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    Tempête de sable
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    39 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 avril 2017
    Pas grand chose à dire, c’est un joli film, bien joué, bien réalisé, légèrement touchant, mais ça s’arrête là. L’histoire reflète la réalité des femmes, une réalité déjà connue que ce film ne fait qu’exposer une fois de plus. Pourquoi pas.

    Un peu plus de détails sur mon blog
    Daniel C.
    Daniel C.

    131 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2017
    Le climat de ce film est devenu au fur et à mesure de son déroulement de plus en plus oppressant. Mon regard d'anthropologue ne tenait plus tant le paternalisme m'est profondément insupportable. Que la circulation des femmes soit dirigée par les hommes m'est intolérable. Qu'au nom de Dieu, la liberté de choix de l'objet amoureux, du conjoint se déroule sans que l'intéressée soit participante dépasse mon entendement. Là où les choses se compliquent, c'est lorsque nous constatons combien le mari et le père sont respectés, pour autant qu'ils soient respectables. Cette place accordée par les femmes aux hommes est impressionnante. C'est un peu comme si elles lui faisaient une place dans laquelle elles le protégeaient, lui épargnant toute confrontation directe à la castration. Là où le bât blesse, c'est que la réciproque n'est pas de même nature. Quelle n'a pas été ma surprise lorsqu'au déroulement du générique, les noms qui apparaissaient à l'écran me semblaient d'origine israélienne. Un film, qui met en scène des bédouins tourné par une équipe israélienne, je ne comprenais plus. Voilà l'une sacrée tempête de sable ! La réelle tempête de sable réside dans ces traditions perpétrées, dont les femmes sont complices, dont elles sont peut-être les artisans. Le piège ne tient que dans la solidarité mère-fille, qui conduit à se soumettre pour protéger l'une ou l'autre. Une tempête de sable, ce sont des bourrasques de vent et de sable déplacées, qui chamboulent un temps l'univers, mais qui ensuite cesse pour céder la place à l'accalmie. Je suis ressorti avec un sentiment de pessimisme conséquent, comme si le combat pour la liberté et l'émancipation du joug masculin semblaient bien loin de trouver une issue favorable... Un film nécessaire pour penser, pour brouiller les frontières : qu'une cinéaste israélienne filme de façon aussi respectueuse une autre culture est sans doute l'éventuelle note d'espoir.
    velocio
    velocio

    1 164 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 janvier 2017
    D’un peu partout dans le monde nous parviennent de plus en plus de films montrant et dénonçant la situation faite aux jeunes filles et aux femmes dans de nombreuses communautés, en particulier pour ce qui concerne le choix du conjoint. Par exemple, l’an dernier, l’Inde nous avait offert le très beau "La saison des femmes", bientôt (le 22 février) sortira "Noces" qui se déroule dans la communauté pakistanaise de Belgique et voici donc "Tempête de sable", le premier long métrage de la réalisatrice israélienne Elite Zexer, qui nous entraîne dans un village bédouin situé au cœur du désert du Néguev. Ce film, particulièrement bien accueilli dans de nombreux festivals, dont ceux de Sundance et de Locarno, est pourtant un film qui peut laisser de nombreux spectateurs sur leur faim. Sur un sujet d’une grande importance et qui a donc déjà été traité dans de nombreux films, Elite Zexer, sans doute emportée par son désir de nous faire connaître de façon précise les us et coutumes des communautés bédouines de son pays, en oublie souvent de mettre de un minimum d’émotion et une vraie force de révolte dans la partie romanesque de son film.
    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2017
    Assez bizarrement, au gré des recherches sur le net concernant Tempête de sable, premier long-métrage d'Elite Zexer, on s'aperçoit que celle-ci est à plusieurs reprises présentée comme "réalisateur israélien juif." Non, il s'agit bien d'une femme qui s'est lancée avec une certaine audace dans un film qui parle d'une communauté bédouine qui n'est évidemment pas la sienne et dans une langue qui ne l'est pas non plus. Certains lui ont d'ailleurs reproché en Israël de parler à la place des autres mais ces voix ont été minoritaires pour un film qui a représenté Israël aux Oscars et a été récompensé au festival de Sundance. La thématique de Tempête de sable rejoint celle de Wajda, Mustang ou La saison des femmes, pour ne prendre que des exemples récents, à savoir la place des femmes dans une société patriarcale où le poids des traditions, passant en particulier par les mariages arrangés, est toujours aussi fort bien que de plus en plus contesté (c'est aussi le sujet de Noces qui sort bientôt). Tempête de sable est sans doute cinématographiquement moins abouti que les films cités plus haut à cause d'un style trop neutre qui le rapproche du documentaire mais la qualité de son interprétation et un scénario mieux écrit dans sa deuxième partie en font une oeuvre plus que respectable. Utile en vérité par son caractère de témoignage et tant pis si on aurait souhaité un film plus ample et, d'une certaine façon, plus libre dans sa forme.
    Cinéphilion
    Cinéphilion

