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    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    123 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2016
    Merci Patron ! révolte autant qu’il fait rire. Mais surtout, il apporte au spectateur indigné une nouvelle vague d’espoir et ranime en lui l’étincelle révolutionnaire.
    au-dela-des-nuages
    au-dela-des-nuages

    20 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2019
    Jouissif ! Des personnages réels qui sont plus réels que des acteurs professionnels. Une vaste crapule qu'il faut bien essayer de sortir de son monde pourri et de sa déchéance humaine. Et un montage (cinématiquement parlant et humainement parlant) font de ce film un vrai documentaire qu'il faut voir et revoir pour bien comprendre dans quel société nous vivons et ce monde politique de gauche aussi corrompu que celui de droite. Fakirement jouissif ! Merci Fakir !
    gregnalex
    gregnalex

    1 abonné 48 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2016
    Drôle mais surtout indispensable ! Ce film reste indissociable du film 'Les Nouveaux chiens de garde" sorti en 2012 pour mieux comprendre le monde actuel.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 mars 2017
    Bonjour,

    C'est la première fois que je publie une critique et je me sentais obligé de le faire face à ce documentaire de mauvaise foi. Je m'explique et j'espère bien que certains prendront le temps de me lire et de me répondre car je suis très intéressé d'entendre des avis divergents aux miens.

    Plusieurs points me dérangent. Le premier est d'associer la misère de cette famille (chômage risque de perdre la maison) à la responsabilité de Bernard Arnault. Pour le chômage, l'usine ECCE a été fermée en 2007 et le documentaire semble se dérouler en 2013. J'ai cru comprendre qu'ils étaient en fin de droits (j'ai pas réussi à retrouver le moment du film pour vérifier) et étant donné que le chômage dure au maximum 3 ans pour les plus de 50 ans cela signifierait que Monsieur Klur a eu un autre travail entre temps et que sa situation est alors sans doute plus attribuable à son dernier licenciement. Mais acceptons que la perte de son emploi fait suite à la fermeture de l'usine ECCE. Ce qui me dérange ce n'est pas tant le licenciement (avec environ 50 000€ tout de même, cf. presse) mais plutôt l'impossibilité pour eux de retrouver du travail ! Les licenciements il y en a tous les jours et dans des zones plus ou moins difficiles mais au lieu de remettre la faute sur B. Arnault, je pense que le problème est plutôt lié au marché du travail qui est bien trop verrouillé surtout pour ces gens. Pour rappel et je vais m'attirer les foudres : B. Arnault est partie d'une modeste famille bourgeoise de Roubaix et a créé un groupe aujourd'hui qui emploie 125 000 personnes directement donc beaucoup plus indirectement. Très peu de personnes ont autant contribué que lui à l'emploie.

    Ensuite le problème des ~25 000€ à rembourser suite à l'accident de voiture du fils qui pourrait faire perdre la maison. Est-il possible de devoir payer 25 000€ de dégâts à un tiers sans avoir d'assurance ? Même en n'ayant pas respecter le code de la route ou en ayant bu, substances illicites, etc. il y a toujours la responsabilité civile. Donc j'imagine que le fils n'était pas assuré, ce qui est illégale car l'assurance en voiture est strictement obligatoire pour justement éviter ce genre de situation. Donc le risque de la perte de la maison à cause du licenciement de B. Arnault ne me semble pas imputable à ce dernier bien que le documentaire souhaite le montrer et s'appuie fortement dessus.

    Ensuite le deuxième et dernier point, sinon j'ai peur d'endormir le lecteur, c'est cette manière de systématiquement opposer riches et pauvres en promulguant la "lutte des classes" qui est un état d'esprit qui bloque notre pays aujourd'hui. Je n'irai pas plus loin car ce n'est pas le lieu.

    Bref, ce documentaire est pour moi véritablement néfaste pour la pensée économique des français et l'obtention d'un césar m'attriste énormément.

