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    Blue Velvet
    Note moyenne
    3,9
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    335 critiques spectateurs

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    Alain D.
    Alain D.

    503 abonnés 3 211 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2014
    D'entrée, la BOF est superbe (Blue velvet version originale de Bobby Vinton de 1963). L'action se passe dans les années 80 à Lumberton petite ville lambda des USA, apparemment très calme.

    Kyle MacLachlan incarne le rôle principal de Jeffrey Beaumont. Cet adolescent et sa petite amie Sandy, curieux de vérité, cherchent à résoudre le mystère de l'appartement de LINCOLN Street ?
    Ils ne manqueront pas de découvrir des choses cachées.

    Des séquences surréalistes d'un monde bizarre, des personnages mystérieux : Dorothy Vallens, la chanteuse sensuelle et maso, jouée par l'envoutante Isabella Rossellini. Des personnages déjantés : Frank, le pervers psychopathe, campé par un incroyable Dennis Hopper. Le scénario est extrêmement complexe, mais aussi sophistiqué que macabre. Cette histoire déroutante, obscure et fascinante, nous plonge dans une ambiance mystérieuse et malsaine. Le suspense ne vous lâche pas un instant, les coups d'éclats ne manquent pas.

    David Lynch nous propose ici un film décalé, une mise en scène sublime, des gros plans savoureux. Attention aux âmes sensibles, les scènes violentes, voire pornographiques, risquent de choquer les non avertis. Toute l'habileté de la réalisation réside précisément dans les limites atteintes dans ce fabuleux thriller noir.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 mai 2010
    Pervers, grossier, brouillon et inutile, ceux qui s'évertue à chercher un soupçon de métaphysique dans le cinéma de Lynch sont illuminés par on ne sait quel flamme vulgaire.
    Benjamin A
    Benjamin A

    654 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2014
    Œuvre dérangeante signé David Lynch, "Blue Velvet" s'avère brillant. Il décrit minutieusement la cruauté et l'horreur cachées sous la surface d'une Amérique lisse et propre, si ce n'est pas forcément très subtile, c'est fascinant, l'atmosphère régnant tout le long du film est envoutante, mystérieuse et captivante. Les personnages incarnés par Laura Dern (déjà très belle) et Kyle MacLachlan sont attachant en jeune gens naïfs. Dennis Hooper est inoubliable en tueur-kidnappeur fou et Isabella Rossellini intrigante en chanteuse de cabaret à la merci de Dennis Hooper. Le scénario est bien construit, le suspense tient tout le long du film, certaines scènes sont mémorable, à l'image du début du film, quand l'oreille est découverte jusqu'aux superbes scènes avec Hooper. Tout le long on est intrigué, c'est vraiment du grand art de la part de Lynch. La musique est parfaite, allant souvent bien avec le récit. Un très bon film, envoutant et captivant, du grand Lynch.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 juillet 2009
    Un film culte? Comme beaucoup je suis tombé dans le panneau et je n'ai jamais aimé les films de ce réalisateur: une dimension psychologique à l'américaine (chercher de la profondeur là où y'en a pas, faire du Freud à 2 balles). De plus ce film m'a fait pensé à un film français: vous apprendre la vie (vive la jet set riche en enseignements). Ce film est long, très long, on s'attend à quelque chose, on se dit, non c'est pas possible, va y avoir qqch d'intéressant, et bien non. Maintenant, c'est vrai que le film est beau visuellement, que les acteurs sont bons (aujourd'hui, on a que des mannequins) mais même avec tout cela, impossible de rentrer dans l'ambiance, trop superficiel, pas assez intimiste malgré tout ce qu'on dit. Il y'a des scènes absurdes, de la provoc pour biens pensants, on sent la bourgeoisie à perte. Je déconseille ce film, j'ai horreur d'acheter un DVD et avoir ensuite l'impression de m'être fait manipulé donc je veux avertir les gens: connaissez bien vos goûts. Les "intellos", vous allez adorer ce film...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 avril 2008
    Séance avec le cour de philosophie, et comme d'habitude on nous emmène voir des films niais, on rien ne se passe et ou on ennuie tellement ...
    Mais la prof nous avez prévenu: "Ne vous attendez a rien..."
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    188 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 décembre 2011
    Dans "Blue Velvet", il y a, pour la première (vraie) fois dans l'oeuvre de Lynch, qui était encore à l'époque un cinéaste "normal" ou presque, ces béances mortelles qui s'ouvrent sous les pieds des innocents, ce grouillement noir de cauchemar hébété, ce théâtre grotesque des pulsions (sexuelles avant tout, meurtrières aussi) sur lequel on peut tomber pour peu qu'on ait poussé la mauvaise porte. Il y a, évidemment, cette oscillation permanente entre fascination / répulsion pour ce qu'il y a de pire en nous comme en tout être humain. Il y a, surtout, et c'est la suprême élégance de ce film, un premier degré presque naïf, une sorte de croyance émue en la lumière, en l'innocence qui doit - Lynch l'espère encore à cette époque - triompher... à l'image (finale) du rouge-gorge (empaillé) croquant la vermine : on croyait y voir du cynisme à l'époque, c'etait la mode, et on ne comprenait pas encore cette sorte d'innocence Lynchienne sublime. Dans "Blue Velvet", il y a une Isabella Rossellini en femme blessée comme on en a peu vues dans des films, et surtout un Dennis Hopper dans le rôle de sa vie : Frank Booth - un peu comme Hannibal Lecter dans un registre quasi-opposé - restera l'une des images les plus saisissantes du Mal au cinéma.
    Morgane B
    Morgane B