    50 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 janvier 2017
    « Tempête de Sable » est un voyage dépaysant et sensoriel totalement authentique qui ne ment pas sur ses promesses. Bien au contraire, le long-métrage nous transporte dans une culture rempli de règles encrées dans les fondements de l’éducation et en apparence, indissociable. Le défi réussi d’Elite Zexter a été de mettre ces moralités, ces valeurs et ces croyances religieuses à l’épreuve d’une vie, celle de Layla. Cette jeune fille incarne une minorité de femmes cachées qui luttent pour arriver à faire ce qu’elles souhaitent sans faire imploser le système. Des résistances compliquées face à des convictions ébranlés. Un défi réaliste qui a été confié à ces actrices dont l’interprétation est d’un tel réalisme qu’il en devient stupéfiant. Une critique sur un manque de dynamisme dans le récit, fort dommage puisqu’il n’est pas toujours en concordance avec l’histoire qui offre une grande ouverture d’esprit.
    Bilan : Enrichissant et poignant
    titicaca120
    titicaca120

    348 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 janvier 2017
    la jeune bédouine Layla qui essaye de faire bouger les choses
    mais toute seule c'est surtout une tempête dans un verre d'eau.
    je pensais le sujet plus fort je la voyais rageuse plus engagée
    finalement à la fin du film rien n'a vraiment évolué.
    elriad
    elriad

    381 abonnés 1 784 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 décembre 2017
    grand amateur de "cinéma du monde", j"ai vu beaucoup de films traitant du problème des traditions, de la difficulté à s'en émanciper. Ce petit film aux allures de documentaire était pourtant plein de bonnes intentions, mais la dramaturgie reste linéaire, les acteurs manquent de souffle et la conclusion bien pessimiste. En demi_teinte...
    Joëlle Roubine
    Joëlle Roubine

    4 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 janvier 2017
    Ce premier long-métrage d'une jeune cinéaste israélienne de Tel Aviv, ville au faîte de la modernité, ville de toutes les libertés, qui s'en va tourner en plein désert, le Neguev, dans une langue totalement inconnue, un dialecte bédouin, avec des acteurs arabes laisse quelque peu perplexe. Si des années d'écriture ont été nécessaires à Elite Zexer pour être au plus près de son sujet, une histoire d'amour rendue impossible par les traditions, le face à face des deux civilisations, celle à laquelle appartient la réalisatrice et les us et coutumes bédouins décontextualise la situation et rend invraisemblable l'ensemble du film.
    Galactus
    Galactus

    7 abonnés 353 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 février 2017
    Un énième film sur la condition des femmes dans certaines parties du monde, mais ici vu sous un angle un peu different, car varié. On voit entrer en scène le mari, "les" femmes, ses filles de divers âges,  la grand mère, le bon parti, le mauvais parti. Cela éclaire un peu plus les us et coutumes.
    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2017
    On a l'impression, en regardant Tempête de sable, de se voir proposer pour la millième fois le tableau consternant de la condition de la femme dans une société profondément machiste, ici une tribu bédouine du sud d'Israël.

    Le film d'Elite Zexer commence par nous montrer combien la polygamie institutionnalisée peut être cruelle. En donnant au début du film un visage plutôt sympathique au père (en réalité, et comme on le verra, un salaud), et un côté antipathique à la mère (la victime), la réalisatrice réussit un premier pas de côté assez intéressant.

    La suite du film captive par les aspects retords de son scénario. L'humiliation des femmes va aller crescendo (répudiation, mariage forcé, abandon de l'émancipation), jusqu'à un point culminant assez gonflé : la résignation par amour. Je n'en dis pas plus.

    Tempête de sable est intéressant, et très bien réalisé. La caméra d'Elite Zexer est sensible, délicate, et l'alternance des rythmes et des cadrages donne au film une tension qui capte l'attention du début à la fin. La photo est très réussie également.

