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    Coeurs brûlés
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    Hotinhere
    Hotinhere

    419 abonnés 4 737 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juin 2023
    Un mélodrame exotique et gracieux où l’amour de Marlene pour le légionnaire Gary Cooper se révèle plus grand que le Maroc tout entier, et le suivra par-delà le Sahara. La scène finale est sublime.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    917 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 janvier 2023
    A l’inverse de Don Jose, il ne va pas déserter pour elle!!
    Même avec son regard oblique très aguicheur…..
    Mais elle va quand même choisir la passion à l’amour dans un dernier baiser d’honneur. Celui qui veut tout dire sauf l’engagement.
    Il faut aimer un rythme lent, peu de péripéties mais un récit qui se concentre sur la relation des cœurs.
    Pas mal
    DaftCold
    DaftCold

    12 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mars 2020
    Je trouve ce film relativement ennuyeux aujourd'hui. Je n'exclu pas la possibilité de l'avoir vu dans de mauvaises conditions, et qu'il était plus impressionant à l'époque. Mais aujourd'hui je vois un film assez banal, des acteurs correctes sans plus,... Et une narration vraiment ennuyante.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    666 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 janvier 2020
    Drame sentimental qui fît de Marlene Dietrich une star aux États-Unis, ce long-métrage de Josef von Sterberg est à découvrir car l'interprétation du casting est vraiment excellente, les décors particulièrement soignés et la mise en scène ne manque pas d'élégance. Dommage tout de même que le scénario propose une histoire d'amour finalement assez banale, car cela empêche cette oeuvre d'être vraiment marquante.
    mazou31
    mazou31

    80 abonnés 1 263 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 octobre 2019
    Splendide film qui franchit allègrement ses 90 ans sans aucun dégâts ! Derrière la romance sentimentale , Sternberg dresse un étonnant portrait de femme qui choisit son destin, embrasse les dames en frac et drague SON légionnaire, bel orgueilleux qui préférera fuir que d’avouer son amour. Tragédie racinienne entre trois êtres, élégants et beaux, qui s’aimeront à contretemps et passeront à côté du bonheur pour une longue descente vers… Dans un Maroc aux décors extravagants, avec des ombres magnifiques, les premiers travellings magistraux, des dialogues rares et acérés comme des passes d’armes, une Marlène Dietrich au firmament, Josef von Sternberg réussit un film d’anthologie qui inspirera bien des réalisateurs, dont l’immense Visconti.
    Yves G.
    Yves G.

    1 281 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2018
    Sur le bateau qui l'amène au Maroc, Amy Jolly (Marlene Dietrich), artiste de cabaret, fait la connaissance de La Bessière (Adolphe Menjou), un riche esthète qui s'entiche d'elle. Mais la chanteuse, qui semble fuir un lourd passé, repousse ses avances et lui préfère Tom Brown (Gary Cooper), un beau légionnaire.
    Tom Brown est envoyé au combat par un adjudant jaloux dont il avait séduit l'épouse. Son escouade est prise sous le feu ennemi. De lourdes pertes sont annoncées. Amy Jolly se résout à épouser La Bessière. Mais Tom Brown a survécu.

    Morocco (parfois diffusé en France sous le titre Cœurs brûlés) est le deuxième des sept films tournés par von Sternberg avec "la" Dietrich, le premier à Hollywood avant même la diffusion aux États-Unis de L'Ange bleu. La Paramount avait repéré l'actrice berlinoise et l'avait mise sous contrat avec son réalisateur pour concurrencer Greta Garbo signée par MGM.

