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    Je danserai si je veux
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    3,8
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    52 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 avril 2017
    Film incroyablement vrai sur une réalité de nos jours qui ne devrait plus exister et très émouvant et révoltant avec un jeu d'actrices sublime. À voir !!!
    zitouni31
    zitouni31

    16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 avril 2017
    Ce film est un bijou. Les hommes aiment Leila pour sa liberté et "la quitte" parce qu’elle est libre... la lâcheté masculine, Le poids de la famille, la pression des voisins, l'étiquette culturelle pesante à souhait plus que la religion. et au final, l'immense cœur des ces trois femmes brisées. Immenses cœurs sous ces robes et ces voiles qui irriguent une profonde amitié et une solidarité indélébile.
    Yves G.
    Yves G.

    1 294 abonnés 3 296 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2017
    Tout – ou presque – est dans l’affiche. D’abord le titre : "Je danserai si je veux" qui sonne comme un slogan féministe. Ensuite la photo de trois femmes. L’une porte le voile. Les deux autres boivent et fument. Enfin à l’arrière plan, une ville, dont on sait depuis Richard Bohringer que c’est beau la nuit.

    Le reste se découvre très vite.
    Layla, Salma et Nour sont trois jeunes femmes arabes et israéliennes. Elles partagent un appartement à Tel Aviv. Layla est avocate ; Salma a un job dans un bar ; Nour poursuit des études à l’université. Chacune à sa façon est en prise avec la société phallocrate.

    Il y a deux façons de critiquer ce premier film d’une jeune réalisatrice palestinienne.
    La première est la plus rationnelle. Elle est la plus sévère aussi.
    Elle pointerait du doigt son architecture trop voyante. Scrupuleusement voilée, respectueuse des rites, Nour incarne la jeune Palestinienne pratiquante sous la coupe d’un fiancé qui lui refuse la moindre liberté. Avec ses piercings et ses joints, Salma est la bobo palestinienne qui cache à sa famille bourgeoise son orientation sexuelle. Plus âgée, plus indépendante, Layla est, elle, la Palestinienne installée que les hommes dont elles tombent régulièrement amoureux rappellent à son statut. Trois destins de femme comme autant d’illustrations simplistes de discours féministes.

    La seconde choisit d’ignorer ces défauts pourtant bien voyants et de laisser parler son cœur.
    Elle soulignerait l’émotion suscitée par ces trois personnages qui, chacun à sa façon, fait naître l’empathie. Même Nour, a priori la moins sympathique.
    Sans se réduire à un simple coup de cœur impulsif, cette seconde critique évoquerait le portrait tout en nuance que le film dresse de Tel Aviv, la capitale économique d’Israël, dont Eytan Fox avait déjà fait en 2007 le personnage principal de son film "The Bubble". Elle évoquerait aussi le rôle des hommes dans ce film, qu’on pouvait craindre un instant unanimement veules mais qui sont sauvés, dans une scène bouleversante, par la tendresse du père de Nour.
    Richard L.
    Richard L.

    15 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2017
    Portrait qui me semble réaliste de la condition des femmes musulmanes . L'hypocrisie des prétendus frères musulmans est aussi mise en évidence à travers le personnage de Wissam, le fiancé de Nour, la sérieuse. Un film à ne pas rater
    Daniel C.
    Daniel C.

