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    Guêpier pour trois abeilles
    Note moyenne
    3,6
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    16 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 novembre 2011
    "Volpone" est une source idéale pour Mankiewicz : On y retrouve son goût pour les manipulations, son cynisme aristocratique et son esprit ludique. Le cinéaste joue surtout avec le spectateur, semant le film de fausses pistes (dans la première version du film, il semblerait qu'il soit allé encore plus loin, avec des interventions off de comédiens ou de techniciens !). Tout cela reste bon enfant, sur le ton de la farce - les comédiens, inégaux, cabotinent à mort. C'est un peu la limite du film qui, au final, n'a ni le mordant du "Limier" ni l'humanité de "Eve". Mais cela reste un excellent divertissement.
    gjolivier1982
    gjolivier1982

    60 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2014
    Beaucoup d'élégance et de sophistication pour cette comédie policière dont la fin fait penser au style d'Agatha Christie. Rex Harrison est en très grande forme et entouré d'un fabuleux casting. Certes c'est parfois un peu bavard mais on passe un moment très agréable .
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    93 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 avril 2014
    Mensonges, manipulations et marionnettes : Joseph Leo Mankiewicz dépense tout son talent pour se remettre de la catastrophe de Cléopâtre (dont il est quand même venu à bout). Guêpier pour trois abeilles est un merveilleux prélude au Limier, qui sera encore plus sobre, encore plus acide et fracassant.
    La pièce Volpone semble avoir été écrite pour Mankiewicz. Mais ce dernier, qui n'aime pas les histoires simples, l'agrémente de quelques piments suivant une de ses merveilleuses recettes. Le plus fameux ingrédient, son préféré (qu'il a déjà utilisé à trois reprises), c'est Rex Harrison. Comme tous les grands acteurs britanniques, il se distingue par son élégance, son cynisme redoutable et un flegme imperturbable. Idéal manipulateur pour Mankiewicz. Un autre élément important, ce sont les décors, raffinés comme toujours. Mankiewicz, qui finalement n'aimait pas tellement le Cinéma, fabrique une splendide pièce de théâtre où le moindre détail est soigné.
    Appréciant les conflits et situations tendues, il réunit dans un nid de vipères les caractères les plus différents qui soient. Bien sûr, on pense à Agatha Christie quand au dénouement. Mais le ton venimeux et ironique sont bien de Mankiewicz. Un vrai jeu de tricheurs !
    lillois
    lillois

    83 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mai 2010
    Illustre résident vénitien, Cecil Fox se plaît à imaginer de rejouer l’action de "Volpone ou le Renard" dans la réalité. Fox signifiant renard en anglais, le choix paraît des plus judicieux. Les prétendants à son fabuleux héritage seront trois femmes qu’il a aidées à une époque de leur vie et dont il aimerait jauger la gratitude. Pour parachever la distribution de sa "pièce", il ne lui manque qu’un interprète pour Mosca. C’est sur un certain William McFly qu’il porte son dévolu. Une inattendue voix de la morale (qui se refuse de l’être) prendra également part à la représentation en la personne de Sarah Watkins (Maggie Smith), l’infirmière anglaise qui accompagne Lone-Star Sheridan. Evoquant par certains aspects le magnifique "Le limier" qui sera cinq ans plus tard le dernier long-métrage de Mankiewicz, ce "Guêpier pour trois abeilles" vire à l’exercice de manipulation complet. Grâce à un dernier quart de film des plus prenants, le spectateur finit d’ailleurs par prendre un malin plaisir à suivre tous ces intelligents rebondissements. Rex Harrison et Cliff Robertson forment une paire complice, joueuse et peu scrupuleuse. Aussi différentes que possible (froide, chaleureuse ou insupportable), les intéressées ne rêvent que d’écarter rapidement leurs rivales. "L’argent, on n’en a jamais assez" rappelle à l’envi Cecil Fox, pourtant elles ne sont pas animées par la même vénalité. Ainsi la richissime Lone-Star Sheridan attache t-elle peut-être davantage d’importance à la relation qu’elle entretint avec lui. Joseph Leo Mankiewicz nous livre une vibrante déclaration d’Amour au théâtre. C’est aussi une belle méditation sur le temps et la valeur qu’on lui accorde.
    cylon86
    cylon86

