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    Roma
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    169 critiques spectateurs

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    CH1218
    CH1218

    153 abonnés 2 754 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 mars 2019
    Du nom d’un quartier de Mexico, « Roma » est le reflet des souvenirs de jeunesse d’Alfonso Cuarón. Dans un noir-blanc d’une grande pureté, cette chronique intimiste, vue par procuration par l’une des domestiques de la famille, prend le temps (c’est le moins que l’on puisse dire) d’essayer de traduire les aspérités du quotidien d’un foyer au moment où le mari/père décide de le quitter. Un film brouillon et chronophage dont le tsunami d’éloges a eu raison, mal m’en a pris, de ma curiosité.
    Dora M.
    Dora M.

    48 abonnés 479 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2020
    On sent dès le début que tout le film va être extrêmement beau, soigné, et c’est bien le cas : chaque plan (en noir et blanc) est particulièrement esthétique en termes de lumière et de composition.
    On suit une jeune domestique d’une famille aisée de 4 enfants, son quotidien, ses relations avec les membres de la famille avec qui elle s’entend très bien, mais aussi sa vie à côté (notamment au cinéma avec son petit ami).
    Pour être honnête, il ne se passe pas grand chose pendant les 3/4 du film, c’est même très lent. L’esthétique permet de ne pas non plus s’ennuyer mais c’est loin d’être trépidant.
    La dernière partie du film est plus agitée et montre quelques pans intéressants de la société mexicaine de l’époque (années 70).
    En conclusion, même si le rythme est très lent, le film mérite d’être vu de par son esthétique très réussie.
    cineccita
    cineccita

    39 abonnés 1 471 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 janvier 2019
    Des longueurs et encore des longueurs sans intérêt, il ne se passe pas grand chose. Le temps passe et on s'ennuie.
    oldsport
    oldsport

    12 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 février 2021
    C'était donc ça Roma !Quelle arnaque ...Un n&b bien chichiteux et pas grand chose au final à se mettre sous la dent : le destin d'une Félicité chicanos qui rejoindrait celui d'une bourgeoise blanche de Mexico en somme.
    Un battage médiatique du au nom du réalisateur de Gravity (authentique chef d’œuvre pour le coup)et du fait que celui-ci sortait directement sur une plateforme & non pas au cinéma (tellement ringard vous voyez). Ici tout est mis en œuvre pour produire de l'effet en permanence : recherche du plan esthétique(scène de la plage),ample travelling,générique lourdement métaphorique,violence impromptue et au final aucune émotion,aucun moyen de se raccrocher à quoi que ce soit.Les personnages sont tous brossés en un seul coup (la bonne au cœur d'or, la bourgeoise cocue, le mari veule,les enfants de bourgeois tous frais sortis d'une séance photo pour une marque de vêtement pour enfants ). Et attention ça dure 2h15 !Intense déception.
    Pepito Bonnefoi
    Pepito Bonnefoi

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 janvier 2019
    Film complètement nul et sans rien à rattraper. C'est une honte pour les mexicains que cela soit présenté comme un produit culturel à travers la machinerie publicitaire de Netflix.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    61 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 mai 2019
    Vraiment pas terrible. D'abord, la réalisation, elle est très classique, n'apporte rien de nouveau, si ce n'est la qualité de la photographie en noir et blanc. De longues séquences inutiles (extérieurs), inexpliquées (combats de rue), des dialogues insipides, répétitives... Quand au scénario, simpliste au possible, avec de nombreux clichés (accouchement, noyade), le rapport dominant / dominé(e) est bien mal démontré. Les personnages sont peu sympathiques, même la bonne, les enfants exécrables, un agacement perpétuel à la vision de ce film. Un film tiers-mondiste dans une famille riche mexicaine. Seul intérêt (sociologique) : les rues de Mexico, les hôpitaux de Mexico, une famille riche mexicaine...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 décembre 2018
    Quelle déception, oui l'image est magnifique mais ça s'arrête là, aucune profondeur dans les personnages et dans l'histoire, film profondément ennuyeux.
    Le P
    Le P

