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    Belle et Sébastien 3: le dernier chapitre
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Belle et Sébastien 3: le dernier chapitre" et de son tournage !

    3e et dernier opus

    Belle et Sébastien 3 : le dernier chapitre est, comme son titre l'indique, l'ultime volet de la saga débutée en 2013, adaptée de la série télévisée Belle et Sébastien de 1965. Si on retrouve au générique de ce 3e film Félix Bossuet (Sébastien) et Tchéky Karyo (César), présents depuis le début de l'aventure, il s'agit de la première incursion de Clovis Cornillac dans l'univers Belle et Sébastien.

    Un nouveau réalisateur

    Après Nicolas Vanier et Christian Duguay, c'est Clovis Cornillac qui est aux manettes de la saga Belle et Sébastien. L'acteur s'était déjà frotté à la réalisation avec la comédie romantique Un peu, beaucoup, aveuglément ainsi que quelques épisodes de la saison 2 de Chefs. L'acteur n'était pas familier avec l'univers de Belle et Sébastien mais a été convaincu par le producteur Clément Miserez et par le scénario "aventureux et audacieux".

    Devant et derrière la caméra

    En plus de mettre en scène Belle et Sébastien 3Clovis Cornillac y tient également le rôle du grand méchant, Joseph. Contrairement aux apparences, ce double rôle a facilité le tournage pour l'acteur-réalisateur : "C’était assez pratique car je n’avais pas besoin d’expliquer à un autre acteur qu’il n’était pas obligé de racheter le personnage ! On gagne beaucoup de temps. Comme je travaille énormément en amont, la prise sur moi dure dix minutes. Bref, on fait en une heure ce qu’on peut faire en une demi-journée par ailleurs."

    Croquemitaine

    Clovis Cornillac a conçu le rôle du méchant qu'il interprète comme un personnage sorti tout droit des contes, le Mal à l'état pur : "il incarne à la fois l’ogre, le loup et la vieille sorcière des contes de fée !". Il souhaitait insister sur son aspect graphique et a engagé une dessinatrice de BD pour définir son look. C'est ainsi qu'il a choisi de porter "de longs cheveux sales pour lui donner un côté prédateur et un chapeau pour accentuer sa dimension aventurière."

    Cette nouvelle approche de la saga a séduit le producteur Matthieu Warter : "il a eu une vraie vision. Il voulait faire un film dans l’esprit d’un Disney façon Les 101 Dalmatiens avec un personnage de vrai méchant à la Cruella. Il souhaitait également travailler les couleurs et les plans serrés sur le méchant, et renouveler intelligemment la licence tout en en gardant les fondamentaux : une histoire qui replace nos héros, Belle et Sébastien, au centre des enjeux, sans oublier César le grand-père."

    Les chiens

    Pour incarner Belle à l'écran, il a fallu pas moins de quatre chiens, Garfield, Fort, Fripon et Isabeau. Les trois premiers sont présents depuis le premier film de la saga. Quant au dernier, il s'agit d'une femelle, ce qui a facilité le tournage avec les chiots. 

    Le dresseur Andrew Simpson a travaillé durant huit semaines en amont du tournage pour les entraîner. Le plus difficile a été de trouver suffisamment de chiots car la croissance de ces derniers était très rapide, comme en témoigne Simpson : "Il nous a donc fallu remplacer les chiots très régulièrement par de plus petits parce qu’ils grandissent très vite. Autant dire qu’on a dû prévoir plusieurs portées en amont du tournage. Il fallait aussi prendre en compte la teinte de chacun des chiots qui étaient tous très différents. C’était un travail amusant mais il a été difficile en particulier quand il s’agit de se coordonner avec les éleveurs ou de dénicher tous les chiots dont nous avions besoin."

    Références

    A la lecture du scénario, Clovis Cornillac a d'emblée eu en tête plusieurs références littéraires telles que Joseph Steinbeck et Joseph Conrad, ou encore L’appel de la forêt de Jack London. Côté cinéma, la dimension du conte lui a rappelé les films de Disney ainsi que La Nuit du chasseur. Toutefois, le réalisateur n'a pas cherché à copier le film de Charles Laughton : "Il faut avant tout digérer ce genre de références parce qu’on n’imite pas le talent des autres. D’ailleurs, je n’ai pas voulu revoir le film avant le tournage. Ce qui m’intéresse, comme avec les livres, c’est d’en garder une sensation, un ressenti : il n’y a pas un seul plan qui fait référence à La Nuit du chasseur. Je l’évoque nécessairement parce qu’il m’habite surtout pour ce type de récit."

    Difficultés de tournage

    Pour son 2e long métrage, Clovis Cornillac ne s'est pas facilité la tâche en dirigeant un enfant et des chiens, le tout dans des conditions climatiques difficiles. Le planning de tournage devait s'adapter en fonction de la météo. Il fallait également prendre soin de protéger les chiots du froid qui avoisinait les -30° à 2500 m d'altitude. C'est pourquoi l'équipe a construit une sorte de niche ambulante tractée par une motoneige.

    Musique

    Comme pour les deux premiers volets, la bande originale de Belle et Sébastien 3 est composée par Armand Amar. A l'origine, Clovis Cornillac ne voulait pas reprendre le célèbre thème musical de la série mais s'est ravisé par la suite : "Je me suis souvenu qu’en revoyant l’adaptation pour le cinéma des Brigades du tigre, un «personnage» m’avait manqué il s’agissait du thème de la série. On a donc réinterprété et arrangé des mélodies de Belle et Sébastien qu’on a intégrées au film. C’était une belle manière de rester inscrit dans la licence."

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