    2 219 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2013
    Joseph L. Mankiewicz nous offre une variation autour de la pièce "Volpone" de Ben Jonson : Cecil Fox, riche homme habitant Venise, décide de faire croire à trois des femmes qu'il a connu dans sa vie qu'il est mourant afin de s'amuser à les voir se battre pour l'héritage. Mais les acteurs de la pièce qu'il met en place réservent bien des surprises. Le scénario est formidable, acceptant ses références pour mieux les renier ensuite et il illustre bien l'avidité de l'être humain, prêt à tout lorsqu'il s'agit d'argent ("On n'en a jamais assez" dira Cecil). Mankiewicz, qui n'est pas né de la dernière pluie, sait nous régaler de dialogues savoureux qu'il met en scène avec autant de plaisir que le personnage de Cecil Fox, donnant aux morts des voix-off et allant jusqu'à montrer la façade qui se cache derrière la dignité. Les décors sont superbes et face à face, le duo formé par Rex Harrison et Cliff Robertson fait des merveilles.
    Parkko
    Parkko

    132 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2012
    Très bon film si on se prête au jeu. Ne connaissant pas la pièce de théâtre dont s'inspire le film, je ne savais pas à quoi m'attendre, mais le cynisme dépeint par le réalisateur et l'humour cinglant m'ont bien plus.
    Une grande farce, une grande satire, où tout le monde ment, même Mankiewicz.
    Le tout ne pouvait reposer que sur un casting inspiré, et tous se révèlent être convaincants, mais mention spéciale à Maggie Smith, qui arrive à transcender chacun de ses personnages dans ses films...

    Une vraie réussite mais qui en laissera probablement plus d'un sur le bas côté, ceux qui n'auront pas su se prêter au jeu.
    brunocinoche
    brunocinoche

    62 abonnés 1 064 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 avril 2014
    Mais pourquoi s'obstiner à ressortir ce film mineur du grand Mankiewicz, trop théâtral et limite ennuyeux. Revoir "Eve", "Le limier", "La comtesse aux pieds nus" ou encore "L'aventure de Mrs Muir" nous ferait mille fois plus de bien messieurs les distributeurs.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    204 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 avril 2008
    Adaptation ingénieuse de la pièce de théâtre "Volpone" de Ben Johnson, "The Honey pot" (USA, 1967) de Joseph L. Mankiewicz entretient le cynisme de l'oeuvre originelle. Artiste déjà cynique, notamment sur le milieu d'Hollywood, Mankiewicz trouve dans l'intrigue théâtrale un excellent moyen d'exprimer son regard. A la simple farce moralisatrice de Johnson, Mankiewicz substitue une intrigue à tiroir dont les révélations n'ont de cesse d'émerger. Un homme riche engage un comédien pour jouer le rôle de son serviteur dans la farce qu'il prépare aux trois femmes de sa vie. Pour comprendre la richesse que le film semble contenir, il faut le reprendre au début. Sur scène, des comédiens costumés selon les traditions élisabéthaines jouent devant un seul homme : Cecil Fox. Lorsque s'amorce le dénouement, l'unique spectateur interrompt la pièce. C'est ainsi que Mankiewicz laisse place au film, nous le présentant comme la continuité du théâtre. Le cinéma de Mankiewicz est en effet connu pour n'être bien souvent que l'expression par procuration du théâtre. Théâtre par procuration sans être un théâtre filmé, "The Honey pot" élabore un cynisme tout d'abord amusant avant de tomber dans l'enquête policière dont les vertigineuses intrigues refrènent l'oeuvre. Cette accumulation des révélations, selon une préférence du quantitatif au profit du qualitatif, est le fruit d'une donnée mankiewiczienne : l'art est un mensonge auquel la vie ne saurait ce fier. En divulguant dans les dernières séquences les faux-semblants de la ruse, Mankiewicz écorche doucement l'oignon du récit pour tenter de dégager le coeur du réel. Qu'est-ce, in fine, que le réel pour Mankiewicz ? Une image pittoresque d'un jeune couple sur la place Saint Marc au levée du soleil. Poussant le vice d'un cinéma qui échappe aux cadres de la fiction, Mankiewicz se rend l'oeuvre étrangère à lui-même en l'achevant non pas sur une de ses pointes audacieuses mais sur une image romanesque, bien distincte de ses pieds-de-nez usuels.
    belo28
    belo28