    10 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 mai 2019
    Voulant se la jouer film d'auteur, ce "Roma" est un vrai gouffre. Aucune émotion, aucune sympathie envers les personnages ne se dégagent durant les 2h15 que l'on passe devant l'écran. Le film en noir et blanc est vraiment beau avec quelques passages marquants mais dieu que l'on s'ennuie ! Alors que sur le magnifique "Gravity" où Alfonso Cuaŕon réussissait très bien à rendre ses personnages attachants, il échoue ici notamment à cause des dialogues ultra-minimalistes et des scènes inutiles et surtout beaucoup trop longues. Je ne comprends d'ailleurs pas vraiment comment le film a t-il pu rafler autant de prix alors que son propos est vide de sens. Où alors est-ce peut être trop intellectuel pour moi...
    Jorik V
    Jorik V

    1 196 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 janvier 2019
    Acclamé par la quasi-totalité des critiques et récipiendaire du Lion d’or à Venise, le nouveau film du réalisateur mexicain Alfonso Cuaron laisse pourtant dubitatif. On a la désagréable impression d’une œuvre faite par le cinéaste pour lui-même. Un peu comme la Palme d’or de l’an passé, « The Square », avec une narration et un propos tout de même plus simple et moins nombriliste. « Roma » narre en effet le quotidien d’une famille bourgeoise à Mexico dans le quartier éponyme aux débuts des années 70. On suit donc par le biais de longs plans séquences, les journées d’une famille et de leurs domestiques dont les femmes sont au centre de l’attention. On connaît l’attrait du cinéaste pour la gente féminine qu’il a toujours mis un point d’honneur à mettre au centre de ses œuvres. De l’implacable « Les Fils de l’homme » où l’on suivait la seule femme enceinte pourchassée dans un monde où les naissances s’étaient étrangement arrêtées à son techniquement époustouflant « Gravity » qui voyait Sandra Bullock perdue dans l’espace, elles sont au centre de ses films. Ici elles sont en proie de manière différente à la lâcheté de l’homme et c’est le point principal sur lequel on peut se raccrocher sur ce récit fortement autobiographique sans que l’on sache vraiment s’il est vecteur d’exutoire pour Cuaron ou juste qu’il a eu envie de nous faire partager son enfance.

    Car cette chronique ne raconte pas grand-chose d’autre, laissant le spectateur sur le bas-côté. Tout juste voit-on en arrière-plan les bouleversements politiques du pays avec des manifestations étudiantes contre le pouvoir en place (l’une des meilleures scènes du film se déroule pendant une émeute) mais aussi l’observation, plus que l’opposition, entre domestiques et bourgeois. On est cependant très loin du « Gosford Park » de Robert Altman, référence en la matière, sur ce dernier point. Alors que nous reste-t-il à nous mettre sous la dent ? Et bien pas grand-chose car sur plus de deux heures, on suit platement des scènes de la vie de tous les jours de ce microcosme familial. Il y a les malheurs de Cléo, la domestique mise enceinte par un homme qui l’abandonne et ceux de Sofia, la maîtresse de maison trompée par son mari et laissée à son propre sort avec ses quatre enfants dans cette grande maison. Mais on ne rentre jamais vraiment dans le vif de ce sujet qui aurait pu être passionnant, « Roma » nous laissant toujours à distance. C’est très banal et rarement notre torpeur est mise à mal. L’émotion est complètement absente si ce n’est une s d’accouchement plutôt éprouvante et quelques beaux plans d’étreintes sur la plage dans la toute fin.

    En revanche, Cuaron est un réalisateur doué avec la caméra, ce n’est un secret pour personne. Le noir et blanc dans lequel il enrobe son film confine au sublime. Mais cet écrin somptueux n’est malheureusement pas au service d’un contenu qui puisse lui faire honneur. Alors on se raccroche à cet aspect visuel, on contemple ce beau livre d’images duquel on reste tristement exclu comme si on visitait un musée rempli de pièces d’art mais sans qu’aucun guide ne puisse venir éclairer notre lanterne sur leur provenance, leur signification et leur contexte. Le temps paraît parfois long même si l’on ne peut pas dire que l’on s’ennuie non plus tant c’est beau à en pleurer. Du sublime premier plan sur de l’eau qui s’écoule sur un carrelage à la façon dont Cuaron bouge doucement sa caméra pour saisir les mouvements d’une famille dans une maison, c’est magnifique et intemporel. Mais on a aussi le droit de trouver tout ce dispositif froid et un tantinet prétentieux, davantage mis en place pour épater la galerie que pour se mettre au service d’un récit et d’émotions dignes de ce nom. Un film qui ne risque pas de prendre la poussière mais qui a toutes les chances d’endormir ou de simplement flatter la prétention du cinéphile.

