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    El Reino
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    3,9
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    232 critiques spectateurs

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    tonton29
    tonton29

    20 abonnés 294 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juin 2019
    Entreprise louable mais quelle est le véritable but du réalisateur et donc du film ? Montrer la collusion des pouvoirs politiques, économiques, médiatiques? En clair enfoncer des portes ouvertes ! Tous pourris et quand ça craque, il faut un fusible, un bouc émissaire qui va endosser tout pour les autres et protéger le système mafieux ? Qu'il faut se méfier de tous quand on entre dans le système, et surtout de ceux qui paraissent les plus sûrs et fidèles ? Que même ceux qui ont la foi et veulent améliorer le système sont corruptibles ? Que dès qu'on peut tirer la couverture à soi on se protège ou on fait le buzz ? Que le Peuple a le droit de savoir mais pas trop quand même car un Peuple ignorant est plus facile à manipuler ? Tout ça on le sait ! Alors reste un bon thriller haletant ou le piège se referme mais avec toujours une lueur d'espoir au bout du tunnel . . . Pourri mais pas trop, j'ai une bonne conscience et on m'aurait menti à l'insu de mon plein gré . . . On suit les déboires avec finalement espoir que ça s'améliore mais sinon musique pas adéquat et scénario un peu entortillé comme les ficelles tortueuses des arcanes du pouvoir. Pas du cinéma grand oubli (justement, le oubli aime savoir tout en restant dans une ignorance crasse, tant qu'elle a du divertissement comme au temps des Romains !!) Mais le cinéma ibérique a au moins le mérite de taper là ou ça dérange et a tendance à faire de bons films.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 juin 2019
    Dialogues très intéressants surtout vers la fin, ça révèle vraiment ce qui est caché au public qui suit la politique de manière désinvolte, contexte valable dans tous les pays du monde entier.
    berdaud
    berdaud

    2 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2019
    la vo rend le suivi de l'intrigue difficile à comprendre. Sujet politique européen, excellemment bien joué et filmé chez nous, je pense à.....
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    112 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juin 2019
    Pourquoi « difficile à suivre » ? Tout d’abord, physiquement, un rythme effréné de bout en bout mis par Rodrigo Sorogoyen qui est collé aux basques de son personnage principal, un politicien véreux, durant 2h10. Et pour ce bougre, les heures sont comptées pour construire sa défense ; donc peu de sommeil et beaucoup de contacts et de mouvements pour trouver une solution pour s’en sortir. Et plus le temps passe, plus les solutions envisageables deviennent risquées et hors la loi. D’où la lente descente aux enfers pour ce politicard espagnol donnant un thriller politique ultra tendu. « Difficile à suivre » aussi, car beaucoup de personnage gravitent autour du ripou et que, surtout, les affaires de corruption ne sont pas clairement explicites et que l’on ne comprend pas bien les faits reprochés qui conduisent à une instruction pour malversation, corruption,… Mais ce n’est pas grave, ce n’est pas le vrai sujet du film. Ce n’est pas un film dossier. Sorogoyen parvient à nous mettre du côté de ce politicien pourri, car on comprend très vite qu’il n’est qu’un maillon d’un système de corruption organisé. Il pourrait s’en sortir par le haut en acceptant la main tendue par son parti, mais c’est bien là un des nerfs de la guerre ; il faudrait renoncer à faire carrière, s’expatrier et endosser le chapeau pour tous (çà ne vous rappelle pas un premier ministre de la chiraquie expatrié au Canada durant deux ans). Mais l’orgueil le pousse à vouloir sauver sa tête par tous les moyens et à lever le voile sur sa culpabilité relative. Mais qu’il est maladroit, qu’il est loin de ces politiciens machiavéliques, car lui se croit intouchable ; alors une fois isolé dans ce nid de serpent, la paranoïa devient croissante et ses tentatives infructueuses pour s’en sortir donnent lieu à des scènes burlesques. Un vrai film uppercut à la Scorcese dans lequel le spectateur finit par prendre faits et causes pour ce que le citoyen lambda déteste le plus : le politicien véreux. Incroyable. Seulement la scène finale dans laquelle Sorogoyen pourrait jouer la facilité et mettre l’accent sur le rôle d’influenceur des medias auprès de la population (eux-mêmes complices d’un système) se révèle bien plus maline et puissante. A voir absolument, un grand film à tiroir de 2019… avec une énergie folle.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    Frédéric L
    Frédéric L

