Avis : The Aeronauts - Page 2

J'ai vu un film... qui retrace une expérience d'aéronautes... C'est un film très réussi, très touchant et particulièrement bien porté par Eddie Redmayne et Félicity Jones qui sont vraiment touchants. Il y a beaucoup d'ambition dans ce film, avec déjà une volonté de retracer une époque, ensuite des effets spéciaux très réussis et un récit haletant... On est suspendu dans les airs pendant toute la durée du film... On est littéralement suspendu dans les airs, avec des moments de tension extrême... Et on s'envole avec eux, on atterrit avec eux... et entre temps, on est séduit par eux...

Un scénario qui aurait pû être écrit par Jules Vernes (comme le dit un autre membre d'Allocine), en hommage aux inventeurs en quête du progrès. On apprécie le côté historique, la reconstitution du quotidien de scientifiques qui sont allés étudier la météorologie enfermés dans une montgolfière. Mais à part cela peu de raisons de s'emballer, pas d'émotion, pas de sentiment d'assister à une prouesse scientifique, pas de tension ou d'empathie quand l'aventure dans les airs se complique... Eddy Redmayne est en train de devenir l'acteur à la mode mais je trouve qu'il manque cruellement de charisme pour donner un élan lyrique à son personnage et donc à l'ensemble de l'histoire.

La conquête du ciel est un sujet passionnant et est en soit une aventure qui mérite effectivement d'être abordée au cinéma. "The aeronauts" souffre cependant de deux défauts qui peuvent paraître contradictoires. D'un côté, ce long métrage pâtit d'un manque de rythme qui entraîne de nombreuses longueurs. De l'autre, le film bascule souvent dans le spectaculaire inutile qui tente plus mal que bien de remplir un scénario vide et creux. On peut toutefois concéder à "The aeronauts" une qualité visuelle certaine mais cela ne peut suffir à en faire une bonne oeuvre cinématographique.

Même sans connaitre l'histoire, je sentais que le personnage d'Amelia (prénom hérité d'une vraie pionnière de l'exploration aérienne) était un pur personnage de fiction déterminé à rentrer dans le cadre féministe actuel, et ça n'a pas loupé. C'est donc elle, sorte de clown ambulant au début du film, qui pilote le ballon et sauve son compagnon météorologiste qui est censé être le héros de cette biographie. J'adore pourtant Felicity Jones mais son personnage n'a rien à faire là. Pour le reste de l'histoire, c'est une ascension en ballon avec quelques rebondissements et beaucoup de flashbacks pour en apprendre plus sur… Amelia. Allez-y, modifiez la page Wikipedia de James Glaisher tant que vous y êtes, quitte à vouloir réécrire l'histoire. C'est déjà en soi un film qui n'apporte pas grand chose au cinéma, parce qu'un voyage en ballon de plus d'une heure sur une science qui n'est toujours pas exacte deux siècles après son invention, je ne sais pas si ça s'imposait, alors si on rajoute les incohérences historiques, que reste-t-il ? Le duo Eddie Redmayne-Felicity Jones, seul aspect qui m'a attiré dans ce film, que j'ai mis des mois à me convaincre de regarder et je comprends mieux pourquoi.

Récit assez invraisemblable sur les événements clés mais on se laisse porter par cette aventure scientifique et ces 2 vaillants personnages interprétés par d excellents comédiens. La mise en scène est également de bonne qualité

Un film d'aventures original et qui équilibre les scènes de flash back nécessaires à la mise en place des personnages et des séquences d'action assez jouissives qui exploitent au maximum les possibilités offertes par l'aérostat . Le film trouve un ton à l'ancienne : positif et héroïque , assorti à une réflexion sur la dette que nous devons aux météorologues et il détonne agréablement sur la morosité actuelle entre gris foncé et gris anthracite . Donc efficace et plaisant dans le genre . Un bémol toutefois : le film prend d'énormes libertés avec la vérité historique mélangeant les travaux de James Glaischer avec les exploits circassiens de Sophie Blanchard ( ils ne se sont jamais rencontrés ) . Alors pourquoi garder l'alibi dérangeant d'une histoire vraie plutôt que d'assumer une vraie fiction ? Il y a là une certaine déloyauté envers le spectateur . Passons enfin sur la triste tendance actuelle à surfer sur un féminisme consensuel et une visibilité absurde des minorités : non une femme en 1860 n'aurait pas eu une telle latitude et ,non ,on n'aurait pas pu voir de savants indiens à la Royal Society ou à Greenwich , ni d'Africains dans les bals de la "bonne" société" sauf à être donnés quasiment en spectacle. Les anachronismes racistes sont absurdes et dérangeants et la discrimination "positive" c'est de la discrimination . Avec des effets pervers qui , à la longue , risqunte de renforcer la bêtise que l'on voulait combattre.

