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    Un Couteau Dans le Coeur
    Bande-annonce Un Couteau Dans le Coeur
    27 juin 2018 en salle | 1h 46min | Drame, Romance, Thriller
    De Yann Gonzalez
    |
    Par Yann Gonzalez, Cristiano Mangione
    Avec Vanessa Paradis, Kate Moran, Nicolas Maury
    Presse
    3,0 31 critiques
    Spectateurs
    2,3 1167 notes, 128 critiques
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    noter :
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    Synopsis

    Interdit - 12 ans avec avertissement

    Paris, été 1979. Anne est productrice de pornos gays au rabais. Lorsque Loïs, sa monteuse et compagne, la quitte, elle tente de la reconquérir en tournant un film plus ambitieux avec son complice de toujours, le flamboyant Archibald. Mais un de leurs acteurs est retrouvé sauvagement assassiné et Anne est entraînée dans une enquête étrange qui va bouleverser sa vie.

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    Service proposé par Service proposé par le CNC Service proposé par le ministère de la culture

    Bande-annonce

    Un Couteau Dans le Coeur Bande-annonce VF 1:55
    Un Couteau Dans le Coeur Bande-annonce VF
    299 210 vues

    Interview, making-of et extrait

    Le Face Cannes #10 - Vendredi 18 mai 2018 30:06
    Le Face Cannes #10 - Vendredi 18 mai 2018
    626 vues

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    lundi 24 septembre 2018

    Acteurs et actrices

    Vanessa Paradis
    Rôle : Anne Parèze
    Kate Moran
    Rôle : Loïs McKenna
    Nicolas Maury
    Rôle : Archibald Langevin
    Jonathan Genet
    Rôle : Guy

    Critiques Presse

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    • 20 Minutes
    • Cahiers du Cinéma
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    Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.

    Critiques Spectateurs : ils ont aimé

    Meilleures critiques les plus utiles
    wem
    wem

    10 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2018
    C'est bien de temps en temps d'avoir un film qui sort du lot, un OVNI ciné, entre grand mélo et policier saugrenu, entre érotisme désuet et film de genre, entre onirisme et poésie. C'est clinquant, c'est excessifs, c'est toc, c'est assumé. Et finalement, l'ensemble constitue une expérience ciné vraiment intéressante. Vanessa Paradis est sublime dans ses scènes de désarroi amoureux. Restez pendant le générique de fin, cela ponctue ...
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    Jorik V
    Jorik V

    1 185 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2018
    Yann Gonzales propose quelque chose de vraiment peu commun avec « Un couteau dans le cœur », étrangement sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes cette année (alors que vu la teneur du film on l’aurait plutôt vu en séance de minuit). Un film qui a du interpellé le jury et ne pas le laisser indifférent malgré le fait qu’il n’ait pas reçu de prix. C’est un bien curieux mélange de cinéma suranné, ...
    Lire plus
    HGW XX/7
    HGW XX/7

    10 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2018
    Un film étonnant, baroque et qui de façon surprenante tient finalement la route. Un univers absorbant servi par d'excellentes interprétations.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 138 abonnés 3 966 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2018
    Certains diront que « Un couteau dans le cœur » n’a ni queue ni tête, d’autres confirmeront cette idée instaurée de sperme et d’eau fraîche. Petite pastiche au Festival de Cannes 2018, Vanessa Paradis est une productrice de films porno gay à la fin des années soixante-dix. Les étalons et les garçons de tout style défilent derrière la caméra de son réalisateur interprété par Nicolas Maury actuellement dans la série ...
    Lire plus

    Photos

    Secrets de tournage

    Une inspiration issue du cinéma porno

    L'idée d'Un couteau dans le coeur est venue d'une personnalité du porno gay français des années 70 : Anne-Marie Tensi, alias AMT. C'est à travers Le Dictionnaire de la pornographie de Christophe Bier que Yann Gonzalez a découvert cette productrice tempétueuse et alcoolique qui entretenait une liaison avec sa monteuse Loïs Koenigswerther : "Elle était réputée pour être dure, imprévisible, faisant passer des castings humiliants à ses acteurs, bref Lire plus

    S'affranchir de la réalité

    Yann Gonzalez s'est documenté, avec l'aide du spécialiste du porno gay français Hervé Joseph Lebrun, sur Anne-Marie Tensi et sa monteuse. Toutes les deux décédées, il s'est tourné vers leurs anciens collaborateurs mais a préféré s'éloigner de la réalité car "quelque chose d’un peu glauque s’en dégageait, et je n’avais pas du tout envie d’aller dans cette direction, je souhaitais au contraire quelque chose de flamboyant, de romantique. J’ai donc d Lire plus

    Embarquez pour le train-fantôme

    Yann Gonzalez décrit Un Couteau dans le coeur comme "un portrait de femme amoureuse embarquée au coeur d’un train-fantôme. J’adore cette idée de film forain : on prend place dans un manège sans savoir où il va nous emmener."

