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    Sunset
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    35 critiques spectateurs

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    framboise32
    framboise32

    130 abonnés 1 286 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mai 2019
    Sunset est un film historique de 2 h 20 se passant en 1913. L’histoire d’Irisz Leiter aurait pu être passionnante. Le début du film est haletant. Ensuite on décroche. Le film souffre de longueurs. Le réalisateur colle son personnage. Sa caméra la suit toujours de très près. Parfois trop, il en oublie l’entourage.

    Le réalisateur nous offre cependant de magnifiques passages, y compris la fin somptueuse. Pour le reste, on s’essouffle. Et on finit par se désintéresser de ce qui peut lui arriver.

    Juli Jakab est une actrice magnifique et apporte beaucoup à son personnage.

    Sunset est, esthétiquement, un beau film. Pour le reste, l’histoire manque de puissance.
    didbail
    didbail

    21 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 février 2020
    Un film d'une grande beauté plastique mais l'intrigue (les intrigues ?) est d'une telle confusion qu'elle décourage le spectateur, condamné à suivre de longues séquences auxquelles il ne comprend pas grand chose.
    mem94mem
    mem94mem

    94 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2019
    J'ai vu NAPSZALLTA en argentique 35mm, copie parfaite. Superbe travail sur la lumière, en particulier lors de la sortie du magasin de chapeaux.On reconnaît immédiatement les caractéristiques du travail de Laszlo Nemes : nombreux plans en longue focale (le fond est flou), caméra déambulatoire, souvent collée au plus près, à l'arrière, son multi couches, avec effet unique de bruit de fond pour transcrire des phrases de rumeur non compréhensibles ou pour faire comprendre que le son vient de loin, ou pas directement de la scène en bonne focale. Laszlo Nemes, et uniquement en deux longs métrages, est devenu le cinéaste spécialisé dans la reconstitution du chaos, comme SAUL FIA, il choisit ici de filmer encore un chaos, mais il sait le faire de façon absolument inégalable. En outre il fait un choix de scénario et de dialogues, propre à laisser au spectateur des alternatives entre scènes réelles ou oniriques, réelles ou imaginées. Du coup le film m'est apparu comme ne laissant la place à aucun académisme et en cela c'est assez formidable. Sinon le film s'intéresse au chaos qui a précédé la première guerre mondiale, avec le superbe plan final, un travelling somptueux dans une tranchée, stoppé par notre héroïne. J'ai trouvé la maitrise du film exceptionnelle et le casting au poil.
    Padami N.
    Padami N.

