Avis : Terrifier - Page 3

Damien Leone signe avec sa première véritable réalisation un film d'horreur ultra-classique sur le fond (un psychopathe s'en prend à des ados idiots) mais plutôt très bien soigné sur la forme.
Quelques scènes bien gore et un tueur intéressant nous font passer un bon moment et oublier les faiblesses du scenario, le très faible budget du film (très marquant sur les décors) et l'acting douteux des victimes.

Film d'horreur franchement sans grand intérêt.
Le problème n'est pas tant la violence gratuite du film ni le pitch qui tient sur un timbre poste (ce qui est souvent le cas dans les films d'horreur, ne nous mentons pas), c'est ultra nanardesque. Plus souvent risible qu'effrayant, avec tous les acteurs de seconde zone que vous pouvez imaginer pour "interpréter" ces personnages creux.
Cependant, pour avoir vu le second, je dois dire que celui-ci était très cool.
Bien mieux travaillé (le budget a été revu à la hausse), l'ambiance fonctionne bien mieux, les 2 heures se suivent avec plaisir. L'ambiance "ça" marche vraiment très bien.

Un truc bien rentre dedans, bien gorasse avec des meurtres et des images qui restent en tête. Damien Leone à réussit à créer l'un des plus gros psychopathes que j'ai pu voir à ce jour, avec en plus un design et des mimiques très marquantes. Il réussit aussi à passer outre pas mal de débilités et/ou séquences inutiles du genre, notamment en skippant la longue mise en place que l'on voit toujours, il commence direct en rentrant dans le lard, et il n'y aura quasiment aucune baisse de rythme. Aussi il n'hésite pas à tuer ses personnages, ou à en faire prendre plein la tête à sa tête d'affiche Art le Clown. Ce clown est tellement déchaîné qu'on en oublierait presque les touches d'humour noir rendant le personnage encore plus terrible. A noter aussi la qualité des maquillages et des effets pratiques, ainsi que l'inventivité jouissive de certains meurtres.

Damien Leone ne révolutionne en aucun cas le genre, ni visuellement, ni en terme de propos ou de script, il n'en a d'ailleurs pas la prétention, mais il livre un divertissement hard et bien salasse comme on les aime, à l'ambiance dérangeante. Il ne mérite sûrement pas le 8/10, mais come on je soutiens à fond ce genre de proposition qui vont à fond dans leur délire. Donc let's go.

À réserver aux amateurs de gore décomplexé dont je suis. Terrifier n a qu un but: choquer et amuser avec des mises à mort toutes plus sales les unes que les autres. Mais il arrive tout de même à taper dans l œil avec son Boogeyman charismatique et malsain et la création d une vraie ambiance, un côté film retrouvé dans les égouts d une époque perdue. Ça ne révolutionne pas le genre mais avec le peu de moyens qu il semble avoir c est diablement efficace.

Autres temps, mêmes mœurs. Si gore a souvent été dévalué au même niveau que la pornographie, faute d’ambition artistique et son penchant irrévérencieux pour l’exhibition à outrance, il est nécessaire de redéfinir les charges qui pèsent contre cet appel du sang. Damien Leone a autant révisé son John Carpenter que son Wes Craven (All Hallows' Eve), tout en baignant dans le jus du style Grindhouse pour en arriver à cette nouvelle tuerie, qui marquera les esprits. En 2008, « The 9th Circle » a lancé toute la machine viscérale que le cinéaste maîtrise au mieux aujourd’hui. Il prolonge alors les vertus de son court-métrage, au folklore halloweenesque des occidentaux et leur passion pour un jeu de slasher, qui n’a pas de quoi déstabiliser l’adepte du genre. Muni d’un lamentable budget de série Z, on se surprend alors à basculer dans la jouissance du B, accompagnée d’une générosité à ravir les amateurs d’organes internes, fraîchement examinés.

La réussite d’un projet aussi banal, mais terriblement efficace, tient d’abord dans sa retenue, une souplesse nécessaire afin de mieux profiter de la boucherie à venir. Tout est une affaire d’apparence et une scène d’ouverture dévoile l’interview d’une femme, défigurée par un agresseur sadique. Soutenir son regard sera l’ultime épreuve d’une animatrice, soucieuse de son esthétique à l’écran. C’est alors que Art le Clown fait son entrée, interrompant le programme une peu trop bavard pour un autre dont il sera le seul architecte. David Howard Thornton lui prête ainsi ses traits, revêtant une peinture de guerre et faisant l’inventaire de ses instruments rudimentaires, prêts à l’emploi pour une veille de Toussaint qui en a vu d’autres. Le théâtre des horreurs ouvre néanmoins de nouvelles portes, introduisant ce nouveau monstre de cinéma, sorte de prolongement du mime Marceau, du Captain Spaulding et de leurs compères.

