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    Detroit
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    elbandito
    elbandito

    315 abonnés 945 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2017
    Un véritable uppercut que le "Detroit" de Kathryn Bigelow, qui sait manier sa caméra pour rendre immersive cette nuit cauchemardesque du 25 juillet 1967. A partir d’un événement précis et d’images d’archives, elle dresse le terrible bilan, sans concession, de cette fracture sociale toujours d’actualité. En cela son film est ludique et essentiel. Côté artistique, l’œuvre se déroule en trois actes, avec un point central intense, une scène interminable d’interrogatoire pendant laquelle la cinéaste ausculte les ressorts de la peur, du racisme et surtout l’instinct de survie. Les acteurs sont tous parfaits et l’introduction du film particulièrement originale. Pourtant ce film choral, à la fois thriller, drame, film d’horreur et musical, souffre de quelques longueurs. Le passé ségrégationniste des États-Unis demeure néanmoins une page difficile de l’Histoire. Le temps est-il enfin venu de la regarder en face ?
    selenie
    selenie

    5 437 abonnés 6 016 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2017
    Le premier soucis, alors que les émeutes ont des origines terriblement complexes, et pas de véritables émeutes raciales, elle choisit un fait précis qui fait croire tout le contraire et qui donne un sens très et trop ambigu à ces faits historiques. Sur ce point Kathryn Bigelow signe un film maladroit et manichéen. Heureusement, la cinéaste est talentueuse et sait s'entourer pour compenser le fond par la forme pour un film efficace et particulièrement tendu. En conclusion ce film est puissant sur un récit prenant mais tout est contrebalancé par une ambiguité dommageable sur des évènements à l'origine beaucoup plus complexe qu'une bavure raciste trop commune dans cette société ségrégationniste.
    Site : Selenie
     Kurosawa
    Kurosawa

    513 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 octobre 2017
    Film brûlant, qui opposerait schématiquement pour ses détracteurs les noirs innocents aux blancs sadiques, "Detroit" est en fait plus complexe que cette simple dichotomie. La dimension retorse du film tient autant à sa construction en trois parties qui brouillent les points de vue qu'à l'intrusion de personnages qui problématisent le discours de Bigelow. Le film commence comme un documentaire sur les émeutes de Détroit en 1967, montrant à quel point l'occupation des autorités s'apparente à celle de l'armée américaine en Irak et en Afghanistan, une résonance troublante avec l'actualité qui en dit long sur le climat de terreur qui sévit dans la capitale de l'automobile à l'époque. Cette première partie, qui s'apparente à un film de guerre où se confrontent une autorité paranoïaque à des émeutiers décidés à n'agir que par la violence, ne comporte aucun personnage principal : la caméra de Bigelow virevolte d'un point à l'autre, s'attachant surtout à suivre des actes plutôt que des hommes, une stratégie légèrement altérée dans la seconde partie. Si la longue séquence dans le motel Algiers – près d'une heure – laisse de côté les tensions politiques à l'oeuvre dans la rue, elle ne délaisse pas pour autant la question du rapport oppressant-oppressé et celle de la jouissance du pouvoir. En incluant deux jeunes filles blanches parmi les victimes et un policier noir, Bigelow annule de fait l'opposition entre blancs et noirs mais s'attache plutôt à montrer la naissance de la violence comme une pulsion et le jusqu'au-boutisme absurde de son emploi. Ces jeunes flics à la peau de bébé vont s'obstiner à chercher une arme qui n'existe pas et, pour affirmer leur suprématie et leur virilité, vont jouer avec la "race inférieure" et avec ces filles qui, si elles couchent avec des noirs, sont forcément des prostituées. Le jeu de la mort est insoutenable, jusque dans son gag absolument terrifiant où l'un des policiers n'a pas compris, en tuant un des suspects, qu'il s'agissait uniquement de les menacer : conclusion aussi risible que dramatique qui montre les conséquences de l'attribution du pouvoir à des sales gosses racistes. Si ces derniers seront par la suite menacés, ils échapperont à une sanction digne de ce nom lors d'un procès qui ne s'est pas déroulé tel quel dans la réalité : c'est donc le duo Bigelow-Boal qui a imaginé cette séquence anti-spectaculaire au possible (au contraire de nombreux films académiques hollywoodiens quand il s'agit de filmer un tribunal), d'une froideur implacable dans la mesure où il se conclut sur la victoire des coupables – qui ne sont donc pas jugés comme tels – et sur la culpabilité de ce policier noir, qui vomit peut-être parce qu'il est dégoûté du verdict mais surtout parce qu'il a couvert ses collègues blancs. "Detroit", malgré une introduction animée et une explication finale peu convaincantes, passionne par la complexité de ses questions, saisit par la puissance de la mise en scène de Bigelow et s'impose comme l'un des films majeurs de l'année.
    andika
    andika

