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    Moi, Tonya
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    GIJoe
    GIJoe

    85 abonnés 567 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 décembre 2020
    Extrêmement bien joué, émouvant, dérangeant, instructif. On passe par toute la palette des émotions mais surtout celle de la compassion pour cette jeune femme vraiment maltraitée par la vie et surtout par ses proches.
    selenie
    selenie

    5 437 abonnés 6 016 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2018
    Ce qui semble avoir plu au cinéaste c'est l'inconscient collectif du scandale à l'américaine qui a occulté que tout n'est pas si simple et que Tonya Harding n'est pas la méchante de service. Craig Gillepsie réussit un mettre en place un climax cynique et jouissif, mêlant ainsi le tragique au pathétique, le malsain au burlesque. La symbiose entre la forme et le fond, entre le style et le jeu en font un film complet, dense et maitrisé, un film excellent où l'effroi se mêle au sourire avec appétit dans cet univers de l'ogre américain qui aime autant les princesses que les monstres, qui aiment aimer autant qu'il aime haïr.
    Site : Selenie
    Redzing
    Redzing

    921 abonnés 4 296 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2022
    J’avoue qu’avant de connaître l’existence de ce film, je n’avais jamais entendu parler de Tonya Harding. Une patineuse célèbre pour avoir été mêlée à l’agression de sa concurrente, Nancy Kerrigan, frappée au genou peu avant une compétition. Il faut dire que le sport en général, et le patinage en particulier, je m’en tamponne l’oreille avec une babouche. J’étais néanmoins curieux de voir comment « I, Tonya » pouvait aborder un sujet pareil. Et je n’ai pas été déçu, le film se révélant loin d’un biopic ou d’une success story fadasse. Craig Gillespie opte pour une approche originale, celle de délibérément raconter les faits en se basant sur les propos des protagonistes, souvent contradictoires. Il est donc clairement assumé que nos narrateurs ne sont pas fiables, et que tout ce que nous verrons seront leur point de vue, leur vision des choses… et leurs mensonges. Avec, à l’appui, des fausses interviews, quelques ruptures du quatrième mur… ou des problèmes évidents d’âges (des acteurs presque trentenaires jouent les personnages à 15-20 ans). Ainsi, loin d’en faire un être machiavélique, Tonya Harding est présentée comme le vilain petit canard du patinage artistique. Dans ce monde policé et propret (qui au passage prend un coup dans la face), Tonya est une redneck rugueuse au physique et aux manières qui ne rentrent absolument pas dans le moule. Et qui souffre, piégée dans une relation toxique avec un mari violent, écrasée par une mère atroce. Difficile de dire ce qui est vrai, en tout cas cela permet une certaine attache au personnage. Tandis que Craig Gillespie traite l’agression et ce qui tourne autour avec un humour noir assez délectable. Présentant notamment les comparses de Tonya et son mari comme une belle bande de bras cassés, où la réalité semble rattraper la fiction (on se croirait par moment dans « Fargo » !). Il est juste un peu dommage que l’écriture sur le dernier acte, et l’enquête du FBI, soit plus laborieuse. Mais il faut souligner le travail énorme des trois acteurs principaux. Margot Robbie (également productrice), enlaidie à souhait, fait des étincelles en incarnant cette patineuse à fort charactère, à laquelle la vie fait peu de cadeaux. Sebastian Stan, loin de ses rôles de body builder dépressif du MCU, fait preuve d’une vraie sensibilité en mari passionné et très impulsif. Sans oublier Allison Janney incroyable dans le rôle de la mère championne du harcèlement. Même Paul Walter Hauser est amusant en garde du corps mégalo, une prestation finalement à peine éloignée de celle qui le fera connaître dans « Richard Jewell ». Une jolie surprise donc, pour un film qui aurait pu être mieux construit sur la fin, mais qui détourne agréablement les success story du genre.
    this is my movies
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    617 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 septembre 2018
    (...) Dans son déroulement, le film est plutôt scolaire. on commence par l'enfance, avec la petite Tonya qui débarque sur la glace à 4 ans, accompagnée par sa mère, vulgaire, qui fume, et surtout, l’œil mauvais. Elle gravit les échelons, jusqu'au départ de son père, puis elle rencontre son futur mari, et là, tout s'enchaîne. Elle connaît un échec douloureux au JO de 1992 puis verra à un moment poindre cette fameuse 2nde chance, avant que son entourage, et sa propre propension à faire les mauvais choix, ne viennent tout gâcher, dans un enchaînement malheureux de circonstances, avec à la base, un manque de communication et de mauvais exécutants. Bref, une histoire pour les frères Coen. Sauf qu'à la place ces Coen, on a un produit bien calibré du cinéma indé, ou plutôt faussement indé. Craig Gillespie est issue de ce sérail. Là, il offre donc à Margot Robbie, nouvelle coqueluche des médias venue d'Angleterre, actrice révélée dans "Le loup de Wall Street" de Scorsese, et qui s'octroie ici le rôle de productrice. Ce qui fait que son rôle est grandement