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    La Route sauvage (Lean on Pete)
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    3,8
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    66 critiques spectateurs

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    Audrey L
    Audrey L

    562 abonnés 2 426 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juillet 2019
    L'histoire touchante d'un jeune homme qui perd son papa sans avoir pu lui faire d'adieux, fait un transfert de son mal-être sur Pete, un cheval de course sur le déclin destiné à la mort, et le vole au propriétaire pour une aventure humaine et profondément philosophique... Le cheval est parfois la figure du père, parfois celle de ce jeune, comme un défouloir à tout ce qu'on aimerait dire le cœur ouvert, perdu au milieu du désert, sans personne pour répéter des paroles parfois dures. Les paysages sont sublimes, la musique sensible, les acteurs impeccables et facilement attachants dans leurs personnages en souffrance, et le final nous fait rouler une bonne grosse larme sur la joue... Le film aurait pu tomber dans le pathos, mais ne s'y abaisse jamais, mieux il nous donne de l'espoir pour reprendre notre vie en main, et les milles métaphores philo en font un film intelligent (comment définir un "animal utile", un enfant peut-il encore se retrouver une identité lorsqu'il n'a plus de famille et qu'il est "socialement rejeté", quelle différence entre vivre et survivre...). Peut-être le final de Pete aurait pu être plus soigné, le film avait mis jusque-là la barre bien plus haute, mais le final du jeune garçon est en revanche impeccable et émouvant. La Route sauvage (Lean on Pete) est un road-trip touchant et profondément humain, sublimé de belles métaphores visuelles et plans somptueux.
    moket
    moket

    449 abonnés 4 218 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2019
    Un road movie poignant, tout en délicatesse, sur les oubliés du rêve américain. Une histoire de débrouillardise sur fond de grands espaces. C'est émouvant, un peu plombant, mais en même temps plein d'espoir. Charlie Plummer est une vraie révélation.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    272 abonnés 2 816 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 juin 2019
    un road movie, sorte de "à la recherche du bonheur", qui met bien du temps à se mettre enfin en place. on aurait pu imaginer des rencontres avec de beaux sentiments, émouvants ou drôles mais malheureusement, ils renforcent le côté déjà terne de ce drame. d'ailleurs, l'autre déception vient ce qui était au départ sans doute la force du film : ce périple entamé à 2 et ces "dialogues" avec le cheval. il y avait de quoi faire beaucoup plus beau, plus profond et aller plus loin, il faut se contenter du banal!
    Claude DL
    Claude DL

    78 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juin 2019
    Heureusement que ce film se termine positivement, car l'épopée de cet ado, seul dans un monde qui ne l'attend pas après avoir perdu son père puis un cheval auquel il était particulièrement attaché, fait un peu misérabiliste et, pour tout dire, un peu angoissante. On est plongé au coeur de l'Amérique profonde, et les photos comme la musique sont superbes. Enfin, la prestation du jeune Charlie Plummer est particulièrement convaincante.Pour ces raisons ce film mérite d'être vu.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    593 abonnés 2 773 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 février 2019
    Lean on Pete souffre d’une dichotomie interne. La première heure du film met lentement – très lentement – en place les enjeux et donne vie à ce jeune homme d’ailleurs bouleversant et plutôt passionnant à suivre, à son amitié équestre et aux périls d’une construction adolescente heurtée par les aléas existentiels ; la seconde heure du film suit – toujours très lentement – la déchéance d’un être rendu attachant que l’on verra successivement orphelin, sans le sou, privé de son fidèle compagnon, clochard, travailleur clandestin, corps tour à tour violenté et violent, jusqu’à l’éclaircie finale. L’approche adoptée par le réalisateur sonne donc racoleuse, ne laisse pas l’errance d’une âme en lente reconstruction s’effectuer, et semble se plaire à désolidariser les membres tutélaires sur lesquels s’appuie le garçon. Il manque une poésie de la déshérence où le passage entre un père à une mère de substitution aurait trouvé dans le cheval et les grands espaces parcourus à la fois le compagnon et le cadre d’une marche d’apprentissage. Poésie qu’une position contemplative d’ailleurs clairement affichée lors des panoramas affirme. Car les coups vont trop vite et ne prennent pas le temps de s’ancrer dans la réalité ; au contraire, l’ensemble se traîne comme un mulet à l’agonie. Demeure quelques beaux moments et, surtout, un acteur central éblouissant.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    229 abonnés 1 599 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2019
    Un ado plus ou moins livré à lui-même se fait embaucher par un entraîneur de chevaux, se prend d'affection pour l'un des canassons, avant de partir à la dérive... Un mélo indé bien chargé sur le fond mais sobre sur la forme. Le scénario est un peu bancal avec différentes parties très distinctes, le traitement un peu long par moments. Mais la délicatesse du trait et la douceur de l'acteur principal (Charlie Plummer, révélation du film) titillent agréablement notre corde sensible, pour un résultat touchant.
    Jrk N
    Jrk N