    93 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2017
    Detroit est un film étonnant. Étonnement tout d'abord devant cette séquence d'ouverture en dessin animé qui nous fait nous demander si nous ne nous sommes pas trompés de salle. Étonnement également quant à sa réalisation qui tend davantage vers le documentaire que la fiction tant l'usage des plans serrés sur les visages est utilisé. Étonnement surtout devant le drame humain qu'il dépeint.

    On connait les Etats-Unis, l'histoire de ce pays, ses divisions, ses turpitudes, Trump. Mais se plonger devant une telle séquence permet de mieux comprendre les ressors de ce pays. Kathryn Bigelow nous offre un constat clinique sur la société américaine, sans concession. Mais plus que les images, ou les répliques des personnages, ce sont les paroles des chansons que l'on entend qui sont le plus éloquentes. On entendre à un moment un des personnages chanter "If I haven't got love, I've got nothing." Cette parole est un écho aux personnages de policier racistes. Mais elle est aussi un écho aux personnages de policiers soucieux de protéger la population et de secourir ses concitoyens comme le montre une scène magnifique où un policer secourt un jeune noir en le traitant simplement comme un humain. Sans l'amour, point d'humanité. Sans l'amour de son prochain, sans le reconnaitre comme étant son frère en humanité, qu'a t-on dans la vie si ce n'est du ressentiment et de la haine ?

    Autre parole prophétique entendue dans une chanson lors du générique de fin, "It ain't fair." Car oui, Detroit est aussi l'histoire d'une grande injustice. Injustice niché dans une nuit d'hôtel au milieu de la violence et des humiliations. Injustice institutionnalisée devant la farce de justice où les droits civiques servent à assurer l'impunité des oppresseurs et nullement à protéger les opprimés.

    Toutes les questions d'exclusion et d'inégalité sont liées. Il n'y a pas forcément une seule façon de les gérer, de les combattre. La compromission marche difficilement. La radicalité a des conséquences terribles. Alors que faire, comment résister, comment dénoncer lorsque les dés sont pipés ? Il semble que la réponse soit l'humanité, toute l'humanité, rien que l'humanité. Aimer inlassablement, malgré l'injustice, malgré la colère.

    C'est la leçon de ce film, il convient de garder son humanité.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    67 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 octobre 2017
    Décidément, Kathryn Bigelow est une fille épatante! Elle fait des films de mec dans un monde de mec, et ça fait du bien, de ne pas voir des femmes-réalisatrices  confinées à des petites histoires sentimentales et domestiques... Vive Kathryn!

             Il est vrai que ce n'est pas n'importe qui. Elle se destinait à la peinture. Elle a suivi les cours de Richard Serra. Elle a fréquenté des intellos comme le compositeur Philip Glass... C'est une fille forte! 