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    velocio
    velocio

    1 164 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 février 2019
    Que dire de ce téléfilm qui a tant fait couler d'encre ? Tout ça pour ça, peut-être ! Certes, l'image est magnifique et la réalisation d'une grande virtuosité, avec de beaux mouvements de caméra et tout et tout. Et ce, d'autant plus que j'ai pu voir ce téléfilm sur grand écran. Mais, on ressent ce téléfilm comme on ressent certaines œuvres musicales dans lesquelles la très grande virtuosité arrive à tuer le moindre soupçon d'émotion. Monsieur Cuarón adore manifestement se regarder filmer mais, ce faisant, il en oublie complètement de donner une âme à ses personnages. Si vous avez été ému en regardant "Roma", tant mieux pour vous mais cela n'a pas été mon cas ! En résumé, un téléfilm esthétiquement très beau mais, sur un sujet qui aurait dû me passionner, quel ennui !
    Sylvain P
    Sylvain P

    299 abonnés 1 330 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 février 2019
    Non sorti au cinéma, encensé par la critique, couronné par de prestigieux prix, Roma est, pour le moment encore, un OVNI du cinéma. Il ne le sera sûrement pas dans quelques années, lorsque les sorties de films en dehors des réseaux de distribution se multiplieront. On regrette donc surtout beaucoup de n'avoir pas pu profiter de ce film sur un grand écran, dans une salle plongée dans le noir, mais simplement sur un canapé, chez soi, smartphone à proximité, ne facilitant pas la concentration et la bulle de sérénité que requiert une oeuvre de cinéma. Ceci étant dit, Roma méritait une sortie plus prestigieuse : c'est un bon film, à la photographie parfaite, d'un beau noir et blanc léché. Si l'histoire y est un peu faible, elle met bien en exergue les rapports sociaux entre petite bourgeoisie et employé. L'actrice principale, Yalitea Aparicio, est fabuleuse dans ce rôle difficile.
    Ewen Blake
    Ewen Blake

    133 abonnés 1 166 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 juillet 2020
    Une fresque sociale qui manque de chair. Mis à part l'enthousiasme qu'il a soulevé auprès des critiques (96% sur RT, meilleur film 2018 selon Metacritic) je ne savais rien de Roma qui reconstitue le quotidien d'une famille dans le Mexique des années 70. Cela m'a permis de ne pas m'extasier devant les prouesses cachées de Roma (que j'ai découvert par la suite) : L'utilisation d'acteurs non professionnels, la minutie dans la reconstitution des rues, des vêtements, la ressemblance physique entre Cléo et son ancienne nounou, le shooting chronologique, en 60mm, le maintien dans le flou des acteurs sur le scénario pour préserver leur authenticité. Tout ça est très impressionnant et louable mais ne change rien à mon ressenti. Car dans le fond, que le film ait été filmé dans la ville d'origine du réalisateur, qu'ils aient reconstitué, brique par brique, 5 blocks du Roma de l'époque, je m'en cogne pas mal. Impossible par contre de rester insensible devant la réalisation, la beauté des plans et leur fluidité. Mais paradoxalement c'est quand ils s'éloignent du réalisme qu'ils sont les plus touchants et poétiques : spoiler: le chant devant l'incendie, la leçon de kung fu, la plage.
    Je n'ai pas été complètement imperméable au propos mais je n'ai juste pas accroché. La faute aux thèmes principaux : le sentiment d'appartenance des domestiques à leur famille/employeur ne me touche qu'assez peu et les grossesses subies ont été plus couvertes qu'un après midi de février à Brest. Concernant les personnages, l'actrice principale et son alter ego bourgeoise (elles vivent finalement le même abandon) ont hérité de textes très limités et leur compagnons sont des caricatures d'être humain dénuées de toute nuance. Difficile de s'attacher, s'identifier. Au final j'ai un peu le même ressenti que devant Gravity, c'est beau sur la forme mais trop ténue sur le fond. Seulement ici, c'est du noir et blanc "social" plutôt que du SF divertissant alors forcément, la critique pardonne.
    Math719
    Math719

    149 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 mars 2020
    Je ne sais pas où le scénariste a voulu aller.. honnêtement j'ai été surpris de temps en temps, mais bon j'ai pas été subjugué.. franchement je m'attendais à mieux ! Ok la vie de cette époque est pas facile, mouvementé, et l'actrice a une vie redoutable.. Mais quand même on s'ennuie trop.
    Yves G.
    Yves G.

