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DAVID MOREAU
104 abonnés
2 176 critiques
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2,5
Publiée le 17 septembre 2018
CHAOS OK. Quand nos rêves nous emportent dans le tunnel de la mort. La porte du paradis s'ouvre sur la dignité et la rédemption. Un uppercut scénaristique, une droite dans l'ombre des rêves, un crochet sur la délivrance, une esquive pour se défendre. Pugilat et pancrace, sonné. Un petit mélange de personnage, une leçon de vie mais comment est demain?
Un synopsis prometteur, un final efficace, mais un manque flagrant de développement de l'intrigue. Est attendu l'emballement, qui ne vient pas, et la frustration gagne en consistance. Laurent Laffite est convaincant, les personnages secondaires (le sont-ils vraiment ?) au cœur du scénario, mais l'essentiel, l'émotion positive, est carencée.
Lafitte nous irrite par son coté arrogant rentre-dedans, du début à la fin. Un film qui nous perd aussi avec une sorte de deux facettes qui a un intérêt limité. Ça mélange "mon inconnue" et "fight club". On se sait pas trop où ca nous mène, jusqu'à la fin. C'est lourd, pesant, sombre (comme les prises de vue). On comprend à la toute fin. Bof.
K.O reste un film expérimentatif, à la sauce thriller "américain". En vérité, le public se fait des scénarios plausibles à ce film, qui avec plusieurs chemins déliés où la rationalité d'une idée commune n'existe pas, K.O s'offre des idées intéressantes. A vrai dire, le film nous pousse directement dans cet espèce de thriller où Laurent Lafitte, dans le rôle du patron autocratique et au comportement déplorable avec sa hiérarchie remorque tout un visage noir d'une entreprise bien sombre. Et c'est vrai que ces premières minutes spoiler: (avant son premier malaise) , le film avait tout pour être parfait. Sauf qu'après, en plus d'une latence terrible et un entourage d'acteurs qui semblait vraiment mauvais, le film perd en exposition et on s'y perd totalement et énormément de questions restent sans réponse. Il faut attendre le spoiler: nouveau coma pour que tout revienne à la normale pour ce patron au comportement détestable. Sauf que peut-être, tout n'était pas comme avant et si finalement, il n'était jamais sorti de son coma (d'où les bruits continue du electro-cardioscope). C'était bien tenté, c'est loin d'être mauvais.
Un film curieux qui intrigue au départ mais qui ensuite se perd complètement. C'est dommage car on a le sentiment qu'il y avait du potentiel. Il reste comme atout majeur l'interprétation sans faille de Laurent Laffitte.
un film très étrange qui se les suivent mais qui s'oubliera très vite aussi... d'ailleurs j'avais oublié de le noter et je m'en souviens plus aujourd'hui (Août). ----Juin 2021----
Le film peut rebuter car tortueux mais dans son ensemble, de la première seconde jusqu'à la fin, il est captivant. Particulièrement mystérieux, on s'égare (volontairement) entre amnésie, non discernement, incompréhension, folie, machination etc... sur ce point c'est une réussite. La fin nous donne la "clé" en ayant découvert, tout le long du film, des personnalités (apparentes) que chacun peut se donner ou avoir, du paraître. Bonnes interprétations. Seul (gros) regret est le manque de tension (voulu) avec ces attitudes "froides". A découvrir ! 3.5/5 !!!
très bon film avec un acteur investi. Dés les premières minutes on le déteste puis on arrive à le plaindre une histoire alambiquée mais pas trop La dernière minute du film nous éclaire sur l'histoire j'ai aimé
Grâce à un scénario malin et un sens du suspense certain, Fabrice Gobert nous entraîne dans un thriller de bureau bien fichu. J'ai bien aimé le personnage de Laffitte, tiraillé dans son personnage de mâle dominant qui semble tout avoir perdu du jour au lendemain. C'est surtout l'ambiguïté autour de ce qui lui arrive qui fait la force du film, grâce à un suspense savamment entretenu jusqu'au bout.