              Les émeutes de Detroit, 1967. Un petit dessin animé violemment coloré résume en quelques phrases la situation. Les Noirs sont remontés vers les états du Nord, où leur égalité n'était pas constamment remise en question (du moins en théorie...). Les Blancs ont quitté le centre des grandes villes pour les banlieues; Le chômage a commencé à ébranler une région essentiellement industrielle. Et, au milieu de villes comme Detroit, sont apparus des nids de pauvreté, essentiellement peuplés de Noirs, pas de jobs, pas de frics. Mais des flics! Des flics en pagaille, qui cherchent de la drogue, qui embarquent tous les clients d'un dancing plus ou moins déclaré, la colère se met en marche.Le film n'est pas manichéen en ce qu'il montre comment les réactions d'une partie de cette population ont été irrationnelles. Ils brûlent leurs propres quartiers, détruisent leurs propres maisons, et pillent les magasins de leurs "frères de couleur". Le gouvernement débordé fait appel à l'armée, à la garde nationale....
           A côté de ça, parce que Detroit c'est aussi la ville de la Motown, il y a des petits jeunes pas du tout politisés qui n'ont qu'un rêve: faire enfin, un disque! En voila cinq et leur groupe, les "Dramatics", sur le mode des "Supremes", et si c'est de la fausse musique noire destinée à faire danser les Blancs: tant mieux!
             Kathryn Bigelow a choisi de se polariser sur un fait, particulièrement lamentable. Les événements qui se sont passés au Motel Algiers, essentiellement fréquenté par les Noirs, mais où il y a aussi deux petites putes blanches qui aiment bien la piscine, et puis leurs potes noirs, un peu mauvais garçons,  rigolos. Larry et Fred (Algee Smith et Jacob Latimore), deux des "Dramatics" se retrouvent là un peu par hasard. Les gentils potes noirs ont un peu trop fumé, il y en a un qui s'énerve, qui tire avec un pistolet de stade, et puis il y a des coups de feu qui partent, apparemment de l'Algiers (la justice n'a jamais pu éclaircir ce point là), en direction des troupes qui sont massées un peu plus loin.... et le cauchemar commence; la police débarque, à sa tête il y a Krauss (Will Poulter), un ignoble raciste qui a déjà tiré dans le dos d'un pillard (ben, s'ils s'enfuient, faut bien les arrêter non?). La dizaine d'occupants de l'Algiers passe une nuit d'horreur, frappés, terrorisés -on leur fait croire qu'ils sont supprimés un par un- et parmi eux, trois sont abattus. La garde nationale pense que ça tourne mal et préfère se retirer. (Tout ça, ça regarde la police de la ville, pas vrai?) Parmi eux, il y a l'honnête Dismukes (John Boyega), vigile qui veut protéger son quartier mais qui n'ose pas s'affirmer, et qui est là, témoin hagard...
           Il y aura ensuite des gens honnêtes parmi les Blancs qui porteront secours aux victimes. Qui voudront faire éclater la vérité. Mais au procès, face à des témoins qui ont tous un certain nombre d'accrocs à leurs casiers judiciaires et avec un jury parfaitement monocolore, Krauss et ses trois hommes sortiront acquittés...
            Cinéma d'action, cinéma choc, mais au service de quelque chose. Comme dans Zero Dark Thirty et surtout Démineurs, montrer la réalité moche dans toute sa mocheté, mais la montrer en accrochant le spectateur pour qu'il n'en oublie rien. Elle reprend les traces d'Oliver Stone, mais avec infiniment moins de tape-à-l'oeil.
          Bref, à voir AB-SO-LU-MENT!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 octobre 2017
    Un huit clos à couper le souffle.
    Une histoire qui mérite d'être entendue et diffusée tant le monde dans lequel on vit rappel que les choses ont peu avancé.
    Ufuk K
    Ufuk K

    465 abonnés 1 399 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 octobre 2017
    " Detroit " de kathryn Bigelow est un film choc sans détour. En effet l'histoire retrace les émeutes de 1967 qui a eu lieu à Detroit et le racisme des policiers blancs envers la communauté noire. J'ai ressenti une profonde indignation et je fus bouleversé par ce film dénonçant tant d'injustice. mention spéciale aux acteurs du film criant de vérité.
    thenewchamp
    thenewchamp

    34 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 octobre 2017
    On se retrouve avec ce film, dans les années 60 en plein coeur des emeutes américaines dû notamment aux violences policières faites aux noirs (sujet toujours d'actualité d'ailleurs). Detroit m'a plu de A à Z, l'histoire est touchante avec une pointe d'humour parfois spoiler: j'ai trouvé l'avocat des policiers super bon, il aurait pu être celui d'OJ Simpson
    il dure un peu plus de 2 heures mais ça passe en un clin d'oeil.Un seul mot pour résumer ce film : MAGNIFIQUE .
    Naughty Dog
    Naughty Dog

    797 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2017
    "Detroit" est une plongée ultra immersive dans le cauchemar qu'à vécu la ville éponyme en 1967,après plusieurs jours d'émeutes où la ville est devenue un vrai no man's land, sur fond de tension raciale et de suprématie d'une police ultra expéditive.

    Kathryn Bigelow revient avec son meilleur film depuis un très long moment (peut-être depuis Strange Days ou The Hurt Locker), et prouve qu'elle a encore une fois de cojones que beaucoup de réalisateurs.