N'ayez pas le vertige. Ils ont la tête dans les nuages, et cela pourrait bien leur coûter la vie... Un sympathique petit film Amazon qui met à l'honneur les scientifiques qui n'ont pas eu peur de s'envoler à plus de 11km d'altitude dans une petite nacelle sous un ballon des débuts des vols (nous, on n'y va pas...). Eddie Redmayne et Felicity Jones font tout le charme de ce film d'aventures, outre l'exploit réalisé et les quelques belles séquences poétiques (les papillons voletant en nuées colorée...), et si l'on continue de râler sur les effets spéciaux "made in Amazon" qui font très "fond vert numérique, faux", on se prend souvent à réprimer un haut-le-cœur dû au vertige ou lorsque les personnages glissent en direction du vide... Visuellement peu crédible, mais l'on est tellement dans l'intrigue que l'on frissonne tout de même. Le final est assez riche en action, et l'on attend fermement de savoir comment se terminera la descente infernale... On râle aussi beaucoup lorsqu'on lit l'histoire vraie, car l'on se rend compte qu'il y a les trois quarts du film qui sautent (pas d'Amelia, une altitude estimée plutôt entre 8km et 9km, pas de grimpette sur le ballon, pas de détachement de nacelle...). C'est du cinéma, évidemment, mais une petite note en début de générique de fin aurait pu éviter de croire aux éléments fictifs. Sympathique, dynamique, et même pédagogique (dans les grandes lignes), The Aeronauts nous montre qu'avec un ballon et beaucoup de folie, on peut toucher les étoiles.

The aeronauts est une adaptation très libre sur une histoire vraie, ce que bon nombre de critiques parlent ici. Sauf que selon moi, un film n'est pas obligé d'être l'adaptation précise d'une œuvre ou d'une histoire vraie. Et à même plus d'intérêt quand il prend des libertés. Sinon, le film est très appréciable pour ces belles images, son récit faisant des flash-backs bien amenés, sans perdre le fil du présent. Il n'a pas grand chose à raconter non plus et certaines scènes sont peu réalistes. On retiendra surtout le beau duo Eddie Redmayne-Felicity Jones, acteurs que j'apprécie beaucoup et qui avaient déjà montré leurs complicité dans Une merveilleuse histoire du temps.

Un très beau voyage à bord d'une montgolfière. Très bons acteurs, scénario, rythme. Superbe photo. Excellente reconstitution historique. Émouvant, palpitant, époustouflant, du très grand cinéma qui fait penser à Jules Verne qui ravira petits et grands.

Pas mal, pas facile de faire un film d'une heure 40 sur un voyage en ballon d'une heure 30. Flash back obligés.
Avoir un objectif et battre un record c'est bien, mais c'est plus intéressant sur un bateau que dans une montgolfière. Surtout battre un record français qui sera rebattu plus tard ce n'est pas nécessaire.
Un changement de personnage, invention d'Amelia Wren à la place du vrai pilote Henry Coxwell. Cela permet de lâcher deux phrases sur le féminisme et d'avoir une actrice en personnage principal. Le duo Felicity et Eddie est encore une fois sympathique.
Des scènes d'actions finales bien et rarement vues à l'écran.

Un film Amazon a grand budget, avec deux acteurs cotés, le sujet est peut être pas vendeur, mais ce long métrage est bien filmé, et rend hommage aux rêveurs, aux personnes qui poussent leurs limites, et qui vivent avec le progrès.

j'ai aimé
- la photographie,
- le jeu des acteurs
- une histoire inspiré de fait réel

j'ai pas aimé
- quelques longueurs
- le personnage d'Amélia aurait mérité plus d'éclaircissement sur son passé

ma note 13,5 car j'aime la moralité de ce film, et qu'il m'a fait voyager

Je n’ai pas l’habitude de mettre de six mauvaises notes, sauf que là on peut pas faire pire ! La photographie est belle, les effets visuels sont sympathiques, le jeu d’acteur est plutôt bon, ce n’est pas si mal réalisé, même si ça pourrait être mieux mais alors diantre. Qu’est-ce qu’il vaut cette si mauvaise note et ?
Et bien simplement que pour un film historique, on est très loin de la réalité, je veux bien que l’on édulcore un peu la réalité, sauf que le problème c’est qu’on met une femme à la place de la vraie. Personne historique, cette Cancel culture est vraiment à vomir. Et c’est comme si on faisait un reportage sur une célébrité, sans qu’elle n’apparaissent jamais dans le reportage !
Bref, vous avez compris l’idée : boycotter ce genre de tas de caca

Intéressant scientifiquement parlant et un beau jeu d'acteur. J'ai apprécié l'aventure même si cela manque parfois de subtilité.

Bonne surprise que cette production Amazon. Le casting est vraiment juste et l’histoire, inspirée de faits historiques, très intéressante à suivre. Entre romance, sciences et aventures, un film à l’esthétique léchée, aux décors et costumes soignés, et à la mise en scène inspirée. Bref, un film à la hauteur !!!

La vrai histoire ( pas eu de femme pilote et l'histoire est tiré par les cheveux meme si j'ai aimé le film)

Il brise le record d'altitude mondial de l'époque, avec Henry Coxwell, atteignant 8 838 mètres le 5 septembre 1862. Au cours de cette expédition vers la haute atmosphère, Glaisher perdit connaissance et dut la vie sauve aux réflexes de Coxwell1. Coxwell et Glaisher s'étaient envolés à seule fin d'étudier l'incidence de l'altitude sur l'organisme humain. Lorsqu'ils atteignent environ 7 000 mètres, les deux hommes éprouvent des étourdissements, mais décident de poursuivre l'expérience. Bientôt, l'essai tourne au drame. Glaisher constate avec horreur qu'il ne peut plus bouger ses bras, puis s'évanouit. Coxwell, également paralysé des bras, dans un dernier sursaut de conscience, réussit à ouvrir la soupape en tirant la corde avec les dents.