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    elriad
    elriad

    381 abonnés 1 784 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2017
    le jeune et excellent acteur Antoine-Olivier Pilon livre ici un personnage aux antipodes du très extraverti et charismatique fils dans le bouleversant film "Mommy". Le film, drame assumé sans lumière ni espoir, offre une lecture ultra pessimiste de la difficulté d'être ado dans un lycée quand le harcèlement et l'homophobie ordinaire font de votre vie un enfer. Même si les mentalités ont largement évolué, il est certain que dans cette tranche d'âge la plus cruelle, difficile d'exister à l'heure d'Internet et des réseaux sociaux qui étalent votre vie. Malgré quelques défauts, "1:54" touche et interpelle, proposant une réflexion intéressante dont la dernière phrase résume le propos et fait froid dans le dos. "c'était juste une joke"...
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    265 abonnés 2 795 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mars 2017
    comme souvent, le cinéma canadien dépeint très bien les sentiments humains. ici, la culpabilité, la honte, la vengeance, le renoncement... un drame poignant dans lequel on ne peut que s'attacher à son personnage principal parfaitement habité par A. O. Pilon.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    164 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mars 2017
    Très peu de films québécois arrivent jusque sur nos écrans, à part ceux des réalisateurs-stars du moment. Pour "1:54" ce sont, à la fois, la notoriété du jeune acteur Antoine-Olivier Pilon découvert dans "Mommy" et la qualité du film qui nous l'amènent dans nos salles. Même si l'histoire est sensible, bien ficelée sur les deux premiers tiers où l'on découvre un adolescent en conflit dans son identité sexuelle et pris pour cible par ses camarades de classe allant jusqu'à l'harcèlement moral et psychologique, le dernier tiers nous emmène dans une direction très dramatique de la situation ce qui nous fait un peu décrocher de la véracité du propos. Les thématiques de la recherche de l'identité, du harcèlement psychologique chez les jeunes, de l'utilisation des réseaux sociaux et de la vengeance sont vraiment bien utilisées et emboitées l'une dans les autres. Dommage que la fin ne représente pas vraiment tout le travail fait en amont. La réalisation est principalement maitrisée. Les acteurs sont assez bons. Antoine-Olivier Pilon et Lou-Pascal Tremblay se démarquent vraiment des autres jeunes par leurs jeux très justes. Un film plutôt bien réussi sur des sujets importants mais qui nous laisse un peu sur notre faim.
    BeatJunky
    BeatJunky

    121 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2018
    Pas trop mal même si le dénouement est un peu facile pour ne pas dire décevant.... Sur la base d'une histoire sur le sport, le film évoque la difficulté d'être soi même, de s'affirmer et d'accepter le regard des autres- très dur à cet âge... L'ado en question est interprété par le ptit gars de "Mommy" Antoine-Olivier Pilon et je l'ai trouvé cette fois encore très convaincant dans ce rôle - certes moins fort, moins "hystérique" mais il fait tout de même belle impression .... En tout cas, sans lui, le film ne serait pas aussi fort - voire pas du tout ! Il y a pourtant Sophie Mélisse à ses côtes mais celle-ci n'apporte pas grand chose au truc.... ça se suit facilement malgré tout puisque on imagine parfaitement ce que ressent ce ptit gars confronté au problème des jeunes de notre époque à savoir: gérer sa vie privée sur les réseaux sociaux... Le film nous montre à travers l'histoire de Tim que le phénomène devient l'un des gros souci des jeunes de notre époque ... Malheureusement, malgré qq moments assez émouvants, l'objectif n'est pas atteint.... Je n'ai pas été bouleversé ni particulièrement touché.... Je suis donc ressorti un peu déçu mais je ne me suis pas ennuyé pour autant, c'est passé assez vite, ça s'enchaîne plutôt bien.... Au final, 1.54 ne sera pas le drame de l'année mais certainement pas le plus mauvais non plus....
    nico550m
    nico550m

    38 abonnés 728 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2018
    Le film est très bien réalisé, on y voit les différents stades qui vont du harcèlement, en passant par le suicide, la violence physique et verbale, un problème d'identité sexuelle, la vengeance.. De ce qui se passe à l'école. Et il semblerait que le corps enseignant, tout comme les parents soient impuissant à trouver des solutions concrètes. Il est vrai que la fin se termine de façon brutale, une vrai claque en pleine figure. Et d'autres films, téléfilms, ou séries ont également montré tous ces problèmes dans des enseignes scolaires. Mais avant qu'un drame se produise, il y a rarement des solutions apportées, trouvées, afin de protéger ces élèves fragiles, harcelés. Ce que j'ai apprécié dans ce divertissement, c'est la volonté pour Tim, de par le sport, la course sur 800m, d'atteindre un temps d'1:54 afin de gagner les championnats. Contre toute attente, il veut le faire en souvenir de son meilleur ami, décédé. Mais aussi pour prouver aux autres, qu'il en est capable, et qu'en fin de compte, "on le lâche un peu", qu'on arrête de lui faire des "crasses". Touchant, récit singulier qui mérite la découverte.
    ferlings
    ferlings

