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    Pris de court
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    vidalger
    vidalger

    297 abonnés 1 229 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mars 2017
    Beaucoup de bonnes choses dans ce modeste film d'une Emmanuelle Cuau que l'on découvre avec intérêt. La présentation de cette famille bouleversée par un deuil et des déménagements récents, par des problèmes d'intégration scolaire ou de chômage nous est apparue - grâce aussi à une belle interprétation des trois protagonistes principaux- plus que bien menée. Un montage nerveux, des plans recherchés, quelques ellipses intelligentes, des dialogues réalistes nous plongent dès l'ouverture dans une atmosphère intéressante et dans un cinéma de qualité.
    Le paradoxe est que le film, au moment-même où il vire au thriller, perd son rythme à force de répétitions et s'enfonce peu à peu dans le plus grand irréalisme. On a beaucoup de mal à adhérer à une conclusion tirée par les cheveux et qui finit par nous laisser un fort goût de déception.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2017
    Le film, porté par une Virginie Efira au sommet de son art, charme par la concision de sa mise en scène et la justesse des rapports entre mère et fils.

    LA SUITE :
    jaja77
    jaja77

    59 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 avril 2017
    j'ai été voir ce film pour "virginie eifira" que j'aime beaucoup comme actrice. ça lui change de registre, elle se livre dans un drame et cela lui va bien aussi. même si le film est plutôt du genre très classique faisant penser un téléfilm cela n'empêche pas le bon rôle de chaque acteur. en résumé je le classe de normal, c'est le moins bon film de l'actrice principale, d'habitude tous ses films sont bons voir parfaits. donc, il peut largement se faire attendre pour le regarder chez soit. il ne restera pas graver dans les meilleurs films de ce premier trimestre 2017.
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    22 abonnés 867 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2017
    Film désolant car la fin ratée (on aurait préféré un drame à cette fuite en faux pied de nez) fait oublier les grandes qualités de tout ce qui précède dans le déroulement du scénario et la réalisation. Reste l'image d'une actrice remarquable, crédible, sensible et juste : elle confirme le talent qu'elle avait fait apercevoir dans son précédent Victoria.
    Yves G.
    Yves G.

    1 316 abonnés 3 315 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mars 2017
    Jeune veuve, Nathalie s’installe à Paris avec ses deux enfants. Las ! L’emploi de joaillier qu’on lui avait promis lui échappe. Elle trouve un petit boulot dans un restaurant tandis que son aîné fait de mauvaises fréquentations au lycée.

    « Pris de court » est un petit film qu’on aurait aimé grand. Sa réalisatrice a été influencée par Bresson et Rivette dont on reconnaît le minimalisme. Elle tourne dans les rues du 13ème arrondissement, à quelques encablures du lycée Rodin dont elle fut l’élève.

    « Pris de court » est un petit thriller qui n’exploite pas toutes les potentialités qu’il ouvre. Le fils de Nathalie se retrouve piégé par la petite bande de malfrats qu’il avait rejoint. Sa mère doit voler à son secours pour l’en libérer. Le dernier tiers du film a des allures de film américain avec arnaque à double tiroir. Mais le minimalisme de la mise en scène et le manque de complexité du scénario le privent de la rouerie auquel les films américains du même registre nous ont habitué.

    « Pris de court » repose sur les épaules de Virginie Efira, de chaque plan. On l’a beaucoup vu en 2016 sur les écrans, notamment dans Victoria où elle fut excellente. A-t-elle atteint le sommet de son talent ? ou est-ce le début d’une carrière de star ?
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    56 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 avril 2017
    Après avoir vécu au Canada et à Perpignan, Nathalie, est interprétée par Virginie Efira, s'installe à Paris avec ses deux enfants de 15 ans et de 8 ans afin de travailler dans une bijouterie suite au décès de son mari. Elle append le jour où elle devait commencer que son poste a finalement été donné à quelqu'un d'autre. Au même moment, son fils aîné fait la connaissance d'un autre lycéen faisant du trafic.
    Bien que je le trouve difficile à définir, ce film m'a captivé sur toute sa durée. Dans un premier temps, il aborde de manière presque parallèle l'histoire de la mère et de son fils développant judicieusement la thématique du secret et des non-dits, avec un certain aspect social. spoiler: Lorsque les secrets de chacun sont révélés
    les enjeux changent, avec une ambiance relevant un petit peu plus du thriller. La toute fin des l'histoire m'a tout de même parue un peu interrogée car j'ai trouvé étrange le choix de Nathalie de spoiler: remplacer le collier sur lequel elle travaillait pour qu'il soit dérobé et qu'elle retourne au Canada avec la pièce authentique
    . L'interprétation générale est bonne avec une mention particulière à Virginie Efira, les échanges entre les personnages paraissant authentiques.
    Loïck G.
    Loïck G.