    En espérant d'être lu et obtenir des réponses, je vous souhaite à tous de trouver votre bonheur cinématographique sur ce beau site.
    schemaman
    schemaman

    15 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2016
    Si ce n'est pas du grand cinéma, c'est en tout cas un grand documentaire, hilarant et triste. Malheureusement, il pourrait faire confondre deux choses : l'obligation pour les entreprises de se renouveler et s'adapter aux marchés et l'enrichissement scandaleux et facile de certains patrons qui font fabriquer à bas coûts et vendent à prix d'or. C'est le cas de Bernard Arnault ici dénoncé dans le film. L'implication des politiques par appât de l'argent est également honteuse. Le film le montre. Bref, c'est tout un système tourné vers le fric et non le bien collectif qui est dénoncé. Il est incroyable que ce documentaire ait pu voir le jour à partir de cette petite structure Fakir. Sa sortie, en même temps que le scandale des Panama Papers finira, on espère, par produire une classe de dirigeants politiques propres. Ou sinon ce sera la révolution.
    pitch22
    pitch22

    147 abonnés 679 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 mars 2016
    Pas mal et plutôt drôle. Bien qu'il jette un éclairage acerbe sur la logique de l'actionnariat et de la mondialisation à travers l'exemple de LVMH, ce doc peut aussi mettre mal à l'aise. L'histoire, réelle, ressemble à une sorte de comédie amateur décalée, fondée sur un jeu de tromperie et de chantage entre nantis et victimes collatérales. Comme l'indique sciemment le sous-titre, il s'agit bien d'une «arnaque», mais pour ce qui est de la lutte des classes, on ne dépasse pas l'exercice du simulacre caricatural. Le réalisateur a exploité la mise en scène d'une stratégie de pression à l'égard d'un grand groupe, à juste titre soucieux de son image, dans le but de sauver (mais l'exploitant aussi pour l'intérêt de son film, par la même occasion) un couple on ne peut plus ch'ti en pleine mouise financière. Les Klur, des ch'tis pur jus, ont donc joué le jeu, acceptant, par sympathie désespérée, de se faire aider et coacher par cette entreprise de vraie falsification... Mais ça n'a rien de très original ni de transcendant. Au sujet de la situation financière en question, on reste dans le vague et l'élusif: on dit rapidement que le fils a l'air d'avoir fait une connerie en défonçant un 4X4, ce qui lui a coûté dans les 25.000, mais on n'en parle jamais en détail, ni des raisons -alcool au volant?-, ni de la situation du fils et de sa responsabilité, et on leur fait réclamer plus que cette somme, comme si elle correspondait à une situation de victimes et comme si cette situation était en lien direct avec le licenciement de Serge, le père. Or cela n'a rien à voir puisque le licenciement avait eu lieu avant cet accident. Certes, la situation paraissant désespérée pour ce ménage, il a de quoi passer à l'attaque... LVMH craignait par-dessus tout un manque de discrétion: avec ce film, ils sont servis... On ne dira pas ce que les Klur sont devenus après ce film. On pourrait imaginer que la révélation par ce doc de l'arnaque a pu placer Serge Klur dans une situation risquée ou fragilisée. Même si le groupe fait tout pour la sécuriser, son image prend ici du plomb dans l'aile et il dévoile bien son évitement à aider ses ex-employés de longue date qui seraient tombés en détresse, alors qu'il le pourrait. Bref, ce procédé, cette mise en scène manipulatoire, montre à la fois son efficacité -en donnant de l'importance aux minorités agissantes, aux groupes d'agitation médiatique- et ses limites -ça n'est pas bien extensible et tout dépend du contexte, du discours, de la réceptivité médiatique. Au-delà de cette dimension discutable, le titre du film annonce de toutes façons la couleur, par une ironie mordante, humoristique, en fait hypocrite (le patron est haï mais aimé pour son propre intérêt). On s'afflige de ce type de conséquences mais les clients des marques du groupe LVMH (quels qu'ils soient, riches ou pauvres) et surtout ceux des marques de luxe, qui ont eux plus le choix, tout comme les actionnaires ou encore les élus politiques, sont co-responsables de cette logique destructrice. La faute en revient à une logique de croissance continuelle sans scrupules, à une idéologie immorale qui pousse à délocaliser pour pressuriser le coût de la main-d’œuvre et enrichir élite et actionnaires, alors même que ce coût ne représenterait qu'une part infime du prix payé par les consommateurs. De plus, parmi les conséquences de ce cynisme pro-délocalisations, le coût social, comme le coût écologique forcément adjoint, peut être énorme. En fonction des situations, en cas de difficultés individuelles, de problèmes de résilience, ça peut engendrer un véritable broyage social. Histoire de dénoncer l'hypocrisie des soi-disant gauchistes, le film montre en passant un PS bien-pensant, incohérent, ancré dans la duplicité, complice honteux de l'ultra libéralisme, et qui maintient une posture séduisante pour engranger des voix, plutôt que par conviction. Quoiqu'il en soit, ce divertissement d'allure amateuriste, à la fois drôle et triste, livre une expérience mordante, aussi discutables qu'en soient les moyens. Ce qui fonctionne ici, c'est l'humour, la moquerie et un jeu de dupes entre David et Goliath, personnalisé ici par Bernard Arnault, soucieux de tout maîtriser, question d'intérêts et de rapport de force. Malgré son caractère décalé, culotté et satirique, cette œuvre n'en reste pas moins limitée, sans grande originalité et, à la réflexion, elle met un peu mal à l'aise. On expose une réalité sans dévoiler ce qu'on sait déjà et sans remise en cause. A prendre donc plus comme un divertissement pour décompresser.
    colombe P.
    colombe P.

