Derniers Avis sur Arq

Encore un film qui vient grossir la liste des microbudgets astucieux mais qui péchent par la médiocrité des acteurs. Un scénario qui aurait mérité une implication plus "hard science"

Mauvaise impression pour ce film que j'ai trouvé assez pénible à regarder. Même si les répétitions apportent un élément nouveau, en huit clos, c'est quand même plutôt rébarbatif et la fin ne m'a pas davantage plu. Le film m'a semblé vraiment trop juste en budget pour retenir l'attention.

Un film de boucle temporelle dans un futur dystopique où une firme privée commande le monde et fait la guerre aux états. Même si ce n'est plus très original, c'est plutôt bien réalisé et l'on passe un bon moment. La fin n'est pas super, sans perspective.

Scenario pas très original , rien de nouveau dans le style boucle temporelle. Seul les deux acteurs principaux sauvent un minimum le film ....

Le concept de base est séduisant, puisque chaque boucle temporelle permet d'affronter la suivante en ayant appris des choses. C'est donc prometteur et assez intéressant au début avant qu'on perde pied tellement ça devient confus. Il faut dire que la mise en scène très plate et le jeu des acteurs très peu inspiré n'aide pas, en fait on ne se raccroche à rien, l'empathie ne fonctionne pas et on se fiche de ce qu'il peut arriver au protagonistes. Une production tout à fait oubliable..

"Arq" exploite le filon initié par le film "Un jour sans fin" avec Bill Murray sorti en ...1993 et repris notamment par "Edge of tomorrow" avec Tom Cruise ou encore par "Happy Birthdead" plus récemment.
Chaque film a sa propre ambiance et on se retrouve ici dans un monde post apocalyptique dans lequel Renton et Hannah se "reveillent" après avoir été tués (ou pas, contrairement aux autres films) au bout d'une boucle qui dure 3 heures, 14 minutes et 15 secondes (référence au nombre pi).
Le tout est beaucoup plus complexe aussi car il n'y a pas seulement 1 seul personnage qui se rappelle de ce qu'il s'est passé, mais plusieurs, et leur nombre évolue au fur à mesure du récit (en fonction apparemment de leur proximité avec la machine au moment de la fin de chaque boucle).
De plus, les boucles ne sont pas sans fin et forment des séquences (9 boucles formant 1 séquence au bout de laquelle tout est effacé, et il faut donc repartir à zéro dans la nouvelle séquence).
Bref, beaucoup plus compliqué donc, mais néanmoins assez intéressant pour maintenir le suspens jusqu'au final, pas forcément révolutionnaire.
A voir sans hésitation si vous êtes fan du concept qui pour moi ne sera jamais aussi bien exploité que dans le film de Harold Ramis....

Un film a la mécanique intéressante, et pour une fois plutôt réussi. La notion de boucle temporel, est en général gâché, mais cette fois-ci malgré le peu de temps alloué, le résultat est correct. Difficile de développer plus d'éléments en ce temps. La propagation de la conscience de cet événement est peu courante, est permet une rotation de l'histoire attrayante.

Bon film pour tout ceux qui aime les films qui traite le voyage dans le temps. Dommage qu'une suite n'est pas était prévue à ce film.

ARQ a une construction intéressante. Il ressemble Au jour de la marmotte car il s'agit de certaines personnes qui vivent en boucle temporelle. Le film est plus ou moins construit sur des hypothèses. Nous sommes censés imaginer que ce monde peut-être basé sur mille autres films de dystopies. Quoi qu'il en soit l'idée est probablement que nous avons vu tous ces autres films et que nous pouvons croire l'histoire telle qu'elle est. Et c'est quoi ? C'est une courte boucle temporelle où un homme et une femme se réveillent et passent par quelques actions et ils meurent tous et meurent et meurent et ils se tirent les uns après les autres mais ça n'a vraiment pas d'importance à cause de la boucle temporelle qui les réveille toujours dans le même lit et dans la même chambre. Et voilà tout le film est juste là ! C'était bon ? Intéressant ? Frais ? Effrayant ? Une fin intéressante au moins ?...

Edge of Tomorrow est sorti 2 ans plus tôt. J'étais sceptique sur cette sorte de reprise opportuniste des boucles temporelles sur un budget plus modeste mais ça finit par prendre car le scénario est plus inventif que ce qu'on aurait pu craindre.

Un huit-clos passionnant, dans lequel une boucle fait revivre aux héros la même journée encore et encore. Ce film fait évidemment penser à Edge of Tomorrow, mais aussi peut-être à Memento dans le sens où il pousse le spectateur à anticiper la scène (ici, la boucle) suivante.

Un film qui n'a pas dû ruiner le producteur vu les décors et effets spéciaux quasi inexistants. Les acteurs ne sont pas remarquables. Un bon SF malgré tout, à voir.

"Arq" est un très bon film original Netflix. Un film qui a un scénario plutôt sympa même si on a déjà vu ailleurs, les personnages sont intéressant, il y a de bonne scènes d'action et j'aurais préféré que le film soit plus long et que la fin pouvait être rallongé.

ARQ m'a fait mal au coeur. J'adore le cinéma, les voyages dans le temps, en somme les films de paradoxe temporels. Ici, même s'il était produit par Netflix et tenu par le frère de Stephen Amell, le film ne partait pas trop mal : mêler l'idée du bond dans le temps à un futur dystopique, un huis clos et des machinations idéologiques avait tout du scénario prometteur. Brasser autant de thèmes en un film est suffisamment audacieux pour en attendre un minimum.