    La réalisation caméra à l'épaule style docu-fiction pourra en rebuter certains, il n'empêche que le tout donne un cachet d'authenticité accru au film (agrémenté en plus de vraies vidéos d'archives

    La reconstitution est donc exemplaire, arrivant à plonger le spectateur dans une Amérique des 60's plus vraie que nature et surtout tangible, pas du tout glorifiée et très réaliste (une vraie fenêtre sur le passé de Detroit).Concernant les acteurs, le casting n'est pas en reste (tout le monde est parfait) : Will Poulter est terrifiant, John Boyega touchant et la révélation Algee Smith, très charismatique.

    Retraçant principalement l'affaire ultra médiatisée de l'Hotêl Algier, le film trouve vraiment son point culminant dans un huis-clos ultra prenant et immersif de plus de 45 minutes au sein de ce motel, qui sous ses airs de "film d'horreur", nous rappelle que tout ceci s'est réellement passé.

    On pourra regretter un temps de présence de certains personnages un peu trop restreint et une narration avec certaines ellipses qui auraient mérité à être évitées pour un récit encore plus poignant, mais DETROIT reste un très très bon film,qui fait avant tout réfléchir le spectateur, et qui prendra vraiment une belle importance dans les années à venir.
    Nyns
    Nyns

    188 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 octobre 2017
    Kathryn Bigelow s'éloigne de l'armée mais reste sur l'essai historique documenté sur son pays pour s'engager avec Detroit avec un message politique œuvrant pour la cause des afro-américains, encore aujourd'hui trop nombreux à souffrir des violences policières de l'autre côté de l'Atlantique. Et pour cela ô surprise, elle nous amène dans la ville de Detroit dans les années 60, en pleines émeutes des quartiers populaires contre une police implacable. Le début annonce la couleur d'une violence déraisonné et sans fin, on espère une accalmie et elle arrive sous forme de huit-clos oppressant, qui constituera finalement presque l’intégralité de l'intrigue. C'est assez osé quand on voit la longueur du film et celle de la scène en question, je n'ai pas calculé exactement mais je peux dire qu'on la sent passer malgré tout. Déjà car ce n'est pas une partie de plaisir, pour tout le monde, Bigelow choisissant sans pitié de nous mettre dans la même situation que ces jeunes victimes, mais aussi pour la durée. Alors oui le message est clair, net, et passé. Utile je ne pense pas car les spectateurs intéressés par ce type de long-métrage arrive en connaissance de cause. Mais cela donne du grain à moudre. La méthode qu'utilise la réalisatrice ici est véritablement saisissante, on est au cœur de l'action et démuni, encore une fois à l'instar de ceux qui l'a subisse à l'écran. Finalement on est dans un schéma dans la présentation des personnages qui se révèle être assez classique, les bons contre les méchants, et la conclusion en est presque trop chrétienne pour rester sur la même longueur d'onde de l'action principale. Les policiers haineux sont volontairement grossiers dans tout leur traits qu'on en vient à trop rapidement les détester, comme si le combat était joué d'avance, et il l'est finalement. Très efficace et malaisant, mais peut être trop attendu dans le message, le film séduit d'avantage dans sa forme qui utilise des codes que la réalisatrice américaine finis par maîtriser sans peine.
    mister
    mister

    15 abonnés 202 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2017
    interessant ce film, qui allie documentaire et fiction sur des évènements qui ont eu lieu il y a 50 ans (en 1967). Et le point de vue change radicalement: la "minorité" noire à détroit, c'est aujourd'hui 87% de la population de la vile de Détroit, et les blancs moins de 10%, regroupés dans quelques quartiers de la banlieue. Le point de vue change car ces émeutes ressemble moins à une revendication des droits d'une minorité et plus à une insurrection du type "la planete des singes" sortie quelques mois plus tard (en 1968) et une nouvelle version récemment. Comme quoi, à cette époque, certains avient compris la vraie nature de ces émeutes.
    Magali C.
    Magali C.

