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    Mise à Mort du Cerf Sacré
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    191 critiques spectateurs

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    Bertrand G.
    Bertrand G.

    23 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2017
    Je suis allé voir ce film un peu par hasard et très rapidement je me suis rendu compte qu'il me faisait penser à The Lobster, et pour cause, j'apprends qu'il s'agit du même réalisateur. Colin Farrel, chirurgien, joue parfaitement, usant d'un ton monocorde, équilibre subtil entre jeu théâtral et attitude d'un personnage hyper policé. Le jeune homme lui répond de la même façon, apportant aux dialogues un caractère volontairement artifiel et troublant qui confine au rêve, au cauchemar à venir. On est immédiatement projeté dans l'ambiance, une atmosphère lourde et glaçante, malsaine à l'image de la relation du père avec le jeune homme. Le physique particulier du gamin rajoute à cela, bien dirigé par le réalisateur. Le personnage de Nicole Kidman prend de l'ampleur au fur et à mesure que se déroule la trame du film. On comprend qu'on a affaire à une famille typique de middle class aisée où chacun doit jouer son rôle sous une façade de bonheur (le fils doit arroser les fleurs, la fille doit aider sa mère pour promener le chien, etc ...) où les parents ont leurs névroses (scène où le couple fait l'amour en simulant une anesthésie générale, bracelet de montre en métal plutôt qu'en cuir ... ). Le jeune homme qui s'immisce dans leur vie va donner un grand coup de pied à ce bel édifice et la façon dont le réalisateur pose l'intrigue est tout à fait originale, en particulier dans la manière dont les enfants sont affectés. La vengeance est le moteur du garçon et le père doit payer ses erreurs s'il veut sauver sa famille. Les parents sont livrés à un choix cornélien pour se sortir du cauchemar, on nage en pleine tragédie grecque. Les comportements de chaque membre de la famille sont altérés, fils essaie subitement de plaire à son père, la fille propose de se sacrifier, la mère accuse le père de ne pas les protéger et va jusqu'à masturber l'anesthésiste qui travaille en binôme avec son mari tandis que celui-ci lui dit de garder ses conseils d'ophtalmologue pour elle quand il ne jette pas la vaisselle hors des placards. On se rapproche de The Lobster où Colin Farrel finissait par se sacrifier en se crevant les yeux ... ici on s'ampute d'autre chose...
    Sebastien C.
    Sebastien C.

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 novembre 2017
    Passe encore qu un film ait quelques invraisemblances. Ici, à la moitié du film on annonce une intrigue complètement impossible, qui ne tient pas la route et fait juste plaisir à l imagination du scénariste. Je regrette d avoir perdu mon temps sur ce film.
    PaulGe G
    PaulGe G

    101 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 novembre 2017
    qu'est ce que c'est que ce pseudo thriller psycho-médical incompréhensible. mise en scène lamentable des séquences d'une lenteur exaspérante , un jeu tres aléatoire, une bande son qui ressemble plus a un gargouille qu'à une musique,, des travelings en veut tu en voila , des situations ridicules et une fin tellement grotesque que s'en est pitoyable. l'un des pire navet de l'année.
    Requiemovies
    Requiemovies

    185 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 novembre 2017
    Mise à mort du cerf sacré de Yorgos Lanthimos répète un peu ce qu’il avait mis en chantier dans The Lobster, un pitch intéressant, saboté volontairement dans son dernier tiers pour perdre encore un peu plus le spectateur. Si la proposition peut s’avérer intéressante on ressent cette fois un certain je-m’en-foutisme qui sous l’alibi de rendre une œuvre artistiquement pointue, étrange et maîtrisée pourrait se permettre tout et n’importe quoi. Mais n’est pas David Lynch qui veut, pour le fond et encore moins Stanley Kubrick pour la forme.
    Car si Mise à mort du cerf sacré est un très bel objet esthétique il s’avère beaucoup moins prompt à tenir son récit de la première à la dernière minute, et fait dériver son œuvre dans une sorte de caricature dont le fond ne varie guère film après film ; critique de la société, perversité humaine que même l’union familiale ne réussit à solder, et ce afin de chercher toujours à choquer dans la provocation, plutôt que de créer réflexions et interrogations.
    Son film pose en outre un problème, car étrangement attirant dans sa composition, mise en scène chirurgicale et pesée (références, hommage ou copiage) mais ne s’élève jamais dans les bizarreries suggérées. La convocation des sens du spectateur est bien là mais tout se dessine assez vite sur un ton assez embarrassant du vide dans lequel s’inscrit apparemment Yorgos Lanthimos dans ce qu’il a à nous dire, ou plutôt, ne pas nous dire.
    C’est donc lent, long, assez bête dans ses sens cachés, car redite de son précédent film, et révèle seulement une chose, la capacité des comédiens à sortir une prestation juste et parfaite dans la difficulté d’un scénario casse-gueule, tant et si bien qu’on se surprend à redécouvrir Colin Farrell et Nicole Kidman dans leur meilleur rôle depuis longtemps. Point.
    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 novembre 2017
    Est-ce parce qu'il est ressortissant grec que Yorgos Lanthimos ne filme que des tragédies, même sous-tendues d'un humour aux confins de l'absurde qui ne prête vraiment pas à rire ? Mise à mort d'un cerf sacré (ce titre !), à lui tout seul, dépasse la noirceur cumulée de Canine, Alps et The Lobster, ce qui n'est pas peu dire. Musique dissonante, grand angle et travellings funambulesques à l'hôpital : la mise en scène est grandiose et se met en opposition à une histoire passablement glauque, dominée par une vision terrible de la nature humaine. Par la force de l'atmosphère qu'il parvient à créer, Lanthimos réussit à nous accrocher à une intrigue dont même les aspects fantastiques deviennent sinon crédibles, du moins acceptables et assimilables. Maintenant, il est certain que Mise à mort d'un cerf sacré, comme les films précédents de Lanthimos, nous tiennent en haleine parce que l'on se demande sans arrêt : jusqu'où va t-il aller ? Jusqu'à la dégradation physique et morale de ses personnages avec quelques scènes où le cinéaste n'est pas loin de franchir les limites. Evidemment, on pourrait se gausser et trouver cet étalage de lâcheté ridicule et beaucoup trop complaisant. Mais avec son art clinique et glacé, le réalisateur grec coince les rires et sarcasmes éventuels dans la gorge. Avec en sus une direction d'acteurs au cordeau, illustrée par la partition remarquable de Nicole Kidman et de ColinFarrell sans oublier le jeune comédien irlandais, Barry Keoghan, absolument sidérant.
    Yves G.
    Yves G.

