Avis : K.O. - Page 8

« Ne demandez pas les choses, obtenez-les ! » K.O. est un thriller paranoïaque surprenant qui vient changer la donne dans le paysage cinématographique français. Il aurait très bien pu être réalisé par le brillant David Fincher puisque le réalisateur de ce film et de la série à succès Les Revenants s'inspire beaucoup de cet américain ! Une musique saisissante, une ambiance noire, une histoire haletante et spoiler: une fin
qui nous laisse sans voix ! K.O. a une identité spoiler: proche
à celle de The Game (1997) avec Michael Douglas. Sans doute que Fabrice Gobert est un fan de Fincher... Antoine Leconte est un directeur des programmes d'une chaîne de télévision, il est impitoyable envers tout le monde (même envers ses proches) mais un jour, il se retrouve dans le coma pour une raison très inquiétante... Personne le croit et est spoiler: différent après l'accident.
Il va devoir se livrer à lui-même pour s'en sortir ! spoiler: Est ce que tout le monde joue un jeu ? Est ce un cauchemar ou une réalité ? Qui est vraiment Antoine ?
Nous posons ces questions à en tourner la tête... K.O. séduit par cet aspect dans la façon de mettre le spectateur dans le doute. spoiler: Tous les personnages ont un rôle supérieur face à cet anti héros, et peut devenir fou à la situation comme une perte de contrôle en se rabaissant aux autres.
La première partie de l'histoire est spoiler: à l'opposé
de la dernière. Il y a même un clin d’œil à spoiler: Fight Club !
La présence de Laurent Lafitte dans le rôle principal (Antoine) vient contribuer à la réussite de K.O. car l'acteur, nous avait affirmé qu'il était un parfait salaud dans Au revoir là-haut puis dans Elle. Alors dans celui-ci, il offre certainement sa meilleure performance dans un thriller ! Chiara Mastroianni apporte une certaine délicatesse à travers son personnage, Pio Marmai s'associe à Lafitte et le duo fonctionne lorsqu'ils se donnent la réplique ! Une réalisation habile avec des plans assez variés, c'est un film qui nous tient en haleine jusqu'à la résolution finale du récit... Ce qui est certain, est que K.O. doit être vu plus d'une fois ! Voici quelques explications sur ma version des faits sur sa finale spoiler: - Antoine est resté dans le coma depuis tout ce temps, et meurt à la fin ! Pendant cette deuxième partie, il est question d'un simple cauchemar afin de parvenir à Antoine de devenir un homme meilleur. Une fin moralisatrice car au départ, il était un vilain monsieur et va au paradis à l'arrivée en s'excusant auprès de sa maîtresse, en apprenant à aimer sa femme, en ayant plus de compassion envers son ami... -
c'est un ressenti dont il serait bien de revisionner davantage... En conclusion, K.O. est un thriller français efficace qui garde un sens énigmatique, afin de prêcher le vrai du faux. David Fincher devrait être flatter de voir le travail consciencieux de Fabrice Gobert !

Je rejoins un peu le sentiment général sur ce film: de bonnes idées au départ (a priori), un Laurent Laffite très au point et efficace dans son jeu, une atmosphère savamment installée, mais un scénario qui part en déliquescence au fil du temps. Si tout n'est pas à jeter, il y a un peu trop de "déjà vu ailleurs", et la tension s'étiole assez vite. Le parti pris esthétique est intéressant mais insuffisant pour faire sortir ce film par le haut. Regardable, sans plus.

Le fait de perdre le fil de l'histoire n'est pas compensé par la force de l'interprétation , notamment j'ai été un peu déçu par Carla Mastroiani qui n'est pas très mystérieuse et semble jouer chaque plan de la même façon sauf peut être la dernière prise .

Un thriller à suspense très réussi, aux multiples interprétations du scénario possibles. Je recommande vivement.

pour comprendre le film (excellent au demeurant) il faut une culture fantastique spoiler: ce qui explique que beaucoup ne comprennent pas le dénouement la clé vous l'avez dans les 30 dernières secondes du film sous forme sonore ! après, il faut aussi avoir fréquenté les hôpitaux et reconnaître une alarme de monitoring ....

Long et monotone. Acteurs insipides sauf Jean Charles Clichet qui relance un peu l'intérêt du film lorsqu'il apparaît.

Film lent, déprimé et déprimant. Les cinq dernières minutes, donnant la clé de cet imbroglio, ne suffisent pas à "sauver" le reste du film.

Bon film assez prenant avec l'épilogue à l'ultime seconde, j'ai bien aimé et même si ce n'est pas le chef d'oeuvre de l'année c'est tout de même à voir.

Ce film est inintéressant ; là où on attend une surprise, un coup de théâtre magistral sur les différentes visions qui nous sont proposées (directeur des programmes ou présentateurs météo ?), on a une fin (seulement suggérée d'ailleurs) qui tombe complètement à plat et qui ruine les hypothèses de scénario que l'on s'était soi même échafaudé pour trouver un intérêt au film.
C'est lent et pour la plupart des personnages mal joué.