    58 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mars 2011
    N'a t on jamais vu un réalisateur poussé la psychologie de ses personnages aussi loin? Les enfermant dans un huis clos passionnant dans un venise métaphore du showbuisness où tout le monde veut l'argent de tout le monde! Où l'on vit et on meurt aussi vite qu'on est adulé ou oublié! Un film des plus réfléchis sur le cinéma et ses limites a hollywood! Joseph L Mankiewicz ou le théoricien le plus brillant du système hollywoodien!
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    989 abonnés 4 072 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 août 2017
    Quand lui parvient le projet de "Guêpier pour trois abeilles" vaguement inspiré de "Volpone" la pièce de Ben Holt un auteur qu'il admire, Joseph Mankiewicz est à peine remis de la terrible épreuve du tournage de "Cléopâtre (1963) qui a failli mettre à terre la Twenty Century Fox et il n'a rien tourné depuis quatre ans. Il retrouve pour l'occasion Rex Harrison un de ses acteurs fétiches avec lequel il a déjà collaboré à trois reprises ("L'aventure de Madame Muir" en 1947, "L'évadé de Dartmoor" en 1948 et "Cléopâtre" en 1963). Cette pièce est l'occasion pour le réalisateur de donner une nouvelle tonalité à son œuvre résolument tournée vers la dérision comme le confirmeront ses deux derniers films à venir "Le reptile" en 1970 et "Le limier" en 1972. L'intrigue en huis clos tourne autour d'une arnaque se déroulant dans un palais vénitien où un milliardaire américain (Rex Harrison) après avoir vu une représentation privée de "Volpone" décide d'inviter simultanément trois de ses anciennes maitresses pour leur faire croire qu'elles vont hériter de sa fortune étant lui-même condamné par une maladie de cœur. Il embauche un jeune aventurier (Cliff Robertson) pour jouer le rôle de Mosca (le serviteur de Volpone). L'entreprise semble attrayante quand on connait le raffinement de Mankiewicz et son goût pour les grands textes. Si les dialogues sont ciselés et parfois drôles, on n'adressera pas les mêmes compliments à la construction de l'intrigue pour le moins confuse et peu crédible. On a connu Mankiewicz le scénariste plus inspiré. Idem pour le réalisateur qui semble être en difficulté avec un casting hétérogène qui ne l'aide guère à combler les manques narratifs de son scénario. L'ensemble est forcément bancal et le film n'aura guère de succès. "Guêpier pout trois abeilles" conserve malgré tout une grande vertu, celle d'avoir servi de brouillon à un autre huis clos qui celui-là fera mouche cinq ans plus tard. "Le limier" où seront seuls en piste Laurence Olivier et Michael Caine sur une adaptation d'une pièce d'Anthony Shaffer ne souffrira d'aucun des défauts du film qui nous occupe ici. Ceux qui ne sont pas des spécialistes de l'œuvre de Joseph Mankiewicz ne sont pas obligés de mettre la main dans ce guêpier.
    Charlotte28
    Charlotte28

