Mon compte
    Le Musée des merveilles
    Note moyenne
    3,2
    1022 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Musée des merveilles ?

    118 critiques spectateurs

    5
    18 critiques
    4
    25 critiques
    3
    37 critiques
    2
    25 critiques
    1
    6 critiques
    0
    7 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    cylon86
    cylon86

    2 279 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 novembre 2017
    Habitué des mélos touchants se situant dans le passé ("Loin du Paradis", "Carol"), Todd Haynes revient ici au cinéma en portant à l'écran un roman de Brian Selznick ("Hugo Cabret") que l'auteur a lui-même adapté pour le cinéma. On y retrouve son goût du merveilleux vu à hauteur d'enfants tandis que Haynes y insuffle sa touche mélodramatique, nous faisant croiser le destin de deux enfants sourds à deux époques différentes. Pour que tout se rejoigne à la fin, bien évidemment. Le concept est touchant, la mise en scène soignée mais le film manque un peu de souffle, comme paralysé par ces deux histoires qu'il n'arrive pas vraiment à mêler, peinant à franchement passionner en dépit de la jolie prestations des deux jeunes acteurs et de la superbe partition de Carter Burwell. La dernière partie du film finit par donner du souffle au récit, lui apportant une véritable émotion laissant les larmes venir en dépit de quelques moments prévisibles. Si Haynes reste doué et subtil pour faire naître l'émotion, il manque à ce "Musée des merveilles" un enchantement total et un engagement complet, de ceux qui faisaient de ses précédents films une réussite.
    traversay1
    traversay1

    3 144 abonnés 4 634 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 novembre 2017
    Le talent de Todd Haynes, si éclatant dans Loin du paradis ou Carol, n'est pas en cause. Mais l'écriture de Le musée des merveilles, d'après un auteur déjà adapté par Scorsese avec Hugo Cabret, si et oh combien. Une fois de plus, Haynes s'éloigne de notre époque et même doublement avec ses récits situés l'un en 1927 et l'autre cinquante ans plus tard. Rien à redire sur les reconstitutions mais beaucoup sur les relations entre les deux histoires, autour de deux fugues d'enfants. Les intrigues parallèles sont intrigantes, mystérieuses et puis, finalement languissantes, avec bien des scènes qui auraient pu être raccourcies voire coupées. Le réalisateur dit avoir voulu tourner pour le jeune public, convoquant imaginaire, magie et effroi. Ceci ne fait pardonner les lacunes du film. Le cocktail n'a rien d'exaltant et les passages sans lien entre les deux arcs narratifs sont bien trop nombreux pour un quelconque approfondissement. Ce n'est pas palpitant mais pas fastidieux non plus, disons que l'on sent pointer une légère indifférence pour des enjeux qui se découvrent simplement en toute fin du film. Laquelle est plutôt réussie et distille enfin un peu d'émotion. Un peu tard quand même.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    387 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 novembre 2017
    Todd Haynes adapte le roman de Brian Selznick avec un fétichisme visuel qui confine au grandiose. L’art du chevauchement qu’il met en place s’articule sur des échanges sonores et esthétiques soigneusement orchestrés. Le soin de la reconstitution contribue à l’apparente richesse thématique d’une œuvre qui s’interroge sur le poids de la mémoire collective. Avec une application aussi maniaque, le réalisateur s’assoit comme un formaliste de génie.
    poet75
    poet75

    257 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2017
    Que peut-il y avoir de commun entre Rose, une enfant de 1927, et Ben, un garçon vivant 50 ans plus tard en 1977 ? Pour commencer, tous deux souffrent de la même infirmité, la surdité, la fillette parce qu’elle est née ainsi, le garçon parce qu’un accident lui a fait perdre l’ouïe. Tous deux rêvent aussi d’étoiles, Rose se focalisant sur une star du cinéma qui n’est autre que sa mère, Ben ayant le regard attiré vers le ciel constellé d’étoiles (« nous sommes tous dans le même caniveau, mais certains d’entre nous regardent les étoiles », nous rappelle une citation d’Oscar Wilde au début du film). Or, pour aller vers leurs étoiles, les deux enfants doivent échapper à la grisaille de leur quotidien : Rose veut se libérer de son univers d’enfant mal-aimée, Ben (qui a perdu sa mère) espère trouver trace de son père qu’il ne connaît pas.
    Commencent donc deux aventures qui sont aussi deux fugues de deux enfants à New-York, côté Manhattan pour la fillette et côté Queens pour le garçon. Deux univers, deux époques, celle de 1927 qui donne l’occasion à Todd Haynes d’un vibrant hommage au cinéma muet (avec une séquence qui semble tout droit venue du « Vent », un film de Victor Sjöström de 1928) et celle de 1977, totalement différente, et pas seulement parce que la première est tournée en noir et blanc et la deuxième en couleurs. Or, malgré les années qui les séparent, les destinées des deux enfants se croisent : leur errance et leur quête les conduisent à des musées remplis de merveilles et même, comme surgi d’on ne sait où, à un cabinet de curiosités.
    Il peut paraître étrange que Todd Haynes, qui s’est illustré jusqu’ici tout spécialement en tournant des mélodrames (« Loin du Paradis » en 2002 et le somptueux « Carol » en 2016), ait choisi d’adapter à l’écran un roman pour la jeunesse de Brian Selznick. Il faut croire cependant que ce genre aussi lui convient, car ce film est parfaitement réalisé et l’on perçoit sans peine combien le réalisateur a su s’approprier une histoire un peu abracadabrante en lui conférant une intense crédibilité. Il est impressionnant de voir avec quelle maîtrise le cinéaste a su mettre en scène deux récits parallèles vécus par des enfants sourds. Et l’on a bien le sentiment, tout au long du film, de ressentir la même difficulté et les mêmes épreuves que les deux petits protagonistes. Quant aux merveilles annoncées par le titre, elles surgissent de mille manières jusqu’à culminer au beau milieu d’une maquette géante de New-York puis, enfin, à la faveur d’une obscurité inattendue, avec l’apparition d’un fascinant ciel étoilé.
    islander29
    islander29