Déjà sept ans depuis le premier film de Fabrice Gobert, l’excellent Simon Werner a disparu. Peu de choses depuis, si ce n’est la série Les revenants (inspiré du film de Romain Campillo). Assez curieux donc de voir ce qu’allait donner ce K.O. Surtout que le casting était très alléchant. La mise en scène est solide, techniquement c’est parfait. L'interprétation également. Laurent Lafitte s’en sort mieux que dans Elle, tandis que Chiara Mastroianni est comme toujours impeccable. Clotilde Hesme, Zita Hanrot (Fatima) et Pio Marmaï suivent le mouvement. Je suis resté par contre très perplexe sur le scénario. C’est un peu : tout ça pour ça. Certes, c’est intriguant (surtout au début), l’ambiance est lourde et parfois inquiétante. Mais on est loin de David Lynch, auquel ce film a été comparé ici ou là. Cela se laisse regarder, sans grande passion, ni grand intérêt, jusqu’à un dénouement que l’on voit venir gros comme une maison. Bref, réussi sur la forme, plutôt raté sur le fond. Petite déception de la part du réalisateur de qui on attendait un thriller paranoïaque un plus...paranoïaque...

Un très bon film, à la française. Parfaitement Léché et mis en scène, avec une histoire qui nous emmène sur différents chemins, sans jamais confirmer. Laurent Lafitte est parfait, dans un rôle que l'on dirait écrit spécialement pour lui. Tout au long de l'histoire, on se doute de quelque chose, qui est confirmé à la fin. Mais la clé de l'énigme est donnée à la toute dernière seconde du film, qu'apparemment peu ont compris. La leçon de morale qui semble s'en dégager n'est finalement pas le but principal de l'histoire, il faut s'élever et attendre le point d'orgue final, qui lève brusquement le voile. Mais pas sur une fin idyllique, qui correspondrait à un film banal ; sur une véritable claque dramatique.

Un très bon cru pour Laurent Laffitte dans ce Thriller noir noir et parfois ça devient glaçant tellement il nous entraîne dans son histoire à voir absolument très bien ficelé dans le genre

Semi réussite pour ce thriller qui bénéficie d'un solide casting (exception Pio Marmaï, en-dessous, à ma grande déception !) mais pas toujours assez bien exploité. 1ère déception.
2ème : le film perd en rythme assez rapidement et on s'ennuie, à force de vouloir jouer sur le cadre, les effets, l'ambiance, et étirer le scénario à l'infini. C'est au final redondant, surtout quand on a vite compris ce qui arrive à notre héros. Dommage car l'originalité est bien là, renforcée par l'interprétation de Laurent Laffitte, tjs impeccable de charisme, de force dans son jeu, sans être dans la démonstration. Il peut dc bien tout jouer. On adore le détester !
Le finish apporte sa surprise spoiler: (bien la comprendre aussi...elle est sonore! N'en déplaise à ceux et celles qui pensent qu'il percute le "mauvais" homme qu'il était et celui qu'il semble être devenu...le réalisateur va plus loin. Tout est dans les détails...à regarder de plus près)
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Je loue donc le réalisateur d'oser la différence et de proposer un thriller initiatique à la fight club (sans en n'avoir l'esthétisme ni la force). A suivre donc.

De supers acteurs mais une histoire un peu fade malgré les références au groupe canal qui aureient pu donner plus de relief au scenario si le fil avait été plus approfondi. La musique qui tourne en boucle de début à la fin n'aide pas non plus... et des personnages pas assez nuancés, et la fille ne sert vraiment qu'à renforcer l'égoïsme du personnage sans l'éclairer même à la fin. Dommage.

Antoine Leconte (Laurent Lafitte) travaille à la télévision. Cynique et dominateur, il exerce sur ses collaborateurs comme sur ses proches une autorité implacable. Un animateur qu'il a évincé le blesse à bout portant. À sa sortie de l'hôpital, Antoine Leconte ne reconnaît plus son environnement.

N'est pas M. Night Shyamalan ou David Fincher qui veut. Sans doute Fabrice Gobert peut-il s'enorgueillir d'être l'auteur des "Revenants", l'une des plus excitantes séries françaises qui soutient sans faillir la comparaison avec ses cousins d'outre-Atlantique. Sans doute son premier film "Simon Werner a disparu", enquête kaléidoscopique autour de la disparition d'un lycéen, réussissait-il à exciter l'intérêt. Mais son second déçoit.

Il déçoit parce qu'il frustre. Il frustre du plaisir qu'on croyait y prendre durant toute la première heure. Une première heure tendue par la résolution d'un mystère : que s'est-il passé ? Pourquoi un patron de chaîne se retrouve-t-il du jour au lendemain à remplacer Miss Météo ? On imagine toutes sortes de scénarios : immense complot comme dans "The Game", dédoublement de personnalité comme dans "Fight Club", hallucination post-mortem comme dans "Sixième sens" ? La clé de l'énigme, révélée à l'ultime seconde, est, si je l'ai bien comprise, d'une étonnante pauvreté. Avec elle, tout le film s'effondre, comme un château de cartes, laissant le spectateur à sa frustration et, pire, à son humiliation : tout ça pour ça...