mis en avant, son point de vue, teintée d'un certain féminisme de bon aloi. Harding était donc une femme battue, méprisée par sa mère, écrasée par sa condition de redneck, face à un establishment et une fédération privilégiant l'origine sociale et l'apparence sur le talent pur, et l’exécution. Préférant ZZ Top à Mozart, Harding, qui faisait elle-même ses costumes, faute de moyens, aura bon mettre des triple axel dans tous ses programmes, chose hyper rare car elle sera la 1ère femme américaine à en réussir un en compétition, puis à le tenter aux Jeux Olympiques (elles ne sont que six à l'avoir fait depuis), elle se sera jamais le petite chouchoute de sa discipline. Puissante, athlétique, déterminée, passionnée, certainement talentueuse, parfois gagnante, mais jamais admirée ou encore soutenue. Seule contre tous. En soi, le film n'est pas désagréable, bien au contraire, il est même plaisant à suivre. Margot Robbie est excellente, vraiment investie dans son rôle (même si régulièrement doublée, numériquement pour le triple axel par exemple, que personne n'a voulu tenter par crainte de blessure), incarnant le personnage de 15 à 45 ans avec une belle assurance, quelques regards émouvants et une réelle présence. En face, Sebastian Stan est très bon en mari violent de Harding. Son personnage est forcément moins développé, ce n'est pas son biopic après tout, mais on ressent à la fois son amour pour sa belle, mais aussi son irrépressible violence. Et que dire de Alison Janney, qui incarne la mère maléfique, prestation récompensée d'un Oscar. Grimée, aussi moche à l'intérieur qu'à l'extérieur, elle ne laisse pas indifférent et enchaîne les répliques vachardes et les comportements inhumains. Et autour, gravite une belle brochette de neuneus, dont l'inénarrable Shawn, meilleur pote du mari et garde du corps de Tonya, mythomane notoire et qui sera finalement le coupable désigné par le film, celui qui provoquera l'impensable, avec l'aide précieuse de deux couillons. En se cantonnant à ce cadre, le film développe son point de vue de manière efficace, puisqu'on se prend vraiment d'affection pour le couple, et son héroïne, même si on peut s'agacer de certaines exagérations, comme le fait de présenter chacun des protagonistes comme le centre du monde à ce moment-là. Il lance quelques pistes intéressantes, critique, légèrement, le fonctionnement médiatique et parfois, il surprend avec quelques bonnes idées de mise en scène. Oui, mais voilà, Gillespie est clairement limité comme metteur en scène, véritable produit de son époque, et souvent, il se vautre dans l'insupportable redite, via sa voix off, de ce qu'on voit à l'image. Déjà, il blinde sa bande-son, enchaînant les morceaux d'accompagnements, censés accompagnés et illustrés les différentes séquences clés. Du coup, on a plus ou moins l'impression de voir un film illustré par un IPod en mode shuffle, quitte à broyer l'émotion. Par exemple, pourquoi ne pas s'être plus appliqué à laisser vivre la scène où le père de Tonya quitte le foyer. Avec le morceau pop en fond, on est plus pris par le rythme de ce dernier, que par ce qu'il se passe à l'écran, qui est proprement déchirant. Du coup, ce passage devient une vignette parmi d'autres, jamais émouvant, jamais mis en valeur. Et c'est comme ça pour toutes les scènes clé du film. Est-ce un choix de producteur ou un choix de facilité du réalisateur ? Difficile à dire, reste que ça rend le tout assez fade, empêchant pour ma part toute implication émotionnelle. De même, les réflexions qu'il induit restent à la surface, comme s'il n'avait jamais totalement réussi à faire corps avec son sujet, qui narre les aventures d'une bande de débiles qui se brûlent les ailes. Cela peut venir du cynisme qui habite les auteurs aussi, qui n'ont aucun respect ni aucune empathie avec ces représentants d'une couche sociale inférieure (ce qui est paradoxal puisque le film dénonce l'attitude méprisante et aristocratique des officiels du patinage). C'est dommage et ça nuit un peu au film, qui reste toutefois assez emballant et agréable à suivre sur presque deux heures, ce qui n'est pas rien. La critique complète sur thisismymovies.over-blog.com
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    676 abonnés 1 416 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2018
    En mode reportage/interview, nous allons suivre la rétrospective de la vie de Tonya Harding, patineuse américaine de haut niveau qui a défrayé la chronique en 1994 pour avoir été mêlée à l'agression de sa grande rivale sur la glace : Nancy Kerrigan.
    Le sujet est traité avec beaucoup de punch et d'humour, l'actrice australienne Margot Robbie est captivante dans son rôle de garçon manqué tentant de séduire des juges totalement coincés par des soit-disant codes artistiques de patinage.
    Sa mère est une terreur, son copain un boulet violent, qu'à cela ne tienne : elle veut être la meilleure et fait tout pour arriver au sommet.
    Je ne suis pourtant pas fan de patinage artistique mais certaines scènes avec l'héroïne en pleine action sont tout simplement superbes.
    Puissant, touchant, drôle, décalé, rythmé, ce film possède beaucoup d'ingrédients de qualité : un bon moment.
    --> Site CINEMADOURG <--
    Nicothrash
    Nicothrash