    A voir
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    517 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2017
    Bien plus un document qu’un film et de plus, un très beau document ne portant aucun jugement sur les évènements ni sur les gens. L’authenticité dégagée par ‘’Tempête de sable'' est exceptionnelle. Certes, c’est souvent rude mais ce l’est pour tous, les plaintes en sont absentes et rien ne semble manquer de l’essentiel pour chaque habitant du camp. Un personnage domine, c’est la première épouse du maitre de maison. Elle possède une intériorité qui laisse pantois et son honnêteté intellectuelle n’est jamais mise en défaut. Si les coutumes des bédouins et principalement la façon dont le mariage est perçu forment le centre du film, la religion en est absente ce qui n’empêche nullement d’y ressentir beaucoup de spiritualité. Décidément, c’est loin de nos frontières qu’il faut rechercher au cinéma les ressentis de cette nature
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2017
    La petite fille regarde sa grande sœur à travers les barreaux d'une fenêtre, et elle sait qu'elle est condamnée au même destin qu'elle, celui du mariage forcé. "Tempête de sable" se passe aux fins fonds d'Israël, dans un village bédouin, en plein désert. C'est un endroit où la modernité côtoie la tradition. On y trouve des lave-linges, des cuisines presque modernes, des voitures immenses protégées par des codes, quand l'électricité veut bien fonctionner. Les pères rêvent pour leur fille d'une réussite universitaire, et qu'elles apprennent à conduire et à dépasser les véhicules sur les routes bossues. En même temps, les hommes ont le droit d'épouser plusieurs femmes, ils règnent sur les familles en profonds dictateurs, particulièrement les mères. Il n'est pas question de religion dans ce récit, et c'est là l'intelligence de ce long-métrage. Il s'agit seulement de tradition culturelle, du poids de la norme dans les villages ruraux. La réalisatrice parvient à filmer la tension très ambiguë dans les visages des femmes. Le point de vue ne cède jamais à la facilité ou la démagogie militante. les personnages sont subtils et complexes, jusqu'aux hommes eux-mêmes qui vacillent en permanence entre désir progressiste et pression de conformité. On regrettera cependant une narration parfois trop elliptique qui fosse un peu la cohérence du film. Néanmoins, pour une première œuvre sur un sujet aussi complexe, on ne peut qu'être admiratif.
    btravis1
    btravis1

    98 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2017
    Sur un sujet qui a été vu plusieurs fois au cinéma ces dernières années, à savoir la place de la femme dans certaines populations aux traditions ancestrales et religieuses bien ancrées, la réalisatrice suit ici le parcours d'une jeune femme dans un village bédouin. La confrontation entre le poids des obligations auquel s'accroche le père et le désir d'émancipation et de liberté de l'héroïne est bien rendu. Côté réalisation, on n'est plus ici dans l'état que dans le jugement, ça n'enlève rien au film mais ça ne permet peut-être pas à celui-ci de sortir du lot par rapport aux films des années précédentes, où la lutte incessante l'emportait sur la résignation.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    50 abonnés 414 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 janvier 2017
    Layla vit avec ses parents et ses soeurs dans un village bédouin d'Israël. Soutenue par son père, Suliman, qui la pousse à étudier et lui apprend à conduire, Layla vit dans une certaine insouciance. Mais les traditions ancestrales sont toujours bien tenaces.
    Elite Zexer trace de magnifiques portraits de femmes dans un environnement aux traditions archaïques confrontées à une modernité qui s'immisce peu à peu donnant naissance à des espoirs vains. La loi de la religion, du qu'en dira-t-on et des hommes règnent toujours sur ces femmes au caractère pourtant bien trempé. Le mode de fonctionnement de cette communauté (poids des traditions, respect des ainés, sens de l'honneur, place de la femme, puissance usurpée de l'homme, désir de modernité) et ses nombreuses contradictions sont très bien dessinés dans une histoire à priori simple aux enjeux multiples. Les comédiens menés par Ruba Blal-Asfour dans le rôle de la mère, impressionnent dans leur interprétation de personnages complexes confrontés à des choix cornéliens. Les images sont très belles et le récit mené avec finesse est d'une grande richesse dans les messages qu'il véhicule et les interprétations qu'il fait naître en à peine 1h30.
    Kinopoivre
    Kinopoivre

    29 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2017
    Les cinéastes israéliens ont au moins cette honnêteté de ne pas prendre parti politiquement pour leur gouvernement, et, même si cette culture leur est étrangère, de s’intéresser aux Arabes qui vivent dans le pays spoiler: qu’on leur a un peu confisqué
    . Ici, dans ce film minimaliste (et court), nous sommes dans un village de Bédouins, à la frontière de la Jordanie, et suivons une famille où le père, Suleiman, déjà marié à Jalila, prend une seconde épouse. Le ménage a déjà quatre filles, dont l’aînée, Layla, étudiante, aime un jeune homme, Anouar, également étudiant, dont sa famille ne veut pas : le père veut la marier à un certain Mounir, réputé sage, mais... beaucoup plus âgé. Elle s’y refuse, ce qui provoque des dissensions amenant le père à répudier sa première femme.

    Finalement, pour obtenir que son père va revenir sa première femme, Layla rentre dans le rang et accepte d’épouser Mounir. Le poids des traditions...

    Le film est très sobre, et ne plaît pas à tout le monde pour cette raison.
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