    1 281 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 décembre 2018
    Roma est le quartier de Mexico où le jeune Alfonso Cuarón a passé son enfance. "Roma" en raconte une année à cheval entre 1970 et 1971. Il nous plonge au cœur de la vie d'une famille de la classe moyenne supérieure mexicaine. Quatre jeunes enfants, un père absent, une mère qui peine à assumer seule les charges du ménage et deux bonnes corvéables à merci, sans oublier une palanquée de chiens crotteurs.

    On a beaucoup parlé de "Roma" pour des motifs qui n'avaient rien à voir avec ses qualités cinématographiques. Sa diffusion par Netflix, son absence des salles de cinéma, le refus pour ce motif des organisateurs du Festival de Cannes de l'y programmer, l'opportunisme de ceux du Festival de Venise qui lui ont décerné le Lion d'Or : autant d'événements qui ont eu tôt fait de conférer au huitième long métrage de Alfonso Cuarón, le réalisateur mexicain poly-oscarisé en 2014 pour "Gravity", le statut d'un symbole : celui de la mort des salles obscures et de l'avènement des plateformes de streaming. Faisons litière de ce débat en notant un paradoxe : son noir et blanc esthétisant, l'ampleur et la complexité de ses plans séquence font de "Roma" un film qui se prête mal à l’exigüité d'un écran d'ordinateur ou de télévision et aurait mérité d'être visionné en Scope.

    Et parlons du film. En commençant par ses évidentes qualités. Son sujet - faire la chronique de la vie d'une famille - le propulse immédiatement, avec "Amarcord" de Fellini, "Fanny et Alexandre" de Bergman voire "La Recherche" de Proust au nombre des fresques artistiques les plus ambitieuses. Sa durée - plus de deux heures - sans se presser lui donne le temps de se déployer. L'humilité de son histoire n'a pas besoin de rebondissements dramatiques pour se tenir. Son point de vue - donner le rôle principal à Cleo la bonne - le rattache à ces films latino-américains où la domesticité et les liens ambigus qu'elle entretient avec les "maîtres" joue un rôle si important : "La Nana" de Sebastián Silva, "Une seconde mère" d'Anna Muylaert, "Les bonnes manières" de Juliana Rojas et Marco Dutra...

    Et venons-en à ses défauts. Alfonso Cuarón, on le sait et il le sait hélas, est un grand réalisateur. Le plan séquence des Fils de l'homme est dit-on le plus impressionnant, le plus complexe, le plus réussi jamais filmé. Du coup, il se sent obligé de nous en mettre plein la vue. Chaque plan millimétrique, d'une complexité folle, se veut plus étonnant que le précédent. Pourtant, chacun reproduit peu ou prou les recettes du précédent : un (très) lent balayage latéral de caméra qui finit par endormir le spectateur. Cette esthétique m'as-tu vu devient vite répétitive. Elle ne nous touche pas. Pire elle finit par nous énerver.
    Quant au sujet, qui voudrait nous rendre attachant le destin de la bonne (nom commun ? adjectif qualificatif ?) Cléo, la sympathie le dispute à l'amertume. Bien sûr, Cléo suscite l'empathie dont l'amour infini qu'elle donne aux enfants n'a d'égal que la fatalité du déclin qui l'accable - un sombre idiot lui fait un enfant et l'abandonne. Mais le traitement qu'elle subit de la part de cette famille blanche, tout à la fois soucieuse de son bien-être, mais profondément enracinée dans son mépris de classe et de race, laisse un goût amer.
    floramon
    floramon

    63 abonnés 1 357 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 juin 2019
    Le film a mis du temps à démarrer, une ambiance très soporifique, le film commence enfin, j'ai pu constater qu'il est profondément triste et je pense que l'histoire aurait pu être approfondi, c'est dommage.
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