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    Les Garçons sauvages
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    95 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 mars 2018
    Cinq jeunes garçons adeptes d’ultraviolence et fous de Shakespeare comme d’autres sont dingues de Beethoven se retrouvent en séjour de réhabilitation pour leurs exactions, à la merci d’un capitaine sadique et de son chien sur un bateau puis sur une île mystérieuse, heureusement il y a Trevor pour les guider, leur Dieu de violence à la forme du crâne de diamant de Hirst. On va s’en tenir là pour le résumé, tenter d’analyser en cours de visionnage les garçons sauvages m’a fait le même effet que d’essayer d’arrêter avec mes tripes un train en marche.

    Le premier film de Bertrand Mandico, après vingt ans de carrière et plusieurs dizaines de courts/moyens métrages, réussit le trip pop sado-maso à deux pas d’El Topo de Jodorowsky, Eraser Head de Lynch ou encore Belladonna d’Eiichi Yamamoto. Un produit transgenre halluciné, constamment agité d’une musique new wave (soundtrack de l’année/20) qui ressemble à un film subversif des années 60 rendant hommage aux années 30, visant bien plus à faire atteindre un état de transe psychédélique à son public qu’à se rattacher à toute forme de narration plus conventionnelle. Dix personnes se sont enfui à mi-chemin de la salle comble dans laquelle la projection à eu lieu, dix autres ont dû racheter un ticket dès le générique lancé. On adule ou on rejette en bloc, sans demi mesure possible. Il faut affronter le ridicule qui ne l’est pas tant du premier degré affirmé dans ses dialogues (enregistrés à part dans une diction suave murmurant à un micro crane), aussi sérieux qu’un vieux film catalogué science-fiction fauché regardé dans un demi-sommeil fiévreux. Ce microcosme ciné et bibliophile fait de sang, de pisse, de rhum et de carton pâte est, pour dire le moins, un parti pris atypique dans l’hexagone.

    Les garçons sauvages impose d’emblée son anormalité en normalité, le travail sur l’image dans un noir et blanc stylisé jusqu’au capiteux avec ses fonds projetés fait de chaque plans une vignette portant ce récit étrange avec une créativité visuelle qui ferait passer pour aride la direction artistique du Dracula de Coppola. Dans ce furieux écrin rétro qui ne retombe jamais vraiment – on reprochera un troisième quart un peu mollasson qui est la seule trace des « erreurs » typique d’un premier film qui ne sait pas toujours où couper – Mandico épanche une soif d’île luxuriante peuplée de Docteur Moreau, de Vendredi et de tête de porc sur un pieu : Sa majesté des mouches en tête (le livre autant que le film de Peter Brook), l’île sauvage redevient ce territoire non civilisé dans lequel l’humain rencontre sa nature animale, mais la libération n’est pas que sociétale, elle est avant tout sexuelle… Bon de qui je me fous, on ne va pas prendre de pincette, j’ai rarement vu un film aussi énervé du cul !

    C’est facile, allez sur la page « Liste de paraphilies » sur Wikipedia, prenez en vingt au hasard que vous listez dans un tableau de cinq colonnes par quatre et cochez à chaque fois que vous en voyez une à l’écran : on atteint le bingo avant la moitié du film. Plus révolté de la monogamie que du Bounty, nos garçons vont vivre ce récit d’initiation en hors-piste, périple tour à tour macho et féministe énervé où l’exploration de la sexualité et du genre devient un labyrinthe avec un minotaure à casquette de marin. Tout ou presque est une déclinaison d’organe génital, d’une voile de bateau aux allures de scrotum à des buissons à gambettes, et me poussez pas à épiloguer sur les bites d’amarrage ! Une esthétique allant du symbole signifiant à la grivoiserie régressive pour un résultat solide et homogène, qui fait des garçons sauvages le one-shot de génie décomplexé qu’il est : bien dans ses pompes et jamais à côté de la plaque, pour peu qu’on admette que son propos vient d’une dimension qui n’est pas la nôtre. Rien n’est crypto gay, tout est cryptique et gay, et la nuance est fine comme l’anatomie tatouée et mordue du capitaine est généreuse.

