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    Un Couteau Dans le Coeur
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    128 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 137 abonnés 4 633 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juin 2018
    Du sang, du sperme et des larmes. Oups, voici un programme bien audacieux, pour un film français serait-on tenté d'ajouter puisque la mode veut que l'on considère généralement notre cinéma comme frileux et aseptisé, analyse un tant soit peu rapide, d'ailleurs, mais c'est un autre débat. Un couteau dans le coeur affiche d'emblée la couleur, nous sommes dans l'excès, à tous points de vue, des sentiments en particuliers, et sans tabous aucuns, en revisitant la fin des années 70 et un genre de cinéma très spécifique et souterrain, à savoir le porno gay. A défaut d'un récit à la construction bien échafaudée, avec son intrigue policière qui n'a qu'une importance très relative, c'est la stylisation extrême du film que l'on remarque et qui se démarque. Un hommage appuyé au giallo dont Un couteau dans le coeur emprunte de nombreux codes, notamment dans son aspect gore et dans une interprétation générale pour le moins aléatoire. Dans cet univers-là, Vanessa Paradis ne fait pas tâche, loin de là, marquant des points dans un jeu toujours juste, à l'opposé de ses petits camarades, sans pour autant sembler à côté du film. Elle semble même bien s'amuser, en réalité. Pour autant, Un couteau dans le coeur, avec ses variations chromatiques et ses ruptures de ton a du mal à passionner, comme si le film ne cessait de chercher à privilégier la forme à un fond évanescent sans paradis. Ceci est sans doute valable pour la majorité des gialli aux scenarii la plupart du temps improbables voire grotesques mais le réalisateur, avec le recul et un talent qui est indéniable, avait les moyens de s'éloigner du pastiche et de faire oeuvre plus originale et personnelle.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 juin 2018
    Que les choses soient claires, ce film est un ovni qui ne plaira au plus grand nombre pour la simple et bonne raison qu’il s’adresse pas au grand public. Mais en ce qui me concerne il m’a tenu en haleine du début jusqu’au générique de fin.
    Film romantique, fantastique, d’horreur, pornographique et poétique, porté par d’excellents comédiens, Vanessa Paradis bien évidemment en tout premier lieu.
    Ce qui avec un mauvais casting aurait pu être un film de série Z est objet cinématographique qui deviendra j’en suis sûr complètement culte au fil du temps. Le réalisateur sait exactement où il veut aller, avec qui et par quel moyen nous y emmener,. Les amateurs de cinéma d’auteur doivent aller le voir!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 juin 2018
    Grotesque, ennuyeux, mal joué, des dialogues nuls, bref un vrai nanar même pas drôle, sans tension, ni intrigue. On se demande vraiment en dehors de la présence de Vanessa Paradis au générique, dont d'ailleurs la prestation est au niveau du film, comment un tel objet a pu être sélectionné à Cannes.
    Raw D
    Raw D

    8 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 juillet 2018
    Une oeuvre de toute beauté, à la fois drôle et tragique, unique et belle. Ce film est une merveille cinématographique tant au niveau émotionnelle que de la photographie et des décors, il fourmille d'idées, se nourrit du cinéma des années 70 tout en étant très personnel et actuel. Il a plusieurs niveaux de lectures : on peut le prendre comme un thriller aux accents burlesques, un grand film sur l'amour passionnel, un témoignage d'une époque révolue et presque oubliée ainsi qu'une parabole sur le SIDA et le conservatisme/puritanisme. Des acteurs souvent brillants, une BO sublime ... un très beau film.
    velocio
    velocio

    1 182 abonnés 3 043 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 juin 2018
    De temps en temps, arrive dans la compétition cannoise un film dont l’immense majorité des spectateurs se demande ce qui a pu justifier une telle sélection. A ce sujet, on se souvient encore de "Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antérieures)" de l’ineffable Apichatpong Weerasethakul. C’était en 2010 et l’incompréhension avait bondi à des niveaux stratosphériques lorsque ce que beaucoup considéraient comme un navet fumeux s’était vu décerner la Palme d’or. Cette année, "Un couteau dans le cœur" est venu s’ajouter en dernière minute dans la sélection et, de nouveau, on se demande quelle mouche a bien pu piquer Thierry Frémaux au moment de ce choix. Entendons nous bien : nous n’avons aucun a priori négatif sur les films queer, sur les thrillers mettant en scène un tueur en série homo, sur les films s’intéressant aux tournages de films pornos gay en 1979 ainsi qu’aux amours contrariées d’une productrice portée sur l’alcool et incarnée par Vanessa Paradis. Aucun a priori ! Mais encore faut-il que le résultat ne soit pas ennuyeux, affligeant et grotesque, que la mise en scène soit solide, encore faut-il que le jeu des comédiens soit convaincant. La moindre des choses lorsque les modèles revendiqués par le réalisateur ont pour noms Dario Argento, Brian De Palma et Paul Verhoeven. Or, même si on a l’indulgence de voir dans le personnage de l’homo tueur d’homos l’annonce de l’arrivée imminente du sida, on se retrouve face à un film tellement bête qu’on se demande s’il faut en rire ou en pleurer.
    Ufuk K
    Ufuk K

