Avis : Midway - Page 4

Les scène d'action sont excellentes. Elles justifient 10 fois d'aller voir ce film même s'il faut subir son scénario linéaire et sa direction d'acteurs d'une platitude consternante. Les personnages sont ectoplasmiques, peu attachants et nous laissent indifférents quand ils ne deviennent pas carrément ennuyeux. Seules les courtes scènes des épouses inquiètes arrivent à insuffler un peu d'émotion.

Je suis allé voir ce film hier matin.Les effets spéciaux sont impressionnants. Etant passionné d'aéronautique et d'aéronavale j'ai noté quelques erreurs.

Dans le film les SBD Douglas Dauntless avaient des cocardes blanches dans un cercle bleu foncé alors que normalement ces cocardes avaient un cercle rouge au centre de l'étoile.
Ce cercle rouge a été supprimé de l'étoile blanche à partir du 18 août 1942 afin d'éviter la confusion avec les cocardes rouges japonaises appelées Hinomaru (disque solaire).La conflit de Midway se situe du 3 au 7 juin 1942.

Par conséquent d'un point de vue historique les Dauntless auraient dû avoir ce cercle rouge au centre de l'étoile blanche et des bandes horizontales rouges et blanches sur la dérive de direction.
Pour preuve en Mars 2018 on a découvert le 4 mars 2018 l'épave du porte-avions Lexington coulé le 8 mai 1942 durant la bataille de la mer de Corail
.Dans une vidéo on peut visualiser les couleurs de l'aéronavale américaine sur les avions embarqués à l'époque .Le conflit de la mer de Corail a eu lieu un mois avant la bataille de Midway.

( vidéo de l'épave du Lexingtown ) https://video-streaming.orange.fr/actu-politique/l-epave-d-un-des-premiers-porte-avions-americains-retrouvee-au-large-de-l-australie-CNT0000019GdeT.html )

Etonnant que le réalisateur n'en ai pas tenu compte, car dans ce genre de reconstitution historique on essaie de se rapprocher au mieux des évènements.
Autre erreur à mon avis et jusqu'à preuve du contraire ,on voit une formation de Martin B.26 Maraudeur accompagner les Douglas Dauntless attaquer les navires japonais,j'ai de sérieux doutes quant à l'utilisation de ce type d'avions. Des Douglas Dévastators auraient été plus réalistes.

Malgré ces points de détail, ce film et dans l'ensemble une bonne reconstitution de l'affrontement de la marine japonaise de l'époque qui surclassait en nombre de porte-avions, la Marine américaine 10 contre 6. L'avantage non négligeable aussi des Américains a été leurs services d'écoute radios qui ont réussi à casser les codes secrets japonais ce qui leur a permis d'anticiper les stratégies nipponnes.

Comme le disait avec clairvoyance l'amiral Yamamoto sur l'attaque de Pearl Harbour " Je crois que l'on est en train de réveiller un géant endormi il nous faut gagner la guerre en 6 mois "

Magnifique film, je connaissais mal ce volet de la guerre du Pacifique, les acteurs sont très bons, à voir absolument sur grand écran.

Film exceptionnel .. effets speciaux incroyables .. une mise en scene excellente ..
On a vraiment l impression d etre dans la réalité
des combats aériens ... personnellement, le meilleur film de guerre que j ai vu .... juste devant tu ne tueras point et il faut sauver le soldat ryan ...
J ai trouvé pas mal de ressemblance avec le film pearl harbor en terme de combats aériens.
A voir absolument