    132 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2017
    Ce film est féministe et c'est tant mieux, mais est-ce un hasard si féminisme et pessimisme riment ensemble? En tout cas, "Je danserai si je veux" est bouleversant, mais surtout très déprimant. Si la sororité est magnifiquement montrée dans toute la délicatesse possible, dont sont capables les femmes entre elles, par contre le combat pour la liberté vis-à-vis du pouvoir patriarcal semble tellement vain... Oui, ces femmes peuvent dire non, mais le prix à payer est toujours très élevé et échapper à la soumission à l'ordre social et religieux établi, semble toujours une victoire provisoire. L'acquis d'un moment n'est qu'une conquête ponctuelle. L'islam ne semble pas au service de l'émancipation féminine : la fille passe du père au mari et si elle est soeur, alors le ou les frères veillent. La virginité semble synonyme de pureté et être déflorée serait, en quelque sorte, être considérée comme impure. Ces femmes ne sont pas des mécréantes, elles sont désirantes, désirables, insoumises parfois, déviantes face à la norme supposée juste. Eh bien, oui, une femme peut danser, fumer, boire, désirer un homme, ne pas en désirer un autre, désirer comble de tout une femme, et pour autant cette femme, quelle qu'elle soit, est respectable et doit être respectée. Cela devrait être indiscutable. Le prophète n'est pas là pour empêcher, enfermer, mais pour ouvrir, permettre. Ou alors, ce prophète ne me dit rien qui vaille. La jeunesse en Israël est pour une part subversive et c'est tant mieux ainsi. Mais si la drogue et l'alcool prennent tant de place, c'est sans doute que le climat oppressif n'est plus adapté. Il faut que les choses changent. Si l'accès au savoir semble possible pour les femmes, l'idée que l'homme devrait subvenir aux besoins du foyer est "anégalitaire" au regard d'une idée d'égalité des droits entre les hommes et les femmes. Cet ordre social rétrograde doit être combattu jusqu'à son extinction. Si le Coran a une légitimité, ce n'est pas pour servir les pratiques oppressives. Le prétendant de Nour, supposé un bon musulman irréprochable, commet un viol, sur lequel il est tout prêt à se positionner dans le déni. Ce n'est que "coincé" par la solidarité féminine, qu'il devra renoncer à son projet de mariage, sans pour autant être comptable de son acte ignoble. Bravo pour ce premier film engagé !
    Phillip
    Phillip

    56 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2017
    Un beau portrait de ces 3 jeunes femmes à qui on s'attache au long du film.Avec quelques excès,le film montre bien la difficulté de vivre entre les 2 cultures, nn pas juiveset arabes, mais arabe moderne permis dans la société israélienne et traditionnelle. Le titre français sert moins bien l'objet du film que titre original (in between)
    Les 3 actrices sont excellentes, mais aussi les personnages de la famille etc.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 avril 2017
    Un CHEF D’ŒUVRE cinématographique où la recherche et l'envie de liberté sont au centre du film.
    Trois femmes oppressées, chacune d'une manière différente, par l'Homme et la religion (vous en conviendrez).
    Un film israélo-palestinien qui pulvérise tous les clichés ! Une vraie leçon de courage et surtout d'envie de ne pas vivre opprimées ! BRAVO !

    Merci au réalisateur et au producteur !
    vincentasc
    vincentasc

    28 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 avril 2017
    Très beau film. Très beau portrait de femmes. Il y a une telle puissance, une telle humanité, que l'on pardonne aisément certaines facilités du scénario (Le trait caricaturé sur les hommes). Le message : quelque soit la religion, les intégristes sont partout.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    67 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2017
    On ne va pas vous raconter des histoires: ce film ne restera pas dans les annales du cinéma... Ne serait-ce qu'à cause du côté simpliste du profil des trois héroïnes! Ce ne sont pas des personnages, juste des archétypes quasiment caricaturaux. 

           Il faut donc s'attacher à ce que veut démontrer, de façon pataude, le film de Maysaloun Hamoud: quel sera l'avenir des jeunes femmes palestiniennes en Israël? Réponse: elles n'en ont aucun. Et ne pas oublier que le film a été produit par Schlomi Elkabetz, celui qui nous reste depuis que la belle Ronit nous a quittés, celui qui nous reste du couple fraternel qui a tout fait pour promouvoir l'image des Palestiniens et montrer la difficulté de leur existence en Israël.

                 Laila et Salma partagent un appartement à Tel Aviv. Leur colocataire se marie; elle leur envoie sa cousine pour la remplacer. Et les deux filles voient débarquer Nour, empaquetée dans des voiles de la tête au pied. Surprise....