    59 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2019
    le film est très plus accessible que le précédent, il plus clair , lumineux mais l'histoire reste sombre .la vision de cette jeune qui découvre un secret,. la violence de cette ville.....
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mars 2019
    Alors que j’avais adoré « Le fils de Saul » (2015), le second film de László Nemes ne pas du tout convaincu. Irisz Leiter revient à Budapest en 1913 après 30 ans passés à Trieste, dans l’espoir de travailler dans un célèbre magasin de chapeaux, autrefois tenu par ses parents morts dans l’incendie de ce magasin actuellement sous la tyrannie de Oszkar Brill. Ce dernier se montre tantôt bienveillant voire paternaliste, tantôt repoussant et Irisz qui apprend qu’elle a un frère, va partir dans une quête dont j’avoue ne pas avoir tout compris. Il est d’ailleurs difficile de savoir si elle est entrainée dans cette histoire ou – au contraire – si ce n’est pas elle qui la crée car « elle projette le mal qui est en elle, sa noirceur sur le monde ». Il s’ensuit une série scènes étranges : une comtesse que son frère (si tant est qu’il existe réellement ?) aurait tuée et qui est adepte du sado-masochisme ; un lieu bien mystérieux réservé aux hommes ; une ancienne modiste vitriolée ; une pièce du magasin qu’on redécouvre et qui aurait accueilli en son temps l’impératrice Sissy ; un mystérieux Von Koenig tout de blanc vêtu et dont la voiture est également blanche qui semble être le conseiller spécial de l’empereur François-Joseph d’Autriche ; un simulacre d’attentat anarchiste (?) annonçant Sarajevo … et à la fin notre Irisz de se retrouver – après un superbe plan digne de « Les Sentiers de la Gloire » de Kubrick (1957) - infirmière toujours avare de paroles, au sourire pincé mais au regard déterminé, dans une tranchée austro-hongroise au début de la première guerre mondiale.
    Si l’histoire m’a paru incompréhensible comme d’ailleurs peut-être à l’héroïne du film (?), la caméra est toujours alerte, suivant les personnages avec une utilisation savante de la profondeur de champ … avec une image superbe, des décors splendides et une bande son oppressante.
    J’attends donc avec impatience le troisième film de László Nemes.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2019
    A la lecture de son synopsis, Sunset, deuxième long métrage signé par László Nemes, semble éloigné de son aîné, Le fils de Saul (2015, Nouveau paradigme sur la Shoah). Certes le contexte reste historique mais l’époque relatée et le lieu de l’action sont sans voisinage avec ceux mis en œuvre en 2015 dans le Grand prix du festival de Cannes et l’Oscar du meilleur film étranger.
    Après visionnement, Sunset se révèle finalement très proche du Fils de Saul tant sur le plan cinématographique mis en œuvre que sur celui du mode de narration adopté. En cela, Nemes confirme un regard et un savoir-faire sans équivalent parmi ses contemporains.
    Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    Barbara C.
    Barbara C.

    15 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2019
    Très peu fan des films sur la Belle Époque qui mettent en scène la ville de Vienne, éternelle représentante de l'Europe dans le déclin, j'ai adoré la description qu'en donne Sunset. Si Laszlo Nemes prétend rendre compte d'un moment de bascule d'un monde prêt à s'effondrer, c'est avec une grande finesse qu'il met en scène un élément désuet aujourd'hui mais qui représentait toute l'époque d'avant-guerre : le chapeau. Cet élément aujourd'hui désuet ou en tout cas réservé à une élite aristocratique rend bien compte de cet ancien monde qui a explosé sur lui-même, qui s'est mis en échec.
    Le périple de la jeune femme dans cet univers délabré est sans fin... elle se perd dans cet univers qu'elle ne reconnait plus, où tout, même les valeurs de ses proches ont changé.
    Il faut se perdre avec elle pour apprécier le film, pour se rendre compte de sa beauté. Ce n'est pas forcément une narration simple et claire qui fait la beauté d'un film. Ici c'est même le contraire. Et l'image est absolument magnifique.
    axelle J.
    axelle J.

    106 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 mars 2019
    On suit une jeune femme à Budapest en 1913.
    De voir la fin d'un monde juste avant la première guerre mondiale a pour moi beaucoup d'intérêt.
    Le hic c'est que le film s'éternise et surtout il est volontairement très abscons (certaines critiques presse et spectateurs le précisent que c'est confus).
    C'est dommage, le réalisateur aurait vraiment dû faire son film de façon vraiment plus claire, nette et précise.
    Ce côté volontairement abscons déroute, agace et va laisser de nombreux spectateurs au bord de la route.
    C'est vraiment dommage pour un sujet pareil et un film de cette qualité visuelle.
    Marc L.
    Marc L.