    "Morocco" vaudra à Dietrich une nomination à l'Oscar de la meilleure actrice en 1931 et une notoriété mondiale. Utilisant tout le potentiel de sa star, Sternberg fait d'une bluette un drame antique. La "scandaleuse de Berlin" (c'est le titre du film de Billy Wilder dont elle jouera le rôle titre vingt ans plus tard) joue avec un étonnant modernisme le rôle d'une femme libre. Son numéro de cabaret est un morceau d'anthologie. En queue-de-pie et haut-de-forme, elle embrasse à pleine bouche une spectatrice (c'est dit-on le premier baiser lesbien de l'histoire du cinéma) et, renversant les stéréotypes, drague Gary Cooper, la pose alanguie, la fleur à la boutonnière.

    Alors que le cinéma parlant en est à peine à ses balbutiements, "Morocco" utilise les dialogues et le son avec une étonnante maîtrise. Mais ce qui frappe peut-être le plus aujourd'hui, c'est l'utilisation des décors. L'action de "Morocco" est censée se dérouler au Maroc. Un Maroc reconstitué en carton pâte sous le soleil de Californie. Une reconstitution qui d'ailleurs n'a pas la prétention de leurrer le spectateur. Mais ce Maghreb fantasmé, où l'on aperçoit en arrière-plan l'ombre d'un minaret, la silhouette d'un chameau, une moukère voilée, inspirera aussi bien le cinéma américain (Casablanca) que français ("La Bandera", "Pépé le Moko", "La Maison du Maltais"...).
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 807 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2017
    Dans le genre "je t'aime, moi non plus" Morocco livre une passion brûlante sous la chaleur marocaine entre une artiste un peu paumée, venue "se suicider" au Maroc dans cet enfer et un légionnaire. L'histoire est assez universelle, un couple qui se tourne autour pendant tout le film, mais le cadre colonial, avec l'ambiance marocaine, Gary Cooper permet de donner un côté colonial assez frais et appréciable.

    Les rues marocaine avec les femmes voilées dans les alcôves qui regardent passer les légionnaires plein de poussière qui s'en vont ensuite dépenser leur solde au café, ça a un charme fou.
    Après le couple manquait peut-être d'un peu alchimie qui aurait pu rendre la passion entre Dietrich et Cooper plus brûlante, là ils disent qu'ils s'aiment, mais ça ne se ressent pas forcément tant que cela à l'image (un peu certes, mais pas tant que ça).

    Reste que le petit jeu où ils se tournent autour pendant 1h30 reste rafraichissant et que la fin annoncée bien en amont allie à la fois le cocasse au tragique, avec peut-être un soupçon d'ironie.

    Un petit film sympa.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    158 abonnés 2 421 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 septembre 2016
    Un film sauvé par la radieuse Marlene Dietrich, mais ça ne suffit à un faire un grand film.
    La romance entre les deux personnages principaux m'a laissé de marbre.
    Les deux acteurs sont bons, même si c'est Marlene Dietrich qui clairement tire le film vers le haut.
    Les décors et les costumes font preuve d'un bon réalisme pour voir que le film date des années 30.
    D'une manière générale, il ne se passait vraiment pas grand chose dans ce film et on a tendance à s'ennuyer. Josef von Sternberg ne m'a pas séduit sur ce film.
    Estonius
    Estonius