Mais c'était oublier que c'est une production Netflix, et qu'ils ont pris Robbie Amell pour interpréter le rôle principal, lui qu'on n'aura qu'entre-aperçu dans les autres daubes DC de la CW. Alors on a pris Rachael Taylor pour l'épaulée, qu'on aura déjà aperçue dans quelques rôles de jolie femme combattive, entre Jessica Jones et autres Transformers. On se rend alors compte qu'il y a quelque chose qui cloche : ils sont trop lisses pour le concept du film.

Du coup, on les suit sans véritable entrain, on les observe interpréter mollement leurs rôles mal écrits, forcément modifiés pour rentrer dans les cases de l'amourette américaine à deux balles. Au milieu de trahisons d'un soir réparées par les répétitions d'une même soirée, Taylor joue ici le rôle de la petite traîtresse quand même gentille, qui ne pourra retenir ses hormones une fois perdue dans le regard inexpressif d'Amell (au moins meilleur acteur que son grand frère).

Elle le trahit, se rend compte de son erreur et tente de la réparer; exit les réflexions sur la loyauté, l'éthique et les intérêts personnels de Total Recall; ne pensons pas trop non plus à comment mieux monter les retour en arrière à la Edge of Tomorrow, ou mieux organiser l'évolution des mêmes personnages agissant différemment, comme dans L'Effet Papillon. Tout est simplifié pour livrer un divertissement un maximum linéaire et commun, qui ne sortira jamais des sentiers battus de peur de trop s'y perdre (reste la fin prévisible mais quand même pertinente, encore qu'on pourra toujours chercher à pinailler sur son côté happy end forcé, la fille se réveillant avec ses souvenirs laissant clairement penser qu'ils parviendront à modifier les choses prochainement).

Tout ce qu'on peut espérer, c'est que cette conclusion ouverte ne présage aucune suite, le reste n'étant pas plus trépidant; tout ici est linéaire, et c'est pour cela, je pense, qu'ARQ passe à côté de son sujet. Au moment où le but était de nous proposer une histoire en poupée russe, où chaque évènement serait revécu différemment, sans cesse, en se donnant, notamment par le montage, un ressenti suffoquant et effréné (Edge of Tomorrow, recitons le, reste une référence dans le genre), Arc se contente de livrer une vague histoire de complot inintéressante, déjà vue ailleurs en mieux, sans même jouer avec l'architecture de son intérieur d'appartement pour étoffer son huis-clos sans grand souffle.

C'est que sa mise en scène ne sait pas comment s'articuler autour de son histoire : alors elle la suit mollement en y ajoutant quelques effets clipesques de dtv, caméra à l'épaule pour y donner quelque tension dramatique supplémentaire. C'est là qu'on en vient à moins suivre le film, à se soucier finalement très peu de ces personnages dont on ne sait pas grand chose, si ce n'est qu'ils sont physiquement aussi lisses que ce qu'ils sont psychologiquement vides.

Cela reste un petit divertissement pas trop mauvais, qui tente des choses par sa conclusion et quelques réflexions sur l'utilité de sa sacrifier constamment, mais il évoque tellement mal ses thèmes qu'il passe à côté de son principal : le ressenti que l'on peut avoir au moment de mourir et de se réveiller directement ensuite. Il n'est même pas fait une mention à ce propos, les personnages prenant cela comme un respawn de jeu vidéo promettant qu'ils feront un meilleur score la fois suivante.

Arc, tout aussi vide soit-il, n'est cependant pas un mauvais film; il est juste plat, sans grande émotion, fade. Sa photographie le résume plutôt bien : grisâtre, elle ne transmet aucun moment de beauté, d'émotion, de lyrisme. Reste le faux bordel transmit par le scénario, qui s'il se perd quelques fois, reste cohérent et amuse en tentant de se rendre plus complexe que ce qu'il n'est.

Une nouvelle fois, Netflix prouve que leur catalogue de productions cinématographiques originales est bien pauvre.

‘Edge of tomorrow’, ‘Source code’, ‘Predestination’..., on ne compte plus les films sortis ces dernières années à être basés sur les paradoxes temporels et plus précisément sur le principe du “reboot� plus ou moins inauguré, dans sa version contemporaine, par l’inoubliable ‘Groundhog day’ voici 30 ans. ‘ARQ’ apportera sa modeste pierre à l’édifice avec le concept de ce couple, attaqué dans sa demeure par des individus masqués, qui découvre qu’il est pris dans une boucle temporelle : à chaque fois que la situation trouve une issue fatale, la journée reboote jusqu’aux moments qui précèdent immédiatement l’arrivée des intrus. Comme les assiégés conservent leurs souvenirs, c’est évidemment un apprentissage par essais/erreurs qui débute, avec en ligne de mire la volonté de survivre à l’attaque et la protection d’une mystérieuse machine planquée dans la cave. La particularité de ce spécimen est de se dérouler en huis-clos, à travers quelques pièces aux dimensions réduites puisque le contexte extérieur, celui d’un monde plongé dans le chaos et la pollution, est seulement évoqué. ‘ARQ’ tire pourtant le meilleur parti de ce terrain de jeu restreint, et de sa durée assez courte, en offrant des développements sans doute pas inédits, mais suffisamment mindfuck pour tenir l’intérêt en éveil jusqu’à un rebondissement final qui s’en tire lui aussi avec les honneur. Le principal reproche qu’on puisse lui adresser, comme à beaucoup d’autres productions Netflix, est de proposer une réalisation générique et aseptisée, dont on ne retient rien et devant lequel on n’éprouve rien en dehors de la vague stimulation intellectuelle permise par le traitement soigneux du concept, et qui donne plus l’impression d’être devant un épisode de ‘la Quatrième dimension’ que devant un long-métrage.

La moyenne car Le concept était bien bon mais l’histoire en elle-même est nul. Une sorte de Looper loupé !!!