Derniers Avis : Stand by Me - Page 6

Un scénario simpliste mais un film réussi sur l'enfance, sur l'amitié. Les acteurs principaux jouent bien et même les plus grands. 8/10

En adaptant le livre Stand by Me de Stephen King, Rob Reiner nous emmène dans l'Oregon durant l'été 1959 pour y suivre quatre garçons d'une douzaine d'années qui partent à la recherche du corps d'un enfant de leur âge qui n'a pas encore été découvert par la police.

C'est un portrait tendre, juste et sensible que Rob Reiner dresse en nous immergeant dans la vie de cette bande de gamins où chacun connait des complications dans sa vie privée. Bénéficiant d'une bonne qualité d'écriture, il prend son temps pour peu à peu les étudier, que ce soit eux personnellement où les rapports qu'ils entreprendront. Si à première vue ils paraissent stéréotypés, cette image se casse très vite et laisse place à des blessures intérieures, des peurs et des doutes.

Donnant tour à tour une dimension mélancolique, intime ou lyrique, il alterne entre ton léger et grave à travers ce parcours sur les routes de l'Oregon à la recherche du corps. L'atmosphère est tout le long prenante tandis que les gamins sont attachants, sachant nous faire passer par tout un panel d'émotion. Il étudie les relations d'amitié entre ces gamins et la fuite de leur problème pour partager une aventure initiatique, sans rien dans les poches et en détresse, et ce sans tomber dans la lourdeur mais toujours avec une certaine justesse et de l'émotion.

N'hésitant pas à adopter un style parfois plus contemplatif, Rob Reiner sublime les décors naturels qu'il a à sa disposition. Il nous immerge au cœur du récit et aux côtés des personnages, donnant la sensation d'être à leur côté tandis que Stand by Me, en plus d'être tout le long passionnant, dégage un vrai charme, à l'image de ces années 1950 aux USA. Les jeunes interprètes sont tous impeccables et d'un grand naturel, donnant de l'intensité, de la puissance et du réalisme à leur rôle, que ce soit River Phoenix, Corey Feldman, Jerry O'Connell ou Kiefer Sutherland.

On est ici assez loin du style qui a rendu célèbre Stephen King, Rob Reiner capte à merveille les sentiments d'une bande de gamins qui partent à l'aventure pour oublier leurs problèmes, nous immergeant à leur côté pour nous faire passer par tout un panel d'émotion.

Pas un film incontournable mais on passe un moment sympathique. J'ai surtout aimé la bande originale et le fait que l'histoire se déroule principalement en extérieur, dans la nature.

Une bonne petite balade, on se laisse tranquillement bercé par cette histoire d'amitier. Une bande son de qualité, avec de bonne vieille musique. De bon jeune acteurs. Toutefois le film manque de profondeur. Film plutôt classique au final.

De jeunes ados en concurrence avec de jeunes adultes pas très fûtés décident de retrouver le corps d'un jeune demeuré renversé par un tchoutchou : ainsi se forment deux cercles du petit gars disparu dans une bourgade de péquenots et la cambrousse américaine. Bien sûr, ça se passe en 1959 parce que tu vois, la vie était trop cool en ce temps-là, du temps qu'on partait en balade avec le flingue de papa.

Il paraît que c'est d'après un scénario de Stephen King mais entre le blabla et les pleurnicheries des gamins, on cherche encore un morceau de fantastique ou d'étrange là-dedans : or, il ne se passe rien, ni chez les uns ni chez les autres. Nos jeunes pérorent et pontifient tandis que nous baillons royalement aux corneilles dans ce sirupeux mélodrame d'un autre âge.

Quatre garçons partent le long d'une voie ferrée à la recherche d'un cadavre. Cette aventure va marquer leur vie. Ce film sur l'amitié de quatre garçons mal aimés sonne juste. Il est émouvant et bien joué.