    34 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2018
    LE road-movie à l'état pur qui décrit avec un réalisme féroce le monde des petits blancs américains de l'Oregon : couses de ces chevaux américains ultra rapides Qarter horses sur des distances inférieurs au kilomètre où les entraîneurs se séparent des chevaux à la moindre contre performance, désert où habitent des marginaux, quartiers envahis par la drogue, paumés de toutes sortes, pour finir dans un lieu mythique du cinéma, Laramie (Wyoiming) où se déroule le fameux western d'Anthony Mann (1955) The Man from Laramie - l'Homme de la Plaine avec James Stewart et Arthur Kennedy. Le héros ici n'est pas un homme de la plaie mais un jeune garçon de 15 ans incarné par Charley Plummer qui exprime très bien la souffrance de sa solitude et de son errance désespérée sur la musique superbe un peu country et un peu planante de James Edward Baker. Rien de plus typiquement américain que La Route Sauvage de l'anglais Andrew Haigh (2017).
    Caine78
    Caine78

    6 088 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 août 2018
    Mal distribué mais doté d'une belle réputation, j'ai saisi l'occasion de découvrir « La Route sauvage » lorsqu'elle m'a été offerte : plutôt à raison. Alors je ne vais pas mentir : ce n'est pas le cinéma que je préfère. C'est un rythme assez lent, presque contemplatif, qui prend le temps de poser chaque personnage, chaque situation, très dialogué tout en prenant soin, notamment dans la seconde partie, de jouer la carte du silence à travers la solitude touchant le héros. Andrew Haigh est cohérent, on ne peut lui retirer son amour des paysages naturels et une réelle affection pour son héros, sans chercher à embellir la réalité à un quelconque moment. Au contraire, il y a quelque chose de très juste, pertinent dans la démarche, les différentes étapes que doit rencontrer le jeune homme, sans être réellement aidé à un quelconque moment, ou si peu. Le réalisateur saisit également bien l'aspect éphémère de certaines rencontres, terminant de façon parfois abrupte, fait preuve d'une belle sobriété à travers cette relation entre Charley et le cheval, leur parcours, quitte à sacrifier, parfois, un peu l'émotion. Je dois d'ailleurs avouer que sur la fin, l'aspect contemplatif devient vraiment appuyé au point de rendre le temps un peu long, comme si Haigh ne voulait pas conclure alors qu'il en était grand temps. C'est un type de cinéma indépendant qui, à mon sens, est en difficulté lorsqu'il s'agit de toucher profondément le spectateur, notamment par son déroulement, son naturalisme, sa volonté d'être le plus proche possible de la réalité et du quotidien. Interprétation de qualité, où chacun parvient à jouer un rôle important sans en faire trop, Travis Fimmel, Chloë Sevigny et Steve Buscemi encadrant impeccablement le convaincant Charlie Plummer dans son trajet. Impression plutôt positive, à défaut d'être enthousiaste : de quoi mieux comprendre le choix des distributeurs pour une œuvre pas évidente à « vendre » au grand public.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 novembre 2018
    Une réalisation à l’intrigue de road movie qui possède un certain charme dans la mise en scène, une histoire de passion de chevaux, de déboires, de péripéties, au doute submergé dans la colère par la tristesse. Derrière ce long moment de défilement, j’ai découvert la simplicité d’une richesse chez cet immense pays à la compassion bienveillante d’humanisme, une philosophie inscrite dans ses racines.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 juillet 2018
    Une Odyssée magnifique qui transpire l'amour de l'humain, et qui pourtant trouve une justesse étonnante dans la tragédie et l'aventure humaine.
    Un saut sans parachute dans l'Amérique profonde avec des personnages parfois rustiques, parfois méprisables mais toujours humains.
    FaRem
    FaRem