    125 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mars 2016
    J'ai hésité un moment avant d'aller voir ce documentaire.
    Les excellentes critiques m'ont finalement convaincue.
    Et oui, je confirme quel sensationnel documentaire !
    Quelle claque ! C'est effarant les dérives capitalistes qui continuent en toute impunité !
    Alligator 427
    Alligator 427

    23 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 avril 2016
    Absolument génial ! Merci patron ou comment le rédacteur d'un journal de moins de 7000 abonnés réussit à effrayer un groupe mondial et son richissime dirigeant. C'est dire la mauvaise conscience véhiculée par les grands patrons.
    Jean Marc L.
    Jean Marc L.

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2016
    Merci Mr Ruffin pour ce film. Honte à nos gouvernements qui se disent d'intérêt commun. On voit comment les entreprises du CAC40 sont protégés et de très près par les différents partis gauche et droite confondus. Merci à toutes les personnes qui ont permis la réalisation de ce film!! MERCI FAKIR
    Anne M.
    Anne M.

    63 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2016
    Malgré un ton original et moqueur, le documentaire commence sur du déjà connu malheureusement, décrivant les conséquences de la délocalisation à travers l’exemple du groupe LVMH dirigé par Bernard Arnault.

    Ceci dit, au moment où la famille Klur entre en scène, le film dépasse la forme d’une simple dénonciation pour mettre en scène une histoire digne de Robin des bois, avec suspense, caméras cachés, ton toujours farceur. L’histoire devient un vrai régal qui donne la pêche.

    L’essentiel du plaisir que j’ai éprouvé en regardant ce film c’est de voir le sourire revenir éclairer les visage de Mr et de Mme Klur, initialement abattus et au bout du rouleau. C’est un bonheur quasiment jubilatoire qui va les animer au fur et à mesure du déroulement des événements.

    C’est sûr ce n’est qu’une goutte d’eau qui ne va peut-être pas forcément profiter à grand monde, mais sait-on jamais.