    88 abonnés 1 678 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 décembre 2020
    Riche d'un réflexion sur le théâtre et par extension sur le monde hollywoodien grâce à sa mise en abyme autour de Volpone, le film gagne en profondeur par ses critiques sociétales malgré quelques comiques grotesques et une tendance à l'excès d'absurdité dans les réactions de ces dames, opposées à la sagesse toute intérieure du policier. S'amusant dans leur rôle les acteurs emportent l'adhésion, notamment le duo masculin principal, flegmatique, calculateur mais puéril. En dépit de certaines longueurs dialogiques en seconde partie, la résolution de cette farce psychologique devenue guêpier policier d'accent anglais convainc pleinement par son cynisme joyeux. Un divertissement à plusieurs lectures!
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    504 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2016
    Une note est une note, elle doit refléter le mieux possible la qualité que le spectateur accorde au film. Très souvent heureusement elle va de pair avec le plaisir ressenti mais parfois ce n’est pas vrai. Tel est pour moi ‘’Guêpier pour trois abeilles’’ que je supporte mal tant Mankiewitz a voulu montrer combien il était brillant et intelligent, ce que pour je sais depuis les années 1960. J’aime les films modestes comme ceux d’ Ozu, de Dreyer, de Ford, de Demy, de Gremillon qui ne mettent dans leurs œuvres que le nécessaire et font naitre les émotions par leur art de la mise en scène. ‘’Guêpier pour trois abeilles est un beau film à la mise en scène irréprochable et aux dialogues recherchés mais qui pour des raisons du type ''Trop c'est trop'' ne me convient pas. De plus, je n’aime pas Cecil cynique au possible, sans aucun scrupule, manipulateur et imbu de lui même, il l’est d’ailleurs au delà du vraisemblable ce qui me parait malhonnête intellectuellement. Je trouve la construction peu maitrisée alors que je ne peux pas faire le même reproche au ‘’Limier’’quasiment parfait de bout en bout, le sujet il est vrai se prêtant mieux aux débordements verbaux. Je trouve les personnages décalés les uns par rapport aux autres. Seuls Cecil et McFly sont au diapason. Mrs Sheridan est une caricature, Merle une écervelée, la princesse une ombre et Sarah à bien du mérite à exister. Quant à l’inspecteur Rizzi, il en sait dix fois plus qu’il le parait, une partie de ses connaissances du dossier aurait pu être ajouté au texte off pour que nous en profitons davantage. J’espère que le succès du film est sincère et que les spectateurs qui l’aiment beaucoup sont capables d’en parler longuement. Il ne doit pas être un alibi pour paraitre ‘’tout comprendre’’ au cinéma.
    lolo-cinema
    lolo-cinema

    1 abonné 62 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2007
    Un film sur l'imbrication des sentiments : entre admiration, envie et calcul pour un héritage incertain... l'art de réussir est d'être tantôt très prudent et tantôt très audacieux (dixit Napoléon)... avec en argument principal le pouvoir de l'argent... cherche-t-on la quantité ou la qualité ? Mr Fox se désespère à ce sujet...
    Pascal
    Pascal

    112 abonnés 1 343 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2021
    Une première partie particulièrement réussie qui fait augurer d'un chef-d'oeuvre. Malheureusement, la seconde partie n'est pas aussi formidable et le film decrante nettement, en raison du scénario. Les dialogues tournent un peu à vide et on finit donc par décrocher. Les décors sont somptueux, les acteurs exceptionnels ( notamment rex Harrison et Clif robertson dans un de ses grands rôles). La vérité n'est pas évidente à trouver, elle existe néanmoins. Les apparences sont parfois trompeuses. Dans un registre voisin ( spectateur manipulé ) Mankiewicz réussira l'exercice avec un film postérieur "le limier ". En résumé, un riche homme d'affaires, fait faussement part à trois femmes, qu'il a connues par le passé, que sa fin est proche . Son héritage serait en jeu. Elles viennent le voir chez lui, dans un palais Vénitien.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    211 abonnés 1 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 septembre 2013
    Une fois n'est pas coutume, le titre français est bien trouvé... Quant à l'histoire, on pourrait la résumer ainsi : élégance et cruauté, sourire et fourberie, manipulation et vénalité. Une intrigue alambiquée à souhait, avec de nombreux rebondissements (un peu trop peut-être) et une résolution à la Agatha Christie. Le jeu sur les faux-semblants (à Venise, cité des masques...) est ironique, voire cynique. Il est orchestré par un grand Rex Harrison, double de Mankiewicz, dans une figure de metteur en scène. C'est intelligent et plaisant.
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