    2 480 abonnés 5 227 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mai 2015
    Un film sur l'amour fou entre un légionnaire sorti de nulle part et une chanteuse de beuglant. Voilà qui pourrait donner n'importe quoi, sauf qu'ici c'est complètement transcendé. Une photographie magnifique, il faut voir ces jeu d'ombres au début, de longs travelling comme Sternberg les adorait, une belle musique (Marlene chantant "Lorsque tout est fini…"), Et puis les acteurs sont fabuleux, Marlène bien sûr, mais aussi Gary Cooper jouant un jeu inhabituel et désinvolte. L'histoire est moins schématique qu'on ne pourrait le penser : si la jalousie de Cooper l'égare, on notera que Marlène respecte son richissime bienfaiteur, lequel n'hésite pas par amour pour elle à la rapprocher de Cooper. Notons aussi Le baiser sur la bouche que donne Marlène à une spectatrice du cabaret et qui est probablement le premier baiser lesbien public montré au cinéma. Des situations complexes, intelligentes et osées qui disparaîtront pendant 30 ans du cinéma américain avec le Code Hays. Quant à la fin, on peut en penser ce qu'on n'en veut mais qu'on ne vienne pas me dire que ce n'est pas sublime !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 29 juillet 2014
    Les films manquaient de cohérence dans le montage à cette époque ce film en est l'illustration avec souvent des scènes qui s'arrêtent aux moments intéressants. Le film tire surtout avantage de la présence de Marlène Dietrich et d'une certaine qualité d'images.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    517 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 août 2013
    Comme souvent ce n’est pas le film le plus connu d’un réalisateur réputé qui est son meilleur. Lorsque on a vu, admiré, adoré les 7 films de Von Sternberg / Marlène Dietrich c’est ‘’Morroco’’ que l’on place en premier pour toutes sortes de qualité mais surtout pour un classicisme digne de notre grand Racine avec des images exprimant les non dits d’une beauté cinématographique absolue. Seul compte ce qu’on appelle communément le ‘’coup de foudre’’ qui va crescendo jusque au plan final qu’on n’ose espérer tant il est sublime. Les dialogues sont rares, ils n’en ont que plus de force et les 3 acteurs parfaits. Nul homme à 30 ans ne peut prétendre être plus séduisant que Gary Cooper et nulle femme, du même age, plus troublante que Marlène Diétrich filmée par son amant au plus fort de leur passion. A cause du sujet romantique en diable, Morocco est un ‘’film de femme’’ et les spectatrices y sont plus sensibles que les spectateurs ce qui empéche nullement les hommes cinéphiles d’être admiratifs devant l’écran. Adolphe Menjou est fort loin d'être ridicule et la façon dont Amy l’embrasse après avoir pris sa décision en serait révélatrice s’il en était besoin. Marlène est étonnante, sa façon de jouer et de séduire est unique, sa réputation n’est pas vaine , les prochaines décennies ne l’oublieront pas. Les décors artificiels reflètent à merveille la nature même de l'art du cinéaste qui rend plus vrai que vrai la réalité, on est aussi loin géographiquement du Maroc que l'on est proche de l'impalpable; Il n’y a pas plus beau film sur la passion amoureuse, 6 étoiles.
    Jipis
    Jipis

    32 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juin 2012
    Marlène n’a rarement été aussi belle que dans ce film ou Gary Cooper n'en finit pas de se déplier et de raser de la pointe de ses cheveux sous nos regards effrayés le haut des chambranles.

    Ah il l'aime Josef sa belle et il le montre en lui offrant le secret des dominations et des dépendances gravitationnelles entre hommes et femmes.

    Une virilité féminine s'affirme sous un chapeau claque choisissant ses futures proies dans une froideur presque indélébile.

    La sublime malgré ses crises de dominances est touchée par Eros parachutant son propre clone, un légionnaire sans repères durables préférant les frivolités de la taverne et l'indécis des combats au repos du guerrier.

    En entretenant perpetuellement une liberté la belle montre soudain un besoin de soumission inassouvi en contemplant chez l'autre les inconvénients de son propre reflet.

    La belle se voit au miroir, devient blessée en visualisant ses propres concepts d'indifférences, elle subit à son tour les leçons de tous les désagréments d'un désintérêt.

    La froideur des sentiments se renvoie sa propre image.

