Avis : Alpha - Page 6

Bonjour le cliché ! Le déjà vu raté d'un film sur nos "ancêtres", possédant de belles vestes en cuir, avec un jeune acteur principal sans aucune personnalité. Il s'en sort de situations impossibles et réussit à retrouver sa famille en traversant le "monde".
Hormis de beaux paysages et une deux musiques sympas, on dirait un film avec un scénario pour enfants de 10 ans. Bref, une énorme déception.

Aie. Premier faux pas dans la carrière de Albert Hughes (ici sans son frère pour la première fois) dans cette histoire proprette (au propre comme au figuré) sur l’amitié entre l’Homme et l’animal au paléolithique (sic.). Si la sincérité de l’entreprise n’est pas à remettre en cause, l’histoire simplette aux relents kitchs n’est pas aidé par une mise en scène certes avec de bonnes idées, mais dénuée de toute crédibilité. Reste l’histoire d’amitié entre un loup et l’Homme qui malgré son côté gentillet ne tombe jamais dans la mièvrerie. On s’en contentera, pour une fois qu’on évite franchise, reboot et remake. requiemovies.over-blog.com

Un film d’aventure préhistorique qui va très vite se faire oublier ! Visuellement c’est réussi et riche. En tout cas c’est convaincant au vu du budget raisonnable du long métrage. Il y a des paysages sublimes que ce soit sur les montagnes ou les plaines, en journée ou dans la nuit, en période estivale ou en période hivernale. On peut également trouver des plans sympathiques et bien trouvés, en particulier grâce à des mouvements de caméras amples, sur cet Europe d’il y a 20 000 ans, autrement dit à la fin de l’ère paléolithique. En outre, c’est une bonne chose de savoir qu’il s’agit d’un véritable loup qui joue aux côtés du jeune acteur dans la plupart des scènes. Ça se voit et ça va permettre de limiter le surplus d’effets visuels. J’ai bien aimé la bande son, très importante dans ce genre de film, qui met en avant le côté historique et épique. Cependant, « Alpha » comporte de nombreux défauts qui vont le pousser à être un film vraiment bas de gamme au final, à l’image de son titre qui est tout de même très peu recherché. De mon point de vue, on a tout d’abord un problème de rythme qui est inégal. Les scènes d’action sont réussies et prenantes (bien que certaines veulent trop en faire, notamment la première qui introduit le long métrage), mais elles sont assez rares je trouve et on alterne avec des scènes calmes et répétitives entre le duo formé par le loup et l’homme où on a alors tendance à trouver le temps long. De plus, on est face à une histoire ultra basique où un fils va devoir traverser un monde plein de dangers, représenté aussi bien par la flore que la faune, pour retrouver son père. Au fur et à mesure de ce voyage, l’enfant va devenir un homme. C’est largement du déjà vu et c’est prévisible. Aussi, la relation amicale entre les deux protagonistes me paraît trop facile et difficilement crédible. On a du mal à comprendre pourquoi le loup tient à rester avec le jeune homme plutôt que d'être avec sa meute. La fin du film n’est clairement pas là pour remonter le niveau. Il y a un manque de ressenti émotionnel, et on aurait pu avoir quelque chose de plus intéressant. Bref, c’est dommage. Je suis adepte de ce genre de film mais il faut bien plus que cet « Alpha » très simpliste et en manque cruel d’inspiration pour marquer les esprits.

Il y a 20 000 ans et une semaine, des guerriers partirent à la chasse pour les provisions d’hiver… Voilà le point de départ de ce film. Pour dire vrai, c’est la première des quatre phrases que contient le scénario et c’est clairement mince. L’univers est intéressant à explorer et le cadre donne lieu à de très belles images, rappelant parfois 300 (de Zack Snyder sortie en 2007). Mais même si visuellement ce film est très réussi, on a du mal à rentrer dedans. Ça fait quand même bizarre de voir des ancêtres de l’Homme parler avec plus d’éloquence que les paysans du moyen âge ou que nos candidats des télés réalités actuels. Et puis ce héros, jeune homme fragile pas sûr de lui, on dirait qu’on lui a pris sa Gameboy et qu’on lui a dit « bon maintenant tu vas apprendre la survie ». Sans être spécialiste de l’ère Paléolithique, j’imagine que dès le plus jeune âge, c’est un peu la survie, ce n’est pas à 20 ans qu’on découvre le monde et la chasse… il y a clairement un manque de crédibilité. D’autre part, il ne se passe quasi rien pendant les trois quart du film, pourtant il y avait matière, construire plus en détail la relation entre l’homme et le loup, ils pouvaient traverser d’autres décors, affronter d’autres obstacles. Bref, Ce scénario aurait fait l’affaire pour un dessin-animé pour enfants, pas plus. Dommage, car le concept n’était pas mauvais mais pas assez travaillé pour captiver jusqu’à la fin !

