Le pouvoir de notre Terre Mère contre la cupidité humaine
Les forces de la nature conduisent ceux qui sont perdus et ne comprennent pas, et protègent les cœurs purs du mal de la cupidité.
Les merveilleux paysages de la Chine nous emmènent dans une terre de pure magie, et la philosophie bouddhiste / confucéenne offre de sages enseignements, à ceux qui souhaitent apprendre de ce chef-d'œuvre sino-américano-japonais.
Pour peu qu'il subsiste en nous une part d'enfance, on ne peut qu'être attendri par cette drôle de boule de poils qui fait plus penser à une douce et réconfortante peluche qu'à un Yeti. L'histoire est gentillette, mais pas plus, il n'y a pas de quoi être défrisé.
Bonne surprise avec ce film dont je n'avais absolument pas entendu parlé. Visuellement, l'équipe du film a choisi ses batailles avec des arrières plans légèrement en retrait mais des effets visuels réussis, et des détails aux premiers plans (comme la fourrure qui donne vraiment envie de se coucher dedans). La partie la plus réussie selon moi reste le sound design, que ce soit les bruitages, la spatialisation ou certaines musiques très réussies. Sinon concernant l'aventure en elle-même, rien de trop fou, mais avoir un point de vue moins américain est très agréable. Ça se ressent dans l'histoire, dans les décors et dans les thématiques abordées. Pour une fois dans un film d'animation, les méchants sont moins manichéens que d'habitude. Et puis une dernière note, mais je trouve ça drôle que le film ait plus d'imagination que pleins de films basés sur la magie, alors que c'est ici un aspect secondaire. L'humour bien qu'enfantin et parfois un peu lourd fais parfois mouche même pour les grands enfants que nous sommes, un bon point.
Globalement et traitant de thématique similaire, j'ai trouvé ce film bien plus intéressant et mieux construit que En route
Film d'animation Dreamworks, qui révèle des préoccupations écologiques, "Abominable" raconte l'histoire d'amitié entre un Yéti évadé d'un labo et une jeune ado mal dans sa peau, tous deux en route pour l'Everest, berceau de la créature mythique! Les personnages sont très sympathiques et attachants et c'est plutôt une belle réussite visuelle bien que l'animation soit de facture classique. En termes de scénario, cela reste un peu trop basique et linéaire, sans grandes surprises et sans double lecture, ce qui le destine davantage à un très jeune public qu'aux parents qui l'accompagnent.
Petite fable initiatique classique prônant liberté et tolérance sans honte et sans surprise, une belle relation entre l’animal et le trio d’enfants, ça lorgne sur du déjà-vu mais parvient à toucher. Plus adapté aux enfants, pas de lecture adulte mais en soit ce n’est pas une obligation non plus.
Un film posé sur des rails et qui donc, ne dévie jamais de sa route. Les enfants apprécieront sans doute, les adultes regretteront les trop grand manques (scenario original, humour..). Sans être abominable, le dernier bébé des studios Dreamworks est tout ce qu'il y a de plus banal et sera vite noyé dans la masse des nombreux films d'animations sortis chaque année.
Le première chose qu'on constate dans ce film est le yéti, qui déçoit, il a tout d'un simple chien. Par là même, les pouvoirs du yéti sont si impressionnants qu'on se demande comment il a pu être fait prisonnier (?!). L'autre petit bémol reste la musique, alors que le violon a une importance non négligeable, la musique se résume à un morceau joué 1 1/2 fois, sans envolée lyrique. Des détails qui polluent notamment le début du film : Yi dont les mollets semblent difformes comparés aux autres personnages, un yéti narcoleptique (?!), pourquoi Yi se cache dès le début alors qu'elle n'est ni recherché ni en danger (?!), un bateau qui avance en faisant du sur place (?!), Yi qui aurait un sac sans fond, un yéti dont le pouvoir agit sur la nature et qui soudain semble pouvoir agir sur des photographies (?!)... etc... On passera sur un message plus ou moins subliminal du pouvoir géo-politique chinois. Un bon moment à défaut d'être remarquable. Site : Selenie
Un régal de graphisme et de poésie et de musique! Graphismes de + en + élaborés : canettes de coca, fleurs de pissenlit, eau du torrent, gazons, éclaboussures de prûnes, attaques de yacks, bambous, blocs de glace, poissons nuage Musique : du symphonique de concert De grosses invraisemblances correspondant à des simplicités scénaristiques : le yéti déclenche les aurores boréales, le violon magique déclenche des transformations de l'environnement
Une ado qui joue du violon plutôt que de s’abrutir sur son smartphone vient en aide à un abominable yéti. De cette amitié improbable est né un film d’animation gentillet dont le degré d’affection aurait pu être plus élevé si DreamWorks et Pearl s’étaient un tantinet éloignés d’une ligne directive aussi calibrée et prévisible.