Un thriller sombre et tortueux, basé sur la manipulation. Le scénario est prenant et tient en haleine jusqu'au bout. Le film bénéficie en outre d'un solide casting, avec nottamment les excellents Romain Duris et Jalil Lespert. A réserver aux amateurs de films assez sombres car le film dégage une atmosphère assez vénéneuse.
Deux ans après le biopic sur Yves Saint-Laurent, Jalil Lespert signe un polar sensuel voir limite pervers avec des manigances tordues de la part des personnages. Ce film qui reprend les codes habituels du thriller est classique dans les grandes lignes, mais très efficace grâce à une histoire vraiment bien ficelée. Le récit est bien équilibré puisqu'on suit en même temps tous les personnages, mais il y a également quelques flashbacks pour montrer comment ils en sont arrivés là. Tout ceci permet de bien rythmer l'intrigue qui n'est donc pas linéaire et comprend même quelques rebondissements surprenants qui relancent l'histoire et installent de nouveaux enjeux en plus d'inverser les situations puisque ce ne sont pas toujours les mêmes personnes qui tirent les ficelles. Ce n'est pas le film du siècle ni le plus original, mais c'est un très bon thriller qui est captivant jusqu'au bout avec une ambiance sombre bien travaillée et d'excellents acteurs surtout Jalil Lespert et Romain Duris.
Un polar avec un bon casting mais un jeu sans doute trop neutre, surtout concernant Romain Duris. C'est assez tordu par moment et comporte pas mal de rebonds, ce qui nous invite à suivre l'intrigue jusqu'au bout. Charlotte Le Bon semble tout de même le centre du film à travers sa superbe plastique. Je regrette le final toujours brutal à la française qui donne cette terrible impression d'un film dont il manque quelques minutes. Mais ce n'est pas un raté pour autant.
Un thriller français noir glauque avec une histoire bien tordue. Bravo pour le casting charlotte Lebon change un peu de registre et cela fait du bien. J'ai bien aimé ce film sombre manipulateur
Loin d'être emballé par ce film un peu quelconque, dont on aurait pu tirer beaucoup mieux. Le scénario est pas si mal, et réserve quelques bonnes surprises. Mais l'ensemble est plombé par un manque d'intensité latent, et par la mollesse de la mise en scène. Même les acteurs, plutôt bons d'habitude, semblent apathiques. Dommage.
Iris se démarque par un scénario poussé mais peut être à l’extrême. Autant je serai du genre à me plaindre des histoires fadasses, déjà-vu et revu à l’écran, les petites surprises cachées dans un bon Policier ou Thriller font toujours leurs petits effets mais là..c'est presque trop. La belle call girl se organise son kidnapping, le scénario trouble car nous allons de surprise en surprise malgré une intrigue assez facile à deviner, les fils se resserrent, parfois on se perd dans cette histoire puzzle puis flashbacks pour ne pas perdre le spectateurs, cela semble un brin décousu. Finalement c'est un bon "Polar" mais un peu tiré par les cheveux..
Un scénario machiavélique solide (on pense à Brian de Palma), de bonnes prises de vue de Paris by night, c'est un bon divertissement qui ne révolutionne sans doute pas le genre mais est agréable à regarder. Charlotte Lebon, jolie québecoise et ex miss météo de Canal, réalise une prestation de call girl de luxe convaincante, et Romain Duris est toujours excellent.
franchement, moi j'ai plongé direct dans l'ambiance ! superbe esthétique, j'ai aimé l'histoire, et les acteurs jouent superbement bien ! surtout charlotte leçon je trouve ! j'ai passé un bon moment.
Au secours ! On se noie dans un film-thriller-policier totalement glauque, mais tellement peu efficace tant on s'ennuie... Iris s'empoisonne à nous offrir un film à fantasme, sans vraie scénario travaillé où on perd un peu la tête dans le déroulement de l'histoire. Même les acteurs semblent s'ennuyer à mourir dont le pourtant génial Romain Duris. Charlotte le Bon dans un rôle intermittent arrive même à démontrer qu'elle n'a toujours pas eu de déclic dans sa jeune carrière.
Comme on dit ”ce n’est pas mauvais mais ce n’est pas terrible non plus”.
On comprend vite qu’il y a une machination
Le tout est de savoir qui manipule vraiment qui.