    Infos techniques

    Nationalités France, Mexique, Suisse
    Distributeur Memento Distribution
    Récompenses 1 prix et 1 nomination
    Année de production 2018
    Date de sortie DVD 08/11/2018
    Date de sortie Blu-ray 08/11/2018
    Date de sortie VOD 31/10/2018
    Type de film Long métrage
    Secrets de tournage 10 anecdotes
    Box Office France 47 361 entrées
    Budget -
    Langues Français, Espagnol
    Format production -
    Couleur Couleur
    Format audio -
    Format de projection -
    N° de Visa 144627

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    Commentaires

    • Carinne B
      C'était nul, mais les scènes de cul gays sont divertissantes.Pour ce qui est de l'histoire... Il y avait une histoire ?
    • mickmarc
      incroyable la différence de note entre les Français ( moyenne de 2.4 ici) et les étrangers sur le célebre site Rottentomaoes ou le film a une super note de 80%https://www.rottentomatoes.com/m/knife_heart#audience_reviews
    • mickmarc
      Je pense qu’il sera mieux recu aux USA. Le film sort à NY aujourd’hui et je n’ai lu que de bonnes critiques. A voir si le public suit mais ca semble bien partie. Moi perso j’ai adoré la 1ere partie ( Bo, beauté de l’image, ambiance du serial killer, vanessa paradis en grande forme. Mais je n’ai pas adhéré à la 2eme partie ou on se perds totalement. Vraiment dommage mais ca reste une belle proposition.
    • Johnson J.
      Alors ce film est très imparfait...et je suis plutôt gêné par le jeu des acteurs peut être parce qu'étant français j'ai un rapport particulier à un jeu comme celui ci, le problème c'est que là je ne sais pas si c'est voulu par Gonzalez parce que les gialli ont bien souvent des acteurs aux fraises....ou non ce qui serait problématique. Mais le tout reste une belle proposition et à le mérite de faire avancer le schmilblick si plus de réals et de producteurs pouvaient s'avancer dans le genre comme ça peut être que ça va décoincer notre cinéma (qui est en train de muer alors lentement certes, mais j'ai de l'espoir)
    • mickmarc
      Video qui résume bien le film et montre le talent de vanessa paradis https://youtu.be/Slcy6M1_AiE
    • isabulled
      Film vraiment très très spécial.Je ne peux pas dire que j'ai aimé mais je n'ai pas détesté non plus.J'ai vu qu'il était interdit aux moins de 12 ans ... waouh ... c'est quand même assez trash et très suggestif ... moi je l'aurai interdit aux moins de 16 ans si ce n'est plus.Vanessa Paradis y est presque parfaite ... presque parce qu'elle n'a pas réussi à m'émouvoir comme habituellement ... peut-être la faute au film en lui-même.
    • Aspro
      ya un genre de film qui pour moi ne passe pas , style de film dejanté sans histoire qui ne ressemble à rien , en fait on dirait un peu du n importe quoi une serie de sequences misent bout a bout parce que il y a un semblant de scenario de deux pages et qu il faut combler les trous bref une bouse volante inter sidérale que je ne souhaite pas a mon pire ennemi 0.5
    • Christophe P.
      Alors qu'il existe tant de bons scénaristes Français qui peinent à trouver des financements pour leurs films, là on produit une daube incroyable sur tous les plans ! Cela ne me donne qu'une seule envie : Celle de vomir !!!
    • Monotrema
      Je continue ma descente dans les abysses du cinéma français. Je me rapproche du fond.
    • Scuba16
      J ai tenu 30mn et c est déjà un exploit , 0,5/5 pour moi si certains y voient un chef d œuvre tant mieux pour eux … Pour moi c est a vomir tout simplement !
    • pat T.
      j 'ai du mal a trouver un quelconque argument à produire une telle daube c 'est mal joué avec un scénario et une réalisation inexistante quand à la mise en scène c 'est digne d 'une série Z .certes ce n 'est pas le premier et encore moins le denier navet français mais là on est pas loin de la palme
    • Gaetan R.
      Bonjour,Quelqu’un aurait-il le nom du court-métrage (avec Kate Moran) qui précède le long-métrage ? Merci par avance.
    • mickmarc
      pour le tout début de scène de vanessa paradis elle et censé etre completement bourrée donc bon... en général on est pas très fin lorsque nous sommes dans cet état
    • gerard P.
      Je suis d’accord avec le commentaire précédent même si j’ai eu un peu de mal à m’accrocher au début