    12 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juin 2019
    Ce film raconte l'histoire d'un élu d'un parti politique de gouvernement, ici en Espagne, qui se voit mis au ban de la société pour servir de fusible. La tête du parti essaye de le contraindre à se résigner à son sort mais lui s'y refuse et essaye de réunir les preuves de ce qu'il n'était qu'un rouage d'un système. Cette quête de preuves le conduit à une succession d'actions dangereuses dans lesquelles il s'épuise. Le film est en fait une réussite par sa fin : ayant réuni ces preuves, il ne voit d'autre solution pour faire éclater la vérité du scandale politico-financier, que d'aller sur un plateau TV sur une chaîne d'informations où il a confiance dans une journaliste ambitieuse.... Le film vaut pour ce moment brillant d’explications sur le fonctionnement des médias entre les mains de groupes financiers qui ne sont évidemment pas des philanthropes : l’information doit conforter le système et à aucun prix le déstabiliser. En regardant ce final, les spectateurs avisés penseront aussitôt à cette journaliste de renom qui a fait un salut complice à un candidat vainqueur pendant sa campagne électorale. Ce film aurait pu raconter la même histoire en France où s'est opérée la même concentration de la presse entre quatre groupes financiers.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 juin 2019
    Venant de la réalisation de « Que dios nos perdone », après que ses inspecteurs policiers espagnols traquèrent le tueur en série madrilène, les pauvres mamies solitaires victimes de l’infâme crime vicieux, j’en étais avertie. Cette fois-ci, son efficacité est prouvée et m’a convaincue, une intrigue de corruption universelle chez les ibériques qui lavent leurs linges sales en famille, c’est éclairé depuis l’obscurité bureaucratique. Monsieur tout est sous contrôle, Manuel Lopez-Vidal le régional prêt à prendre ses fonctions à la tête du parti national, quand viendra l’affaire qui éclatera le moment venu, guindé comme pas possible. Bien entendu se l’a coule douce au yacht des fils et filles à papa laisse couler le robinet arrosé fiesta ola, les documents sensibles délicatement saisis dans la chambre forte. Attendez dans la salle d’attente jusqu’au bout pour des révélations télévisuelles « Balance tes proches collaborateurs, mes amitiés sincères », à ne pas manquer sous aucun prétexte. Une mise en scène techno-musicale et un style surréaliste comme un tableau cube de Picasso, les situations se retournent incroyablement après que la prévoyance passe à la haute vitesse limitée, provoque accident volontaire sur le point d’être éliminé, soit sur-dépassée tel le fruit pourri de l’homme. Il y a « Il Divo » qui est tout aussi surpassé comme chef-d’œuvre véreux italien du baroque contemporain.
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    19 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2019
    Pour moi, qui suis espagnol, j’ai eu du mal à transposer cette histoire de corruption, au cas de corruption généralisée qui s’est produit en Espagne (la « trama Gürtel » parmi tant d’autres) ces dernières années et qui a fini par expulser du pouvoir au Parti Populaire, moyennant une motion de censure, car le réalisateur a voulu changer tellement de choses, lieux, noms, circonstances ...pour pas se faire embêter par la justice que la ressemblance est juste sur le fond...enfin si j’ai bien compris. De surplus la première partie est un peu ennuyeuse et embrouillée, surtout pour ceux qui ne connaissent pas l’affaire... mais une fois qu’on rentre dedans, l’histoire, menée comme un thriller, nous entraine à fond. Dommage qu’il y aie quelques invraisemblances comme une, particulièrement spectaculaire, vers la fin, que je ne dévoilerai pas ici, pour pas l’étriper... et finalement le dénouement où le protagoniste, puisque il a été sali et devant le refus des ses camarades de l’aider, il veux les entraîner avec lui....le dénouement donc est particulièrement bien abouti et brillant...cinématographiquement parlant bien sûr... Antonio De la Torre, le protagoniste est particulièrement remarquable.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    121 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2019
    Dans ce contexte d’élections, rien de tel qu’un petit thriller politique survitaminé pour se mettre en appétit ou digérer (c'est au choix). El Reino est le nouveau film du jeune cinéaste espagnol Rodrigo Sorogoyen qui a notamment obtenu un beau succès d’estime avec son précédent film Que Dios nos perdone. Nous suivons ici la chute d’un politicien pris au piège dans les rouages d’un système qui a fait sa réussite mais qui, cette fois-ci, se retourne contre lui. Un film qui ne risque pas de faire les affaires des chiffres de l’abstention tant il réussit brillamment à remettre en cause des sujets qui dépassent le simple monde politique de façon habile et corrosive.