    57 abonnés 98 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 octobre 2016
    Film sur le voyeurisme et l’impuissance, Blue Velvet exploite cette notion centrale du cinéma hollywoodien classique à l’extrême, jouant avec délectation sur le lieu commun de l’armoire, qui cache le voyeur tout autant qu’elle le piège. Ainsi la scène où Jeffrey spoiler: découvre l’intimité physique et psychologique de Dorothy
    reste la plus marquante du film. Blue Velvet est un film polymorphe, que ne cesse de fasciner à chaque nouvelle vision. Ce qui frappe aujourd’hui, c’est bien l’incroyable profusion de signes et de sens dans un film à la forme narrative très maîtrisée et encore classique par rapport à ce que deviendra le cinéma de Lynch ensuite... Au-delà de son caractère grotesque et outrancier, ce film apparaît comme un parfait point de rupture, un bijou d’orfèvrerie cinématographique, dans une filmographie peu à peu habitée par une folie pandémique.
    carbone144
    carbone144

    70 abonnés 748 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2014
    Dans le style habituel de David Lynch, on pourra regretter quelques scènes qui traînent un peu. Pour le reste, c'est tout correcte.
    NeoLain
    NeoLain

    4 306 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 mars 2014
    A deux reprises j'ai tenté de voir s'il pouvait me plaire, mais rien à faire. Coup de blues Velvet... L'histoire à la ramasse au point que les acteurs sont sous des prestations parfois si bête que le froid s'installe dans mon esprit.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    365 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2014
    Après l'échec commercial de "Dune" David Lynch retourne dans un style plus intimiste avec "Blue Velvet", marquant un tournant dans sa filmographie en terme de réalisation. L'histoire, Jeffrey (Kyle MacLachlan) trouve une oreille humaine dans un terrain vague, il décide de mener son enquête avec Sandy (Laura Dern) et de fil en aiguille ils vont remonter la piste jusqu'à une mystérieuse chanteuse de cabaret Dorothy Vallens (Isabella Rossellini). Jeffrey se prend alors d'un désir pour elle, ne se doutant pas du danger qu'il encourt. Ce film montre une autre facette de David Lynch, à l'esthétisme plus édulcoré s'inspirant des années 50 avec une réalisation nouvelle qui deviendra sa marque de fabrique. "Blue Velvet" n'a pas la dimension extrasensorielle de "Eraserhead" ni la profondeur de "Elephant Man", mais il n'en reste pas moins énigmatique, avec une ambiance unique. On pourrait voir ce film comme un polar sombre et romantique à la fois, la mise en scène atypique du réalisateur voit réellement le jour et il gardera ce style pour ses films suivants. La musique joue un rôle très important dès les premières minutes, on entends ce morceau "Blue Velvet", sonnant très rétro, comme si l'on avait toujours connu cette mélodie, elle est reprise plusieurs fois dans le film, gravant de manière imperméable notre mémoire sélective. C'est d'ailleurs la première collaboration avec Angelo Badalamenti qui signera les bandes originales de tout les autres films de Lynch (à l'exception de son dernier "Inland Empire"). Kyle MacLachlan est la grande révélation de ce long métrage, son deuxième après sa