    472 abonnés 1 405 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 décembre 2018
    " un couteau dans la coeur" étrangement sélectionné au dernier festival de Cannes est une petite pépite. En effet nous sommes proches d'un chef oeuvre selon moi, je fus subjugué devant l'univers des années 1970 du film avec un scénario trash, pop et glauque dans les traces d'un tueur en série acteur porno gay avec en fil rouge l'amour passionnelle entre deux femmes avec une vanessa paradis qui joue le rôle. dommage que le film part un peu dans tous les sens.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 juin 2018
    Film romantique, onirique, flamboyant. les qualificatifs manquent pour parler de cette oeuvre qui ne ressemble à aucune autre et qui confirme le talent du réalisateur Yann Gonzalez. Les images sont sublimées par la magnifique musique de M83. A voir et à revoir.
    Guiciné
    Guiciné

    132 abonnés 1 210 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 juillet 2018
    A part certaines scènes plutôt réussies et d’un ton parfois expérimentales, ce film est difficile à ovationner, que se soit par le scénario affligeant et l’interprétation fausse et assez désastreuse en générale, peu de choses donc à retenir de ce film qui ne sera pas à marquer d’une pierre blanche. Très décevant.
    bbnut
    bbnut

    7 abonnés 75 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2018
    excellent film, qui sort complètement des sentiers battus et du tout venant de la production cinématographique. l'image est magnifique et les acteurs sont excellents, Nicolas Maury en tête. le film reste en tête comme l'ovni qu'il est, parfait mal aimable et mal aisant, mais ça fait du bien.
    cylon86
    cylon86

    2 273 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juillet 2018
    Quel plaisir de voir un tel film dans le paysage cinématographique français en 2018 ! Avec "Un couteau dans le cœur", Yann Gonzalez rend hommage à tout un pan du cinéma qu'il admire. Nous sommes à Paris à l'été 1979. Anne est productrice de pornos gays et follement amoureuse de Loïs dont elle a du mal à accepter son choix de rupture. Lorsqu'un tueur armé d'un gode-michet dissimulant un couteau commence à s'en prendre à des acteurs ayant tourné pour Anne, celle-ci voit sa vie basculer. Dès le début, "Un couteau dans le cœur" frappe par son imagerie digne d'un giallo des années 70. Meurtres sauvages, couleurs vives et saturées, fétichisme morbide, tout est là pour le pur plaisir des cinéphiles. A mi-chemin entre Dario Argento et Nicolas Winding Refn, Yann Gonzalez impose son style avec une telle vivacité et un tel amour du cinéma qu'on ne peut qu'adhérer à la proposition. Le problème vient finalement du scénario dont l'intérêt s'étiole un peu au fil du récit. Il est vrai que c'est la forme qui prime ici avec des images superbes. Et puis des acteurs incroyables. Vanessa Paradis, se livrant totalement dans son rôle de productrice follement amoureuse (quitte à en faire un peu trop) mais aussi l'irrésistible Nicolas Maury ou encore la fascinante Kate Moran. De quoi alimenter bien des fantasmes cinéphiles et d'en faire découvrir d'autres !
    Joce2012
    Joce2012

    175 abonnés 509 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 juin 2018
    Si le but était de lutter contre l'homophobie c'est raté car avec ce qui est montré dans ce film ça ne peut que la renforcer.... c'est glauque ...pourquoi lier la pornographie en plus très mauvaise avec l'homosexualité ? où est l'amour dans tout ça alors que entre deux êtres du même sexe il peut y avoir de grandes histoires d'amour... De plus c'est très mal joué , une vraie caricature !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 juin 2018
    film ovni mais d'une grande beauté !!
    un mélange de genre qui en déconcertera plus d eux mais après tout c'est bien ça le cinéma : nous faire sortir de notre "zone de confort", nous interroger, nous déranger, nous questionner, nous bouleverser...
    la réalisation est excellente, les couleurs, la musique, un nicolas maury excellent et une vanessa en très grande forme dans un rôle ou justement elle ne l'a pas
    Je recommande sans hésiter !!
    et en effet rester après le générique car la scène finale est sublime
    Yves G.
    Yves G.