    Reste que si l’expérience dans la terra incognita Bertand Mandico est hautement recommandable aux amateurs de cinéma expérimental, d’autant plus qu’il n’est pas cagneux et que la quantité de prouesses visuelles de même qu’un brin d’humour et de désinvolture en font un bonbon vénéneux particulièrement acide et plaisant, fruit (poilu ?) de milliers d’heures de travail et d’innovations maitrisées, je regrette (pour pinailler) qu’il ait échoué à faire en sorte que chaque garçon représente un caractère, comme le réussit le livre de Golding, résultant que seuls Anaël Snoek et Diane Rouxel arrivent à faire quelque chose dans les deux heures que mettent leurs personnages à ôter leurs masques. Quoi ? Des actrices ? Les filles sont des garçons parfois, l’anglais et le français sont alternés, le noir et blanc stylisé et la couleur délavé aussi, tout est bon pour brouiller les frontières.

    Epuisant, enivrant, captivant, dégénéré, iconoclaste, impossible de rester insensible à la centrifugeuse Mandico qui déferle avec la force d’un cyclone tropical dans la séance de défeuillage d’une pub Tahiti douche. Obéissant à ses désirs : esthétiques, réflexifs, philosophique, vitaux et génitaux, la fable des Garçons sauvage fera date dans le culte du bizarre. A ne pas mettre dans toute les mains, ça colle en séchant.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    69 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2018
    Il est compliqué de parler "Des garçons sauvages" tant le film dénote au sein de la production cinématographique française offre au spectateur une expérience de cinéma à la fois unique et déroutante. Je suis pourtant un habitué et un amateur de film de genre mais je reconnais que celui-ci est vraiment difficile d’accès. Là où le long-métrage mettra tout le monde d'accord je pense, c'est sur le plan esthétique dans la mesure où Bertrand Mandico parvient à emporter le spectateur dans un trip visuel onirique de près de deux heures. Si tenté qu'on adhère au style surréaliste et baroque de la mise en scène du cinéaste français, on ne peut qu'être épaté par ses partis pris visuels très osés.L'influence de Kubrick et de son film "Orange mécanique" saute aux yeux que ce soit à travers certains partis pris de mise en scène, certaines étapes de la narration, le thème commun du libre arbitre ou même la volonté partagé des deux cinéaste de proposer une oeuvre iconoclaste qui dérangera le spectateur. Néanmoins, on sent que Mandico, dont c'est le premier long-métrage, tâtonne encore un peu et manque de subtilité pour se hisser à la hauteur des grandes inspirations qu'il invoque. Je n'ai pas toujours bien compris ce que le réalisateur français voulait dire mais j'ai été très sensible à sa manière très originale de traiter la sexualité et notamment les transgenres. Ce voyage initiatique très poétique m'a parfois un peu laissé en dehors mais ne m'a pas ennuyé une seule seconde et je garde un agréable souvenir "Des garçons sauvages", bien que je sois pas parvenu à prendre la pleine mesure de l'oeuvre.
    konika0
    konika0