    773 abonnés 2 282 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2017
    j'ai beaucoup aimé ce film qui transmet beaucoup de poésie, notamment dans sa première partie....Sur un scénario assez créatif, le film offre un hommage flamboyant et émouvant à New York City......Deux enfants, deux époques, les années 20 et les années soixante dix...Les deux époques ont des décors lumineux, notamment les années 70, très colorées et musicales....Le film aune énorme qualité pendant une heure dix, il a des dialogues rarissimes, et ressemble un film muet....On est en pleine poésie......La fin est plus laborieuses, avec une histoire d'amitié un peu superflue et de nouveau des dialogues qui nous ramènent à la réalité.....On a le droit de très belles visites dans les musées new yorkais, le metropolitan Museum ? le musée du Queens, celui d'histoire naturelle et il faut mettre en exergue la musique d'une sensibilité feutrée et délicate.....l'histoire de ces deux enfants à NY est traitée avec brio et délicatesse, avec sensibilité et l'on découvre NY comme une ville extraordinaire, à tout point de vue...Si vous aussi voulez la découvrir sous un jour nouveau, ne ratez pas ce film, à la fois esthétique nostalgique et poétique.
    Christoblog
    Christoblog

    748 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 novembre 2017
    Le musée des merveilles est un film bouleversant, qui fait naître l'émotion de multiples façons : par ce qu'il raconte, par ce qu'il montre et par ce qu'il fait entendre.

    C'est un sentiment vraiment merveilleux, qu'on éprouve rarement au cinéma, que celui que procure le film de Todd Haynes : celui de se perdre dans un labyrinthe d'histoires et de sensations, que le montage éclaircit progressivement.

    La délicatesse de la mise en scène et la pertinence de toute la direction artistique rendent le film doux et aimable, son scénario est d'une intelligence rare. Les correspondances, les concordances entre les deux époques du film semblent évoquer une liaison paranormale, qui s'avérera finalement bien différente que celle qu'on peut imaginer au début de la projection.

    Parmi les nombreuses qualité du film, il faut souligner l'incroyable traitement du son (par exemple, le film met en scène des personnes sourdes, et quand une scène est en caméra subjective, on entend moins bien) qui provoque un sentiment d'immersion confondant.

    La reconstitution des différentes époques est parfaite, le jeu des trois jeunes acteurs renversant et l'inventivité générale du film a provoqué chez moi une sorte de jubilation esthétique et intellectuelle qui s'est noyé pour les dernières scène dans un Niagara de larmes.

    Je le recommande chaudement. Un des tout meilleurs films de l'année.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 novembre 2017
    Une histoire singulière, abordée de manière originale, avec tous les effets possibles au cinéma - le noir et blanc, la couleur, la musique très variée, notamment une reprise charmante de Space Oddity de David Bowie, des acteurs justes et touchants. Une œuvre longue et agréable, qui permet une tranquille évasion, une immersion totale dans deux univers très différents, deux vies que tout éloigne, mais qui se connectent de manière inattendue avec une certaine poésie. Un chef d'œuvre.
    framboise32
    framboise32

    132 abonnés 1 288 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2017
    Le musée des merveilles est un conte. Le film raconte le parcours initiatique de deux enfants, l’un en 1927, l’autre en 1977. Deux destins qui vont suivre chacun une trajectoire, qui on le sent très vite, vont se croiser. ..C’est un peu deux films en un. Les ruptures entre les deux époques sont faites brutalement, d’un coté le silence et le noir et blanc, de l’autre le bruit et les couleurs vives. ..Les jeunes acteurs Oakes Fegley et Millicent Simmonds sont performants et tellement attendrissants. La ville de New York que ce soit celle des années 1920 ou des années 1970 est belle. Il faut laisser passer la première demi-heure « longuette », et se laisser aller à contempler ce joli film, tendre, bienveillant et doux.
    Cronenberg
    Cronenberg