    Pas grand-chose d'autre à dire sur ce film daté sauf la prestigieuse scène finale montrant une convertie se soumettant pieds nus au devenir de son homme en le suivant au pas sur la braise d'un sable lumineux dans des roulements de tambours sans musiques. Quel final !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 août 2010
    Marlene Dietrich une nouvelle fois meneuse de revue déchirée entre deux amours. A voir pour le traitement du noir et blanc de Sternberg; et pour l'image sociale de la femme et des marocains colonisés.
    loulou451
    loulou451

    105 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 février 2009
    Un film dominé par la prestation remarquable de la grande Marlène. Pour le reste, il faudra oublier le scénario colonialiste et parfois douteux. Reste la scène finale où Marlène suit un Gary Cooper plus transparent que jamais, pieds nus dans le sable. Un film dont on peut se passer.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 008 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 août 2023
    "Morocco" est le premier film que Josef Von Sternberg tourne avec Marlène Dietrich à son retour d'Allemagne après le triomphe de "L'Ange Bleu". Il faut sans doute voir une allusion à ce retour quand Amy Jolly (Marlène Dietrich) débarque d’un paquebot à Mogador sur les côtes marocaines pour y tenter sa chance en tant que chanteuse de cabaret. Adolphe Menjou qui interprète un richissime écrivain nommé La Bessière prend de toute évidence, la place de Von Sternberg lui aussi métaphoriquement sur le bateau avec Marlène. Les attentes sont grandes du côté de la Paramount qui entend trouver au plus vite une rivale crédible à Greta Garbo, star incontestée de la MGM depuis presque cinq ans.
    Sternberg dont le goût pour l'exotisme et le baroque ne fera que se développer dans les films à venir du duo, se rappelle les triomphes que furent il y a encore peu d'années "Le Sheik" (George Medford en 1921) et "Le fils du Sheik" (George Fitzmaurice en 1926), qui propulsèrent Rudolph Valentino, lui aussi star de la Paramount, au rang d'icône sexuelle mondiale. C'est sans aucun doute ce qu'il entend faire à front renversé avec Marlène Dietrich qui en contre-point de la froideur nordique de Greta Garbo, exhale une sensualité que renforce encore le détachement qui nimbe son jeu. Épaulé par Jules Furthman qu'il connaît bien depuis leur collaboration sur "Les damnés de l'océan", il concocte dans un contexte militaire exotique (la Légion Étrangère française en poste au Maroc) une romance sans doute improbable mais avant tout destinée à mettre en valeur une Marlène Dietrich qu'il convient de replacer dans la position dominatrice qui était la sienne dans "L'Ange Bleu" tout en atténuant fortement l'avilissement masochiste auquel se pliait le professeur Rath joué par Emil Jannings, devenu l'amant de Lola (Marlène Dietrich).
    En effet sur décision de la Paramount, "L'Ange Bleu" sortira sur les écrans américains après "Morocco". La Bessière représentant uniquement la raison et la sécurité pour Amy, c'est un légionnaire bourreau des cœurs interprété par Gary Cooper qui va instantanément prendre le cœur de la jeune femme. Ce sont alors les valses hésitations respectives du légionnaire et de la chanteuse de cabaret qui vont rythmer la narration, L'ensemble étant soigneusement agencé et mis en image par Lee Garmes pour magnifier tout à la fois l'univers voulu par Sternberg et Marlène Dietrich dont la palette des sentiments est éclairée avec le plus grand soin. L'actrice pourtant encore débutante a parfaitement intégré les fantasmes de son réalisateur pygmalion et compris le bénéfice qu'elle pouvait en tirer. Ce n'est donc pas la barrière de la langue américaine qui allait la freiner (une grande crainte de Sternberg), dusse-t-elle l'exprimer phonétiquement.
    On ne pourra que répéter que le cinéma de Sternberg ne s'adresse qu'à une certaine catégorie de spectateurs, prêts à s'affranchir d'une bonne part de vraisemblance et d'une ligne narrative soutenue. Pour ceux-là "Morocco" peut procurer le plaisir d’accompagner la démarche esthétique d'un homme qui cherche à percer le mystère de son modèle tout en contribuant à le renforcer à chacune de leur collaboration (sept au total). spoiler: Il faut signaler que la fin du film jugée parfois ridicule car peu crédible n'est sans doute que l'expression d'un rêve qui s'estompe
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