    23 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2018
    Tu veux une figue ? Attention mesdames et messieurs, on tient là l’objet le plus WTF de l’année. Vous voilà prévenus. Quatre ados dont les hormones bouillonnent à en faire péter la cocotte dans la minute passent en jugement après avoir fait subir quelques sévices à leur prof de français. Les parents bon chic bon genre vont opter pour une solution aussi radicale qu’originale, les confier à un vieux loup de mer qui saura les apaiser. On est dans le bain dès les premières minutes. Le noir et blanc et la couleur alternent. Le cadre est rogné. Les plans sont totalement barrés. Semence et grimaces éclaboussent l’écran. On renoncera à parfaitement comprendre le délire sous LSD auquel on assiste, on s’extasiera en revanche devant tant de beauté formelle. Cela faisait combien de temps que l’on avait pas vu de la couleur au cinéma ? Si longtemps que ça ? Certainement depuis le chaos absolu de The Neon Demon. Alors c’est sûr, j’ai pas pigé pourquoi le N&B est si présent (serait-ce justement pour mieux faire surgir la couleur?), je suis pas bien sûr non plus que tout ça soit du meilleur goût ni même très fin. Mais avouons tout de même qu’on tient là un véritable cinéma de la sensation. Les choses les plus incongrues y sont palpables, odorantes, goûtues. On est à la fois fasciné et dégoûté. Et quelle liberté. Vous ne verrez ici ni concession ni convention, à l’image de ces plans en studio kitsch où la mise au point se fait sur des herbes factices au premier plan plutôt que sur les personnages eux-mêmes. Factice … nous y sommes. Car ici tout est faux, même le corps l’est. Tout n’est que prothèse, illusion ou délire. L’homme et la femme se confondent, mutent. Et justement quelle classe ces ados dans le vent qui peuvent rappeler les personnages de Sa Majesté des Mouches. Reste que la morale de l’histoire semble finalement bien banale : L’homme, débarrassé de ce qui le définit comme tel devient alors un être civilisé. La femme, c’est l’homme qui a évolué. Tout ça pour ça ? Probablement et c’est là la faiblesse de ce superbe exercice de style réservé à un public averti.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    591 abonnés 2 771 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juillet 2018
    Choc visuel de tout instant, déroute totale, nous sommes victimes d’un phénomène insulaire au point de perdre nos repères, nos marques, nos attributs dans cet au-delà des apparences que constituent ces Garçons sauvages. Relecture sadienne, si l’on peut dire, de Sa Majesté des mouches, le film s’érige en vaste récit d’apprentissage au terme duquel l’homme quitte son enveloppe barbare au gré de vicissitudes physiques et morales ; la renaissance de l’humanité couronne ce long et périlleux baptême désacralisant le phallus sceptre de pouvoir pour privilégier le mundus… Pierre Louÿs n’est pas loin ! La tempête esthétique explose dans l’œil cinéphile de ses mille et une références magnifiquement parsemées et constitutives d’un tout homogène qui fait sens ; le spectateur oscille entre malaise et fascination devant cet objet cinématographique unique, odyssée sexuelle foisonnante. Acteurs parfaits, composition musicale géniale, réalisation fourmillant d’idées plus audacieuses et pertinentes les unes que les autres… Bertrand Mandico signe un conte adolescent troublant et admirable à la puissance graphique sans précédent, trouvant sa place à côté de monuments du cinéma tels qu’Orange mécanique. Chef d’œuvre.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    596 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2018
    Quand on est face aux "Garçons sauvages", on vit un moment de cinéma rare, étrange et hors-normes, loin du soucis habituel de compréhension et de divertissement pour lesquels on aime se rendre dans les salles obscures. Ovni sorti d'un autre temps, d'un autre monde, le premier long-métrage de Bertrand Mandico sort des sentiers battus avec ce conte érotique où une bande de cinq adolescents rebelles, après avoir commis un crime, sont conduit par un mystérieux capitaine sur une ile secrète aux vertus magiques qui vont littéralement les métamorphoser... Difficile de se faire un avis sur cette forme si singulière et hors-normes mais ce qui est sur, c'est qu'on ne peut rester insensible à cette proposition forte et osée fondue dans une masse de films se ressemblant tous... Je trouve dommage qu'il ne soit pas plus distribué. Pour ma part, je suis resté hypnotisé du début à la fin, ne sachant pas quoi en penser sur l'instant, subjugué par ce toupet cinématographique, ces images à l'esthétisme sublime alternant noir et blanc et couleurs, ce casting magnifiquement androgyne au jeu à la fois détaché et très physique et ce conte pour adultes, entre loufoquerie aventureuse et la violence du sexe. La post-synchronisation des voix décale l'authenticité du présent par moment et il y a quelques longueurs aussi mais rien ne peut contredire le geste artistique du réalisateur qui est une véritable déclaration d'amour au cinéma, la preuve que toutes les histoires sont possibles, que des actrices peuvent tout jouer (y compris des garçons) et que le sexe peut être poétique et onirique, sans être grossier. Il y a de l'humour, des airs de musiques classiques connus, des actrices magnifiées, des effets dépassés mais pleinement assumés : du simple dans l'extravagant, du nouveau dans l'ancien, du jamais vu dans des références. On pense à "Querelle" de Fassbinder, "L'ile du docteur Moreau" pour le côté vieux film d'aventures à la flore tropicale foisonnante avec son personnage étrange (ici, Elina Löwensohn). En sortant de la salle, j'étais dubitatif mais en y réfléchissant, "Les Garçons sauvages" revêt une forme inédite dont on se souvient et où certains plans restent et nous font rêver. Oui, c'est totalement spé, barré, perché, tout ce que vous voulez, mais j'ai beaucoup aimé pour le geste osé en ces temps de restrictions, de politiquement correct et de "Time's Up". Merci, ça fait du bien !
    FaRem
    FaRem