"Midway", c'est d'la bombe ! Le titre donné à mon avis est une pirouette facile, hein ? Muni de la note attribuée, mon commentaire pourrait bien s'arrêter là d'ailleurs. Ben tiens, il va s'arrêter là tout de suite. Salut et à bientôt sur Allociné !
...
...
...
(Un ange passe...
Puis deux...
Puis trois...
... et encore un autre...) Hé ! Ho ! Mais quelle est donc cette armée qui me coupe dans ma navigation... Internet ? Je suis littéralement bombardé ! Heureusement que ce ne sont pas des Cupidons, je serai fichu de tomber amoureux de moi-même. Bon ok je m'aime et alors ? Non seulement je m'aime mais en plus j'aime partager ce que je pense des films, alors je vais poursuivre, si vous le voulez bien. Quoique si vous ne voulez pas, ça ne va rien changer :-))
Donc oui, mon argumentaire (si on peut l'appeler ainsi en l'état) aurait pu s'arrêter là tant le spectacle offert est à la hauteur de nos espérances. Car quoiqu'on en dise, Roland Emmerich est connu pour offrir au public des films à grand spectacle sans trop se préoccuper du reste. On se souvient tous que le cinéaste tombe parfois dans l'incohérence, voire le grotesque ("Godzilla", "2012",...), et va même jusqu'à s'affranchir plus ou moins de la réalité historique tant il veut en mettre plein les yeux du spectateur. C'est ce qu'on appelle tomber dans le too much. Malgré tout, à chaque nouveau film, on sent une certaine frénésie, une certaine impatience chez les amateurs de films qui en jettent. C'est bien évidemment dans cette optique-là que je suis allé découvrir ce "Midway". Le "Midway" millésime 2019. Car il existe d'autres fictions qui retracent la fameuse bataille de Midway. A commencer par le plus connu, "La bataille de Midway", datant de 1976 et doté d'un casting énorme. Le "Midway" de Roland bénéficie lui aussi d'un joli casting, avec notamment Woody Harrelson, Luke Evans et Patrick Wilson, auxquels se sont joints Dennis Quaid et Aaron Eckhart pour des apparitions moindres. Certes le casting est moins prestigieux qu'en 76 et je vais arrêter là la comparaison entre les deux films. D'abord parce que ce sont deux budgets différents et deux époques différentes (n'oublions pas que plus de 40 ans séparent les deux films), mais surtout parce qu'il y a trop longtemps que j'ai vu le film de Jack Smight.
Bon alors que vaut ce "Midway" ? Eh bien on en prend tellement plein les yeux que je pense que ce film vaut le coup d'être vu en 4DX (pas disponible par chez moi). Les prises de vue sont résolument ébouriffantes quand on prend le point de vue du pilote, ce qui permet de dire aussi qu'il fallait avoir le cœur bien accroché pour aller au bout de la mission sous un déferlement de projectiles. Heureusement qu'on avait ces soldats courageux et inconscients, spoiler: ces « fils de putes arrogants » (réplique tirée du film)
pour renverser la tendance de cette situation apparemment compromise d'avance. Par cette psychologie décrite comme un peu rustre, il ne faut surtout pas attendre de discours évolués et donc de dialogues très fins, surtout quand on a une vive amertume, voire de la haine, envers ceux qui ont perpétré un véritable attentat de grande ampleur. Attention, je ne dis pas que ces hommes sont des débiles profonds, je dis juste que ce ne sont pas des poètes, et encore moins de grands orateurs. Alors je ne sais pas si c'est voulu, mais le fait est que les acteurs manquent de charisme (à l'exception peut-être de Woody Harrelson), ce qui n'empêche en rien de représenter au mieux des hommes. De simples hommes. Des hommes réunis dans une cause commune. Des hommes unis jusqu'à la mort. Je sais, ça peut paraître cliché, mais n'en aurions pas nous fait autant à leur place ? Oui là aussi je sais, c'est assez difficile à se l';imaginer car les techniques de guerre ont sacrément évolué. Mais cela revêt une moindre importance quand l'esprit de vengeance est là. Toujours est-il que ces hommes sont dépeints aussi comme des non surhommes : à la fois emplis de doutes, de peur. Pour ma part, ma préférence s'en est allée vers des personnages secondaires, tels que les aides-mécaniciens deuxième classe (Nick Jonas dans la peau de Bruno Gaido et Keean Johnson sous les traits de James Murray). J'ai d'ailleurs beaucoup aimé l'anecdote stipulant que la mort vous fauche quand elle a choisi de le faire : une belle philosophie de vie, je trouve.
En considérant tout cela, le scénario a été plutôt bien écrit, d'autant qu'il va directement à l'essentiel, sans s'encombrer de moments trop pathos. Il s'avère même intelligent quand on revient, au prix d'une séquence impressionnante mais réduite par rapport à la réalité (ce qui est normal puisqu'après tout, il n'allait pas refaire "Pearl Harbor", sorti 18 ans plus tôt par Michael Bay), sur ce qui a motivé la bataille de Midway, encore aujourd'hui la plus grande bataille aéronavale de tous les temps (en nombre de bâtiments engagés et non de coulés) ; le film ne s'attarde jamais très longtemps sur la vie privée des hommes envoyés aux enfers, et encore moins du côté des officiers. Les coulisses de la préparation de cette bataille ne sont pas pour autant oubliés (interception des messages codés), sans qu'on rentre plus que ça dans les détails. A l'instar de l';amiral Nimitz, on nous dit que ce dont nous avons besoin. Après tout, place à l'action et au spectacle.
Et de ce côté-là, nous sommes servis ! Les effets visuels sont si bluffants qu'on les croirait presque bel et bien réels ! Et on se rend bien compte des enfers que les soldats ont dû traverser, qu'ils soient américains... ou japonais. Aussi je vois d'un très bon œil l'hommage rendu à ces hommes tombés (ou pas) pour leur patrie, que ces derniers soit à l'ouest du Pacifique ou à l'est.
la seule question qui me taraude est la suivante : pourquoi avoir doté Luke Evans d'une moustache alors que le personnage qo'il incarne, le colonel Wade McClusky, semblait en être dépourvu ? Et pour finir, ma plus grande déception réside en la bande son : j'attendais un truc aussi énorme que "Tu ne tueras point" (de Mel Gibson, 2016), doublement oscarisé sur cet aspect technique. Alors ok, vous allez me suggérer sans doute que l'équipement de la salle n'était pas au top. Sauf que j'ai été voir "Midway" dans une salle Ice, équipée du son dolby atmos. C'est la seule chose pour laquelle le compte n'y est pas pour moi. Dommage ! D'autant plus dommage qu'on ne peut pas s'ennuyer devant ce film.

