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Galactus
7 abonnés
353 critiques
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3,0
Publiée le 7 juillet 2017
Drame, dans lequel on n'arrive pas à distinguer le réel du rêve. Si toutefois le réel est effectivement filmé, ce qui n'est pas sûr... C'est assez étrange au final, mais bien filmé, avec de bons acteurs. Le scénario est un prétexte finalement pour prendre du recul sur sa vie : trop méchant, trop gentil ? Il faut essayer de jongler entre les deux, mais il sera difficile de ne pas avoir de remords...
On reconnaît certains "Revenants" (Clotilde Hesme, Jean-François Sivadier, Félicité de Fombelle), et même un des lycéens de "Simon Werner" (Arthur Mazet) - c'est bien le réalisateur (et "show runner") de la série et de ce 1er "long", qui est aux manettes de "KO", Fabrice Gobert. Une série fantastique promettant beaucoup plus qu'elle ne tient (pour moi - et jusque-là : 2 saisons faites), et un film plutôt original (mais avec un casting très décevant). Quid de "K.O", en comparaison - rapide ? Faux "thriller" pseudo-fantastique d'un côté, et un attrait principal au contraire : ses interprètes (globalement).... Antoine Leconte (Laurent Lafitte) est un directeur des programmes d'une chaîne de télé privée (d'où étude de moeurs en bonus, de l'impitoyable univers médiatique), carnassier, flamboyant autant que peu sympathique, à la ville comme au travail..... Ce qui va lui faire rencontrer son destin, dans la personne d'un collaborateur mis sur la touche. Avec violence, le laissant k.o. Semble-t-il..... FG scénariste livrait dans "Simon Werner a disparu" un récit à 4 voix, un puzzle reconstituant peu à peu les faits, montrant combien la vision des mêmes événements par différents acteurs (ou témoins) desdits est trompeuse... Ici, un seul narrateur, mais de plusieurs réalités - ou pas. AL sort-il du coma - et quand, comment ? Ou pas.... La réponse est dans le dernier plan. Ou plutôt dans le dernier son.... Finalement moins maîtrisé que dans le prometteur "Simon Werner", ce jeu de miroirs et chausse-trappes divers, et un brin étiré en longueur. Un peu mieux que la moyenne. Pas plus.
Un film décevant qui aboutit à un retentissant "Tout ça pour ça ??!!" Seul le casting soutient le film. Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
Excellentissime ! N'est pas sans rappeler "fight club" par moments ou bien encore "notre histoire" pour le côté onirique. Et surtout "spoiler: Jacob's Ladder " ; ouh là là le spoiler !
Avant d’être l’un des fers de lance de la série culte « Les Revenants » sur Canal , Fabrice Gobert nous avait interpellés sur grand écran avec le prometteur « Simon Werner a disparu », tentative de slasher à la française davantage dirigée vers le cinéma indépendant que l’horreur à l’américaine. Un film formellement très intéressant et abouti mais non exempt de défauts pour le reste ; tout autant un exercice de style du point de vue du public qu’une preuve de savoir-faire pour le milieu du cinéma français. « K.O. » reproduit un peu les mêmes qualités et erreurs. Il est en effet flatteur de le visionner grâce à l’accumulation de beaux plans soutenant une réalisation léchée et racée, en adéquation totale avec son sujet, qui le place au-dessus du tout venant de la production française. Mais, comme pour son premier film, si le pitch original est particulièrement intéressant et surtout intriguant, il a du mal à convaincre sur la durée.
Le premier tiers dépeint un homme haut placé méprisable et la chaîne de télé au sein de laquelle il semble être l’un des maillons les plus importants. Un homme à qui tout semble réussir mais qui s’avère aussi bien détestable dans la vie privée que sur le plan professionnel. Jusqu’au jour où il se fait tirer dessus et tombe dans le coma… A son réveil tout s’inverse et chaque personne de son entourage n’a plus la fonction qu’elle occupait, tout semble s’être inversé. On part donc ensuite en plein dans le thriller paranoïaque à la limite du fantastique. L’introduction est réussie même si elle présente un peu trop de personnages et que l’on s’y perd un peu sur le rôle de chacun, ce qui n’aide pas pour la suite. Quand vient l’accident et le réveil, c’est tout aussi pertinent et bon. On est intrigués par la nouvelle donne du monde que découvre Antoine Leconte à son réveil, entre angoisse et quelques notes d’humour dues à des situations kafkaïennes. Gobert maîtrise son sujet et parvient à rendre « K.O. » prenant, à la limite du dérangeant, et on veut absolument connaître le fin mot de l’histoire.
Malheureusement, le film se délite petit à petit et perd de son intérêt dans une seconde partie trop longue, qui complexifie inutilement la donne initiale avec ce trop-plein de personnages, de bonnes idées mal exploitées (les cadres en plein burn-out se battant comme dans « Fight Club ») et de nombreuses lenteurs dans le récit. Une dernière partie qui aurait beaucoup gagné à être resserrée d’une vingtaine de minutes et purgée de deux ou trois seconds rôles pour gagner en clarté. En revanche, il faut noter que ces doubles rôles pour tous les autres personnages qui gravitent autour d’un Laurent Laffitte très à l’aise dan ce registre, permettent à des acteurs de livrer des prestations étonnantes, on pense notamment à la jeune césarisée Zita Henrot. Enfin, quand vient le dénouement de cette historie qui vogue donc entre fantasme et réalité, rêve et cauchemar, au traitement clinique très probant, on se dit que tout ça était vraiment alambiqué et labyrinthique pour pas grand-chose. Pas que l’on s’attendait forcément au dénouement, mais on se dit tout ça pour ça. A moins que la toute dernière image (ou plutôt le tout dernier son) rebatte les cartes dans leur intégralité. Mais dans ce cas, c’est tout une louchée de symboles qu’il faudrait réinterpréter et revoir le film. Pas sûr qu’on en ait tout de suite envie !