    299 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2017
    Je m’attendais à un film plutôt social et familial sur le thème du mensonge honnête devant protéger la famille. Ce n’est qu’une épaisseur du scénario très bien écrit, mais tout aussi alambiqué dans les attendus proposés à chaque protagoniste. Alors que la mère tente de sortir d’une impasse professionnelle, son fils aîné découvrant le pot aux roses s’estime pouvoir lui aussi mentir à sa petite famille et dégringoler dans les magouilles de plus en plus compromettantes. Je n’irai pas plus loin ( beaucoup de situations inattendues ), le drame familial vire au thriller émotionnel sur fond d’arnaque à peine distinguée. Sauf par la mère qui entend bien reprendre les arguments de ses adversaires afin de les retourner contre eux. C’est assez flippant le jeu de Melki en gros salaud patenté face à une mère courage que Virginie Efira accompagne avec classe.
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    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    387 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mars 2017
    Si le film est véritablement ancré dans une vie toute simple de français moyen, la narration prend un envol étonnant. L’histoire commence avec une mère célibataire sans emploi et finit quasiment en Braquage à l’italienne. Un scénario un petit peu extrême, mais tout de même sauvé par une réelle cohérence dans l’écriture. Emmanuelle Cuau fait un gros plan sur les conséquences dramatiques qu’un mauvais choix peut entrainer. Un terrible enchainement de catastrophes qui prend vite des proportions éléphantesques.
    Sally Ecran et toile
    Sally Ecran et toile

    56 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2017
    La réalisatrice Emmanuelle Cuau se faisait plutôt discrète dans le paysage cinématographique, depuis son film « Très bien, merci » sorti en 2007. Pour son retour au long métrage, elle a choisi de présenter une intrigue qui tient la route et sans temps morts dans laquelle Virginie Efira trouve un rôle lui permettant un changement de registre. Loin des comédies sentimentales et des personnages comiques dans lesquels l’ont fait évoluer certains metteurs en scène, l’actrice joue ici en toute sobriété une partition aux accents dramatiques et anxiogènes.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    595 abonnés 2 782 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mars 2020
    Pris de Court repose sur une tension instable et irréductible entre le mouvement tragique des corps qui glissent sur les routes et les trottoirs à l’aide de rollers, qui s’activent dans la rue jusqu’au point de rendez-vous, et l’immobilisme symbolique qui fige la famille dans une ville qu’elle subit et dans laquelle elle est une étrangère, traduction d’un exil involontaire pour faire le deuil d’un passé qui revient sous la forme d’un poids hanter la mère et ses deux fils. La réalisatrice, Emmanuelle Cuau, prend soin de redoubler la rupture progressive entre Nathalie et Paul par une opposition motrice : la mère devient serveuse puis bijoutière, elle répète des gestes minutieux et lents ; au contraire, le l’aîné élit domicile dans le mouvement, son instabilité émotionnelle et affective devient une quête désespérée de liberté. Pris entre ces deux pôles, le cadet, Léo, pose des questions, demande quand cessera la guerre, lui dont le regard dispose d’une capacité de dévoilement : il donne mauvaise conscience à son frère qui refuse de jouer avec lui, il rappelle à sa mère qu’elle doit s’occuper d’eux, que désormais seule elle a le devoir de remplir les deux rôles, celui du père et celui de la mère. Aussi ciselé qu’une pierre travaillée, le montage découpe dans une matière brute des lignes d’abord divergentes mais qui finiront par se rejoindre. Car Pris de Court met en scène une fuite qui, parce qu’elle se substitue au deuil du père, équivaut à un décentrement : la famille se disloque, les mots blessent et les mauvaises rencontres s’accumulent. La descente aux Enfers du fils aîné est la conséquence d’une recherche d’identité, de racines à plonger dans un sol qui ne veut pas d’elles, le sol de Paris, ville de l’anonymat et du passage. On ne voit jamais le ciel, on étouffe dans cet espace urbain où les personnages, tels des prisonniers, sont pris en étau. Paris est la ville du faux collier, de la fausse valeur qui troque les sentiments contre de l’argent sale. Construit comme un thriller, le film mêle les tons et élabore, pièce après pièce, une chaîne d’écueils qu’il faudra, à terme, briser. C’est l’aéroport, c’est l’avion. Pris de Court part du drame social pour aboutir au film de genre flamboyant et anxiogène qui réussit à convertir l’urgence dont souffrent ses protagonistes en dynamique interne. Une œuvre immense, injustement méconnue.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 avril 2017
    Très bon film, très bien interprété - très agréable de retrouver Virginie Efira à l.écran dans un autre style qui lui sied à merveille !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 18 septembre 2018
    Des canadiens qui débarquent a Paris avec l'accent parisien ça commence fort mal, les incohérences s’enchaînent, les dernières 20 minutes sont du grand n'importe quoi, l'ado ne sait absolument pas jouer, je met 2 pour Virginie Efira qui sauve ce (télé)film par son interprétation toujours excellente.
    Chris58640
    Chris58640