    • Henri Mesquida
      Enfin du cinéma français du vrai. Friedkin rencontre Cocteau quio rencontrent Pierre et Gilles qui rencontrent Argento et qui vont voir des film poros gays des années 70 ^poir accocher un film hybride,foutaque,enchanteur et totalement différent. En gros il y a ici ce qui manque à 90 pour cent du cinéma actuel de la création artistique!La moindre des choses qui frappe à la sortie du second long-métrage de Gonzales, c'est l'audace de la sélection de ce film en compétition pour Cannes. Au delà du fait qu'il s'agisse d'une relecture d'un film de genre (et là plus précisément du giallo), c'est aussi un hommage à la fois fasciné et enchanté, volontiers kitsch, du milieu porno gay des années 70. Au départ, il y a cette peur que le film ne sache pas trop entre quelle option va pencher sa balance narrative (thriller sérieux sur un maniaque ou grand-guignol théâtral de la reconstitution des films X ?). Et puis on se rassure, Gonzales a l'intelligence de mêler à sa trame centrale un jeu de nombreuses ramifications scénaristiques et de mises en abîme (escapade dans la forêt, multitude de personnages comètes, écrans dans l'écran...) une bonne dose d'humour (vraiment bienvenue) pour distancer le regard parfois très chirurgical de certaines séquences (lorsque le point de vue devient celui du tueur), et il insuffle également une certaine dose de fantastique (scène chez l’oiselière) qui ne manque pas d'épaissir le mystère de ce curieux film.Curieux car il s'agit d'un retournement des codes usuels : au lieu de placer le féminin comme centre érotique pour le meurtrier, les scènes de meurtre touchent justement de jeunes hommes (tendance éphèbe) malmenés par des armes phalliques qui renvoient directement au graphisme du porno. Le parallèle est vraiment intéressant, et s'avère fertile puisque les scènes ritualisées fonctionnent déjà par leur lecture première (celle du giallo qui s'assume en tant que tel et réussit bien à troubler), mais également par l'approche supplémentaire qu'on peut leur accorder (celle du décalage humoristique). La violence n'est pas graphique, mais elle est tout de même assez suggérée pour être symboliquement très forte, notamment lorsque le sexe en érection se mute en arme mortelle. Il résulte d'ailleurs de cette ambivalence certaines scènes géniales où on est à la fois complètement en train de rire et aussi complètement en train de paniquer sur le même court laps de temps (notamment le dernier acte au cinéma qui mêle très bien plusieurs niveaux de lecture), je trouve l'effet très fort.La plus belle idée à mon sens est de travailler l'histoire du thriller mille fois vue et revue par le spectre bouffon du cinéma porno tout à fait désuet et suranné à la fois. Gonzales prend à la fois plaisir à déchirer les corps par de brèves saillies, mais de l'autre il a aussi un certain talent pour raconter la mise à mort de la réalité par l'éternelle relecture des fantasmes. Et peut importe si l'on est pris ou ou non, par cette ambiance de partouse trans-genre idyllique qui plane sur le film, le montage est assez brillant pour ne pas imposer bêtement des séquences choc et invite plutôt à réfléchir au sens plus lointain (à l'organisation) de ce que nous voyons, comme si nous étions monteurs de l'histoire même. A ce titre, la séquence d'ouverture est en soit une réussite totale de montée en suspens par montage alterné et ouvre le film d'une manière vraiment idéale.Un autre très bon point se situe pour moi dans la continuité logique de l'hommage aux années 70 : il y a un casting de fou ! Alors oui, ce sont surtout des rôles secondaires très brièvement aperçus, mais il faut noter les rôles savoureux de sacrées gueules de cinéma et de théâtre, notamment Yann Collette (ça faisait longtemps que je l'avais pas revu lui !), mais aussi Jacques Nolot, ou encore Florence Giorgetti (oui !!) qui fait une apparition en ouvreuse de dark-room. Dans la même idée, la B.O (entre autre composé par le très bon groupe d'electro M83) est un régal, appelant bien sûr aux synthés planant mais aussi dansants.Quelques réserves cependant : la première scène où Vanessa Paradis apparaît me paraît à côté, elle est maladroite, forcée, et c'est bien dommage de débuter le film sur cette