    1 281 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2017
    Steven (Colin Farrell) est cardiologue. Anna (Nicole Kidman) son épouse ophtalmologue. Ils forment un couple parfait avec leurs deux parfaits enfants, Kim, quatorze ans et Bob douze.
    Mais leur vie se dérègle quand une mystérieuse malédiction les frappe lancée par Martin, un adolescent d'un milieu plus modeste dont le père est décédé lors d'une opération dirigée par Steven.

    Regardez attentivement cette affiche. Qu'y voit-on ? Une chambre d'hôpital aux murs blancs qui semblent s'élever à l'infini. Elle est meublée de deux lits vides. Face à eux, un homme immobile dont on devine à peine les traits. Que n'y voit-on pas ? Les noms des deux stars hollywoodiennes qui tiennent le haut de l'affiche - ou, précisément, qui ne le tiennent pas : Nicole Kidman et Colin Farrell, excusez du peu. Ce parti-pris illustre bien l'ambition folle du réalisateur Yorgos Lanthimos : vendre son film non pas sur l'identité de ses deux stars mais sur celui de son thème profondément angoissant : le désarroi d'un père face à la souffrance de ses deux enfants.

    On avait déjà remarqué ce jeune réalisateur grec originaire d'un pays dont le cinéma ne s'exporte guère. "Canine" et "Alps" étaient deux réalisation déroutantes. Après avoir franchi l'Atlantique, Lanthimos a signé "The Lobster", un film tout aussi déroutant dont l'action se déroule dans un futur doucement totalitaire qui force les veufs et les célibataires à se marier sous peine d'être transformés dans l'animal de leur choix.

    Son film suivant, qui a déchiré la Croisette cette année, n'est pas moins troublant que les précédents. Il donne dans sa première moitié l'illusion d'être ordinaire. On y voit un père, une mère, deux enfants, dans une banlieue américaine semblable à celles qu'on a déjà vues mille fois. Sauf qu'un malaise persistant s'instille. À quoi est-il dû ? Difficile à dire. À certaines paroles échangées, telle cette mention des premières règles de Kim ? Aux pratiques sexuelles de Steven et Anna ? Ou à la relation (amicale ? filiale ? sexuelle ?) entre Steven et Martin dont on ne comprend pas la raison d'être.

    Il n'est pas question d'une famille qui cache un lourd secret. Lanthinos est beaucoup plus subtil, qui ne construit pas son film autour d'un ressort si convenu. Non. Le malaise est plus diffus et sa solution moins évidente. C'est l'objet de la seconde partie du film. Un après l'autre, les deux enfants sont frappés de paralysie. Les médecins n'en comprennent pas la cause. Martin lancera son anathème et mettra entre les mains de Steven un pacte faustien.

    Je n'en dirai pas plus. Et pas plus n'évoquerai-je la façon, macabre et risible à la fois, dont Steven s'en déliera. J'ai parfois eu l'impression d'une supercherie, macabre, dégoûtante, ridicule. Certains spectateurs ont partagé cette opinion et ont quitté bruyamment la salle. J'ai été fasciné par la bande-son à la fois majestueuse et terrifiante. Je ne sais pas si je garderai un bon souvenir de ce film qui m'a perturbé et parfois déplu. Mais il laissera en moi une marque profonde.
    r0c-bribri
    r0c-bribri

    16 abonnés 818 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 novembre 2017
    Si "the Lobster" était décevant, la "mise à mort du cerf sacré" est franchement ennuyeux. Quelques scènes drôles sortent du lot et le ton du cinéaste est toujours aussi "drôle" mais il reste qu'à aucun moment il ne nous invite à porter un regard critique ou même à partager les enjeux montrés à l'écran. Il y a justement chez le spectateur la même chose que chez Colin Farrell, un certain froid et une placidité à l'égard de ce qui se passe.
    Brice E.
    Brice E.

