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lacroix p
12 abonnés
156 critiques
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3,0
Publiée le 17 septembre 2017
On a parfois l'impression que André techine survole son sujet, ce n'est pas toujours aussi simple (par exemple dans les témoins, où se mêlent une tranche de vie et l'époque Sida). Ici, un peu sur le même modèle, André techine semble passer à côté de tout : les personnages, leur histoire, l'Histoire. C'est vrai et faux à la fois. C'est techine. Il reste une belle histoire qui attendra quelques années afin peut être de bénéficier d'une réalisation à sa hauteur.
La décadance gauchiste à son apogée un trav qui sort avec un libertine, ce genre de film n'aurais jamais pu être sorti ailleurs dans le monde et temps mieux, je suis bien content qu'il ai été censuré par un école catholique (étant catholique moi même)
Un film très décevant, malgré l'interprétation, mais l'inertie et le manque d'inspiration où le manque de moyens est flagrant, seul le dernier quart d'heure ose et transmet des émotions. D'un intérêt réduit à mon goût.
L'histoire de cette femme qui accepte tellement de choses par amour est troublante et attachante et lui, le mari, tellement plein de défauts qu'on se demande quand ça s'arrêtera ! Je n'imaginais pas l'histoire ainsi mais je l'ai suivie avec beaucoup d'émotion, de passion et aussi de colère et je dis : félicitations aux acteurs ! Lui je l'avais adoré dans Le fils de Jean et il confirme ici son talent même si là son rôle est déplaisant il le tient bien ! Beau moment de cinéma comme je les aime...
Film qui se laisse regarder...Il pose la question du dédoublement de personnalité qui permet de laisser libre court à ses fantasmes au risque de se perdre. Expression de la féminité telle que l'identité masculine s efface et mène à sa propre perte. Quelques longueurs. ..idée originale
La réalisation et les acteurs ont beau être au top, il semble s'agir là encore une fois d'un film sans âme, dont les réalisations techniques ne sont pas à la hauteur des idées. Dans le genre c'est pourtant pas si mal, car la mise en scène qui insère la représentation théâtrale en mise en abyme est une bonne idée en soi. On aurait aimé, comme souvent, que l'ensemble soit un peu moins lisse et convenu.
S'inspirant d'une histoire vraie le film relate l'histoire de Paul un soldat pendant la guerre de 14/18 qui déserte et qui, pour éviter la condamnation , est amené pour sortir de la cave ou il s'était caché à se travestir avec l'accord de sa femme. Mais Paul, ne se contentera pas de se travestir et, délaissant Louise, se livrera avec un plaisir certain à ses amants . La guerre finie, Paul devient le héros d'un spectacle de cabaret mettant en scène son histoire mais finira par devenir violent ,alcoolique et dangereux pour son propre enfant ce qui aboutira à une fin tragique. André techine à travers ce film revient dans son thème de prédilection qui est le trouble de la sexualité et montre avec brio la question de la masculinité, le rapport au corps . Il théâtralise son sujet et bouscule la chronologie qui peut parfois perdre le spectateur .Par ailleurs les deux acteurs principaux Pierre Deladonchamps et Céline Salette sont remarquables..
Cette histoire vraie est terrible. Je me suis mis totalement à spoiler: la place de Louise qui normalement par amour protégera son mari et aura cette idée de le faire déguiser en femme. Aussi on comprend parfaitement que le fait d'avoir dû se cacher, se travestir, se prostituer (là c'était pas par plaisir), cela a complètement chamboulé et déstabilisé cet homme pendant plusieurs années et quand sa femme tombe enceinte il ne le supporte pas. Il ne supportera pas son enfant, deviendra alcoolique et violent. La guerre, sa désertion, sa cachette, son travestissement, sa prostitution; le pauvre homme au bout de toutes ces années aura été complètement détruit psychologiquement . André Téchiné s’est inspiré de faits réels pour raconter ce parcours singulier, comme il l’avait entrepris avec "La Fille du RER". Ici cependant André Téchiné opte pour un ton plus sombre et sobre. Le cinéaste avait en fait déjà abordé les questions de l’identité et de l’orientation sexuelles dans plusieurs de ses films dont "Les Roseaux sauvages", "Les Témoins" et "Quand j’avais 17 ans". Mais rarement il n’avait été aussi loin dans la description de la valse des sentiments et des questions liées aux identités de genre. "Nos Années Folles" est d’abord une reconstitution soignée de la fin de la Première Guerre mondiale et du début des années 1920 qui n’est pas sans rappeler le classicisme d’un Bertrand Tavernier dans "La Vie et rien d’autre". Mais le poids des costumes ou le souci d’authenticité historique n’écrasent jamais le film qui n’abuse pas non plus des séquences "obligées" (le cynisme des gradés, la camaraderie des tranchées, les bals libertins de l’après-guerre). L’essentiel est ailleurs : dansspoiler: l’amour sans réserve de Louise envers Pierre, qui aura dans un premier temps du mal à endosser l’apparence physique de Suzanne; dans la relation trouble entre la jeune femme et sa "nouvelle amie", qui fait jaser les riverains; dans le revirement de Pierre qui finit par s’habituer pleinement à son nouveau rôle, au point d’avoir du mal à s’en débarrasser une fois l’amnistie accordée. Car "Suzanne" revient hanter ses rêves. Un bâton de rouge à lèvres, une perruque bouclée, une robe à dentelles et un foulard destiné à cacher une pomme d’Adam ressortiront vite du placard. Pierre est alors confronté à un dilemme : retrouver la normalité, tout en gardant son statut d’ex-déserteur, ou assumer définitivement son identité de substitution, quitte à mettre en péril son couple . Bref, un très bon film français dramatique que je recommande chaudement
Un film français sur la guerre plutôt atypique je trouve. Original mais pas non plus le film de l'année. L'histoire m'a surpris , je ne m'attendais pas que certaines choses arrivent aux personnage.