    Ce film engagé reste apolitique (dans le sens de la politique des partis), et cela lui donne une dimension intéressante parce qu’il peut toucher un public très varié.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 février 2016
    Ce film est un film tendre, drôle, triste, qui met en colère, et qui redonne de l'espoir. Pas tant dans ce qu'il raconte mais plutôt grâce aux personnes qu'il réunit. Film d'éducation populaire, à voir, à revoir et surtout, surtout, à partager!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 avril 2016
    Vraiment une pépite pour ce film militant à l'humour bien dosé ! chapeau pour cette réalisation bluffante, drôle, et qui atteint son but s'il était besoin : montrer le degré de cynisme de tous ces grands patrons, toute cette classe bourgeoise écœurante qui privilégient le "faire du fric à tout prix" en marchant sur la tête des employés virés à défaut d'être exterminés, peut-être la prochaine étape ...
    Laurent C.
    Laurent C.

    239 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mars 2016
    C'est le pot de terre contre le pot de fer. L'un en face de l'autre, le milliardaire Bernard Arnault, et la famille Klur, des ouvriers du nord de la France, à l'accent prononcé, et surtout totalement abandonnés par le capitalisme, au bord de perdre leur maison. François Ruffin, journaliste militant, décide de leur prêter secours. Voilà donc un cinéma qui décide de faire justice à ces milliers de personnes que l'homme d'affaire a mis au ban de la société, au nom de ses intérêts propres et de ses ambitions. Tourné comme une comédie, le reportage assume la désinvolture, la raillerie, pour mieux dire la misère noire dans laquelle le capitalisme plonge la société française. Tout le monde y passe : les hommes politiques, les hommes d'affaire, les journalistes. Le spectateur est désarçonné devant autant de cynisme, tout autant que la capacité que ce petit journaliste ricanant à faire tomber un monstre. "Merci patron" est un film qui fait du bien. D'abord, parce ce qu'il nous rappelle à chacun de nous, ce que la crise a provoqué dans l'intimité même des familles ; c'est un film qui ouvre sur des réalités de vie totalement inimaginables. Surtout c'est un film qui rend un hommage poignant aux petites gens de la vraie vie, loin des émois bourgeois dont le cinéma français raffole. La grande surprise du film se situe dans le succès qu'il rencontre. Plus qu'une surprise, c'était une nécessité, en ce monde où les médias passent d'un événement à l'autre, aussi vendeur soit-il, aspirant dans son tourbillon de ces milliards de vies défaites, qui pourraient être les nôtres. On regrettera peut-être un peu de démagogie parfois dans le ton emprunté, mais rien de grave, pourvu que ce Monsieur Arnault tremble de sa chaise belge.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 mars 2016
    Quel bonheur ! Quel bluffe ! merci à Fakir pour son courage et inventivité, et pour son intelligence et son humanité...
    Avoine M.
    Avoine M.

    46 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mars 2016
    Si le premier quart d'heure façon Michaël Moore laisse craindre une longue charge anti-Arnault à peine distanciée par des commentaires pince-sans-rire qui veulent donner l'impression que ledit Arnault a des excuses, la suite démontre qu'elle n'est là que pour introduire la seconde partie et servir d'excuse à la méthode employée pour obtenir réparations sur le mode " Les patrons n'ont pas de morale, n'en ayons pas non plus". C'est dans cette seconde partie que se déploie tout le talent de scénariste de François Ruffin, sympathique Tintin redresseur de torts à tête de renard. Distribuant les rôles (même, et c'est un des points forts du film, à ceux qui ne savent pas qu'ils en ont un ), anticipant les réactions, trouvant les parades, il a aussi la suprême élégance de ne jamais transformer ses protagonistes en marionnettes ( même le "négociateur" de LVMH s'en tire plutôt bien. A tel point qu'on peut penser un moment qu'ayant flairé l'arnaque, le groupe a décidé de jouer le jeu, jugeant que son image s'en sortirait finalement, sinon grandie, du moins pas trop écornée. Mais non, la récente annonce que le Parisien, propriété d'Arnault a reçu l'ordre de passer le film sous silence prouve que le sens de l'humour n'est pas la qualité première du patron de LVMH ). Avec ce film, Ruffin réussit sans doute la première fusion entre documentaire sociétal militant et polar à suspense. Avec de gros morceaux de bonne humeur dedans.
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