première expérience mitigée dans "Dune", il colle parfaitement avec le cadre que Lynch voulait donner à son œuvre, le passage du statut de jeune candide à celui d'homme. Les seconds rôles sont également excellents, avec notamment un Dennis Hopper magistral en fou furieux psychopathe et une Isabella Rossellini en envoûtante muse masochiste. Bien que "Blue Velvet" soit extrêmement novateur, il reste tout de même moins captivant que ces précédents films (à l'exception de "Dune" qui est un peu à part), bien que tout soit mît en œuvre pour, il manque tout de même un petit quelque chose que je ne saurais expliquer pour en faire réellement un chef d'œuvre. Dans tout les cas "Blue Velvet" reste forcément très bon et est à voir rien que pour son originalité et son ambiance si particulière.
    Florian Malnoe
    Florian Malnoe

    105 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 mai 2016
    Je n'ai pas retrouvé la patte lynchienne du scénario tortueux et éclaté dans ce "Blue velvet", ni une ambiance singulière, là c'est plat et linéaire et par moment, on est d'avantage dans le n'importe quoi, que dans le mystique envoûtant. Quant au suspense on repassera aussi. J'ai essayé deux fois pour voir si ça allait me plaire mais non.
    shmifmuf
    shmifmuf

    159 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 avril 2012
    Lynch signe avec Blue Velvet son film au parfum le plus vénéneux et ennivrant.
    Splendide.
    pietro bucca
    pietro bucca

    53 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 janvier 2013
    Un film bien "space".... Atmosphere un peu etrange regne dans ce film....Ca se voit.
    OMTR
    OMTR

    12 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 février 2019
    Après avoir trouvé une oreille humaine coupée dans son jardin, un jeune homme découvre bientôt un monde souterrain sinistre qui est le côté obscur de la société idyllique en apparence dans laquelle il vit … Grand prix du Festival d’Avoriaz en 1987, Blue Velvet est une œuvre culte de David Lynch, déjà brillant réalisateur d’Eraserhead (1977), The Elephant Man (1980) et Dune (1984). Grand auteur, Lynch pose avec ce film les jalons de son style très travaillé (cadrage, lumière, montage) pour la décennie à venir, où il atteindra la perfection, notamment avec Wild At Heart, sulfureuse Palme d’Or à Cannes en 1990, et Twin Peaks : d’abord à la télévision de 1990 à 1991, avec une série, elle aussi devenue culte, puis, au cinéma, en 1992. David Lynch est passé maître dans l’art de décrire des ambiances lourdes qui nous plongent dans les bas-fonds de villes petite-bourgeoises de moyenne importance, bien sous tous rapports en apparence, mais qui, au fil de l’intrigue, nous révèlent toute l’ampleur de la corruption et des lourds secrets que couvent leurs communautés.
    CritikcinéFr
    CritikcinéFr

    20 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mai 2015
    C'est en 1986 que David Lynch, alors fort de trois longs-métrages plus ou moins réussis, sort « Blue Velvet ». Après un échec commercial et critique cuisant avec « Dune », film maudit de 1984, le réalisateur originaire du Montana revient avec un beaucoup plus petit budget et sort du monde de la science-fiction pour revenir à un film plus réaliste.