    20 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 octobre 2016
    Il y a des films que l'on aime, des films que l'on adore et plus rarement, des films qui nous touchent...
    Que ce soit les similitudes avec Tim ou encore mon attachement a la vie aquis après les même réflexion que Francis, il y a dans ce film des thèmes durs et parfois violents et que je connais ou que j'ai vécu.

    je ne peux que vous inviter á aller le voir malgré que ce fût á la fois dur et difficile de voir ce film. Mais il transmet aussi tellement d'amour et de réalité de la vie que la vision qu'en a fait Yan England, est vraiment émouvante et parfaite.

    Antoine-Olivier Pilon porte une nouvellle fois un film au rôle fort et difficile émotionnellement... mais il est pour moi l'un des acteurs les plus prometeurs de sa génération...

    Voila un film que je verrai bien à Cannes en 2017...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 171 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2023
    Antoine-Olivier Pilon, la révélation de "Mommy" de Dolan, trouve un nouveau rôle dans la peau d’un adolescent victime de harcèlement scolaire. A seize ans, Tim est intelligent, et possède un incroyablement don sportif, mais sa timidité, son manque de confiance en lui et son homosexualité en font une proie facile pour ses camarades de lycée. Pour ne pas se laisser abattre, Tim va se remettre au 800 mètres et ainsi affronter son plus gros bourreau. 1:54 se révèle alors être une belle œuvre sur la compétition et prouve qu’il y a des manières positives de se venger. Malheureusement, le harcèlement continue, notamment sur les réseaux sociaux. C’est dans un gouffre émotionnel que tombe le personnage, mais le film par la même occasion. Nous sommes peut-être au cinéma mais toutes les séquences sont transmissibles dans la réalité. 1:54 est un long-métrage violent sur la dure réalité d’une période horrible de l’être humain, l’adolescence. Au-delà de son aspect cinématographique, Yan England devrait présenter son film dans tous les collèges.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    PaulGe G
    PaulGe G

    101 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mars 2017
    bouleversant. les ravages des réseaux sociaux sont énormes, doublé d'une bêtise incommensurable des utilisateurs "pour plaisanter" . voila un film d'une force étourdissante. filmé avec beaucoup de maitrise sans accentuer les effets. il devrait être projeté dans tous les collèges , mais surtout avec un débats , car dans la salle certains ados ont réagis aux images comme ils font avec leur "phones" - attention danger !! mais film indispensable.
    bouddha5962
    bouddha5962

    55 abonnés 712 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2017
    Des jeunes, des différents et des différences, des incompréhensions avec un manque de maturité et de la bêtise. Un mal-être et une catastrophe...

    Un film touchant avec de jeunes acteurs qui le sont tout autant.

    1h45 de combat pour rattraper la difficile réalité d'être.

    Jusqu'où ira la peur d'aimer l'autre sans tabou...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 mai 2018
    Les sujets du film étaient bien ciblés, j’en fut intriguée par cette réalisation canadienne, de jeune sportif talentueux à la carrière fulgurante brisée par des sales histoires de discrimination, des brimades homophobes, bref, une triste histoire. Le fond de l’intrigue en question n’est pas assez bien traité, la mise en scène est linéaire et j’ai pensé à rembobiner l’enregistrement à l’envers.
    Galaise77
    Galaise77

    29 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mars 2017
    Le harcèlement à l'école est un sujet douloureusement et honteusement d'actualité. Très peu souvent traité avec finesse et subtilité au cinéma et dans les médias, le harcèlement est pourtant une réalité qu’un certain nombre de jeunes subit honteusement et douloureusement. Certains arrivent à s'en sortir d'autres pas ! Rares sont les films qui ont su traiter avec intelligence, avec justesse, et sensibilité ce sujet. On se souvient bien évidemment du clip « Collège Boy » de Xavier Dolan pour le groupe Indochine, qui avait tant fait couler d'encre par la violence qui ressortait de cette fiction de quelques minutes qui avait su montrer de manière purement frontale la douleur que subissent ses enfants qu’elle soit physique ou psychologique.