Ce film est un caricature d'images numériques. Ce qui ne permet pas de rentrer dans le film et l'insonorisation est médiocre en VF.

quelle déception ! Quand je lis certains avis enthousiastes, on comprend qu'il s'agit de jeunes personnes qui n'ont pas vu le film de 1976 "la bataille de Midway" qui est d'une autre dimension, avec une floppée de trés grands acteurs et construit comme un vrai reportage.Là, on a des comédiens de seconde zone, une orgie d'effets spéciaux à un point tel que c'est ridicule, des invraisemblances techniques multiples ( je suis un ancien de l'aéronavale), des erreurs historiques, certes minimes, mais , entre autres , pourquoi avoir occulté le rôle des "PB" , hydravions US , dont l'un d'entre eux a découvert une grande partie de la flotte JAP, et nous coller le coup des amiraux Japonais qui se sabordent avec le Hyryu à la fin !!!!
Bref, intérêt mineur ..Et je recommande à tous ceux qui me liront de voir le film "la bataille de Midway" en vente chez tous les bons fournisseurs !!!!

Un film histoire qui raconte cette bataille qui c'est passé dans le pacifique pendant la seconde guerre mondiale

Réalisé par le plus américanophile des réalisateurs allemands, Midway est une n-nième version de la bataille décisive qui privera le Japon impérial de toute chance de gagner la guerre. On connaît l'histoire et le style spectaculaire du réalisateur, donc, sans surprise on goûte le plaisir de scènes d'actions époustouflantes. De Pearl Harbour au début du film jusqu'au bombardements en piqué au dessus des porte-avions japonais à Midway on est dans l'action. Bruit et fureur : la guerre des héros mythifiée. Je n'y crois pas.

Incroyable ! Enfin un film de guerre de haut vol depuis Pearl Harbor !
Les effets spéciaux sont excellents

Perso j'ai adoré ce remake, les scènes sont géniales. Cela faisait un moment que je n'avais pas vibré pour un film de guerre. Le film n'a pas toutes les stars du film la bataille de Midway mais il vaut largement ce dernier pour les scènes de bataille. Il ne faut pas s'attendre à un film avec une histoire sur un des personnages c'est juste un film relatant les évenements. A voir et revoir.

Prenez la 2ème moitié de Pearl Harbor, greffez-y les combats aériens de Dunkirk, et supprimez évidemment la maîtrise visuelle de Michael Bay et la viscéralité de Christopher Nolan, et vous obtenez ce Midway version 2019. Une reconstitution un peu plate, malheureusement dénuée de tout sentiment ou de tout attachement aux personnages. Beaucoup ont reproché à Bay d'avoir "perdu du temps" à raconter une romance dans Pearl Harbor, il n'empêche que c'est cette histoire sentimentale qui donne toute sa force et son impact à la scène d'attaque et aux combats qui s'ensuivent. Et c'est ce qui fait qu'on parle encore de ce film 20 ans plus tard. Midway, lui, mise tout sur l'action. Mais l'ennui avec l'action, c'est que sans style visuel et sans enjeu émotionnel elle devient presque lassante - et n'est pas aidée par le fait que tout dégouline de fonds verts et de digital. La réalisation "à la grosse louche" est du pur Emmerich: fonctionnelle mais sans aucun éclair de génie. Rien dont on se souviendra. Même constat au niveau du casting: Emmerich a rameuté une énorme brochette de têtes connues, mais... ne fait absolument rien avec eux. Cela aurait aussi bien pu être des inconnus, cela n'aurait rien changé. Alors, tout est-il si mauvais que ça? Non, Midway se laisse regarder et plaira sans doute un minimum aux amateurs du genre. Et puis, voir un film de guerre à "gros" budget en 2019, c'est plutôt rare. Mais en toute honnêteté, le résultat est tout simplement moyen, dans tous les sens du terme.