    9 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 octobre 2017
    Super film, supers acteurs, on a l'angoisse qui monte lorsque les pourris rentrent dans l'hôtel car on connaît déjà leurs manœuvres... Et le pire arrive !
    islander29
    islander29

    758 abonnés 2 274 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2017
    Un bon long métrage à "l'ancienne", avec un message moral qui est quand même assez évident, ne soyez pas raciste. Le film est bien réalisé dans l'alternance des plans, plans américains, et se transforme vite en huit clos dans un motel de Détroit pendant des nuits d'émeute en juillet 1967. C'est facile à suivre, même si les interrogatoires des "blacks" par la police ont quelques chose de répétitif, d'astreignant presque, par la longueur et la qualité des dialogues parfois trop simplifiés. mais l'ambiance est là, une sorte de claustrophobie schizophrénique et raciste. où les personnages sont bien présents.....C'est du cinéma efficace, mais il manque un peu de ressenti dans la violence, elle est plus décrite qu'autre chose, elle aurait pu gagner en émotion.....Bref c'est un bon film qui a de petits défauts, dont un notamment est la longueur de l'histoire dans le motel.....Pour le reste, il sait rebondir et nous proposer d'autres aspects sur la vie des personnages, que la confrontation avec les flics ( métier de musicien, procès public) .....A noter aussi la pertinente apparition des deux jeunes prostituées ?????qui apportent la seule touche de "féminité" du film.....Je conseille
    Shawn777
    Shawn777

    459 abonnés 3 327 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2017
    Ce film réalisé par Kathryn Bigelow et sorti très récemment est très bon. Je ne savais vraiment pas du tout quel film j'allais voir, ayant été avec des amis, et je n'avais pas du tout prit connaissance de la bande annonce ni du synopsis, je ne savais même pas que ce film existait et ce fut donc une très bonne surprise ! Le film revient donc sur les évènements de Detroit en 1967 et plus particulièrement sur l'incident de l'Algiers Motel dont je n'avais d'ailleurs pas non plus eu vent. Le scénario est donc très bien écrit mais le film est malgré tout un peu long à se mettre en place, notamment avec un début assez lent munis de scènes pas vraiment utiles au film qui ne font que le ralentir, ce qui est assez dommage. Par contre, une fois que le film est réellement lancé, on rentre à fond dedans et on a une vraie claque ! Je trouve également dommage que le film n'est pas réellement parti prit même si son intention est de faire connaître aux yeux du public ce terrible incident dans ses moindres détails et donc de le confronter face à l'horreur raciale des États-Unis à cette époque mais j'aurais malgré tout aimé une part plus importante dans la défense des afro-américains. Car le film ne fait finalement que relater un évènement de l'histoire mais c'est tout, il n'y a rien d'autre derrière et donc pas de réelles prises de risque. Sur le plan esthétique, rien de particulier non plus car le film ne tombe pas dans l'original mais trop dans le classique et le déjà-vu, surtout pour ce genre de choses. J'irais d'ailleurs jusqu'à dire que le film ressemble quelques fois plus à un documentaire TV qu'à un film à part entière. Malgré tout, le film arrive bien à jouer sur les émotions du spectateur sans trop en faire et surtout, nous avons un des rares films américains qui ne vente pas les mérites de l'Amérique mais bien au contraire justement, qui la dénonce ! J'avais un peu peur par rapport à la durée qui est tout de même de presque deux heures et demi mais mis à part le début donc, on ne s'ennuie pas du tout car le film est très prenant et il passe d'ailleurs très vite. Du côté des acteurs, nous avons principalement John Boyega, Will Poulter, Hannah Murray etc. qui sont des acteurs commençant à monter et qui jouent très bien. "Detroit" est donc un film sans surprises mais que je ne cache pas avoir trouvé très bon.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    676 abonnés 1 416 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 décembre 2021
    Nous sommes en 1967 à Détroit, et nous allons revivre un fait divers terrible : alors que des émeutes éclatent dans toute la ville, des policiers racistes interviennent dans un hôtel (Algiers Motel) dans lequel des coups de feu ont été entendus.
    Les résidents vont alors vivre une nuit cauchemardesque.
    La mise en scène est superbe et l'ambiance de chaos excellemment retranscrite.
    On notera la présence charismatique de John Boyega (alias Finn dans Star Wars) et la voix magique d'Algee Smith en chanteur du groupe "The Dramatics", tous les deux mêlés à cette tragédie.
    Malgré quelques longueurs (le film dure 2h23), l'oeuvre tient globalement la route et mérite le détour.
    Prenant.
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