    40 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2020
    La dernière fois, c’était Thomas Hardy. Cette fois, c’est donc au tour de Jane Austen, en attendant une prochaine adaptation des soeurs Brontë : le film patrimonial britannique tourne peut-être en circuit fermé mais il est difficile de se lasser de ce genre d’adaptations tant elles affichent un côté universel : Prenez ‘Emma’, par exemple : le fonctionnement même de la Rom’com américaine comme du Drama coréen sont toute entières contenues dans ce boquin publié en 1815. Voyez plutôt : Emma Woodhouse dissuade sa dame de compagnie Harriett d’épouser le fermier Robert Martin, estimant que le pasteur Elton lui conviendrait mieux. Mais Elton ne feint l’intérêt pour Harriett que pour approcher Emma, ce qui suscite la jalousie silencieuse et réprobatrice de George Knightley, ami de la famille Woodhouse. Emma ne remarque de toute façon ni les approches de l’un, ni les piques de l’autre, entièrement occupée à imaginer l’invisible Frank Churchill, qu’elle estime possiblement digne de son rang et à persifler sur l’arrivée de la cousine Fairfax. Si j’ai bien compté, on est dans un heptagone amoureux et pour info, le célèbre ‘Clueless’ de 1995 était simplement la version Beverly Hills de ‘Emma’. Cette adaptation n’est pas littérale, ceci dit : le roman avait également pour vertu de décrire avec précision la vie dans un village de province anglais à l’aube du 19ème siècle et de fonctionner comme une enquête, le lecteur n’étant mis au courant que de ce que voit, pense et interprète l’héroïne (qui a généralement le nez dans le guidon), et cette particularité se ressent finalement assez peu à l’écran. A deux siècles d’écart, ce n’est peut-être plus non plus l’indépendance d’esprit et la liberté de ton qui caractérisent la jeune femme, qui agit bien souvent comme une péronnelle écervelée. Néanmoins, en dehors de l’intérêt propre au récit, dans ce créneau patrimonial qui dégage souvent un légère odeur de naphtaline, ‘Emma’, par ses couleurs, par ses dialogues, par la manière dont ses acteurs jouent, dégage une bonne humeur communicative et une légèreté qui lui confère une imperceptible petite touche de modernité.
    cheshirekitten
    cheshirekitten

    17 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2019
    Jeux d'acteurs assez prenants, chapeau aux costumes mais petite déception sur l'avancée de l'intrigue : au bout d'un moment il devient difficile de comprendre ce que sait le personnage principal et ce qu'il en pense. Ses décisions ne semblent pas claires. Difficile à suivre.
    Peut-être à voir plusieurs fois...
    J'ai cependant été charmée de retrouver la langue hongroise que nous avons rarement l'occasion d'entendre au cinéma.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 395 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 novembre 2020
    J'ai vu Sunset de manière non préméditée donc sans aucun a priori. Les avantages sont la photographie, les costumes et les décors qui sont tous trois excellents. On se sent vraiment à Budapest en 1913. Les inconvénients c'est une séquence de scènes inintelligible et presque désagréable et c'est ultra-rugueux. Une dizaine de fois je me suis demandé quel est le rapport entre la scène actuelle et la ou les précédentes. Je ne peux pas croire que ce film a été réalisé par László Nemes auteur de l'inoubliable et émouvant Saul fia (2015). Selon certaines personnes c'est de l'art ou une forme d'expression avancée. Eh bien pour moi honnêtement je n'ai vraiment rien compris a cette histoire...
    Alizée R.
    Alizée R.

    8 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2019
    Après Le Fils de Saul, j'avais de grandes, immenses même, attentes pour le nouveau film de Laszlo Nemes. Et j'ai été très satisfaite de m'être déplacée, surtout à L'Arlequin à Paris où j'ai pu le voir en copie 35 mm. Les images sont belles, les mouvement très étudiés et harmonieux.
    Petit bémol quant au scénario : on ne comprend pas grand chose. Mais le personnage principal non plus... Et quand comme moi, on aime se laisser emporter dans une histoire, on ne peut qu'aimer regarder Sunset. J'ai donc tenté de me faire ma propre interprétation de l'histoire, des liens internes qui lient les personnages et l'état d'âme dans lequel se trouve la protagoniste.
    Bref, je conseille ce film !!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 janvier 2019
    La couchée de soleil qui précède l'obscurité. Les dernières heures de la splendeur de l'empire autrichien-hongrois avant d'être effacé par la Première Guerre Mondiale. Dans le Budapest de 1913, une orpheline qui vient de Trieste retourne à sa ville natale pour travailler dans l'atelier de chapeaux qui porte le nom de ses parents. Ce retour d'une si mystérieuse femme servira comme excuse pour pénétrer dans les secrets les plus troubles de la ville. Des énigmes sans fin qui semblent arriver jusqu'au coeur de l'empire.