    Fortement controversé pour ses scènes de sexe notamment, « Blue Velvet » marque un tournant dans la filmographie de Lynch, puisqu'il est l'un de ses plus grands succès et qu'il a définitivement lancé sa carrière de réalisateur. Lynch gagnera une palme d'or quatre ans plus tard pour « Sailor et Lula ». ..

    « Blue Velvet » arrive donc au moins bon moment dans la carrière de David Lynch. « Dune » a été catastrophique, le réalisateur le renie car il n'a pas eu son final cut, la critique est plus que mitigée et le succès est loin d'être au rendez-vous. Lynch parlera d'un film maudit, un projet couteux impossible et qui l'a fortement marqué. C'est donc deux années plus tard que « Blue Velvet » rentre en scène.

    « Blue Velvet » s'ouvre sur un lourd rideau de velours bleu qui donne comme vous l'avez deviné son titre au film. Le long-métrage prend place à Lumberton, petite ville présentée comme un paradis dans une superbe introduction accompagnée de la fameuse chanson de Bobby Vinton, « Blue Velvet ». Le ciel est bleu, les couleurs des fleurs sont vives et rassurantes, on arrose les pelouses, Lumberton est un idéal. Mais comme chez Lynch l'utopie ne dure qu'un temps, le réalisateur nous dit vite ce que renferme cette petite ville tranquille. Alors qu'un homme est victime d'une attaque, les insectes sous-terre remuent, s'agitent. L'orage bleu approche. C'est la découverte a priori anodine d'une oreille humaine qui va tout déclencher. Et c'est Jeffrey Beaumont qui va faire cette trouvaille. Porté par une curiosité contagieuse pour le spectateur, le jeune garçon s'entête à trouver le propriétaire de l'oreille. Grâce à son amie Sandy, il est sur la piste d'une chanteuse de cabaret, Dorothy Vallens. Une femme qui cache d'affreux secrets. Touché par cette femme, Jeffrey veut lui venir en aide.

    Nous sommes chez David Lynch, nous rentrons donc dans un monde particulier. « Blue Velvet », c'est une ambiance très bizarre et un film plein de suspense et de moments dérangeants. Le réalisateur pose un décor à la fois malsain, dramatique, hypnotique, érotique et presque sadomasochiste. L'histoire est un des gros points forts du film. Sur fond d'une enquête personnelle pour découvrir le propriétaire légitime d'une oreille, « Blue Velvet » nous parle du monde et de la pourriture qu'il renferme. Lumberton, c'est le monde vu par les yeux de David Lynch. Un monde plein de crasse, plein de merde, sous les traits de personnages infâmes et difficiles à appréhender.

    Ses personnages, Lynch sait les rendre intéressants. C'est pourquoi on se prend d'affection d'un gamin à la curiosité malsaine mais au courage remarquable. L'acteur fétiche de Lynch, Kyle Maclachlan est donc Jeffrey Beaumont, ce jeune irresponsable qui prend un certain plaisir à espionner les femmes qui se déshabillent. Une femme en particulier, Dorothy Vallens. Une femme à la beauté indéfinissable, lissé par sa robe de velours bleu et marquante de par sa détresse très touchante. Comme Kyle Maclachlan dans le film, et David Lynch dans la vie réelle, on tombe amoureux d'Isabella Rossellini qui est saisissante en Dorothy Vallens. Mais tout n'est pas aussi rose (ou bleu) dans la ville de Lumberton. Il y a Frank Booth. Psychopathe, maniaque, pervers, Lynch nous offre l'un des personnages les plus fous du cinéma. Qui de mieux que Dennis Hopper pour incarner le mal en personne ? La performance de l'acteur est absolument démentielle, il crève tout simplement l'écran. Son personnage est imprévisible, cinglé et apporte un sentiment de peur et d'horreur. Il est l'un des piliers de la réussite générale du film.
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