ce film et son histoire poignante, plus vraie que nature, interprétée magistralement (le mot est faible) par un ensemble d'acteurs éclairés et dirigés aussi magistralement par Ken Loach.

    Bonne réflexion ...
    Laurent S
    Laurent S

    1 abonné 33 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 septembre 2016
    Description implacable du système défaillant et inhumain du Pole Emploi anglais avec des acteurs magnifiques du grand Ken Loach vu avec le réalisateur au Gaumont Opéra en avant première
    nadège P.
    nadège P.

    125 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2016
    Ce film est un petit bijou d'humanité et de sensibilité.
    C'est vraiment réconfortant le coup de gueule poussé par Ken Loach.
    Par ailleurs, je suis abasourdie par les "quelques" critiques négatives tout à fait injustifiées.
    vincentasc
    vincentasc

    28 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 octobre 2016
    Que du très classique dans ce nouveau Ken Loach. Toujours la même retenue, la même sensibilité qui fait son style et celui de son fidèle scénariste. Mais on ne peut, une fois de plus, rester insensible avec cette histoire, Grace notamment aux deux comédiens principaux. Loin de toute prétention, "Moi, Daniel Blake" mérite amplement la palme d'or au regard de la dernière sélection un rien prétentieuse.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 novembre 2016
    Film émouvant et contemporain qui traduit bien les absurdités d'un système administratif anglais actuel.
    Jolie peinture d'une société anglaise d'aujourd'hui, incarné par des personnages profonds et humanistes.
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