Avis : Coeurs ennemis - Page 3

Un très bon film, des acteurs touchant, qu'on oublierait même, pourquoi ils cohabitent. Keira est sublime.

J’ai beaucoup aimé il m’a emporter une belle histoire d’amour sur le fond d’une guerre qui a détruit beaucoup de personnes

Bienvenue en 1946 dans les ruines d’Hambourg, en plein déblayage, et disette de la population. Le colonel Morgan doit organiser la reconstruction du secteur tout en gérant d’innombrables problèmes liées aux tensions entre les pays et les préjugés qui sont véhiculés. Rachael Morgan, sa femme, le rejoint sur place. Elle arrive d’Angleterre en plein deuil de leur fils. A son arrivée le colonel a réquisitionné une villa, celle des Lubert, un ancien architecte qui attend son certificat de denazification. La villa est si grande que les deux familles pourront l’habiter sans avoir à se côtoyer, la perspective du camp n'étant guère une solution pour le père et sa fille. Rachael, perdue dans sa douleur et son deuil, le vit comme une injustice. Le couple anglais bat de l’aile. Le colonel étant souvent absent pour son travail, Raphaël fait connaissance avec le personnel et les habitants de la villa. Si avec Frieda le contact semble impossible tant la jeune fille est rongée par la colère et la douleur, le contact s’installe cahin-caha avec le maitre des lieux. Entre les deux, leur deuil et leur douleur se rejoignent, et bientôt leur relation va plus loin...
C’est un film agréable qui se laisse regarder. Les acteurs ont un bon jeu (la question du deuil et de l’après est bien traitée) et sont touchants. Je déplore seulement le côté animal de la relation amoureuse là où dans le roman elle est traitée avec plus de douceur. Certains thèmes sont peu abordés car l’intrigue du film met volontairement le drame amoureux en avant, des raccourcis un peu rapides rendent le film parfois bancal. La complexité du livre ne se retrouve pas dans le film en raison de certaines scènes qui prennent de l’ampleur. Qu’Alexander Skarsgård soit suédois et non allemand ne pose pas de problèmes du fait de sa maîtrise de l’anglais et de l’allemand. Le rôle de Stefan Lubert lui sied avec ce chic discret, et l’élégance qui rayonne autour de lui, mais il est bon aussi dans l’homme tourmenté ou curieux. Keira Knightley joue très bien son rôle de femme endeuillée, refermée sur elle-même et qui peu à peu sort de sa coquille. Quant à Jason Clarke, son jeu est impeccable ! Un film qui vaut par ses acteurs plus que sur le contexte sur lequel il s’appuie lit en arrière-plan.

J'ai adoré ce film ... mais je cherche le nom de l'opérette ou l'opéra que l'acteur principal met sur son gramophone ... si quelqu'un peut me renseigner. Je ne l'ai pas vu au générique !
Merci d'avance ...