    Le réalisateur Yann England (Témoin à risque), qui signe là son premier long métrage, en a fait le sujet principal de son film « 1 : 54 ». Et c'est avec beaucoup de finesse, d'intelligence et surtout un sens inné de la narration, que le réalisateur signe un scénario qui nous plonge dans l'enfer du harcèlement à travers le regard unique de son héros Tim. Jamais dans la caricature et toujours dans une justesse qui force le respect, le scénario s'est donné comme mission de pouvoir accrocher le spectateur au dos du héros. On tremble avec lui, on souffre avec lui, on se rebelle avec lui, on hurle en silence comme lui, et surtout on a mal comme lui ! Parce que le réalisateur ne fait pas que nous raconter une seule histoire il nous plonge dans notre propre réflexion, dans nos propres souvenirs ! Parce que finalement, à un moment donné nous avons tous été harcelé qu'elle qu’en soit la manière.

    Bien sur le scénario suit un jeune qui va se refermer complètement face à la persistance de ce qu’il subit depuis cinq années, cette peur d’être à nouveau moqué, de ne jamais être totalement intégré, mais il montre aussi cette sorte d’omerta qui règne dans les établissements scolaires, la crainte d'être « Celui qui dénonce », mais aussi l’impuissance et parfois l'aveuglement innocent des professeurs et surtout des parents. C'est une crainte perpétuelle pour ces derniers de voir leur enfant souffrir ! On a toujours peur que d'autres enfants s’en prennent à lui ou à elle, on tremble à la moindre alarme mais il est souvent trop tard, le mal est déjà fait. Cette boule au ventre avant d'aller à l'école, au collège ou au lycée a déjà fait son travail de gangrène. On imagine toujours nos enfants comme on voudrait qu'ils soient : Heureux, avec plein d'amis, et pourquoi pas les rois de l'établissement.

    Seulement parfois la réalité est beaucoup plus sombre et l'enfant s’enfonce dans une souffrance qu’il ne parvient pas a exprimer. Ici le scénario a fait le choix de suivre un jeune qui doit non seulement affronter ses bourreaux, ces harceleurs, mais également assumer sa propre nature, aux yeux des autres, une double peine, qui l’empêche constamment de s'épanouir. Yan Engand a décidé pour cela de mettre son personnage au centre de chaque scène physiquement ou non pour que l’on puisse suivre son calvaire de son point de vue.

    Pour incarner son héros, le réalisateur a choisi Antoine Olivier Pilon, que l'on a découvert magistral dans "Mommy" de Xavier Dolan, mais qui n'est pas si étranger ou sujet, puisqu'il était déjà le héros du clip du groupe Indochine. Comme dans ses précédentes prestations, le jeune acteur mais toute sa passion, toute son énergie toute cette finesse de jeux pour incarner ce personnage écorché vif, souffrant mentalement de cet acharnement dont il ne comprend pas les raisons, et heureux lorsque le destin parfois lui fait entrevoir un petit rayon de soleil. Un personnage enfermé dans ses doutes, dans ses craintes et dans sa honte injustifiée. L'acteur, surpasse tous nos espoirs. Il est attachant, émouvant, il nous fait tirer à maintes reprises les larmes des yeux tant sa composition est d'une justesse rare et d'une intensité qui force le respect.

    On ne peut rester insensible à ce film, « 1:54 », qui nous plonge dans un sujet encore malheureusement maltraité au cinéma, qui semble être tabou dans les médias, alors que des centaines peut-être même des milliers d'enfants en souffrent tous les jours. Comme le dit si bien le réalisateur, dans son film, tout est inventé et tout est vrai ! Tout est inventé parce que le personnage de Tim n’existe pas réellement mais finalement il existe dans l'esprit de tous ces enfants qui subissent un harcèlement. Et le réalisateur a poussé la réalité de son propos en allant chercher sur Internet de véritables commentaires qu'il a intégré à son scénario et à son film. Si le scénario est original, malheureusement les situations sont inspirées de la réalité, de toutes les recherches que Yan England a pu faire pour créer son histoire afin d’ainsi alerter les spectateurs sur un drame quotidien qui ne se passe pas forcément uniquement chez les autres.

