Avis : Conjuring 3 : sous l'emprise du diable - Page 8

Nous embarquant d'emblée dans une intrigue de malédiction estampillée "histoire vraie" (de quoi donner quelques frissons supplémentaires!) ce thriller horrifique immerge dans une ambiance inquiétante voire malaisante grâce à un travail subtil sur les jeux de clairs-obscurs ainsi qu'à une dynamique fluide (quoi que les raisons initiales de la possession demeurent obscures) et à un casting convaincant. Une bonne soirée mystique sursautante en prévision!

La série Conjuring est devenue en deux films l'une des références en film d'horreur.
Le troisième volet était attendu et se base sur une des plus célèbres enquêtes du couple et surtout une des celles qui a encore perturbé un peu plus leur vie personnelle.

Ne tournons pas autour de la situation, ce troisième volet est décevant tant dans une écriture poussive et une narration assez molle; les effets de peur sont moins présents hormis la scène d'ouverture magistrale.
Le fait que James Wan ne réalise plus cela ne doit pas être une coïncidence. Quand on compare le jeu de lumières, la cohérence des choix musicaux avec les scènes d'horreur et la direction d'acteur (ils ont l'air tout seul) démontrent les limites du film.

Il restera que quelques flippantes mais cet opus n'arrivera pas à surpasser ces prédécesseurs.

Une suite de plus sans réelle saveur. Pas de surprise particulière, on sent les choses venir assez rapidement. Cependant le duo d'acteur est toujours efficace et crédible. Un film globalement à réserver au fans de la saga.

Moins bon que les précédents volets mais reste agréable à regarder. On sent que la patte de James Wan n'est plus présente, c'est dommage. Mais c'est toujours super de voir le duo Warren en action dans cette nouvelle enquête. Dans une trilogie, le plus souvent le dernier volet est le moins bon. Et bien, c'est confirmé ici aussi.

L'effet Conjuring a définitivement disparu. Rien ne fait peur dans ce film. Il s'agit d'une enquête des plus banals sur une ensorceleuse. Le premier film m'avait terrifié, le second secoué, ce troisième m'a ennuyé. Ca sent la fin pour la saga.

Ce n'est pas le + effrayant de la trilogie, mais ça reste un très bon film d'horreur, dans la lignée des précédents

surpris des avis négatifs, le film m'a fait peur quasiment tout le long! :-) Pas de "jumpscare" mais une ambiance bien flippante! je précise que je l'ai vu lors d'une soirée de reprise au ciné hier soir (l'ayant raté à sa sortie) dans une salle sans personne qui ricane (rare pour un film d'horreur en salle), idéal pour apprécier l'ambiance du film (qui est dans des ambiances nocturnes presque tout le temps ce qui ne passe pas forcément aussi bien sur un petit écran).
L'histoire est bonne (et on ne descend pas dans les caves obscures sans raison :-) ), et le couple principal toujours autant attachant!
Décidément, Conjuring est ma franchise d'horreur préférée loin devant les autres franchises (je ne parle pas là des spinoff). J'espère un quatrième.

Les deux premiers épisodes de la Saga étaient plutôt convaincants tant par leur scénario que par la photographie. Conjuring 3 est malheureusement moins percutant et la surprise des deux premiers épisodes est passée. Le film m'a globalement laissé sur ma faim.

Les films de l’univers “Conjuring” font partie des meilleurs films d’horreur de ces dernières années. Alors que “Les dossiers Warren” nous avaient terrifiés en 2013 et que “Le cas Enfield” était une suite convenable, “Sous l’emprise du diable” se révèle être un excellent troisième chapitre. Le duo charismatique Vera Farmiga et Patrick Wilson reprend avec panache son rôle respectif de Lorraine et Ed Warren. Dès l’introduction, le couple se bat pour protéger l’âme d’un enfant. Alors que tout le monde croit à la réussite de l’exorcisme, le démon a simplement pris possession du grand frère. Suite au départ de James Wan à la réalisation, Michael Chaves prend la relève avec honneur. L’enquête policière et judiciaire prime sur l’effet huis clos habituel et permet à la franchise de ne pas s'essouffler. On en apprend également davantage sur la relation et la complicité du couple désormais mythique. Si “Conjuring 3 : sous l’emprise du diable” est moins effrayant que ses aînés, c’est une suite bien écrite qui ouvre la saga vers plus de possibilités.
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J’aime énormément les deux premiers « dossiers Warren » et je dois bien avouer que l’absence de James Wan derrière la caméra m’inquiétait pour ce troisième épisode. Autant le dire tout de suite: oui c’est moins bien. Mais pas uniquement à cause de la mise en scène, Michael Chaves s’il n’arrive pas à faire quelque chose de remarquable utilise bien l’univers et le style de la saga Conjuring. Pour moi c’est en partie du à l’histoire et au découpage du film. Les deux premiers se déroulaient de manière assez linéaire et dans une quasi unicité de lieu. Ce qui permettait à Wan de créer petit à petit la tension et d’utiliser des décors qui devenaient familiers au fur et à mesure que le film avançait. Dans ce troisième opus le développement est plus heurté et j’ai eu l’impression d’une succession de scènes qui devaient à chaque fois recréer la tension sans toujours y arriver. Et puis il y a sûrement aussi un phénomène de lassitude, les deux personnages principaux ne connaissent pas de réels évolutions dans ce film et du coup il s’installe une forme de routine. Je le redis j’avais des craintes, au final j’ai passé un bon moment de frisson et c’est plutôt à ranger dans le haut du panier de l’univers étendu Conjuring.