    1 abonné 27 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 novembre 2017
    Glaçant, l histoire d une famille apathique qui affronte la culpabilité du non moins apathique patriarche. aucune fuite facile devant la vie et ses erreurs, il faut payer. tous les acteurs sont tres bien, le gamin qui joue le fils du défunt est extra, on a envie de lui casser a la tête et la realisation est aussi froide que cette famille n a rien de chaleureux.
    janus72
    janus72

    44 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 novembre 2017
    Certains journalistes préfèrent nous raconter par le menu ce film afin de pouvoir remplir le vide sidéral qui découle de sa projection....
    Oh que oui, c'est lent - long - glauque - indigeste et surtout plutôt prétentieux dans cet acharnement à vouloir nous la jouer à la mode Kubrick.
    Seul le casting tente péniblement de sortir de ce trop long métrage aussi boursouflé qu'un énorme gâteau d'anniversaire US.
    Bref, on peut s'éviter cette triste chose et ainsi préserver son porte-monnaie et évidemment son amour du 7 art.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 novembre 2017
    Est ce le dernier soupir du pauvre cerf abattu ? Non que des bâillements...Tout est poussif comme dans les zones Z que sont les films d'horreurs actuels. Par exemple, la musique ne renforce plus une situation, elle suggère une émotion.
    Après la bonne surprise de Wind River, Cannes est redevenu Cannes (chiant).
    mondidi
    mondidi

    1 abonné 52 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 décembre 2017
    C'est un film très Kubrickien dans la forme, les plans, l'utilisation du grand angle dans les lieu clos, la musique, ça peux paraître beaucoup, moi je trouve ça très élégant, très classe pour une fable macabre. Le problème c'est qu'il va jusqu'au bout de sa logique Il pouvait imaginer une bonne dizaine de solutions pour retomber sur ses pieds et ne pas tomber dans le piège tendu par son histoire
    Cine vu
    Cine vu

    123 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 janvier 2018
    Sacrément et mortellement pompeux.

    Ambiance glaciale, humeur maussade et lourdeur du scénario, la BO est insoutenable et se veut lyrique pour nous emmener de l’autre côté du miroir. Le message est lourd, le rythme est lent, tout est sensé nous troubler mais aucune émotion n’est véhiculée. Un “Choix de Sophie� mal fagoté.

    Tout traine en longueur comme pour nous en mettre plein la vue, quelques scènes tentent de brouiller les pistes. Anna n’est-elle pas névrosée ? Steven n’est-il pas ambigu ? Martin n’est-il pas qu’un simple ado boutonneux ?

    Steven, chirurgien, aurait tué accidentellement le père de Martin lors d’une opération du coeur.
    Depuis une drôle de relation se noue entre eux deux.
    La culpabilité de Steven et flagrante et le gamin semble vouloir un père de substitution. On pense à une liaison naissante mais que nenni, le gosse veut juste se venger, la suite ne justifie pas les moyens, c’est peu crédible et bancal. D’autant plus que Martin a le charisme d’un poisson rouge sans aucune dimension machiavélique.

    Colin Farrell est lourdement psychorigide et Nicole Kidman est, faussement, mystérieuse et totalement inexpressive.
    Les déambulations dans les couloirs sur des plans longs sont barbantes comme Colin Farrell.
    Bref une histoire improbable qui prend des airs d’opéra tragique. Yorgos Lanthimos vise l’intelligentsia torturée.
    Hermes256
    Hermes256

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2017
    Patiemment, Lanthimos est entrain de constituer ce que l'on appelle une oeuvre
    Il n'est pas un vendeur de vérités, de bons sentiments, de perversités
    Ce n'est pas un cinéma d'auteur d'école
    A travers ce film il s'intérroge, il nous intérroge - entre autres - sur la place de la tragédie à notre époque
    Et comme cette question est peu audible aujourd'hui, peut-être ne veut-il pas la mettre en scène aimablement ? Il ne nous le dira pas.
    Qui se rappelle des sifflets entendus à Cannes l'année de la présentation du Sacrifice de Tarkovski ?
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 novembre 2017
    On passe un moment pénible, éprouvant.
    La forme façon "exercice de style esthétique"ne suffit pas à nous faire oublier la vacuité du propos.
    Fabriquer tout un tas d' images lechées, mais pour raconter quoi ? Quelle prétention. Et c'est interminable.
    dejihem
    dejihem

    117 abonnés 659 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 novembre 2017
    C’est bizarre : je n’ai rien ressenti à ce troisième film d’un réalisateur que j’aime suivre. Après avoir lu quelques critiques, compris la notion du sacrifice dans ce film et de l’individualisme foutraque qui en découle, donc, pour exorciser ce film, je me suis fait des spaghettis bolognaise, je me suis branlé, et me suis filmé dans un couloir au ralenti. Comprend qui veut.
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