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ManoCornuta
224 abonnés
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4,5
Publiée le 28 décembre 2020
L'archétype du film de copains à la française, tendance comédie (contrairement au cinéma d'un Claude Sautet), dessinant le portrait d'une certaine France héritée des années Pompidou-Giscard, avec un quatuor de comédiens comme autant d'incarnations égratignant avec tendresse le mâle français. Presque chaque scène est instantanément culte, les dialogues sont savoureux et l'ironie mordante, au point que le film en est quasi intemporel dans l'efficacité de sa méthode. Un vrai sommet du genre.
Un délectable film de potes d’Yves Robert, co-écrit avec Jean-Loup Dabadie, qui a le grand avantage d’avoir bien vieilli. C’est souvent savoureux à l’image du contraste entre ce que présente la voix off du personnage d’Etienne et ce qui est montré à l’écran, voire irrésistible à l’instar des déclarations de Christophe Bourseiller envers Danièle Delorme. En plus d’être un classique, « un Éléphant, ça trompe énormément », c’est aussi un formidable quatuor formé par Jean Rochefort, Claude Brasseur, Victor Lanoux et Guy Bedos.
Accompagné de sa suite « Nous irons tous au paradis », c’est le must de la comédie française des 70’s. Jean-Lou Dabadie au scénario et Yves Robert à la mise en scène usent de tous les ressorts comiques possibles : comique de situation, burlesque, comique de mœurs, répliques et dialogues enlevés. Dans le genre film de copains, il tient une place de choix et ne fût pas détrôné par ses successeurs : « Le cœur des hommes » est un rival sérieux, « La vérité si je mens ! » oubli le fond pour la comédie pure, « Les petits mouchoirs » joue la pale copie,… Et çà tient en grande partie à un casting mettant de côté les stars au profit d’un esprit d’équipe. Au moment de la sélection des comédiens Dabadie dit à Robert : « L'idéal serait qu'on puisse faire un film avec des bons acteurs qui ne se prennent pas la tête, des amis avec lesquels on aime manger et rigoler, pas des égoïstes fâcheux qui pinaillent pour grappiller des scènes et écrasent le budget par la folie de leurs cachets. ” Et bing pour Delon et Belmondo, car on sent bien l’ambiance copain durant le film. Et c’est vrai qu’il est délicieux de retrouver Rochefort en mari bourgeois gagné par le démon de midi accompagné par une voix off toujours bien amenée dans une prose précieuse et distanciée indissociable du comédien. Lanoux et sa beauferie légendaire, Bedos en gaucho célibataire sous la coupe de sa mère accompagne Rochefort bien entendu mais un personnage inattendu et osé pour les 70’s joué par Brasseur. Amateur de grosses cylindrées, bagarreur, blagueur grivois ; il réserve une surprise importante le concernant. Les personnages secondaires amènent aussi tous des situations comiques : Villalonga/Duperey/Bourseiller… Un vaudeville ne tournant jamais à la grosse farce. Beau film d’acteurs, rythmé. Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
Une comédie franchouillarde sympa et prenante parmi les grands classiques de l'époque, qui nous permet de faire un petit break et de changer d'air. C'est bien fait, bien interprété, c'est amusant, une pointe insolite... Par contre c'est souvent un peu tiré par les cheveux et parfois assez niais.
A l’occasion du décès de Jean Rochefort, j’ai revu avec beaucoup de plaisir « Un éléphant, ça trompe énormément » que j’avais déjà vu à plusieurs reprises ces 40 dernières années. Ce film sur une bande d’amis aisés, citadins et cavaleurs préfigurait ce que serait « Le Cœur des Hommes » 27 ans plus tard. Le film vieillit très bien grâce à un très bon scénario, de bons dialogues, un casting vraiment top et à quelques scènes mémorables spoiler: (le faux aveugle dans le restaurant, la bouche d’aération…) . Cela donne envie de revoir sa suite sortie l’année suivante « Nous irons tous au paradis » avec le même quatuor masculin. La magie du Cinéma c’est que dans ce film culte, l’actrice Marthe Villalonga campant la mère juive-pied noir dans toute sa splendeur a seulement deux ans de plus que son fils de Cinéma, Guy Bedos !
Sortie en 1976, cette comédie d’Yves Robert traverse bien les époques tant l’excellente prestation des acteurs, la richesse des dialogues et la quantité de scènes comiques transcendent le récit. Avec pour toile de fonds l’amitié entre quatre amis aux personnalités bien différentes (Jean Rochefort, Claude Brasseur, Victor Lanoux et Guy Bedos), l’histoire s’intéresse surtout à la tentation d’infidélité d’Etienne (Jean Rochefort) avec Charlotte (Anny Duperey). Gros succès au box-office de l’époque, ce long-métrage permet également à Anémone et Jean-François Derec d’effectuer leurs premiers pas au cinéma. Bref, un film choral vraiment délicieux.
Une gentille petite comédie, inoffensive, mais divertissante. Le quatuor d'acteurs quadragénaire fait plaisir à voir, notamment un Jean Rochefort absolument hilarant dans un rôle de mari débutant en tromperie. Les situations sont souvent drôles, même s'il manque un petit grain de folie supplémentaire. La scène finale est franchement drôle, concluant en beauté ce bon moment de divetissement.
Modèle de cinéma chaleureux et hédoniste qu'affectionnait Yves Robert ("Alexandre le bienheureux", "La guerre des boutons"), une conjonction de talents (Jean-Loup Dabadie à l'écriture, Vladimir Cosma à la musique, Rochefort, Brasseur et j'en passe à la distribution) aboutit à un film-phare des années 70, plus que jamais témoin de son époque, emblématique des "trente glorieuses".
Les (més)aventures de quatre quarantenaires adolescents attardés. Comédie sympathique et sans prétention qui se laisse regarder agréablement. La fin est assez réussie.
Qu'est-ce qu'un bon film ? Un bon scénario, des bons dialogues, de bon acteurs, une bonne B.O. Simple non, mais si difficile pourtant ! La qualité est au rendez-vous... Scénario : Jean-Loup Dabadie et Yves Robert Réalisation : Yves Robert B.O.: Vladimir Cosma ( ça faisait plus de 30 ans que je n'avais pas vu ce film, mais je me rappelais sa musique ) Après avoir regardé 6 minutes des degeu, il me fallait du solide et c'est pour ça que...Ca fait du bien !!!
Un régal à voir et a revoir avec un quatuor d'acteur qui s'amuse dans cette comédie bon enfant d'Yves Robert. Tournent aussi autour des quatre une pléiade d'acteur tout aussi bon. Les deux volets (avec On ira tous au paradis)sont excellents.
Un film d'un charme désuet, hélas plus empreint de désuétude que de charme, même si l'on retrouve avec plaisir une brochette d'acteurs inspirés, certes placés dans des situations éternelles, mais tout cela vieillit quand même plus ou moins bien.