Entre "Marley & Moi" et "10 000", "Alpha" raconte la quête initiatique du fils chétif d'un chef de tribu lors de l'ère Paléolithique. Guidé et protégé par son père, il se retrouve livré à lui-même dans la nature et contraint de faire face au danger et à l'apprivoiser. La première réalisation en solo de Albert Hughes nous transporte dans un autre temps tout en revisitant les valeurs précieuses de l'Homme avec l'animal, et ce, sans vraiment convaincre car tout est tartiné à foison d'images de synthèse. Ce qui apparait au départ comme une signature originale se transforme en un trop plein d'esthétisme, que ce soit dans les multiples plans du ciel ou encore dans ceux du loup domestiqué. On sent que tout a été tourné en studio et le bon bol d'air frais devient rapidement bourratif. C'est dommage car on perd en authenticité là où une simplicité aurait pu être mieux assimilée. Les costumes, eux aussi, sont à la mode d'aujourd'hui (belles vestes fourrées avec capuche et moutmouts ! Ah, on sait pas faire du feu mais on sait coudre des vêtements !) et sont nullement représentatifs de l'allure visuelle d'un homme préhistorique. "Alpha" ne va pas jusqu'à surprendre mais Kodi Smit-McPhee, par son innocence, nous embarque dans sa lutte pour survivre et dans sa complicité naissante avec ce qui fût auparavant son ennemi. En faisant abstraction du côté kitsch de la réalisation, cette dernière instaure un cadre instable, rythmé et imprévisible jusqu'à un dénouement attendu. En bref, ce film d'aventures ne prend pas les risques escomptés pour nous dépayser totalement et ce qui paraissait être le point d'ancrage du film, l'affirmation de l'Homme au sein des espèces vivantes, devient en fait une simple situation d'un film déjà démodé sur la Préhistoire.

Attention : ce film est fortement déconseillé aux personnes dont le QI dépasse 80 ! Voilà comment il faudrait présenter ce film pour éviter aux gens normalement constitués de perdre leur temps à avaler cette "soupe aux navets" !
Comment les producteurs de films osent-ils autant nous prendre pour des demeurés en pensant qu'on va acheter une histoire aussi rocambolesque ? La "guerre du feu" était une vraie réussite mais là on frise l'absurdie à chaque scène. On ne nous prend même pas pour des ados attardés mais pour des gosses de moins de 8 ans ! On est dans le registre de "10.000" de Roland Emmerich c'est dire ! Me revient à l'esprit la fameuse phrase d'Audiard : "Les cons ça osent tout et c'est à ça qu'on les reconnait" !

Sympathique récit du parcours initiatique d’un jeune homme perdu loin de sa tribu 20000 ans avant notre ère. Doublé d’une belle histoire d’amitié, le film se laisse regarder sans problème mais sans surprise aussi. Mise en scène et scénario attendus. Kodi Smit-McPhee s’en sort très bien dans le rôle principal. Atout majeur, mais est-ce suffisant, les images sont absolument splendides. Plus réussi sur la forme que sur le fond donc…mais pas désagréable.

Une intéressante approche de la domestication des loups qui mèneront aux chiens, une romance qui peut, peut-être se rapprocher de la réalité, même si on ne la connaîtra probablement jamais. Un voyage fort et passionnant au cœur du paléolithique chez nos ancêtres vivants dans une nature rude et où l'erreur n'est presque pas permise.

Simple, peu ambitieux, propre et lisse, "Alpha" est un film d’aventure, un conte initiatique où deux êtres marginaux vont s’apprivoiser, sympathique et divertissant qui a cependant tendance à avoir trop recours aux effets spéciaux numériques.

Un film maladroit mais surprenant dans une préhistoire fantasmée (et maltraitée). Une histoire de survie classique mais de belles images.

J’ai beaucoup aimé cette histoire simple et originale. On se prend à aimer le personnage principal et son ami le loup. L’effet à la fin est réussi.