Une bonne idée de départ tirée d'une histoire vraie. Très vite, ça n'est guère crédible. Les scènes de la guerre de tranchées nous laissent de marbre. Pour le reste, c'est long, parfois ennuyeux. La fin est mieux mais ne permet pas de récupérer le reste. Dommage!
Sur un scénario incroyablement mal ficelé, truffé de raccourcis dramaturgiques, l'excellent réalisateur André Techiné perd le spectateur très vite dans son parti pris de narration double. De bons films ont été réalisés sur le trouble du travestissement comme le très bon " the Danish Girl" et on peine à comprendre comment dans un plan, le personnage ne veut pas s'habiller en fille et le plan d'après se retrouve à se prostituer au bois de Boulogne. Ce genre d'enchainement est foison hélas dans ce film raté. Techiné est un réalisateur que j'aime beaucoup, mais on est ici loin de son moderne et très réussi "Rendez-vous" ou encore "les roseaux sauvages". Dommage...
1h45 pour traiter bien trop de sujets : guerre des tranchées, désertion, travestissement, identité sexuelle... Les thèmes sont survolés, on ne comprend pas bien où le film veut en venir, on se perd parfois dans le présent et le passé. Un film qui manque de profondeur même si on ne s'ennuie pas.
L'histoire de base est sulfureuse et intéressante (du moins jusqu'à la naissance du gosse) et aurait pu donner quelque chose de brillant, sauf qu'ici ça ne brille pas des masses. Le casting est inégal, l'acteur jouant Paul n'est bon qu'en travesti, Céline Salette fait ce qu'elle peut mais son déficit de charisme la dessert, Grégoire Leprince-Ringuet récite son texte au lieu de le jouer, ne reste que Michel Fau mais son rôle est mineur. En fait à aucun moment Téchiné ne nous fait avoir de l'empathie pour les personnages et on ne comprend pas ses véritables intentions. Le montage est bizarre s'encombrant de scènes inutiles (la grand-mère malade). Ça se traine, les épisodes avec le comte sont ridicules.. Bref c'est raté et poussif. Et puis même si ce sont des détails quand on fait un film on se renseigne sur les milieux que l'on décrit : dans la prostitution, pour des raisons de sécurité, le paiement se fait avant, pas après, et puis un travesti prévient toujours qu'il en est un. Il n'est pas interdit de rêver de ce qu'aurait fait Ozon d'un tel scénario !
André Téchiné s’empare d’un fait réel de la Première Guerre Mondiale, relaté dans le roman La garçonne et l'assassin de Fabrice Virgili et Danièle Voldman. Après deux années au front, Paul Grapp se mutile pour échapper au massacre. Rapidement démasqué, il va déserter pour vivre caché avec sa femme. Celle-ci va alors l’inciter à se travestir pour sortir du sous-sol et ainsi être libre dans le Paris des Années Folles. Le poilu va alors enfiler robe et perruque et se découvrir une nouvelle identité jusqu’à prendre goût à la prostitution. C’est un sujet fort que nous offre le grand cinéaste. Malheureusement le scénario semble mal construit et laisse un sentiment perplexe. En effet, Téchiné use abondamment des ellipses et nous surprend à chacun des changements de Paul devenu Suzanne. Au départ troublés, c’est la confusion qui nous guette au fur et à mesure que le film avance, pour finir par nous déranger. Est-ce que Pierre Deladonchamps n’avait pas la carrure pour interpréter un tel rôle, comme l’avait fait Romain Duris dans Une nouvelle amie par exemple ? Où est-ce le manque de place laissé à Céline Salette dans le rôle de sa femme, qui d’ailleurs est incroyablement bouleversante. En tout cas, nous ne citerons pas Grégoire Leprince Ringuet, qui comme à son habitude, se caricature trop dans une expression théâtrale. Nos années folles aurait pu dresser le portrait d’un homme perdu dans sa propre identité. Au lieu de cela, le film nous impose une lâcheté tragiquement égoïste. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com