Certes Conjuring 3 est le moins réussi de la trilogie. Certes l'absence de James Wan fait défaut au film. Pour autant, ce nouvel opus n'est pas la purge annoncée par la presse. C'est une enquête paranormale assez intéressante qui rénove l'univers Conjuring.

https://www.justfocus.fr/cinema/conjuring-3-sous-lemprise-du-diable-un-retour-relativement-reussi-pour-les-warren.html

"Conjuring : Sous l'emprise du Diable" troisième opus de la franchise est un film plutôt moyen dans son ensemble. En effet le moins bon des Conjuring selon moi, la faute à un effet de surprise qui a complément disparu , un scénario parfois faiblard et en roue libre, cependant certaines séquences font toujours son effet et l'histoire tirée de faits réels se suit avec un certain intérêt.

Sans James Wan aux commandes, on avait surtout peur de la qualité du film, plus que de son histoire de vilains démons... Alors, comment s'en sort Michael Chaves ? Moins péniblement que prévu. On remarque immédiatement que l'on a perdu en soin des décors (le petit hobby de Wan, qui nous a offert des maisons lugubres aussi percutantes que leurs occupants), devenus très pauvres, mais en revanche on s'aperçoit que le petit Chaves a deux passions dans ce Conjuring : les mouvements de caméra et les références filmiques. Les travellings sont beaux, étudiés à l'envi (le plan-séquence très bien chorégraphié dans le chenil), et nous offrent des plans qui nous plaisent bien à l’œil. Pour les références filmiques, difficile de rater celle de L'Exorciste au début avec le curé qui vient se placer devant la maison sous le halo de lumière exactement comme sur l'affiche du film culte (ce qui fait très peu naturel sur l'instant), puis l'on pense souvent à quelques autres titres : Amityville pour l'intrigue de gens qui s'installent dans une maison qui renferme un esprit qui s'empare d'un membre de la famille pour tuer tous les autres (tout pareil, sur ce point), Freddy pour le lit à eau (une scène où l'on avait dit "Oh non pas Johnny Depp..." à l'époque), Shining pour l'homme possédé qui court après sa femme pour lui mettre un coup (de masse, ici) sur la tête... Volontairement ou non, le scénario lorgne de temps en temps sur des scènes que l'on reconnaît. On a aussi trouvé plus que dommage d'évincer si vite l'acteur Ruairi O'Connor (Arnie), car il est très touchant dans son rôle de victime qui ne comprend rien à ce qui lui arrive, et c'est "un peu" le sujet du film (avec le sous-titre "Sous l'emprise du mal", on s'attendait à voir plus de dix minutes le jeune homme possédé... Raté). On pourra aussi être étonné (sidéré) par le caractère cucul de la fin, "l'amour plus fort de le Mal" (et les flashbacks gnian-gnian qui vont avec) nous a un peu surpris pour un film d'horreur "mature"... Mais on reste tout de même bien contents de retrouver ce charmant couple Warren (les acteurs toujours au top), on adore la bouille des acteurs jouant les frangins possédés, on ne sursaute pas autant que d'habitude (il fait vraiment moins peur) mais ainsi on pourra manger son popcorn sans s'en jeter dans les yeux, on a été conquis par les mouvements de caméra, et la séquence "archives" lors du générique de fin est le petit bonus pour les plus patients (en revanche, pas de scène post-générique, de rien). Inégal, mais les acteurs sont plaisants.

Vu et revu, il y a des tas de films comme celui-ci et il y en aura encore. Mais nul n'a encore atteint le niveau de " l’exorciste, revu il y a peu et qui n'a pas pris une ride. Scénario alambiqué, verbeux, tension sans cesse cassée, il n''y a pas grand chose à tirer de cet opus et l'ennui est au rendez-vous. Un petit film venu d'Argentine, " Atterado" parvient lui, à surpasser de beaucoup ce film typiquement hollywoodien qui n'a franchement aucun intérêt...

La saga « Conjuring » exploite un nouveau « dossier » des époux Warren... et ce troisième opus ne dénature en aucun cas une franchise qui se démarque, depuis le début, par ses qualités techniques et narratives. En effet, les deux premiers épisodes ont redonné de belles couleurs à un genre qui s'essoufflait depuis plusieurs années... diffusant, pour l'occasion, de délicieux frissons à tous les amateurs de films d'horreur. Cette fois, nos deux héros se retrouvent confrontés à un étrange et dangereux cas de possession démoniaque, (apparemment) tirée d'une histoire vraie. Le scénario est une nouvelle fois posé avec soin et prend tout son temps pour présenter les personnages. La tension monte ensuite, doucement, mais sans faiblir, jusqu'à la toute dernière minute. Quelques scènes bien flippantes viennent enfin pimenter l'ensemble et je reconnais que j'ai regardé à une ou deux reprises par dessus mon épaule... juste pour m'assurer qu'il n'y avait rien de caché dans l'ombre. Les acteurs, bien dirigés, donnent le meilleur d'eux-même et font preuve de charisme et de détermination. Du coup, on marche à fond dans la combine et la peur s’immisce, sans coup férir, dans l'obscurité ambiante. Le résultat est excellent, tout simplement !