Une bonne idée de départ qui floute les limites du réel et pose des questions angoissantes. Qui sommes nous vraiment ? Que nous sont les autres ? Notre vie est-elle vraiment ce qu'elle est ? Après, le déroulement de l'intrigue est à mes yeux un peu convenu : j'attendais un peu plus de punch, voire une histoire un peu plus barrée qui nous chamboule encore plus.... Du coup je suis resté un peu sur ma faim spécialement sur la fin du film. Dommage car les acteurs sont plutôt bons.
bonne atmosphère psycho- fantastique avec ' une histoire et une fin prévisible .l interprétation est bonne mais semble minimaliste le tout centré sur le jeu de L.Laffitte
c'est quoi ce film sans scénario ???? à vouloir faire un thriller angoissant et prenant on tombe complètement à côté tellement c'est fouilli et absolument pas réaliste. heureusement que laurent lafitte relève le niveau grâce à ses compétences parce que le film aurait été nul.
Un thriller qui s effondre au fur et à mesure qu’il avance. J’ai été assez intrigué au départ surtout grâce à Laurent Lafitte une nouvelle fois impeccable qui fait croire à son rôle de producteur de télé audio au sommet de la chaîne alimentaire du paf qui ne comprend pas ce qui lui arrive quand ton son environnement change. Malheureusement comme je le disais le film ne tient pas la distance et sort complètement de piste quand il lorgne vers un sous Fight Club ou The game. Le final n’arrive pas à rattraper l’ensemble et se trouve même être franchement quelconque.
Les notes sont sévères pour ce film qui se regarde sans aucune répit . Le début est prometteur, on est mal à l'aise pour ce patron de chaine télé implacable ( Lafitte est remarquable dans tout le film ) qui se retrouve après son coma un simple présentateur météo avec des amis et collaborateurs qui ont tous changés de rôles dans la société et dans la vie . Son angoisse est très bien ressentie et le récit nous plonge entre la réalité, le cauchemar, l'étrange et le surnaturel . Seul bémol. on a l'impression que le réalisateur a eu du mal a trouver une fin qui se tienne...
Il est parfois difficile de dire pourquoi un film est raté … c’est le cas de « O.K. » de Fabrice Gobert. L’histoire est pourtant intéressante : Antoine (Laurent Lafitte de la Comédie Française) est un homme puissant du monde audiovisuel dur dans son métier (« il ne faut pas demander quelque chose mais l’obtenir ») et sa vie personnelle (il a été marié et a une fille … mais on n’en sait pas plus sauf que sa fille est visiblement mal dans sa peau, et il est très dur avec sa compagne, Solange (Chiara Mastroianni qui joue de plus en plus comme sa mère), qu’il traite de « dépressive et alcoolique » mais qui vient d’écrire un roman dont le personnage ressemble comme 2 gouttes d’eau à Antoine qui s’efforce d’en interdire la parution) … Suite à une chirurgie cardiaque dont la cause exacte reste floue (accident coronarien ayant nécessité un pontage ou balle de revolver tirée par un ancien présentateur évincé ?), Antoine va tomber dans le coma apparemment pendant au moins 8 mois … un coma où vont se mêler ses débuts difficiles à la télévision et le cauchemar d’un retour à la vie mais où tout a été bouleversé : il ne peut plus rentrer chez lui car chassé par Solange et sa situation professionnelle est plus que compromise. Tout se mélange d’autant plus que des personnages jouent des rôles différents (par ex. Solange est devenue sa remplaçante à la télévision et ne le connaît pas …) et le spectateur qui essaie de se repérer est tout aussi désorienté hésitant entre de la paranoïa, un complot … jusqu’à un nouvel « accident » et un retour à l’hôpital dont une nouvelle fois Antoine s’échappe et semble revenir dans sa position première … sauf que Solange n’est plus à la maison, qu’un boxeur qu’Antoine avait mis en avant pour la branche sport de la télévision ne le reconnaît pas non plus … sans parler d’une mystérieuse jeune femme rousse qu’on a aperçu sur la pochette d’un de ses disques vinyles préférés et qui a plusieurs reprises a encouragé Antoine à se battre mais elle est l’infirmière qui parlait à Antoine pendant son coma pour le stimuler. Le fin mot de l’histoire est de faire le partage entre la réalité et l’imaginaire et pour ma part j’aurais tendance à penser – comme le suggère la fin de la bande son – qu’Antoine n’est en fait jamais sorti de son coma post-opératoire. On laisse tomber la description caricaturale du monde la télévision privée et s’il y a du suspense, quelques beaux plans, de belles images d’architecture contemporaine, des clins d’œil cinématographiques (l’affiche de « L’enfer » film que Clouzot n’a pu terminer et le big patron de la télé s’appelle Langlois), on reste sur sa faim avec le sentiment d’avoir été mené en bateau par un scénario mal ficelé !
Film assez bien conçu mais vain. Le coup du gars qui rêve, au secours ! Chiara mastroiani joue comme une enclume, on est jamais surpris avec elle, mais Lafitte est lui, comme souvent, convaincant et pro. C'est dommage : le même scénario avec Hitchkock aux manettes serait vertigineux. Là, c'est plutôt FR 3 Limoges.