Le film est nostalgique à souhait, il a gardé tout son charme malgré les années passées, une référence parmi les les adaptations de Stephen King.

tout simplement mon film préféré, je ne pourrai pas etre objectif pour critiquer ce film donc je ferai court. la nouvelle qui est adapté dans ce film est une des meilleures de King, et ici nous avons simplement la meilleure adaptation d'une histoire de King avec "les évadés". Les enfants sont géniaux, vraiment et la réalisation parfaite sans parler de la BO

Quatre gosses des années cinquante qui vont vivre quelque chose qui les fera grandir. Un beau long basé sur la nouvel de Stephen King "The Body" qui traite de l'enfance et l'accomplissement de soi.

Un des rares films américains à parler avec autant de justesse et de naturel de l'enfance. L'intrigue de Stephen King est y très bien reprise et mise à l'écran. Tous les affres de la jeunesse sont bien exploités: la fascination pour l'interdit (le cadavre que les enfants découvrent à la fin en est le fil conducteur au long du film), la volonté de braver le monde inconnu et de découvrir celui-ci, la volonté de devenir grand et ne pas se laisser faire, la volonté d'affronter ceux qui nous martyrisent. Bref, ce film très poétique met tout cela très bien en scène.

Dans un coin paumé des USA, quatre jeunes garçons décident de partir à l'aventure pour retrouver le corps d'un jeune de leur âge. Loin d'être un film glauque, "Stand by Me" est un drame touchant sur le début de l'adolescence, qui met en avant les craintes et aspirations pré-pubères, la fin et le poids de l'enfance, et la difficulté de grandir. Les quatre protagonistes ont chacun leurs caractéristiques, leur histoire, et leurs défauts, et sont écrits et interprétés de manière très juste, par de jeunes acteurs prometteurs de l'époque (Wil Wheaton, River Phoenix, Corey Feldman, Jerry O'Connell). Les seconds rôles ne sont pas en réserve, avec John Cusack et Kiefer Sutherland alors inconnus, ce dernier étant particulièrement inquiétant. La mise en scène de Rob Reiner est particulièrement réussie, exploitant les décors naturels de l'été dans la campagne de l'Oregon avec soins. Enfin, le scénario est bien équilibré, entre récit initiatique nostalgique, humour bon enfant, et drame profond. "Stand by Me" est donc un film qui ne laisse pas indifférent, et qui atteint son objectif.

Une ode à l'enfance et à ses rêves sacrifiés reflétant la dure réalité de la vie et l'arrivée précoce et féroce à l'âge adulte. On suit avec plaisir ce petit groupe dans leur voyage plein de péripéties à travers les beaux paysages de l'Oregon.

Une mise en scène De Rob Reiner sans surprise ni artifice, qui nous délivre cependant quelques belles images. La Bof très discrète est néanmoins efficace. Le scénario, adapté d’une nouvelle (The Body) écrite par Stephen King, manque de consistance, l’action et le suspense se font sensiblement attendre.
Contrairement à la majorité des adaptations au cinéma du célèbre romancier américain, cette histoire n’est pas une fiction mais un film d’aventure.
Le pitch : 1959 à Castel Rock dans l’Oregon. Teddy Duchamp le barjot, Vern le rondouillard, Chris Chambers le chef de la bande et Gordie le conteur qui veut devenir écrivain, partent à la recherche de Ray Brower, un enfant disparu.

Faire un film avec des enfants est toujours une grande difficulté, et on n'en manque pas dans les adaptations cinématographiques de Stephen King. Là, on en ressort avec une histoire très puérile comme on pouvait s'y attendre, mais c'est un aspect que le choix des acteurs compense dans son entièreté et avec intérêts. La seule erreur inexcusable que commet le film est la mise en scène démesurée, justement, de cette puérilité dont la dimension enfantine demeure livresque et ne se prête pas au cinéma.

Un film plein de nostalgie sur l'enfance et les premières amitiés. Tiré d'un roman de Stephen King à l'opposé de ses thrillers bien connus, le scénario est simple (4 pré-adolescents vont faire une excursion pour retrouver le corps d'un jeune tué par un train) mais permet de laisser la part belle à des acteurs prometteurs.
S'il ne l'est pas encore évident pour tous les cinéphiles, la VO est à privilégier tant la VF à très mal vieilli.
S'il n'est pas a élevé au rang de chef-d'oeuvre, Stand by me est un petit moment de nostalgie bien agréable qui mérite amplement le coup d'oeil.