Avis : Le Déclin de l'empire américain - Page 4

Tabarnak, je ne sais pas quoi en dire d'autre que Tabarnak !

Un peu réac, un peu branché, un peu mélo, ce film avait à la première projection tout ce qu'il faut pour être détestable.

Mais c'est sans compter sans le charme canadien et sa méchanceté sournoise qui fait souvent mouche, moins encombrée de politiquement socialement correct que dans l'hexagone.

On a donc une bonne histoire à la Woody Allen avec une vraie critique libertaire de la société et une vraie méchanceté, heureusement rattrapée par une sorte de message d'espoir dans l'espèce humaine. Chose qui sera moins présente dans l'"Invasion des barbares".

Vraiment pas déçu du film!! Cependant je trouve que cela manque de scenario, et les acteurs on tendance a trop surjouer leur personnage, et il manque peutetre une histoire sur laquelle s'appuyer, car cela reste juste de la discussion du debut a la fin qui devient un peu lassante finalement, mais tout de même d'une qualité rare. Je trouve que Denys Arcan a fait mieux avec les invasions barbares (la suite) ou il a integré une histoire comme suport à ces discussions d'intellectuels.

Un film sympathique, se regarde bien .
Bien sur critiquable sur le fond et la forme .
Une hésitation entre 3 et 2 étoile .

Evidemment, c'est "culte"... Pourtant, découvrant ce film 20 ans après sa sortie, force est de constater que depuis la libération sexuelle, beaucoup d'objets cinématographiques ont traité du sujet avec d'avantage de puissance. C'est drôle, c'est parfois très fin, mais le film donne une impression de non-aboutissement... Un pavé dans la mare si on replace les choses dans leur contexte, aujourd'hui un bon film, où chacun peut y puiser ce qu'il a envie d'y voir..., mais pas un chef-d'oeuvre.

Un brillant chassé-croisé de dialogues d'une ravageuse fluidité. Une bande d'amis, tous intellectuels, dissertent sur le sexe, in extenso sur les rapports hommes-femmes, in extenso sur... le devenir d'un société à la dérive, rien que ça. On pense aux romans déjantés de David Lodge, traitant exlusivement du microcosme universitaire et en tirant des conclusions très pertinentes sur le monde. Ce dernier a cependant la prudene de saupoudrer ses démonstrations d'une vraie folie. Dans le film, Arcand, lui, ne parvient pas à déclencher une action réelle, demeurant en-deçà du potentiel de cette oeuvre intelligente et fine. Les histoires de cul professorales et estudiantines lassent, à force de s'observer le nombril et de tourner sans fin autour de leur propos. La touche de mélancolie finale fait repartir le tout, juste au moment où on pensait être vraiment déçus... Intéressante tentative, dotée d'une suite magnifique.

film agréable à regarder, mais son côté sexiste et un poil raciste n'a pas bien vieilli. Beaucoup de dialogues (trop?) et de l'humour sympa mais parfois surjoué (le côté cabot des acteurs est parfois pénible) et je pense donc que le film aurait gagné à être plus court (20 à 30 mn). Cela dit, il faut replacer le film dans son contexte, les années 80, où c'était un OVNI sur la question du sexe, en particulier dans un monde qui découvrait le sida (ce qui aurait pu être un peu développé)

Film culte !
Un humour décapant, qui prépare à un autre film encore plus culte ... la suite

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La plupart des dialogues ne volent pas plus haut que la ceinture et bien que certaines scènes ne soient pas très intéressantes, le ton amicale des échanges et quelques petites surprises scénaristiques donne un ton de panoramique sociétale un peu grossi des relations de couple, le tout enrobé d'une théorie sur notre civilization.

Belle surprise que ce film sur l’usure qui peut s’installer dans un couple, les angoisses des trentenaires - quarantenaires à l’approche du nouveau siècle. Le parallèle choisi entre les hommes préparant le repas et les femmes cancanant dans la salle de gym prête d’ailleurs à sourire mais le choix reste pertinent. Difficile de dire si on trouve ces personnages pathétiques tant certains aspects nous semblent familiers ou vécus. La morale en prend d’ailleurs un coup. L’infidélité, les jeux sexuels deviennent banals et semblent constituer le quotidien de ces gens, de brillants universitaires, bien sous tous rapports. A la décharge du film, dont les dialogues sont finement écrits, une certaine lenteur, un manque de rythme notamment lors des scènes finales ou un grain de folie pendant le repas aurait sans doute donné une dimension supérieure au film. A voir toutefois car certaines répliques trouvent encore un écho dans les mœurs de notre société actuelle.

Venant d'arriver au Québec je me devait de m'attaquer à l'un des monstres de la culture cinématographique québécoise. Je suis resté un peu dubitatif. L'unique thème ici est le sexe, je dirais même plutôt le cul. Ce n'est pas que le sujet est inintéressant, loin s'en faut mais les tergiversations des protagonistes ne font pas énormément avancer le schmilblick. Quelques répliques rehaussent le niveau, donnent un cachet au film et font sourire. Au final la sexualité est présentée de façon sinistre. Les personnages sont des personnes brillantes, intelligentes, socialement accomplies (quoique...) mais qui se fourvoient dans une sexualité qui semble leur échapper. On ne les envie pas. Peut être que ce film ne m'a pas plus interpeler que ça car il ne s'approche pas d'une once de la vision que j'ai de la sexualité.

Très bon film, de bons dialogues, des moments drôles, des personnages touchants. Les petits mouchoirs en version canadien et c'est beaucoup mieux !

Je l'avais vu à sa sortie, j'ai dû le revoir environ une fois tous les dix ans et maintenant ça fait presque quarante ans.
Je l'apprécie toujours autant.

Nettement moins réussi que les invasions barbares, ce film mérite cependant d'être vu, il est drôle sans être caricatural, assez réfléchie sans être profond. Un bon moment, vraiment agréable.

J'ai 15 ans & Je n'en vait que 10 ou 11 quand Jai vu ce film , je ne sais pas si J'avais assez de recul pour voir les différents messages mais je me souviens avoir beaucoup aimé. Je pense que je le reverrai bien :)