    7 516 abonnés 8 877 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2018
    "Les garçons sauvages" est en quelque sorte le prolongement de tout ce que Bertrand Mandico a fait avant avec ses nombreux courts-métrages. Non pas au niveau de l'histoire, bien sûr seulement, le réalisateur a depuis toutes ces années l'habitude de nous proposer des histoires particulières et originales. Et pour ce qui est de son premier film, on peut clairement dire que c'est très original et particulier. C'est un film difficile à cerner qui se dévoile et nous surprend au fil des minutes. D'emblée on est plongé dans un univers proche du nôtre, mais quand même différent comme on s'en rend compte rapidement. On a aucune idée sur l'époque et pas même sur la nature de ces personnes qui ont une certaine particularité sur laquelle le réalisateur insiste fortement tout au long de ce film. S'il y a vraiment quelque chose qui sort du lot, c'est ce rapport au sexe, que ce soit l'acte, mais aussi l'organe. Ce qui commence tout d'abord comme une immersion dans un original camp de redressement pour adolescents à problèmes se transforme peu à peu en une expérience surprenante une fois arrivée sur cette île mystérieuse. Peut-être que si j'avais fait attention à la distribution, j'aurais pu voir venir ce qui arrive, spoiler: car les personnages sont joués par des actrices
    , mais là, je dois dire que je ne m’attendais pas du tout ça. Au-delà de l'histoire qui a déjà quelque chose de fascinant, c'est surtout l'expérience dans son ensemble qui marque et surprend. Le réalisateur propose quelque chose d'unique et envoûtant se déroulant dans un univers érotico-mystique à l'ambiance onirique. La photographie en noir et blanc, les décors aussi minimalistes que superbes, l'habillage sonore, tout est fait pour rendre l'expérience aussi captivante que déconcertante. Je ne suis pas sûr d'avoir tout compris, mais c'est un film, ou plutôt OFNI, réussi qui a le mérite d'être très original.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    936 abonnés 4 856 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2019
    C’est quasi un film mythologique.
    On pense de suite à Circé la magicienne qui changea les hommes en cochon.
    Pour le style il faut être prêt à tout. C’est psychédélique.
    Je dirai que cela se rapproche de Hazdihalilovic.
    Tout est fantasme et délire.
    L’île aux femmes est quand même loin de l’île mystérieuse car ici c’est l’île aux plaisirs et les allusions sexuelles sont nombreuses (d’où l’interdiction).
    Mais l’univers mérite notre curiosité.
    Parlons aussi de la BO électro envoûtante et on aurait Arielle Dombasle qui chantait cette fameuse scène d’orgie hallucinante!!!!!
    elriad
    elriad

    387 abonnés 1 791 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2018
    pour un premier long-métrage, quelle maîtrise ! Bertrand Mandico ne cède pas à la facilité et certes, son film en rebutera plus d'un car il fait partie des films qui se méritent. Qui s'apprivoisent. Qui nécessitent une véritable ouverture d'esprit. On peut y retrouver du Cocteau poétique, du Genet fantasmatique, du Bunuel métaphorique, ou encore du Pasolini décadent, mais Bertrand Mandico marque de son empreinte avant tout en se révélant un réalisateur exigeant, tel le réalisateur chilien Alejandro Jodorowsky, en nous proposant un véritable rêve éveillé, une fable cruelle et hypnotique. Le tout magnifié d'une photo en noir et blanc mâtinée de couleur saturée. Un coup de cœur et un réalisateur à suivre de très près.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    60 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2019
    Avec son premier long-métrage Les garçons sauvages, Bertrand Mandico nous invite à un voyage initiatique sur une île à la flore étrange. Une oeuvre hallucinante à la beauté plastique foisonnante, où les genres se métamorphosent.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    78 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mars 2019
    Ce conte pour adultes à la fois onirique, poétique et violent inspiré d’un roman de William S. Burroughs nous offre un festival d’images plus irréelles les unes que les autres, tantôt dans un noir et blanc superbe, tantôt dans une couleur aux tons chauds et suaves. Entre rêve et cauchemar, cette œuvre à part nous embarque dans le voyage maritime de cinq garçons de bonne famille devenus criminels, incarnés ici par cinq actrices au look androgyne. Créant un univers visuel unique, ce film fascinant se plaît à brouiller les pistes entre les sexes et les genres, s’employant à développer une atmosphère fortement teintée d’érotisme, jusque dans ses décors souvent très suggestifs. Parfois un peu maladroit dans ses dialogues et sa direction d’acteurs (ou plutôt : d’actrices), ce premier long-métrage de Bertrand Mandico, connu pour ses courts, prend néanmoins la forme d’un essai cinématographique hypnotique et ensorcelant.
    Vinz1
    Vinz1