                   Laila (la belle Mouna Hawa, avec sa crinière de lion) est, parait il, avocate. On aurait bien aimé  la voir, justement, dans son cadre professionnel.... mais, et c'est bien là une des faiblesses du film, on ne la voit qu'avec une cigarette à la main (souvent un joint) ou une canette (souvent les deux). Quant à son look, même à Paris, je pense qu'on se retournerait sur elle.... Salma (Sana Jammelieh), couverte de piercings et de tatouages, est DJ et travaille dans les bars. Bref, les deux miss ne pensent qu'à faire la bringue. Dans l'appart, que de soirées où les substances diverses ne cessent de circuler.... 

                   Laila la fêtarde tombe quand même amoureuse, pour de vrai. L'amoureux rejoint la petite bande, venant de New York où il a étudié le cinéma. Un vrai mec libéré donc. Mais.... est il prêt à présenter à sa famille, en vue de mariage, l'explosive Laila?

                Salma est chrétienne. Sa famille (on se croirait chez des bourgeois parisiens!) ne cesse de lui présenter des prétendants -qu'elle refuse poliment. Mais quand ils découvrent que Salma n'aime que les filles, c'est le retour au moyen âge...

                  Nour (Shaden Kanboura), la nouvelle venue, est étudiante en informatique. Elle vient d'une petite ville mais à besoin de se rapprocher de Tel Aviv pour perdre moins de temps dans la période des examens. Elle est fiancée à Wissam (Henry Andrawes), un saint homme qui a créé une petite organisation d'aide et refuse de serrer la main des femmes. Bien que, lorsqu'il vient voir sa fiancée, Nous fasse un grand ménage en mettant à la poubelle toutes les bouteilles de whisky qui pourraient traîner, Wissam suspecte qu'elle est dans un lieu de perdition. Il veut hâter le mariage, ramener la jeune fille à la maison, lui faire oublier ses études et lui coller des marmots. Mais sans doute l'atmosphère de stupre qui règne chez Leila réveille -t-elle chez lui les instincts bestiaux du bigot frustré....

             Trois destins, trois échecs, et au fond, trois histoires individuelles collées artificiellement qui chacune auraient pu être l'objet d'un film. Donc c'est à voir (quand même) mais sur un plan purement sociologique, parce que sur ce plan là, c'est intéressant.
    velocio
    velocio

    1 175 abonnés 3 036 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 avril 2017
    Avant de s'introduire dans "Je danserai si je veux", il est peut-être bon de commencer par rappeler deux faits qui ne sont peut-être pas évidents pour tout le monde : les arabes israéliens représentent un peu plus de 20% de la population de l'état d'Israël, ce qui fait donc d'eux, à la fois, des palestiniens et des israéliens. Parmi eux, tous ne sont pas musulmans : 7 % de la population arabe israélienne est de confession chrétienne.

    Ce premier long métrage de la palestinienne israélienne Maysaloun Hamoud propose une chronique a priori pleine d'intérêt sur la vie à Tel Aviv de trois jeunes femmes, trois arabes israéliennes qui partagent la colocation d'un appartement. Layla, une avocate, et Salma, à la fois DJ et barwoman, sont deux "femmes libérées" ou, du moins, le croit-elle. Nour, nouvelle venue dans la colocation, est, au contraire, une musulmane fervente qui porte le voile et dont le fiancé, Wissam, son fiancé, refuse de serrer la main des femmes et voit d'un mauvais œil le fait que Nour s'entête à poursuivre des études d'informatique dans le but de pouvoir apporter sa contribution financière à son futur foyer, au lieu de consacrer tout son temps à son mari, à ses enfants et à la religion.