    7 522 abonnés 8 881 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2018
    Un road-movie dicté par les émotions et sentiments de Charley qui agit en fonction de ce qui lui semble le mieux pour arriver à son but. Avant de prendre la route, Andrew Haigh dépeint un environnement familial difficile avec Charley souvent livré à lui-même ce qui permet de montrer à quel point ce garçon est fort et débrouillard. Ce n'est surement pas le but du film, mais avec son histoire, le réalisateur montre également ce milieu cruel et le sort réservé aux chevaux ce qui n'était pas un secret non plus. Malgré ce que l'on pourrait croire, ce n'est pas un film sur l'amitié entre un jeune garçon et un animal malgré la tendresse qu'il y a entre les deux. Le cheval est un symbole et cette rencontre, un élément déclencheur, on le comprend au fur et à mesure. Cette histoire à travers les États-Unis se transforme en une lutte pour survivre dans l'espoir d'un futur meilleur. Un film visuellement très beau avec des décors naturels aussi superbes qu’arides qui prennent comme témoin cette jolie histoire d’une grande sensibilité et d’une grande justesse qui sans en faire trop arrive à toucher. C'est à l'image de Charlie Plummer qui était déjà super dans "King Jack" et qui ici est attachant et attendrissant même si son personnage n'est pas très expressif. Un récit initiatique d'une grande pudeur et c'est ce que j'ai aimé. On sait très bien que lorsqu'il s'agit d'un animal, il suffit de peu pour créer des scènes déchirantes seulement, Andrew Haigh ne tombe jamais dans cette facilité ce qui renvoie à ce que j'ai dit avant sur le rôle du cheval dans l'histoire. Bref, un très beau film qui touche par sa simplicité.
    Nico H.
    Nico H.

    15 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2018
    Portrait touchant d'un ado sans repaires, magnifiquement interprèté, dans l'esprit d'un Malick mais loin d'en avoir le charme et la poésie.
    islander29
    islander29

    774 abonnés 2 283 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juin 2018
    Encore une Amérique avec des valeurs fortes, qui prend aux tripes. On est dans la tragédie moderne. Le destin s'acharne sur un jeune homme. Les américains aiment les émotions fortes, les histoires d'homme. Le film est en deux temps. Les courses de chevaux, puis la route vers le Wyoming, tel un petit road movie. Le film est attachant. Le jeune homme parle à son cheval comme à un homme...On retrouve là, la moderne solitude où l'homme doit parler aux animaux pour sauver
    son humanité méprisée. Grande émotion en filigrane; Dans la forme le film est puissant. les paysages, les écuries, les courses, les visages sont filmés avec soin et élégance;;;;;La musique et touchante, comme les dialogues incomparables quand les américains font parler le cœur....En résumé, on vient d'avoir deux films bien différents en un mois sur les chevaux et l' Amérique. On ne peut les comparer, les deux ont des qualités qui valent le déplacement....Dépaysement garanti....
    Je conseille vraiment.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 mai 2018
    Film américain supportable, un peu long parfois. On pourrait croire que c'est une histoire entre un adolescent et un cheval mais pas du tout, le cheval n'est que de passage dans le parcours du jeune. On compatit au malheur de l'orphelin en quête d'amour parental mais les Américains ne sont décidément pas doués lorsqu'il s'agit de faire parler les sentiments. C'est un film qui se laisse regarder mais il est plat, il n'en ressort rien. On quitte la salle comme on est venu...
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 580 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mai 2018
    Charley est un ado abandonné par sa mère et négligé par un père aimant mais tourné vers ses propres conquêtes féminines. 15 ans et déjà blasé par la vie ; de cette vie de galère, il en a marre et part en quête de stabilité. Il la trouve un temps auprès d’un éleveur de chevaux de courses et d’une jockey puis un transfert va s’opérer sur le cheval dont il s’occupe ; d’où le titre original « Lean on Pete ». Mais sa quête d’une cellule familiale stable n’en reste pas là, et il sait où la trouver ; auprès de sa tante qu’il n’a plus vu depuis 4 ans. Les événements vont le pousser sur la route à la recherche de cette dernière roue de secours affective. Et en avant pour un road movie à allure d’un cheval marchant au pas.
    Encore un film indé’ US qui va sonder l’Amérique profonde des laissés pour compte à travers un récit d’apprentissage. Récit sobre si on est bienveillant ; un peu, lent bancal et mélodramatique si on est sévère. Et là mon cœur balance. Happé par la description d’une Amérique Steinbeckienne, bercé que j’ai été par l’œuvre de cet auteur dans ma jeunesse. Attiré par l’interprétation d’un Charlie Plummer charismatique et attachant qui lui valut le prix d’interprétation catégorie espoir à la Mostra de Venise. Mais la simplicité excessive du film et l’absence de magie que l’on retrouve dans les films indé’ US sur l’Americana laisse un goût d’inachevé. On aurait aimé que le film soit moins corseté et gagne la fougue d’un cheval au galop.
    tout-un-cinema.blogspot.fr
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