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24 abonnés
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1,0
Publiée le 20 novembre 2020
C'est noir, violent, sanglant, dur. J'aime cela, ce genre de film s'intéressant aux personnes habituellement oubliées, ici les laissés-pour-compte américains. Mais voilà, comment rentrer et être captivé par un film qui ne respecte pas le b.a.-ba : présenter ses personnages. Qui est Jarhead Earl ?, Qui est Chainsaw Angus?, Qui est Delia Angus? D'où viennent-ils ? Quelles sont leurs aspirations ? On ne comprend pas le film sans lire le synopsis, qu'est-ce que cette histoire de tournoi clandestin de combat à mains nues, où le vainqueur remporte 100 000 dollars, qui tombe au beau milieu d'une réplique sans l'avoir évoqué précédemment alors que c'est le but et le rêve du personnage principal ? Et puis que de longueurs, rentrons dans le vif du sujet !
Mal filmé, mal monté, mal sonorisé, pas crédible pour deux sous et surtout glauque et malsain pour le plaisir d'être glauque et malsain. Mieux vaut revoir un Bronson ( le Bagarreur ) ou un Stallone plutôt que ce navet soi- disant indépendant que seuls de pseudo-intellectuels peuvent apprécier.
Le pitch de Donnybrook, un long métrage américain de Tim Sutton, présenté l'an passé en compétition Sang Neuf au Festival de Beaune, pourrait laisser penser, de prime abord, à un film de baston un peu bourrin comme on avait tant dans les années 80/90 avec Jean Claude Van Damme ou Dolph Lundgren dans les rôles principaux ("Kickboxer," "Bloodsport," cela parle à quelqu'un ?) .
Jugez plutôt : le DonnyBrook en question est le nom d'un tournoi où s'affrontent à poings nus et dans des cages bien fermées, des têtes brulées dont un seul sortira vainqueur et remportera l'importante dotation mise en jeu.Mais quelques minutes de film suffisent à nous rassurer, s'il est bien question de combats humains illégaux, on est plus dans l'ambiance de films récents comme Les Brasiers de la colère, ou De rouille et d’os, où l'action et les scènes de gros bras sont largement secondaires par rapport à la peinture de vrais margineux de l'Amérique profonde et rurale (on est ici dans l'Indiana, un pays particulièrement sauvage et économiquement dévasté).
Adapté d'un roman du même nom de Frank Bill, Donnybrook est une sorte de western moderne, sordide, cru et percutant.
Les personnages qui peuplent ce récit concentrent tout ce que l'Amérique profonde a de plus déviant et de plus déglingué à la manière de films comme Joe de Tye Sheridan ou Mud de Jeff Nichols .Suivant plusieurs personnages en alternance, Donnybrook est une oeuvre chorale qui suit la destinée de ces hors-la-loi qui vont les amener à se retrouver tous dans ce tournoi sans foi ni loi.
Toutes ces gueules cassées et ces oubliés de l'Amérique des laissés pour compte ne sont pas forcément tous d'un même intérêt pour le spectateur et le réalisateur Tim Sutton a parfois quelques difficultés à donner du liant à ces différentes parties, et l'ensemble est trop bancal et inabouti pour convaincre totalement.
Mais Donnybrook présente quand même pas mal d'attraits, dans son portrait sans fard d'une Amérique qui ne laisse aucun cadeau à ceux qui ne sont pas nés sous une bonne étoile, comme dirait Iam (euh, ça parle aussi à quelqu'un?) et qui ont abandonné depuis longtemps un semblant de valeur morale.
Ambiance glauque et sombre, bienvenue dans l’Amérique du fond, là où on est prêt à tout pour de l'argent, y compris participer à des combats illégaux où même la mise à mort est autorisée. Mais attention, ne vous attendez pas à voir de la baston pendant 1H30 car ce n'est que le propos de la toute fin du film. On plante d'abord les personnages, les liens d'amitiés, d'amour et aussi de haine, le calme avant la tempête et elle fera très mal....
Un thriller rural dans la lignée de Winter's bone" avec Jennifer Lawrence ou "Les brasiers de la colère" de Scott Cooper. Un film âpre, particulièrement violent, à l'ambiance presque nihiliste. Un imposant casting de Frank Grillo en dealer psychopathe à Jamie Bell, bien loin de "Billy Elliott" en passant par Margaret Qualley qui livre là une prestation assez forte ou encore James Badge Dale toujours juste mais un ensemble qui se veut parfois trop artistique ou poétique, préférant une certaine prose lente à la rudesse de son propos. Pas mal.
Film médiocre, la fin est naze , le jeu d’acteur est nul , je n’arrive même pas à trouver mes mots pour d’écrire ce film. Je le déconseille. Perte de temps.