    185 abonnés 732 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 avril 2017
    « Pris de court » tient une promesse, mais le problème c’est qu’il ne tient pas la bonne, en tous cas pas la promesse de départ. Au vu du résumé, du titre, et même de l’affiche, on s’imagine qu’on va assister à la descente aux enfers d’une mère de famille aux abois, dans lesquels les petits mensonges précèdent fatalement les moyens, puis inévitablement les gros, une sorte de scénario faisant écho à le tristement célèbre affaire Jean-Claude Roman (voir le film « L’Adversaire »). Or, le long-métrage ne tient pas vraiment cette promesse là, spoiler: le secret de Nathalie ne résistant pas aux premières 20 minutes du film
    . Très vite, on est dans autre chose, qui n’est pas forcément mal fichu, mais qui n’est pas ce qu’on escomptait voir, en tout état de cause ce que moi, j’escomptais voir. Coté réalisation, Emmanuelle Cuau fait le job, très sobrement, très sérieusement, en essayant de produire un film ramassé et tendu comme tout bon thriller : 1h26, une tension qui va crescendo accompagné d’une musique plutôt agréable, bien choisie, bien placée. De ce point de vue, même si on peut déplorer un académisme certain, le film est réussi. Renan Prévot incarne de fils ainé de Nathalie, un adolescent « tête à claque » presque caricatural. Comme on a très vite envie de la baffer et de le secouer comme un prunier bien mûr, on se dit que sa performance est assez réussie ! C’est le cas aussi du petit Jean-Baptiste Blanc dans le rôle de son petit frère, exaspérant et envahissant comme savent l’être les petits frères. Mais c’est Virginie Efira qui impressionne une fois de plus dans ce rôle de mère un peu dépassée, un peu acculée, un peu perdue mais qui tient bon pour ses deux enfants. Cette actrice, qui semble en avoir encore beaucoup sous la semelle, n’en finit pas de se révéler comme une des meilleures de sa génération. Très belle dans « Pris de court » (en dépit d’une garde robe très minimaliste vu qu’elle porte quasiment les mêmes fringues de bout en bout !), tout en fragilité mais aussi, quand il faut, incarnant la détermination juste avec le regard, elle est parfaite. Les seconds rôles sont plus anecdotiques, du méchant Gilbert Melki (a qui il faudra un jour donner le rôle d’un gentil, juste pour voir ce que ça donne !) à la trop rare Maryline Canto, ils sont très biens dans des seconds rôles un peu sous-écrits et c’est dommage. Quant au scénario de « pris de court », il lorgne davantage du côté du thriller conventionnel que du drame psychologique. spoiler: Très vite le fils ainé de Nathalie déconne et se met dans des ennuis pas possibles, entrainant avec lui son jeune frère et surtout sa mère. Là où je ne suis moyennement convaincue, c’est que l’engrenage dans lequel il se fourvoie, il n’est pas vraiment la conséquence du mensonge maternel. C’est là où je pense que le film sort des rails : peu importe que Nathalie mente ou pas, l’intrigue aurait été la même. On s’imagine que ce mensonge va tout déclencher alors qu’il est éventé au bout de 20 minutes et que le gamin, à ce moment, il a déjà bien un pied dans les ennuis ! Ce mensonge n’est qu’un prétexte fallacieux à dérouler un thriller ultra-conventionnel, à base de petite délinquance et de trafic de drogue.
    Lequel thriller est assez efficace d’ailleurs même s’il n’est pas exempts de grosses ficelles, de rebondissements un peu caricaturaux et d’un dénouement final fort en suspens et en tension nerveuse. Mais encore une fois, ce n’était pas la promesse de départ et je suis quand même déçue, même si je ne me suis pas ennuyée, même si j’ai marché dans l’intrigue, devant cette occasion manquée. Reste que l’intrigue fonctionne, si l’on n’est pas trop regardant, que l’on compatit à la situation inextricable devant laquelle se trouve cette mère de famille sans histoire, qu’on ne devine pas d’emblée si les choses vont mal finir ou bien horriblement mal finir. La fin est un peu sèche, un peu abrupt et laisse un tout petit gout d’inachevé, quelques questions restant sans réponse. C’est comme si Emmanuelle Cuau, ne sachant pas plus que son héroïne comme se sortir de son histoire, avait décidé de ne pas vraiment choisir et de laisser un tout petit peu « en plan » ses personnages, les principaux comme les seconds rôles. Cela donne une note finale un peu mitigée à un thriller réussi mais pas transcendant, et qui restera dans mon esprit comme une vraie occasion manquée de faire un beau et anxiogène drame psychologique.
    officiel76
    officiel76