    1 303 abonnés 3 305 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 juin 2018
    À Paris, en 1979 Anne (Vanessa Paris) est productrice de films pornos gays. La rupture avec Loïs (Kate Moran), sa projectionniste, lui brise le cœur. Mais la vie continue avec les tournages qui s'enchaînent. Anne confie la production de son nouveau film à Archibald (Nicolas Maury)
    Bientôt un mystérieux tueur masqué prend pour cible ses acteurs et les assassine l'un après l'autre. Son arme : un couteau dissimulé dans un godemiché noir (sic).

    Yann Gonzalez réinvente le giallo, aux confins du polar, du slasher et du porno. Ce n'est d'ailleurs pas par hasard qu'il filme son histoire à la fin des années 70, au temps de l'apogée de ce sous-genre italien dont Dario Argento fut le réalisateur le plus célèbre. Ce retour dans le temps lui donne l'occasion de filmer un cinéma artisanal, en train de se faire, avec un équipement qui apparaît aujourd'hui délicieusement vintage.

    Comme Bertrand Mandico - qui joue un petit rôle - Yann Gonzalez s'affirme dans le paysage cinématographique français sur un créneau bien particulier : celui du cinéma queer, underground, une sorte de Jean-Jacques Beneix gay, de Patrick Chéreau esthétisant, de Robin Campillo maniériste. Son premier film, "Les Rencontres d'après minuit", l'histoire très théâtrale d'une partouze contrariée avec Béatrice Dalle, Eric Cantona (sic) et Fabienne Babe, annonçait la couleur. "Un couteau dans le cœur" continue dans la même veine.

    L'audace transgressive de son réalisateur, sa réputation scandaleuse lui a ouvert les portes de la sélection officielle. Il a été projeté en compétition officielle à Cannes le mois dernier. Il n'y a même pas fait scandale, signe que les mœurs ont évolué et que les festivaliers en ont vu d'autres. Il en est revenu bredouille, preuve qu'il ne mérite guère qu'on s'y arrête.
    angelo F.
    angelo F.

    44 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juillet 2018
    C'est un oeuvre particulière et originale.
    Je pensais ne pas aimer et finalement c'est tout le contraire.
    J'ai été pris par l'ambiance et l'histoire.
     Kurosawa
    Kurosawa

    522 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 juillet 2018
    Mélanger giallo et mélo est le projet de Yann Gonzalez avec "Un couteau dans le cœur". Le film fait le pari d'être presque constamment dans un excès sentimental et formel en usant de dialogues littéraires, superficiels, récités de manière très décalée et en parodiant l'univers visuel des porno des années 70. Visiblement très attaché à réaliser un "film de mise en scène", Gonzalez a oublié d'écrire un scénario convenable et des personnages consistants. Il ne parvient pas à faire ressentir la complicité qui existe entre eux et encore moins à lier l'histoire d'amour aux meurtres en série; cette incapacité à articuler les principaux axes narratifs sont dus à une outrance généralisée dans la direction d'acteurs mais aussi à des ficelles scénaristiques aussi aberrantes qu'incompréhensibles – le cinéaste se donne un mal fou à faire avancer son enquête ridicule alors que l'on se fiche de savoir qui est le tueur. On comprend mieux à la vision des "Garçons Sauvages" de Bertrand Mandico, sorti également cette année, et d' "Un couteau dans le cœur", pourquoi les deux réalisateurs s'entendent bien tant leur cinéma est plus imagé que mis en scène, coloré mais souvent peu inspiré, à la différence que Gonzalez croit un peu plus au montage alterné, comme lors de scènes de meurtres assez époustouflantes où l'on peut enfin voir un grand déploiement formel avec un travail minutieux sur la variation des couleurs et sur une progression en même temps sonore et dramatique. Parfois fulgurant mais très souvent ennuyeux et inconséquent, le film échoue principalement à cause de son idée erronée du romantisme, soit "pousser à fond tous les curseurs du sentiment" : on a connu plus nuancé !
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