    On peut résumer simplement El Reino à une perpétuelle course contre-la-montre qui montre crescendo en tension et nous tient en haleine pendant deux petites heures qui passent à une vitesse folle. Pourtant ce n’est pas si facile de rentrer dans le film qui déroule un scénario assez complexe sur un rythme intense qui laisse finalement peu de répit au spectateur. L’introduction se fait sur un plan-séquence dynamique et aboutit ensuite sur un déjeuner où les plans se multiplient par le biais d’un montage particulièrement raide qui nous rappelle celui d’un autre film politique : In the loop d’Armando Iannucci. Mais si ce dernier s'apparente à une comédie, ce n'est pas le cas d'El Reino qui arbore des teintes plus noires et cyniques.

    Cette réalisation et ce montage ultra dynamiques peuvent surprendre dans un premier temps mais on se rend vite compte de l’épatante maîtrise de l’ensemble. La forme s’accorde très bien au fond qui, s’il ne va pas nécessairement au cœur de ce système particulièrement pourri, présente néanmoins de solides attraits. Les protagonistes, dont notamment le principal brillamment interprété par Antonio de la Torre, font l’objet d’une écriture remarquable qui laisse place nette à la nuance et à l'ambiguïté. On ne sombre ni dans la caricature de personnages pourris jusqu’à l’os ni dans la caricature de modèles de vertu repentis. Au contraire, le personnage de Manuel cherche à s’extirper de cette situation embarrassante uniquement pour sauver sa peau, même si ses amis fidèles ou non doivent trinquer à sa place. C’est ce qui donne beaucoup d’intérêt au film : dépeindre un système et surtout dépeindre ses acteurs et leurs enjeux propres de façon à comprendre ce monde clairement, sans tomber dans un enfoncement de portes ouvertes simpliste.

    Et ce film n’est pas avare en rebondissements et en séquences marquantes. Outre le plan-séquence introductif, Sorogoyen nous en propose d’autres à des moments-clés qui renforcent l’intensité et cette impression de course contre-la-montre à vitesse réelle. La dernière demi-heure est par ailleurs un modèle de tension avec des moments où l’on se retient de respirer, preuve ainsi que l'empathie envers un personnage que l'on détesterait en temps normal est bien présente. Le passage en voiture dans la nuit me marquera un petit moment je pense.