    292 abonnés 2 921 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2023
    Fait divers sui a défrayé la chronique sportive dans les années 90, l'agression de la championne de patinage artistique Nancy Kerrigan est ici portée à l'écran par Craig Gillespie et va suivre le point de vue de Tonya Harding, soupçonnée rapidement. Si le personnage est assez antipathique de base, notamment lorsque l'on a connu l'histoire, Gillespie apporte un regard différent en nous exposant la jeunesse de Harding. Et le moins que l'on puisse c'est qu'elle n'est pas partie dans la vie avec toutes les chances de son côté. Très peu éduquée, accoutrée de parents indignes et notamment une mère horrible, elle s'est visiblement surtout laissée entraîner dans ce drame qui a ruiné et sa carrière et sa vie. Ça n'excuse pas tout évidemment mais force est de constater que l'on s'attache à elle, bien aidé il est vrai par la quasi absence de sa rivale du métrage. Formellement la mise en scène est ingénieuse et très soignée et la réalisation au top avec des effets spéciaux très efficaces. La tension est présente assez souvent et notamment lors des impressionnantes scènes de patinage et le casting est excellent, Margot Robbie nous livrant une fois de plus une masterclass. Un très bon moment de ciné que ce Moi, Tonya qui bénéficie en outre d'un formidable travail de documentation. Une réussite totale.
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2018
    Cette petite fille, cachée derrière cette mère terrible, digne d'un dessin-animé, n'a pas froid aux yeux, elle se précipite sur la patinoire, et le sourire aux lèvres, entame une ronde de séduction pour obtenir les faveurs de l'entraîneuse. "Moi, Tonya" est un film hybride qui joue avec les genres. Le spectateur se laisse prendre aux rires, et surtout au cynisme qui se dégage de ce qui n'est pas moins qu'une tragédie sociale. Derrière cette collection d'anti-héros, le réalisateur dresse le portrait d'une Amérique, pauvre, complexée, très loin des clichés que le cinéma fabrique de ce pays. Tonya, c'est cette patineuse, tristement célèbre, certes pour le fameux triple Axel, mais surtout toutes ses tentatives de médailles aux jeux Olympiques, à chaque fois avortées. Elle évolue dans un milieu populaire au sens négatif du terme. Les mères sont autoritaires et manipulatrices, les hommes sont violents et bêtes, et elle, Tonya, se défend en permanence d'être responsable de son destin. "Moi, Tonya" est un film résolument exaltant. Il met en scène le sujet périlleux de la violence conjugale en fuyant absolument le Pathos. Le ton choisit délibérément la caricature pour mieux raconter le désespoir social qui hante une certaine Amérique pauvre et isolée. C'est un film intelligent, rythmé, écrit comme un roman policier et une fable sociale.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    265 abonnés 2 795 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mai 2023
    un destin, qui a passionné l'Amérique pendant des années, fait de violence, de désillusions mais aussi d'acharnement pour continuer à patiner. le biopic s'avère très complet (évoquant aussi bien la vie privée que sportive), documenté, sans véritable parti-prix. la mise en scène est particulièrement efficace et dynamique, M. Robbie est indéniablement un bon choix et la bande son d'enfer (Fleetwood Mac, Dire Strait, Supertramp...)! un moment de cinéma intéressant qui permet de (re)découvrir le personnage et l'affaire qui aura fait couler beaucoup d'encre.
    Santu2b
    Santu2b

    214 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2018
    "Moi, Tonya" revient sur une bien triste affaire sportive ayant eu lieu durant les années 1990 : la rivalité entre les patineuses Tonya Harding et Nancy Kerrigan. Celle-ci s'est notamment soldée par l'agression physique de cette dernière ayant valu à sa rivale une exclusion de la compétition. Nouveau film biographique de Craig Gillespie, celui-ci se dstingue en livrant une image intéressante de Harding. Loin de la sportive jalouse et calculatrice souvent présentée, aux abois et surtout très mal entourée. Prise entre l'étau d'une mère proprement insipide (jouée excellemment par Allison Janney) et un mari violent. Ainsi Tonya se présente comme une victime mais également quelque part une battante qui s'est ensuite reconvertie avec succès dans la boxe. Conventionnel mais efficace, le film constitue une certaine consécration pour Margot Robbie, qui agis même en tant que productrice. Un portrait assez touchant.
    orlandolove
    orlandolove