    Chronique pleine d'intérêt ? C'est ce qu'on espérait. La réalité, malheureusement, n'est pas toujours à la hauteur de cette espérance. Il y a d'abord le fait, (trop) longuement évoqué dans la première moitié du film, que, pour Layla et Salma, leur émancipation consiste principalement à se pochetronner régulièrement, à fumer comme des pompières, y compris quelques joints de temps en temps, et même à fréquenter la coke lors des fêtes qu'elles fréquent assidument. Vision réaliste et majoritaire ? On ose espérer que non ! En plus, comme si cela ne suffisait pas, la réalisatrice se plait à filmer cette prétendue "joie de vivre libre" avec beaucoup de complaisance, calquant l'esthétique de son cinéma sur ce qui se fait à New-York ou dans des séries américaines telles que "Sex and the City". En fait, l'intérêt majeur de cette première partie du film réside dans ce qu'il nous montre de Nour et de ses rapports avec son fiancé.

    Heureusement, le niveau remonte lors de la deuxième moitié de "Je danserai si je veux", lorsque le film s'attaque aux problèmes rencontrés par les trois jeunes femmes : Ziad, le "fiancé" de Layla, qui, fumeur lui-même, ne supporte pas que Layla fume en public ; Salma, à qui sa famille, d'obédience chrétienne, n'arrête pas de proposer de futurs maris potentiels, des hommes qu'elle refuse systématiquement d'épouser, et qui, à juste titre, n'ose pas à avouer à ses parents que sa préférence va vers les femmes et non vers les hommes ; Nour, enfin, qui, aidée par Layla, va comprendre que Wissam est un parfait Tartuffe. Des problèmes qui montrent que l'indépendance dont Layla et Salma semblaient si fières dans la première partie du film est loin d'être acquise et que, pour elles, le combat pour une véritable égalité avec les hommes sera encore très long et semé d'embuches.

    Pour les interprètes des trois jeunes femmes, "Je danserai si je veux" représente leurs premiers rôles importants à l'écran et elles s'en tirent très bien, surtout Shaden Kanboura, qui montre avec beaucoup de justesse l'évolution de Nour, la partie la plus intéressante du film. Par contre, dans le rôle de Ziad, on retrouve un comédien qu'on a déjà souvent rencontré dans des rôles importants, Mahmud Shalaby : "Jaffa", "Une bouteille à la mer", "Les hommes libres", "Le fils de l'autre".
    moreapacifique1
    moreapacifique1

    9 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 avril 2017
    Excellent film qui ridiculise le machisme dans le Moyen Orient. Ces jeunes femmes se battent contre les traditions et surtout contre l'enfermement dans le mariage.
    Anouck G.
    Anouck G.

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 avril 2017
    Ce film est tout simplement puissant. Et cette bande originale...enivrante. Un grand bravo à la réalisatrice et aux actrices (qui en vrai sont tous aussi sublimes).
    LudoDeNantes
    LudoDeNantes

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 avril 2017
    Ce film sur 3 jeunes femmes, une avocate, une cuisinière puis barman, une étudiante en informatique, toutes les 3 en colocation, c'est un des films (le film ?) de l'année sur ce que c'est qu'être une femme en 2017. Ces 3 femmes sont différentes, mais vont devenir complices, solidaires. J'ai éclaté de rires, j'ai eu les larmes aux yeux... Foncez voir ce film ! Allez y avec tous vos amis... C'est un OVNI, c'est une grosse claque. C'est à ne pas louper...
    Jerome S.
    Jerome S.

    9 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 avril 2017
    une histoire superbe et d actualité sur 3 femmes palestiniennes a tel aviv ville de liberté confrontées a l homosexualité et la religion
    des actrices epoustouflantes une tres bonnes mise en scène et une bande son qui ne peuvent laisser indifférent
    a voir
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    60 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2017
    "Je danserai si je veux" est une ode à la ville de Tel Aviv et ses jeunes habitants. Une génération en décalage avec l'héritage culturel et religieux de ce pays tiraillé. Ce premier film de Maysaloun Hamoud oscille entre fiction et réalité, proposant une vision très peu étudiée de la position de la femme au Moyen Orient.
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