Il y a des thrillers qui, lorsqu'ils touchent à leur fin, répondent à vos questions d'une façon à laquelle vous ne vous attendiez pas alors que d'autres, prennent un malin plaisir à foutre en l'air toutes les certitudes que vous aviez pu vous forger. "K.O." a clairement décidé de faire partie de la seconde catégorie. Si vous vous sentez floué, n'ayez crainte, repassez-vous seulement les dernières secondes du film, prêtez attention à un petit bruit bien particulier et alors vous saurez. Et si tout n'avait été qu'imagination ? Bon, j'ai pris pas mal de plaisir à regarder ce thriller à la française, je le reconnais. J'ai suivi avec intérêt (et une certaine délectation) la descente aux enfers (supposée ?) de ce patron méprisant et pure graine de salopard mais, il y a trois choses qui ne vont pas là-dedans : la première : même si son interprétation ne peut être sujettes à beaucoup de critiques, Laurent Lafitte ne donne pas totalement corps à son personnage ce qui fait qu'il nous manque quelques pièces du puzzle de sa personnalité, la deuxième : e film souffre terriblement d'un manque de rôles secondaires forts. A ce titre, ni Chiara Mastroianni, ni Zita Hanrot et encore moins Pio Marmaï ne pèsent sur le récit. Et la troisième : on ne va pas tourner autour du pot : la dernière ligne droite est mal foutue et cette tentative d'inclure un fight club est des plus maladroites. Le résultat final est digne d'intérêt (dire le contraire serait, à mes yeux, une vraie vacherie) mais, clairement, on est loin de l'excellence que ça devait avoir.
C'est le scénario, inspiré d'un livre de Dikens, qui donne à ce film son étrangeté. Le personnage principal, interprété par Laurent Lafitte, a tout ce qu'il faut de détestable. Et pourtant, progressivement, ce qui lui arrive apparaît assez incroyable et suffisamment énigmatique pour que l'on ait envie d'obtenir l'explication.
Fabrice Gobert signe là son deuxième film après un "Simon Werner a disparu…" qui été pas mal du tout, dont je retenais son atmosphère si particulière. Et bien faut dire que sur son deuxième film, il hausse encore plus la barre, toujours avec une atmosphère particulière. Si le premier film était plus dans la légèreté, ici on est dans la froideur, le film porte d'ailleurs bien son nom. Cette atmosphère est parfaite, rien à redire la dessus, ça aurait été un chef d’œuvre si le reste avait été du même acabit. Le film met 40 minutes pour changer son histoire, c'est pour moi 20 minutes de trop. Mais ensuite, c'est intense, génial et percutant, avec un super Laurent Lafitte qui porte ce film de main de maitre. Mais le problème c'est qu'une fois qu'on a dit ça, on a tout dis, le film nous questionne, mais au fond, ça va jamais plus loin que ça, on reste un peu à quais, parce que ça manque de développement dans son intrigue. C'est vraiment dommage, car on avait là une vraie proposition de cinéma.
Très bon scénario qui nous porte dans un autre mode réel. Mais est-il bien réel ? Bon jeu d'acteur, de la souffrance, de l'incompréhension, de la colère, mais sans fausse note.
Voilà un film qui vous donne le tournis ou le vertige. Il s’apparente à ces dessins insolites comme l’escalier de Penrose ; on ne sait pas où il mène, on descend, on monte, on tourne en rond à en perdre la tête ou l’orientation. Pourtant le film n’est pas si difficile à comprendre même si on peut se demander quel segment est fantasmé. spoiler: Nous pensons tous que c’est le deuxième segment où Antoine est animateur météo . Pour les Chrétiens, Antoine est au purgatoire, il se confronte à lui-même. Pour les Bouddhistes, il voit défiler les résultats de son mauvais karma : son pouvoir fait d’arrogance et de mépris envers son entourage. Mais comme toute énigme, il y a toujours un grain, une tâche, un pixel (je fais référence à « 11minutes »), un détail qui a cette particularité d’être le point commun entre deux réalités et qui renforce la paranoïa. Ici, le boxeur. Je n’en dirai pas plus. Ce point commun peut remettre en question vos certitudes ou celles d’Antoine plus précisément. Après l’intervention de l’infirmière tout se replace, tout se confirme. spoiler: Solange est bien la dernière personne à être restée jusqu’au bout au grand étonnement d’Antoine . Après elle s’en est allée. spoiler: Et pour cause, le signal cardiaque n’émettait plus qu’en continu . Qui d’Antoine ou du spectateur est K.O ? Interprétation impeccable de Laurent Lafitte. Sans être transcendant le film est bien ficelé et en plus il est esthétique. A encourager de mon point de vue.
Une petit surprise ! Un cauchemar apocalyptique bien ficelé. Laurent Lafitte est remarquable dans un rôle à contre emploi. Le réalisateur nous filme son film à la Hollywood et se permet même de faire un clin d'œil à Fight Club. Une fin enigmatique. Pas mal