En fait, ce thriller, c’est (en gros) le coup de l’arroseur arrosé
La morale de l’histoire, c’est que le type que le banquier pensait couillonner va s’avérer être celui qui va justement le piéger lui.
On ne découvre le machination que petit à petit car le film ne raconte pas l'intrigue chronologiquement. Le film, en effet, ne démarre pas par le début de l'histoire.
Quoi retenir du film ?
Des trois principaux personnages troubles, il y aura certainement la plastique de Charlotte Le Bon (la manipulatrice avec ses faux airs de victime) plus que son jeu car en tant que comédienne, elle n’offre quand même rien de bien extraordinaire. Romain Duris n'affiche quant à lui qu'une physionomie hargneuse du début à la fin. En ce qui concerne Jalil Lespert, il n'interprète pas trop mal son personnage de ”respectable banquier” qui ne veut pas qu’on puisse en savoir plus sur sa vie privée (enfin, vie intime surtout). Son personnage m'a rappelé l'affaire Edouard Stern, le banquier et la 38e fortune de France, qui avait été retrouvé en 2005 dans une tenue sadomaso, avec quatre balles dans la peau.
Au sujet de l’intrigue elle même, j'ai déploré dès le départ (pour un ”thriller”) que la mise en scène (histoire) soit bourré d’incohérences (ou d’invraisemblances).
spoiler: Le garagiste endetté (Romain Duris) qui trouve la fille morte dans le lit et qui en déduit qu’elle est bel et bien morte rien qu’en touchant uniquement son bras (qui est manifestement froid)..... mais il ne voit rien du cadavre en question (nous non plus) à part des cheveux longs et noirs ?... Il l’enroule comme un saucisson dans une couverture et l’enterre. Il est sûr le bonhomme de qui il s’agit vraiment ?
La preuve... on l’a par la suite car il finit par voir l’épouse (la véritable) du banquier à la TV et quand il va déterrer en partie le cadavre pour voir sa tête, il réalise qu’il a été manipulé++.
Les deux flics ont des dialogues d'une pauvreté affligeante et s'y prennent d'une façon ubuesque.
Bref, 2,5 étoiles (généreusement) non pas pour le côté "thriller sensuel" (bien soft) qu'aurait peut être (sûrement ?...) voulu le réalisateur mais pour la mise en scène soignée (photographie de Paris plutôt réussie)
Jalil Lespert nous offre avec "Iris" un thriller intéressant sur un riche banquier dont la femme a mystérieusement disparu. Allant crescendo de manipulation en supercherie, comme si le réalisateur était dans la tête du spectateur, on est embarqué au côté de ce garagiste désespérément en manque d'argent. La conclusion est dans la lignée du reste du film et fonctionne, même si je la trouve un peu brutale, c'est un film qui aurait mérité de durer un peu plus. Malheureusement, le film est ponctué d'anomalies qui font perdre au film de son impactspoiler: : comment ne pas reconnaître la fille que l'on enterre ? Comment faire un raid chez quelqu'un alors qu'il n'est pas là... Charlotte Le Bon, si elle est magnifique, n'est pas très bonne dans son rôle également, au contraire de Duris, Lespert et Camille Cottin. J'ai malgré tout envie de distribuer des encouragements.
Techniquement le film est éblouissant, écrit, filmé, monté avec un esprit très Hollywoodien. Des dialogues courts et efficaces, de jolis plans, les lumières sont exquises et la post-production a agrémenté le tout avec des tons froids bleuâtres parfois chauds toujours en demi-teintes. De ce côté j'ai été hyper satisfait pour un film français. Le scénario est loin d'être banal. À lecture même du scénario on a envie d'en savoir un peu plus, on s'imagine pas le nombre de tiroirs que contient ce scénario "capharnaümique". Et c'est aussi cela le talon d'Achille de film. À vouloir trop compliqué, on finit par s'entremêler les pédales dans les fils et laisser nombre de questions sans réponse. Pourquoi ? Les acteurs sont excellents, j'ai d'ailleurs reconnu un ami Facebook parmi les figurants.
Pas si mal. Jalil Lespert explore ce polar SM avec gourmandise, en soignant la forme et en dirigeant plutôt bien son monde. Bon, l'intrigue est peu trop nourrie en flash back, la fin laisse perplexe et ça manque d'épaisseur psychologique mais l'exercice n'est pas déshonorant. Peut beaucoup mieux faire