    217 abonnés 1 898 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 mars 2018
    Un autre de ces films de Cannes lents pour bobo, malgré certaines séquences à retenir. Je le déconseille aux moins de 7 ans. 2/5
    Jonathan P
    Jonathan P

    59 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2017
    À ton encore besoin de présenter, qui est Todd Haynes ? Non, mes petits rappellent déjà hauteur de "Safe" en 1995, "Velvet Goldmine" en 1998 et surtout "Loin du Paradis" en 2002 film primé à Venise pour l'incroyable interprétation de Julianne Moore à qui ont décerna, la coupe Volpi de la meilleure interprétation féminine. En 2007, il revient avec "I'm Not There" un film qui revenait à travers les âges et à travers six acteurs différents sur la vie de Bob Dylan. Puis en 2011, Haynes se tourne vers le monde du petit écran et sur HBO avec la minisérie "Mildred Pierce". Cinq épisodes sur le Los Angeles des années 30. Ou Kate Winslet, qui incarne Mildred Pierce doit se battre pour subvenir aux besoins de sa famille. L'année 2015, signe le grand retour de Todd Haynes au cinéma avec "Carol" présenter au Festival de Cannes en compétition. L'histoire d'amour magnifique de Carol interprété par Catt Blanchett et de la jeune Rooney Mara qui incarne Therese. Qui pour ce sublime rôle, décrocha le prix d'interprétation féminine. Une relation bien complexe pour l'époque dans un New -York des années 1950. Nous voici en 2017 et Todd Haynes ouvrent Le Musée des Merveilles..... La suite sur Boulevarducinema.com
    Ben_T
    Ben_T

    2 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 janvier 2018
    Difficile de ne pas aimer un tel film, plein de tendresse et de bons sentiments, tellement qu’il ferait culpabiliser ceux qui le bouderaient… et pourtant, malgré un grand nombre de bonne idées, les défauts du musée des merveilles empêchent la sauce de prendre complètement. La symbiose entre deux époques racontées en parallèle ne fonctionne pas complètement. L’alternance entre les années 20 et les années 70 manque en fluidité et en harmonie, et fatigue à la longue, tout comme le flash-back avec la mère de Ben au début du film qui n’est pas bien apporté.
    La partie des années 20 est ma préféré : un bel hommage au cinéma muet, et même si la mise en scène reste un peu « cliché » du cinéma de cette époque, elle est très réussi, avec une actrice particulièrement touchante. La partie des années 70, quant à elle souffre de longueur, dont la bande son réussie, ne réussit pas vraiment à masquer les longueurs et à oublier le manque de dialogue lié à la surdité du personnage. Par ailleurs, les dialogues entre Ben et son ami, est plein d’invraisemblance (et ne ressemble pas vraiment à un dialogue de sourd… !).
    Au final, les 2 histoires parallèles ne se fusionnent pas aussi bien qu’espéré (comme sur l’affiche). Dans la dernière partie du film, l’époque des années 20 est malheureusement abandonnée sans véritable épilogue. Le final reste correct, plein de poésie, même s’il manque un peu de spontanéité, pour vraiment nous envahir d’émotion.
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    56 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mai 2017
    En 1977, Ben qui est âgé de 12 ans part à la recherche de son père à New-York après le décès de sa mère dans un accident de voiture et qu'il soit devenu sourd après avoir été touché par la foudre. En parallèle, l'histoire de Rose nous est montrée en 1927, lorsqu'elle se rend à New-York pour voir une actrice spoiler: qui est sa mère
    .
    Ce film se montre original dans sa construction jouant sur deux époques et ayant des protagonistes sourds. De ce fait, il comporte finalement peu de dialogues. Toutefois, j'ai trouvé son intérêt limité. À la fin, spoiler: une inévitable connexion se fait entre les deux protagonistes, Rose se révélant être la mère du père de Ben
    . De plus, j'ai trouvé les relations entre personnages plutôt artificielles.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 187 abonnés 4 004 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2017
    Présenté en compétition au Festival de Cannes, Wonderstruck, ou Le Musée des Merveilles en France est le nouveau long-métrage du réalisateur de Carol. Nous suivons les destins croisés de Ben et Rose, deux enfants sourds à deux époques différentes. Dans une mise en scène qualifiable de classique, Todd Haynes permet néanmoins au spectateur de s’immerger au cœur des problématiques que les enfants rencontrent en évitant les longs discours et en favorisant de longues compositions musicales, des traits et des gestuelles. Le Musée des Merveilles aurait pu être un brillant hommage à la surdité s’il n’était pas aussi narcotique et minaudier. On le voit bien, les comédiens font tout pour susciter chez le spectateur l’émotion, mais c’est alors l’effet inverse qui se produit. Certes, la quête et la liaison parfaite entre les deux époques est incroyable, mais le chemin pour y arriver est trop influencé.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top