Le film est pas mal. Néanmoins j'en ressort un peu déçu de part le manque d'effet. Au vu du réalisateur je m'attendais à un film plus spectaculaire.

Le réalisateur allemand Roland Emmerich se lance dans le film historique avec Midway dans lequel l’armée des États-Unis fait face à l’attaque des japonais sur Pearl Harbor en décembre 1941 puis à la contre-attaque sur Tokyo et enfin à la bataille décisive aux larges des îles de Midway dans le Pacifique. Pour l’amiral Yamamoto, commandant les opérations, l’objectif était d’éliminer les forces aéronavales américaines en présence pour négocier ensuite un nouveau partage des îles du Pacifique. Cette bataille fut un tournant dans la seconde Guerre Mondiale et mit fin à la supériorité des forces japonaises dans l’Océan Pacifique.
Pour son nouveau film, Roland Emmerich réunit un casting digne des plus grands films de guerre, comprenant Ed Skrein, Patrick Wilson, Luke Evans, Aaron Eckhart, Denis Quaid ou encore Woody Harrelson. Chacun tient son rôle avec envergure, des jeunes pilotes têtes brûlées aux commandants disciplinés et rigoureux même s’il est vrai que certains d’entre eux auraient mérité davantage d’épaisseur. Le réalisateur inscrit son film dans la lignée des précédentes oeuvres sur le genre en perpétuant la mémoire de cette génération d’hommes qui s’est battue pour notre liberté. Cet hommage est rendu de façon spectaculaire et grandiose, une volonté propre au cinéaste habitué des films catastrophes (Godzilla, Independence Day et Le Jour d’Après). Néanmoins, la mise en scène millimétrée et sa très bonne direction artistique en font un film plus nuancé que ses précédents long-métrages. Il demeure digne d’intérêt pour celui qui s’intéresse à l’Histoire. La bataille emblématique de Midway est racontée de manière parfaitement orchestrée selon trois intrigues, l’une se focalise sur les pilotes à bord du porte-avions USS-Entreprise, la seconde sur le travail de renseignements d’officiers gradés et la troisième se concentre sur les forces japonaises. Les personnages historiques de chaque clan sont brillamment interprétés et sont mis en avant grâce à une solide direction d’acteurs.Le film bénéficie d’une riche documentation en matière de cartographie, de modélisation et d’iconographie. Le magazine SFX consacre d’ailleurs dans son numéro de novembre-décembre un article détaillé sur les coulisses de ce film explosif. Les effets-spéciaux sont présents tout au long du film mais ils ne nous sortent pas pour autant du récit grâce à un rythme soutenu, des scènes de combat sous tensions permanentes, immersives et techniquement abouties. La reconstitution du matériel d’époque (avions, armes, navires) est à saluer car plus rien de cette époque ne subsiste. Heureusement que les musées et les archives photos demeurent pour apporter toute l’authenticité que l’on est en droit d’attendre pour un film de ce calibre. Déjà mis en scène en 1976 par Jack Smith et porté par Charlton Heston, Henry Fonda et James Coburn dans La Bataille de Midway, le récit de cet affrontement aéronaval s’offre dans cette version 2019 une importante mise à jour. Midway est en somme une jolie réussite et montre que Roland Emmerich a encore des histoires à raconter malgré ses réalisations précédentes plutôt décevantes. Avec son histoire haletante, Midway est un spectaculaire film de guerre et plonge le spectateur avec brio dans l’une des batailles les plus déterminantes de la seconde Guerre Mondiale.

« Midway » prend pour cadre la guerre du Pacifique et relate la gigantesque bataille aéro-navale qui fait suite au désastre de Pearl-Harbor en décembre 1941. En grand spécialiste de la superproduction Hollywoodienne, Roland Emmerich (« Independance day », « Le jour d'après » etc...) ne s’embarrasse pas d'un scénario trop riche ou compliqué. Il se contente d’enchaîner les scènes d'action à grand renfort d'images de synthèse et d'effets pyrotechniques. Le résultat est pour le moins spectaculaire et on a souvent l'impression d'être projetés au centre de la bataille. Il faut bien reconnaître que ces vieux avions sont sacrément impressionnants, tout comme les porte-avions, projetés par les forces en présence comme autant de châteaux forts flottants. Les forces Japonaises, supérieures en nombre et en qualité, auront fort à faire pour juguler la rage des marins et aviateurs US, galvanisés par l'envie de venger les terribles pertes de leur port Hawaïen. La réalité historique me semble à peu près respectée et les militaires des deux camps sont présentés avec le respect qui leur est dû. Certes, ce sont bien les Américains qui gagnent à la fin... mais cette fois c'est une réalité inscrite dans les livres d'histoire. Le réalisateur n'y est pour rien !