J'adore la période historique. La mêler à de la survie, c'est judicieux car, sans être un expert de la préhistoire, je me dis que les conditions devaient être vachement inhospitalières. Je sais pas : le froid, par exemple, plus important qu'à notre époque. Les animaux sauvages. Les tribus ennemies. La nécessité de devoir chasser ou cueillir pour pouvoir manger. Se soigner avec des plantes. On suit l'apprentissage d'un jeune garçon, fils du chef, devant faire ses preuves et c'est pas gagné. Heureusement, la présence du loup qu'il va devoir apprivoiser va pimenter un peu son expédition. Je ne sais pas comment ça s'est passé sur le tournage ni si c'était un vrai loup mais je me souviens que Kevin Costner dans Danse avec les loups avait eu du mal car c'était un animal hargneux, etc. Et là, dans Alpha, c'est exactement ça. Ils vont avoir du mal à se faire confiance, ça prend du temps, et, personnellement, j'aurais toujours peur que le naturel revienne au galop. J'aurais aimé qu'il y ait un peu moins d'effets spéciaux aussi. On peut filmer la préhistoire sans en rajouter autant. Stanley Kubrick, en 1968, pour 2001, l'Odyssée de l'espace, y était bien parvenu non ? Son aube de l'humanité grâce au silence était bien plus inquiétante, mystique et dangereuse. Mais bon, peut-être que ceux ayant été fortement déçu par 10 000 de Roland Emmerich ont dû se consoler un peu avec Alpha.

Certes, on pourrait s'attacher à la tenue vestimentaire ou l'utilisation d'une langue disparue, mais le principal réside dans la relation entre l'humain et ce loup qui deviendra, selon la mythologie, le premier chien. On se laisse embarquer par les magnifiques paysages (même si l'on cherche dans quel coin d'Europe cela peut se trouver...l'Oural ?), la photographie et le rythme de l'aventure. Un beau spectacle familial.

Il y a 20 000 ans, un jeune guerrier parti chasser avec sa tribu et laissé pour mort tente de rejoindre les siens.

Alpha est un film d'aventures américain de 2018 réalisé par Albert Hugues.
Parti à la chasse avec une partie de sa tribu, Keda, le fils du chef, sera laissé pour mort après une chute dans un ravin que le groupe a cru mortelle. Le jeune garçon va réussir à s'en sortir. Au cours de ses mésaventures, il se liera avec un loup blessé.

Seuls les plus forts survivent.
Alpha est un "survival" (ici c'est la nature qui est l'ennemi) traitant de la survie d'un jeune garçon pendant le paléolithique. Le film insiste sur le coté manichéen de l'époque que l'on peut résumer de la manière suivante: "Tuer ou être tué" et "seuls les plus forts survivent". Même si le film a été tourné dans des superbes paysages naturel, il bénéficie des technologies contemporaines et du tout numérique, ce qui lui donne une allure très sophistiquée et léchée, qui contraste un peu avec l'époque rude durant laquelle le film est consacrée.

Mise à part cette réserve technique tout à fait personnelle, le film est plutôt intéressant, surtout dans sa deuxième partie, celle où Keda domestique avec difficulté un loup (qu'il baptisera Alpha) qu'il a blessé alors que celui ci l'attaquait avec sa meute.

La domestication de l'animal, pas toujours facile, donne lieu à de belles images souvent émouvantes qui montre très bien comment et pourquoi le canidé est devenu le meilleur ami de l'homme. Pourtant, à l'origine, l'un était une proie pour l'autre. Le tandem connaitra mille et un périls, confronté à une nature hostile et impitoyable, durant le voyage de retour vers le village de Keda.

C'est une histoire simple mais belle....qui pourrait aussi plaire à un public jeune (même si ça "croque" un peu par moment).

Avec Alpha on passe un agréable moment. C'est une histoire de nature, de survie, d'amitié et de coopération entre l'homme et l'animal. La photographie est soignée, parfaitement maîtrisée, rendant l'expérience visuelle assez époustouflante, même en version numérique. L'histoire est réussie, mais elle manque d'action, de rebondissement. Le gros ratage, c'est le doublage en français, clairement, donc si vous avez l'occasion de le voir en VO, n'hésitez pas. Là, le voix choisie ne colle absolument pas aux personnages et donnent un aspect mécanique. A ce demander si ça n'a pas été doublé par des robots et franchement, c'est dommage. Les acteurs qui ont doublé ne semblent pas savoir que l'émotion passe aussi par la voix.