    J'ai entendu quelque part que ce soit dans la salle ou peut-être ailleurs que ce film devait être présenté dans les établissements scolaires, de la même manière que certains de ses prédécesseurs comme « La journée de la jupe » par exemple ou « Les héritiers », "1:54", est un film qui effectivement a sa place dans une salle de classe, et mérite assurément, que les élèves de chaque établissement scolaire que ce soient les petits, les collégiens ou les lycéens et peut-être même l'université, puissent débattre et réfléchir sur le sujet. Il y a une phrase terrible qui a chaque fois résume l'horreur du harcèlement, "Mais c'était juste pour rire", malheureusement parfois une blague fait tout aussi mal qu’un coup porté au ventre.
    Alisson G
    Alisson G

    18 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2017
    Un film intense et très juste sur le harcèlement. Le réalisateur ne nous épargne rien, les scènes sont parfois dures mais jamais on ne tombe dans le pathos. Le génie du jeune acteur, révélé dans Mommy, accentue notre identification et notre compassion; malgré un thème déjà abordé plusieurs fois au cinéma, "1:54" réussit à innover et à faire durer le suspense jusqu'au bout. Poignant.
    dominique P.
    dominique P.

    785 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mars 2017
    Ce film dénonce le harcèlement scolaire, le harcèlement sur les réseaux sociaux et l'homophobie.
    C'est un film très juste et très bien vu, à saluer.
    C'est une histoire dure, difficile, éprouvante à visionner.
    Loïck G.
    Loïck G.

    282 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mars 2017
    Malgré une volonté démonstrative affichée au fur et à mesure de l’évolution du récit, ce film demeure d’une extrême urgence sur le comportement scolaire de certains individus qui via internet et téléphone portable ont fait du harcèlement un mode de vie par procuration. Deux garçons ne se sont encore jamais avoué leur amour quand une bande d’imbéciles leur tombe dessus, les provoque, les ridiculise, terrorisant à tour de bras une communauté fragile par excellence. La loi du silence institue un no man’s land dans lequel vont se perdre nos héros dont Antoine Olivier Pilon qui après « Mommy » porte une belle attention dans son interprétation et la retenue viscérale de son personnage meurtri. Un autre jeune comédien donne lui aussi beaucoup de lui-même en salopard patenté : Lou-Pascal Tremblay joue excellemment ce méchant et cruel canard .
    Pour en savoir plus
    Kilian C.
    Kilian C.

    40 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2017
    1:54 : un film grave et nécessaire

    Au cours des dernières années, de trop rares pépites québécoises ont réussi à passer nos frontières (en dehors des films de Xavier Dolan), 1:54, à l'image de Monsieur Lazhar, d'Insoumis ou de Starbucks (qui s'inscrivait dans un registre réussi mais différent), est un film puissant dont on ne ressort pas sans question. Là encore, les sujets évoqués sont graves et mis en valeur par un traitement subtil et un casting talentueux, porté par Antoine-Olivier Pilon (qui nous avait déjà impressionné dans Mommy de Xavier Dolan).

    Jeune adolescent de 16 ans, Tom est un ancien champion local sur 800 mètres, ayant aujourd'hui abandonné l'athlétisme. Désigné avec son ami Francis comme les boucs émissaires par un groupe d'élèves depuis plusieurs années, les deux jeunes vont subir les attaques et les moqueries à répétition. Ces dernières vont cependant devenir de plus en plus virulentes entraînant alors une suite de réactions en chaînes qui vont perturber le quotidien de chacun. De souffre-douleur, Tim va alors reprendre la compétition pour affronter la terreur du lycée sur la piste, avec comme objectif de passer sour la barre des 1:54 afin d'obtenir le seul ticket pour la compétition nationale.

    Centré autour de la problématique du harcèlement scolaire, le film va traiter de toute une palette de sujets tels que l'homophobie, le manque de confiance en soi, la dangerosité des réseaux sociaux, en nous montrant toutes les dérives de cette jeunesse adolescente. Alors que les réseaux sociaux prennent de plus en plus d'ampleur, les "blagues" deviennent de plus en plus virulentes et devenant de plus en plus dures à encaisser pour ceux qui les subissent. C'est bien cela que le film dénonce : un harcèlement considéré comme anodin par ceux qui le pratiquent, qui finit par s'étendre en dehors de la sphère scolaire jusqu'à atteindre des limites dangereuses.

    1:54 parvient donc à poser de nombreuses questions à travers les personnages de Tom et de Francis. Et c'est bien pour cela qu'il a été caractérisé de nécessaire. Loin d'être le type de film dont on ressort avec le sourire, 1:54 est un long-métrage marquant, Un genre de film expiatoire qui voudrait lister certains problèmes de la jeunesse actuelle afin de les dénoncer. Finalement, le seul regret que l'on pourrait avoir (et encore) serait de dire qu'à force de multiplier les thématiques traitées, on finit par perdre de vue certaines d'entres elles.
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