    Et que dire de cette dernière scène qui, une fois de plus dans le récit, nous interroge à la fois sur l’honnêteté du monde politico-médiatique mais aussi sur la nécessité de maintenir un certain équilibre. Difficile à mon sens de rester de marbre face à ce film qui en a dans le ventre et développe une intrigue intéressante sur bien des aspects, avec une solide écriture d'ensemble. J’ignore si le film est inspiré de faits réels mais je suis certain d’une chose: certains politiciens espagnols ont du avoir des sueurs froides en visionnant ce film !
    rerererere
    rerererere

    2 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2019
    Palpitant, un sujet pas facile bien traité, j’ai été embarquée ! On prend conscience des dérives du pouvoir politique....
    Olivier D.
    Olivier D.

    6 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2019
    Top dans le genre film d’action politique. Tout le cynisme de la politique y est.
    On se sent comme dans un mauvais rêve. Ce que je trouve génial c’est le lien qui est fait entre l’apparente amitié et les intérêts communs. Lorsque les intérêts divergent l’amitié disparaît. Ça résume bien ses affaires
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 mai 2019
    Film atypique. La camera suit au plus près le personnage principal , ce qui fait ressentir physiquement son état de stress, accentué par la bande-son qui colle au film comme le spectateur colle au hero
    orlandolove
    orlandolove

    115 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mai 2019
    Un scandale politique éclate dans un parti espagnol. Un cadre régional du parti réalise qu'il va servir de bouc émissaire pour les responsables plus haut placé et décide de ne pas se laisser faire... Le film est malin à plusieurs titres. Mais surtout le script (brillant) fait le choix de ne pas d’appesantir sur les détails du scandale en question. On ne comprendra donc pas tout de l'affaire. Un peu déstabilisant tout d'abord, ce parti pris permet de se concentrer sur le principal : le personnage et sa course contre la montre et contre l'ensemble de ses anciens "amis". Un personnage antipathique que le scénario sait rendre attachant (l'acteur Antonio de la Torre y est pour beaucoup) : bien joué ! Le suspens monte crescendo... Jusqu'à une chute un peu hasardeuse, dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 mai 2019
    Excellent film, maîtrisé de bout en temps alors qu'il passe régulièrement d'un genre cinématographique à un autre tout en maniant ironie mordante et messages plus sérieux. Un vrai tour de force.
    Laurent C.
    Laurent C.

    238 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2019
    Démarrage troublant d'un film où l'on voit un groupe d'amis, influents, désinvoltes, attablés autour d'un homme politique puissant qui décide, entre le fromage et le dessert, que son dauphin sera le prochain candidat des élections de la région. Le rythme alors s'emballe dans un récit effréné où il autant question d'ambition politique, d'orgies financières, d'immoralité politique, que de corruption des partis.

    La réussite du film vient d'un traitement de l'épouvante de la corruption et des mensonges des partis similaire à un scénario policier. Le réalisateur offre une vision quasi distanciée de l'horreur de cette nature humaine, sans limite, dès lors que des enjeux de pouvoir naturellement liés à l'argent et à la sexualité sont engagés. Le spectateur se met presque à éprouver de la pitié et de l'empathie pour le personnage central, emporté dans la tourmente, malgré la toute-puissance et l'absence d'empathie qui le caractérisent. A cela s'ajoutent une photographie impeccable et une musique euphorisante.
    mat niro
    mat niro

    300 abonnés 1 725 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2019
    Voici une plongée au cœur du monde politique espagnol à travers la "survie" d'un homme : Manuel Lopez-Vidal. Ce thriller ibérique est porté par un Antonio de la Torre en grande forme et par une réalisation survitaminée. Celui-ci va tout faire pour échapper à la prison, les trahisons au cœur de son propre camp étant courantes. L'ensemble donne un résultat convaincant, tenant en haleine le spectateur jusqu'à la scène finale. Il faut cependant s'accrocher pour suivre les joutes verbales de ces "mafieux" dans la première partie mais l'ensemble (même s'il est un peu long) captive grâce au taux d'adrénaline insufflé par le réalisateur (dernière demi-heure mémorable) et dresse un portrait acide des dirigeants politiques du pays. A noter la superbe bande son du français Olivier Arson.
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