    128 abonnés 2 307 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 novembre 2018
    On prend un peu de « Orange mécanique » de Stanley Kubrick pour le look des jeunes dépravés, un brin de « La montagne morte de la vie » de Michel Bernanos pour la bizarrerie et l’hostilité de l’île, un soupçon de « L’île du docteur Moreau » de H.G. Wells pour les expériences en territoire tu aux yeux de tous et un poil de Jules Verne pour une partie de son œuvre et l’on obtient ce film hyper singulier. C’est certes créatif, hyper onirique, visuellement magnifique mais on a l’impression qu’on nous balance des plans çà et là sans aucune réelle ligne directrice et les symboles sexuels sont un peu trop appuyés à mon goût. Le métrage semble alors être plus préoccupé par sa forme que par son fond alors que pourtant le message voulant que l’avenir des hommes, ce soit la femme est d’une redoutable puissance ! Voir un tel OVNI est toutefois tellement rare dans le cinéma hexagonal qu’il faut derechef encourager ce genre d’initiative !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 25 mars 2018
    Difficile de faire la synthèse de film expérimental qui part dans tous les sens et multiplie les mélanges de genres. Images en noir et blanc ou aux couleurs saturées, scènes de muet ou dialogues post-synchronisés, alternance de surjeu ou sans expression... A cet enchevêtrement de styles, s'ajoute une ambiance érotico-morbide, qui finit par étouffer légèrement. L'expérience est intéressante mais suscite finalement peu de plaisir. On finit par "décrocher" et se lasser de cette performance.
    Scénario Catastrophe
    Scénario Catastrophe

    27 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 avril 2018
    Ce film détonne complètement dans le paysage cinématographique actuel. Il inscrit ses propres réalités et nous plonge dans cet univers hors-norme. La BO est transcendante et apporte un vrai plus à ce film visuellement fabuleux : les moments en couleur sont sublimes et les NB fonctionnent aussi biens. Finalement, ce film ressemble à un livre, c'est un conte, une voix off intervient quelques fois et les voix des personnages, rajoutées sur les images, semblent lointaines, translucides. En fait, ce qui pourrait ressembler à des défauts dans d'autres films sont ici de réelles plus-values. Les décors, les costumes et les attributs corporels, les plantes arborent un aspect " carton-pâte", artisanal, ce qui renforce l'effet plastique du film. On a l'impression de rentrer dans une oeuvre de David Altmejd, aux confluences entre corps et choses. Citons par exemple la scène du tribunal où le réalisateur dépasse toute représentation classique et réaliste de ce lieu. ce film est tellement inventif et dépasse le cinéma, c'est à ne pas louper, c'est fantastique !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 avril 2018
    Nul et archi nul, mal fagoté, mal joué, mal monté, obsédé du cul. Ridicule. D’ailleurs nous étions deux dans la salle.
    Ce n’est avec ça que les critiques professionnels se rachèterons.
    Glouyie
    Glouyie

    14 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2019
    Film qui dépayse complètement, aux images fantasmagoriques à la composition très riche et travaillée qu'on voit peu aujourd'hui. Il faut accueillir ce film avec un esprit ouvert pour bien l'apprécier.
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