Nul besoin de nez rouge, on préfère un long menton et un sourire pointu pour rattacher sa cruauté à celle d’une sorcière, sorties des tréfonds de l’enfer. Pas de bol pour la bimbo blonde écervelé qu’est Dawn (Catherine Corcoran) et son amie, Tara (Jenna Kanell), un peu plus rationnel sur les bords. Leur virée nocturne tourne court après avoir croisé la route d’un clown inquiétant, qui ne dégagera pas un souffle sonore pour les terroriser, car il se délecte de l’agonie de ses cibles, qu’il aura vient fait de trancher leurs tendons. Son immobilité joue en la faveur d’une mise en scène qui privilégie la montée en tension et les coups de pression à nous voler des rires gênés. Mais lorsque vient le temps d’une gestuelle trompeuse, moqueuse et sournoise, le spectacle prend vie, ou plutôt prend des vies. Un immeuble crasseux sert autant de repères que de terrain de jeu à la créature, qui tient davantage d’une invocation démoniaque que d’un simple ouvrier du divertissement, qui fait profiter ses victimes des cascades qu’il a longtemps encaissées en silence.

On s’y perd dans un dédale cauchemardesque, où l’on ne montrera que des impasses, autant pour ceux qui viennent de l’intérieur que de l’extérieur. Le sadisme est donc à l’œuvre, à l’abri des regards et de toute lumière salvatrice. Le décor piège les personnages et les spectateurs dans un cirque qui gagne tout à esquiver les effets numériques au possible. La grande force de « Terrifier » se situe dans cette générosité, à faire exploser le compteur de morts originaux, mais également à iconiser son boogeyman, dont on aura de cesse de vouloir sonder son esprit machiavélique, en vain. Il s’agit d’un besoin d’impressionner son audience, venue voir un clown jouer avec ses outils rouillés, voire de chair, et ses mimiques carnavalesques prononcées et Leone le sait, il s’empare de ce cadre horrifique. Art reviendra malgré tout et fait à présent face à de suites qui devront continuer à préserver la notoriété du tueur et surtout de sa menace, aubaine d’un genre qui a tendance à finir sur les rayons numériques.

Terrifier met en scène un clown serial killer qui fait passer le clown "it" pour un gentil.
Un clown qui est physiquement flippant,qui a pas de compassion pour ses victimes .
Toutefois, ce film manque de moyen et le scénario est moyen.

Hommage (j'ose espérer volontaire) aux séries Z de par l'aspect grand-guignol, le faux sang, les actrices mignonnes qui ne savent pas très bien jouer et des dialogues franchement bas de plafond, le film se démarque par une violence abjecte, malsaine et gore. Mais la vraie réussite est le personne d'Art Le clown, flippant, de par son mutisme, ces sourires effrayants, et son sadisme. La petite hype qui a entouré le film lui doit beaucoup. Pour les amateurs du genre

La sortie du deuxième volet ayant fait parler de lui, il était temps pour moi de rattraper le retard et de regarder le premier. L’adaptation du court-métrage éponyme par Damien Leone fut une agréable surprise. On sent tout de suite le film à petit budget mais qui va terriblement nous angoisser, et ce fut le cas, le personnage de Art the Clown est très réussi, glaciale, dégénéré et sanglant. Un slasher qui mise sur un huis-clos qui prend aux tripes, avec une haute dose de gore. Très réussi, vivement la suite.

Un slasher clownesque petit budget sympathique mais rien de bien nouveau : du suspens, des boyaux, du sang, des nanas fuyant un psychopathe et quelques longueurs par moments. Bref, idéal pour les amateurs de gore un dimanche après midi pluvieux.

Qu'est ce que l'on recherche en regardant un film d'horreur? De l'horreur. Merci. Tout ca pour dire que meme si le scenario est banal, voir inexistant, les stereotypes gros comme une maison et la plupart des acteurs tres moyens, l'horreur est presente. Le clown est flippant, son mutisme et expressions du visages en sont pour beaucoup. L'ambiance est souvent pesante et certaines scenes a la limite du soutenable. L'effet est la.

Amateurs d'hémoglobine, vous serez servis. Art est un personnage angoissant à souhait, très bien interprété. Le design impeccable. Et puis, c'est tout. Vous n'aurez rien d'autre de ce film. Pourtant, le tueur aurait pu être développé. Disons qu'il y a un concept, qui demeure à l'état de brouillon ici. Les trente premières minutes m'ont gardée attentive, puis une fois passée le stade du gore, on se rend vite compte que le scénario est vide et les personnages d'autant plus. Notons quand même que l'objectif du film, purement macabre, est rempli. L'absence d'intrigue n'offre aucune possibilité au spectateur de s'échapper, ni aux victimes. Le ton est sombre (décor, musique, etc.). Le tueur malsain et dérangeant est très bien interprété. Ce n'est ni un navet ni un bon film, c'est un univers à retravailler.

Terrifier est malheureusement aussi mal joué, mal écris et mal réalisé que les bis des années 80 auquels il rend hommage. Le clown tueur est cependant plutôt convainquant et certains meurtres très efficaces. A voir si vous appreciez le cinéma gore fauché.

Acteur mauvais voir amateur. Absence de scénario. Budget limité. Malgré tout le film se regarde. Ça reste un bon film d horreur assez hard gore.

Excellemment malsain et ultra-gore. À voir avant les repas. Maquillages spéciaux très réalistes et horribles.

Voilà, je me suis enfin lancée dans la saga Terrifier, et ... C'est un petit film d'horreur sans prétention. L'histoire est simple, les scènes sont plus ou moins marquantes, rien de transcendant. Je m'attendais à plus hard visuellement donc un peu déçue mais ça se laisse regarder.