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    Abracadabra
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Abracadabra" et de son tournage !

    "Une fable moderne"

    Depuis le court-métrage "Mama" (1988), Pablo Berger voit ses films comme étant extrêmes, le cinéaste traitant chaque projet comme si c’était son dernier et en y mettant toutes ses obsessions. Il explique : "Au début, le clavier devient pour moi une sorte de planche de Ouija, je me laisse porter, et je déverse mes démons et images en vrac, dans tout leur chaos. C’est pour cela que mes films sortent des sentiers battus. Après, à partir de ce point de départ excentrique, ce qui m’intéresse est le récit. C’est pourquoi je donne à tous mes films la forme de fables. Abracadabra en est une, une fable moderne."

    Un film grand public ?

    Malgré tout, Abracadabra est bien différent du film précédent de Pablo Berger, Blancanieves, qui était muet et en noir et blanc. Ce nouveau long métrage est une oeuvre aux couleurs saturées, extrême dans son humour, fondée sur l’absurde. Le metteur en scène précise :

    "Je crois que mes projets sont tous frères, et le fait qu’ils soient extrêmes ne m’a pas facilité la vie pour les mettre sur pied, mais par chance, dans le cas de « Abracadabra », le succès de mes films précédents a aidé à ce que les producteurs croient en cette folie. Je n’essaie pas d’être un réalisateur culte ou d’aller à contre-courant par provocation, c’est même tout l’inverse : mon cinéma est ouvert, il raconte des choses et il est comme un plat de lasagnes où tout spectateur, du cinéphile à la femme au foyer, peut piocher les couches qu’il veut et passer un bon moment. Je crois en un cinéma qui n’exclut pas le spectateur."

    Frères siamois

    Pablo Berger a en commun avec son "collègue" basque Alex de la Iglesia le fait de combiner divertissement et cinéma d’auteur. "Alex et moi, nous sommes comme des frères siamois qu’on aurait séparés à la naissance. Nous nous sommes connus à Bilbao, au collège, à 18 ans, et on joue avec les mêmes références. Il est l’action et moi la réflexion", confie le premier.

    Retrouvailles

    Dans AbracadabraPablo Berger retrouve Maribel Verdú, qui jouait déjà dans Blancanieves. La comédienne est avant tout une amie et une complice du réalisateur. Ce dernier raconte : "Nous avons la même approche du cinéma : nous aimons nous amuser et surprendre. Bien qu’elle joue depuis l’âge de douze ans et qu’elle ait à son actif une très vaste filmographie, chaque fois qu’elle arrive sur le plateau, elle veut passer un bon moment et relever des défis. Quand je lui ai donné ce scénario, elle l’a lu tout de suite et m’a dit qu’elle s’en remettait à moi : « Mettons-nous à jouer et faisons cette folie ! », m’a-t-elle dit. Sur la base de cette complicité et cette confiance totale, nous avons sauté dans un précipice."

    Amour pour Madrid

    Abracadabra est aussi le portrait de Madrid fait par un Basque. Pablo Berger a en effet toujours voulu faire un film avec la capitale espagnole parmi ses personnages. Ce nouveau long métrage est pour le réalisateur une lettre d’amour à cette ville qui le fascine. Il développe à ce sujet : "C'est une capitale ancrée dans le passé mais qui regarde vers l’avant, une ville où cohabitent, à Malasaña, bocadillos aux calamars et cupcakes, ou, dans le quartier de Tetuán, gratte-ciel et voisines en chaussons et robe de chambre. À Madrid, les choses les plus inattendues peuvent arriver. Cette ville m’inspire toujours des histoires : je l’aime et je la hais. C’est de tout cela qu’est née la Madrid de mon film : la ville n’est pas présentée de manière réaliste ou documentariste, mais de manière stylisée, passée à travers mon filtre."

    Hypnotique

    L'hypnose dans Abracadabra est selon Pablo Berger "le MacGuffin de mon récit. C’est un prétexte pour élaborer une histoire dans laquelle des gens ordinaires vivent des expériences extraordinaires." Fasciné depuis l'enfance par l'hypnose, le réalisateur considère que cette pratique n'est pas sans rappeler le cinéma et sa capacité à captiver le spectateur : "L’illusionnisme et le cinéma sont liés depuis l’origine des temps. George Méliès, et plus tard Orson Welles, étaient de grands magiciens qui ont surpris leur public d’abord grâce à leurs tours puis avec leurs films. L’hypnose et l’illusionnisme ont également servi d’argument dans de nombreux films. J’ai un penchant particulier pour les films de Woody Allen, et certains de ses films utilisent l’hypnose et l’illusionnisme comme déclencheur de ses histoires."

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