    113 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2018
    Un biopic très enlevée qui joue très bien de l'absurdité des situations et de la bétise de certains de ses personnages (la palme au second couteau joué par Paul Walter Hauser, irrésistible). Le film est un peu plus qu'une simple comédie, et dresse un portrait subtil et assez touchant de l'anti-conformiste Tonya...
    Stéphane D
    Stéphane D

    92 abonnés 2 030 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 août 2023
    L'histoire est folle mais vraie. Pour incarner Tonya Harding il y avait 2 choix : une bonne actrice qui devrait se former au patinage à haut niveau ou une professionnelle qui sache bien jouer la comédie.
    Et bien au final c'est une (bonne) actrice aidée par des effets visuels et le tout passe incroyablement bien.
    Voilà une figure parfaitement exécutée!
    Ashitaka3
    Ashitaka3

    93 abonnés 1 187 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mars 2019
    Le film se regarde bien, le rythme trépidant, les acteurs en forme. Mais le parti pris est étrange, on a tous les points de vue étayés, avec des séquences interviews qui cassent le rythme, au final je n'ai pas compris le film où il voulait en venir si ce n'est rétablir une vérité, mais sous couvert d'humour. Or, comme c'est un biopic, et qu'il sappuie sur des éléments véridiques, ce fut très compliqué de jauger le vrai du faux. Dommage!
    JeremGar
    JeremGar

    78 abonnés 1 568 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2024
    D'une légende du patinage artistique (en étant la 1ere femme américaine à réussir la figure du triple axel) à un des visages médiatiques les plus controversés, Tonya Harding est un personnage cinématographique à part entière. Et Craig Gillepsie l'a bien compris. Très complexe à traiter, l'histoire de cette patineuse est merveilleusement bien interprétée par Margot Robbie. L'effet documentaire est un plus et apprte un semblant de pur réalisme mais il n'était pas du tout obligatoire. Entre drame, comédie et performances visuelles (scènes de patinage), "Moi, Tonya" occupe bien sa place de films à regarder dans les biopics modernes. Peu importe que vous connaissiez déjà l'histoire de cette affaire ou non, ici l'objectif est aussi de dépeindre l'histoire familiale et conjugale complexe de cette femme qui a été projetée sur le devant de la scène à l'aube de sa vingtaine et qui n'avait qu'une seule réussite : savoir glisser sur la glace comme personne.
    DarioFulci
    DarioFulci

    83 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mars 2020
    Ce fait divers du début des années 90, qui a alimenté bien des tabloïds et des commentaires à l'époque, à qui on donne une version ciné pourquoi pas ? Le danger aurait été de livrer un film racoleur ou pudibond, alors que cette histoire a une portée bien plus intéressante qu'il n'y paraît.
    Une fille de rien, envahie par une famille toxique, douée dans le patinage. Lorsque la concurrence se fait menaçante un stratagème est élaboré pour supprimer les risques de perdre. Perdre en notoriété, perdre de l'argent, perdre la poule aux œufs d'or. Tonya Harding est plus victime de sa position sociale et de ses proches, tous affreux, que de sa propre envie de réussir. C'est une chronique acerbe de l'avidité et des petites gens oubliés qui se défendent avec ce qu'ils ont.
    Le réalisateur réussit son film, évite le biopic mélodramatique. Et donne une réelle ampleur à un simple fait divers qui dit tout de son époque. Ce qui est arrivé par la suite à Tonya Harding mériterait un second film. Mais le fondement de sa notoriété réelle a déjà un beau moment de cinéma. Margot Robbie est excellente, Allison Janney géniale.
    mazou31
    mazou31

    80 abonnés 1 263 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mars 2018
    Ce faux biopic, faux documentaire , reste un film marquant par l’originalité de son montage, son dynamisme, son humour et la démolition méthodique des « valeurs » américaines et sportives. Il décape avec ironie toute la bienpensance et dérange par l’exposition de ses cas sociaux et de quelques crétins consternants. On comprend vite comment on pêut aboutir, avec quelques fusils d’assaut, aux tueries qu’on connaît ! Mais la réussite la plus remarquable reste l’interprétation des deux héroïnes, la mère et la fille. Glaçant ! Un film réussi bien que manquant de subtilité mais dont la vision grinçante d’une société met mal à l’aise, peut-être parce que trop réaliste.
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