note-là. Elle se débrouille bien le reste du temps, elle a une vraie fragilité, et un rôle assez ingrat qu'elle défend bien, mais pas dans l'hystérie justement, pas dans cette toute première scène. J'ai eu également peur : qu'un épilogue lourdingue vienne nous expliquer l'histoire (pas forcément très originale au fond), mais en fait tout est plutôt raconté sous forme très éludé et métaphorique, rien de plus n'est vraiment exposé donc le mystère continue de hanter tout de même le film malgré sa conclusion satisfaisante.Tout s'achève sur un générique très intéressant qui combine esthétisme clipesque et narration fantastique, lorgnant vers l'inquiétude (peut-être les années sida à venir ?).A mon sens, Gonzales a parfaitement réussi à faire un film sexy et envoûtant, mélancolique aussi parfois (scène de cabaret désuet), et plus accessible que son précédent qui restait trop enfermé dans son univers théorique.
    • chanmire
      Niveau zéro du cinéma Une purge de 1h30
    • Lionel B.
      un chef d'oeuvre ou un navet ? probablement un peu des deux tellement la limite qui les sépare est ténue
    • Lionel B.
      Pour apprécier, ne serait-ce qu'un peu, ce film très particulier, il faut déjà avoir vu des giallos (thrillers d'horreur italiens) et apprécier le côté volontairement cru, décalé. A travers une reconstitution plutôt convaincante de la fin des années 70 (malgré quelques ratés) le réal nous concocte un invraisemblable comico-tragico-horreur-thriller tellement hypertrophié qu'il touche parfois au sublime. Hélas cet état d'esprit délirant n'est pas toujours très adroit et y a des moments longs. Néanmoins grâce à l'excellente interprétation générale et à quelques personnages attachants, on arrive par moments à se prendre au jeu, mais il faut pour cela mettre de côté ses à priori et ses attentes.
    • Christoblog
      Plutôt raté : http://www.christoblog.net/...
    • Bbfoque
      Il paraît que le film Budapest avec Monsieur Poulpe a fait flop. Je ne l'ai pas vu à vrai dire alors je ne sais pas si c'est réellement pourri et je serai déçue de le découvrir car je l'aime bien moi Monsieur Poulpe. Mais parlons plutôt du film Un couteau dans le cœur !!! Je suis allée le voir et j'ai cru à une farce. J'aime beaucoup Vanessa Paradis et sur AlloCiné on dit que c'est un film d'amour dramatique. Parfait ! Comme assez souvent, je lis le synopsis en diagonale et essaie de ne pas regarder la bande annonce j'aime bien être surprise. Ah bah pour être surprise... Je m'attendais à tout sauf à un film... comique ! Ce film est très étonnant je ne saurais le qualifier. C'est l'histoire glauque d'une productrice de cinéma porno gay. La musique pop/electro/house/underground/wave inqualifiable mais démentiel accompagne bien l'univers coloré, acidulé et décalé du film.Finalement, on pourrait dire que c'est un hommage à Red is dead ! Je n'ai cessé de penser à Émile, le projectionniste de la cité de la peur et je me demandais sans cesse quand est-ce que ça va trancher ? Bon ici le Serial Killer n'avait pas de faucille ni de marteau et l'idée du godemiché dissimulant un couteau je crois que même les Nuls n'y auraient pas pensé... J'ai ri a plusieurs reprises mais était-ce ce que souhaitait Yann Gonzalez ?? Cette série z a des scènes tellement irréelles, je pense notamment à la scène dans l'oisellerie avec l'homme et sa main... d'oiseau ? Je suis sortie dubitative, j'ai essayé de recoller les morceaux. Pourquoi ce Serial Killer a décidé de tuer ces pauvres gays à coup de godemiché ? Puis j'ai arrêté de me poser des questions. Anne Pareze est un peu l'Odile Deray de cette fiction, sans elle pas de promo, sans promo pas de film. Bon là, ce serait plus sans Homo pas de film. Allez haut les coeurs, les Nuls ne devraient pas porter plainte pour plagiat... Si vous voulez voir un thriller n'allez pas voir ce film. En revanche, si vous souhaitez voir une comédie, courrez-y ! C'est un film drôle (dans les deux sens du terme) provoquant, surprenant et loufoque. On sent bien que le réalisateur a été inspiré par les films d'horreur de série b. Il fait partie de ces films où tu hésites : est-ce un chef d'oeuvre ou un navet ? Bref, si j'avais voulu voir une comédie je serai allée voir Budapest...
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