Il s'agit du film d'hitchcock le plus décevant parmis ceux que j'ai vu , mais cela reste un exellent film . Hitchcock donne ici un role très important à la religion , qui est un thème plus ou moins récurrent dans certaines de ses oeuvres . Le suspens n'est pas vraiment présent dans cette histoire , mais le déroulement du scénario est malgré tout assez intéressant . Si au niveau de la forme il n'y a rien d'exceptionnel ( ce qui n'empêche que le réalisateur le maitrise parfaitement ) , c'est au niveau du fond que la loi du silence est intéressant . Les thèmes de la religion , la confession , la culpabilité , la justice forment cette histoire . L'interprétation du film est exellente : Montgomery Clift joue son role à la perfection , tout comme Anne Baxter , tout en justesse . La loi du silence est peut être un film mineur dans la filmographie imposante d'Alfred Hictchcock , mais il n'en reste pas moins un très bon film à découvrir .
Hitchcock, reconnaissait quelques années plus tard après la sortie d' "I Confess" que c'était une erreur de l'avoir réalisé. On ne peut pas lui donner du tort. Un thriller écclesiastique, une enquête avec un Père qui ne peut avouer le nom du coupable d'un crime qui est venu se confesser auprès de lui. Cela aurait fait sans doutes un grand film de Sir Alfred. Hélas, non la faute à un scénario insignifiant et un dénouement risible. Heureusement,la réalisation sans convictions est sauvée par ses interprètes , Montgomery Clift en tête, en Abbé Logan, juste dans son rôle de confesseur d'Eglise calme et stable, Malden en policier agréable sans plus. Un Hitch mineur auquel j'attendais plus.
La réalisation d'Alfred Hitchcock est toujours aussi impeccable. Le grand maître signe ici un film qui gagne à être connu, et dans lequel on retiendra surtout l’impressionnante aura de Montgomery Clift en prêtre consciencieux.
Encore un superbe film que nous propose le maître Hitchcock, il ny a encore pas grand chose à reprocher à cette uvre qui est maîtrisée de bout en bout. Je découvre Montgomery Clift qui joue parfaitement son rôle de prêtre. Le scénario est complexe et il est magistralement orchestré par des rebondissements incessants jusquà la fin du film. Le scénario est dune richesse rare dans le cinéma mais habituel chez Hitchcock, on va de surprise en surprise. Lintrigue du film est perfectionnée dans les moindres détails, rien nest laissé au hasard. La seule critique quon pourrait faire est que lhistoire est parfois un peu tirée par les cheveux mais ce nest pas assez flagrant pour baisser la qualité du film. Encore un chef duvre, à part avec le film «Mais qui a tué Harry ? », Hitchcock ne ma encore jamais déçu. A croire que cest un génie ? Oui, je crois que ça en est un !!!
la religion l'emportera sur le monde des vivants et du criminel. c'est pas mal comme film, un suspense et une morale insoutenable. bon film d'Hitchcock. Je le déconseille aux moins de 7 ans. 3/5
Un bon thriller au scénario parfait qui ne laisse aucune place à imprécision. On est captivé du début à la fin. Seule la fin parait un tantinet rocambolesque mais c'est le choix du réalisateur euh de la Warner, alors, il faut le respecter. A voir par tous les amateurs de thriller et de Hitchcock.
La Loi du Silence , bien que ne rentrant pas dans la liste officielle des chefs d'oeuvre du Maître, il est urgent de reconsidérer ce film comme une pièce maîtresse dans sa filmographie. Pour ses premiers plans Langiens et la beauté de sa photo toute en contraste et bien sur pour la présence habitée et éblouissante d'intensité de Monty Clift dont l'aura est telle qu'il rend ,et c'est le principal problème du film, la performance d'Anne Baxter totalement insignifiante et saturée de fadeur.
Quel film ! On voit la lutte de monty. Il a deux choix mais aucun n'est acceptable : se taire et risquer la mort ou bien parler et trahir sa religion et ce en quoi
Hitchcock fera appel pour la première et unique fois à Montgomery Clift pour "La Loi Du Silence", un film plutôt méconnu dans sa large filmographie. Néanmoins il sera bête de passer à côté de ce film, bien écrit, au rebondissement bien trouvé, et captivant. On se retrouve une fois de plus, avec un homme accusé à tort, mais cette fois ci c'est un prêtre, et tout en ajoutant au fur et à mesure suspense et tension à son récit, il analyse les relations entre les prêtres et ceux qui confessent, le fait que les prêtres ne peuvent pas révéler les confessions... La réalisation est excellente, un très bon Hitchcock dont on n'aurait tort de se priver.
Est-ce vraiment Hitchcock qui a scénarisé ce film ? C'est foncièrement saugrenu par moments, à l'image de la musique : par exemple, au début, Dimitri Tiomkin reprend maladroitement le Die Irae que Berlioz lui-même avait récupéré (et encore plus tard Kubrick) - mais où est Bernard Hermann ! Quant au reste, si ce n'est l'incroyable présence de Montgomery Clift, c'est quelque peu raté, et pas seulement parce que le film a mal vieilli. L'idée de départ était pourtant intéressante, c'est dommage.
La Loi du Silence, 1952, d’Alfred Hitchcock, avec Montgomery Clift, Karl Malden, Anne Baxter. Clift joue un prêtre accusé à tort d’un meurtre, pour lequel il a recueilli en confession, les aveux du coupable. Notre héros, le Père Logan, campé par un acteur toujours un peu fragile et vulnérable, christique même, malgré ses yeux lagon des îles, protège l’assassin par l’incontournable principe du secret de la confession, qu’à aucun moment, bien sûr, il ne songe à remettre en cause. On connaît dès le début du film le meurtrier (astuce reprise par Colombo !). Le suspens tient donc au cheminement de la vérité que pourront faire l’inspecteur, le juge, puis les jurés lors du procès. Hitchcock nous offre un cadre religieux qu’il semble bien connaître. Final moralement propret.
Un Hitchcock secondaire qui exploite jusqu'à l'excès le secret de la confessio. L'idée est plaisante sur le papier mais le scénario ne va pas plus loin et ne gagne jamais en profondeur. L'ensemble se laisse cependant regarder grâce au talent naturel de metteur en scène d'Alfred Hitchcock. Rien d'inoubliable.
Le thème de la confession est ici traité comme il se doit : avec l'incompréhension nécessaire à qui n'est pas catholique. Les juges en France font désormais la chasse aux prêtres et aux évêques qui refusent obstinément de rompre cette "loi du silence", une loi absolument imprescriptible et inaltérable ! Le père Logan, campé avec talent par Montgomery Clift, risque la pendaison pour vouloir, comme il le doit, respecter ses engagements. Tout a l'air trop naïf, finalement, simplement parce que "la réalité dépasse la fiction". Et Hitchcock est ici plus dans la réalité que dans la fiction.