    39 abonnés 411 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 avril 2017
    autant ce qui concerne les problèmes familiaux, les relations détériorées entre le fils ainé et sa mère, est plutôt bien traité, et fait prendre conscience que tout le monde peut être touché par ce type d'événement, autant la partie thriller est hautement improbable voire même ridicule. bref, pas de quoi se relever la nuit.
    traversay1
    traversay1

    3 156 abonnés 4 637 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mars 2017
    Emmanuelle Cuau nous avait laissé sans nouvelles depuis l'excellent Très bien, merci, en 2007. Autant dire qu'on est heureux de la retrouver et prêt à replonger dans son cinéma marqué par sa pertinence sociale et sa belle humanité. Comme son film précédent, Pris de court est une histoire d'engrenage, un enchaînement de situations qui pousse son personnage principal à devoir se battre pour ne pas couler. Très bien, merci mettait plus en question une trajectoire individuelle, Pris de court est davantage axé sur des enjeux familiaux avec pour "héroïne" une mère de famille contrainte de prendre des décisions pour sauver ce qui peut l'être. Bâti comme un thriller, avec un certain réalisme des fins de mois comme toile de fond, ainsi que la précarité du monde de l'emploi et la fragilité de l'adolescence, le film est écrit sans fioritures et installe Virginie Efira dans un rôle maternel et protecteur qu'elle joue avec une présence encore plus forte que dans Victoria. Si l'on aime le personnage et son courage, on ne peut hélas être aussi épris du film, et notamment de sa mise en scène, plutôt morne et sans élan, qui plombe largement son intérêt. Le dénouement, moyennement crédible et trop rapide, finit par faire du film une petite déception eu égard aux antécédents de la cinéaste.
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