    Nemes, assistant réalisateur de Béla Tarr, débute en 2015 avec le foudroyant Le fils de Saul. Le protagoniste, un sonderkommando de Auschwitz, croit avoir trouvé le corps de son fils et il se propose de lui donner un enterrement digne. Un filme récompensé avec le Grand Prix de Cannes et un Oscar au meilleur film étranger, toute une prouesse pour un débutant.

    Malgré tout cela, Nemes n'a pas hésité à tourner Sunset de la même façon. Cette fois-ci, par contre, le sujet est moins sensible, ce qui nous permet comme spectateurs d'admirer sa technique. La protagoniste est présente, comme Saul l'était, dans tous les plans du film, même si des fois c'est uniquement son épaule qui apparaît sur l'écran pour nous montrer ce qu'elle regarde au loin. Une mise en scène claustrophobe et pourtant capable de représenter vraisemblablement la vie dans le Budapest de l'époque. Le réalisateur arrive à nous faire imaginer un décor ouvert et géant seulement avec des plans fermés qui peinent à nous donner des informations. Toutefois, la réalisation marche grâce à une planification complexe et époustouflante.

    Sertes, l'idée du réalisateur ne va plus loin des parcours auxquels il ajoute des indices et des personnages pour suivre le fil narratif. Mais le tout c'est si incroyablement dosé que l'ensemble marche. L'intérêt pour savoir ce qui c'est arrivé à la famille de la femme tient au delà de la limite des deux heures et le scénario évite les répétitions et l'ennui.

    Alors, ce qui met Sunset par-dessus Le fils de Saul c'est de nous faire comprendre l'atmosphère qui mène tout un empire vers sa mort. Maintenant la scène est beaucoup plus vaste que les sombres baraques de Le fils de Saul, c'est les rues de Budapest qu'on voit dans Sunset. La deuxième ville de l'empire, populaire et industrielle, melting-pot culturel et linguistique, rivale éternelle de Vienne, la bourgeoise capitale. Rien de bon s'annonce avec cet affrontement de pays dans le même État. Nemes nous montre un Budapest sinistre : on entend des chuchotements en différentes langues, on comprend les différences sociales, on sera témoins des crimes impunis, de la corruption, du terrorisme... On sait que cette rage populaire dans l'atmosphère nous conduira vers l'attentat à Sarajevo contre l’archiduc François-Ferdinand, déclencheur de la Grande Guerre. spoiler: On ne verra pas l'attentat, mais on sera présents dans la guerre avec la dernière scène, un mystérieux plan-séquence en hommage à Les sentiers de la gloire de Kubrick.


    //////////////////////// Encore plus de fautes et d'erreurs sur hommecinema.blogspot.fr
    Jacques F
    Jacques F

    7 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mars 2019
    Très beaux décors très beaux costumes très belle photo . mais l'histoire est confuse et l'on se perd rapidement
    zorglub95
    zorglub95

    14 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 mars 2019
    Budapest 1913. Une atmosphère envoutante et onirique. Filmé caméra à l'épaule, au plus près des personnages avec une focale courte avec des longs plans séquences. L'hyper-réalisme est la marque de fabrique de Laszlo Nemes. Aucun anachronisme dans les costumes, maquillages, décors et lumières. Des centaines de figurants et une sensation d'immersion totale dans le monde agonisant de l'Autriche-Hongrie du début du XXe siècle. Un film exceptionnel.
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