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    L'Insulte
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    4,3
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    164 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 novembre 2018
    Chef d’œuvre
    scénario très riche et concis
    Super interprètes de premier ordre
    distribution parfaite
    Musique intense et langue incisive
    Le cinéma du moyen orient est très intéressant
    Genial
    bendelette
    bendelette

    16 abonnés 236 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 février 2018
    On ne s'ennuie pas une seconde,le ton va crescendo jusqu'à l'absurde,une photographie édifiante du Liban d'aujourd'hui.Et une note d'espoir:lors du verdict,les deux groupes ennemis s'inclinent devant la décision du juge.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    81 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2018
    Après À l’abri des enfants (1998) et L’attentat (2012), Ziad Doueiri poursuit l’étude des maux politico-religieux qui minent le Liban. Il donne un accent sioniste à la partie chrétienne de son film pour interroger, en biais, les relations israélo-palestiniennes. L’insulte s’inscrit ainsi dans la lignée du combat de son auteur contre la minorité anti-israélienne libanaise. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 février 2018
    le meilleur film de ce début d'année. Tout simplement parfait, puissant et infaillible de justesse. Un chef d'oeuvre !
    Alain C.
    Alain C.

    1 abonné 34 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2018
    La note de ce film,c'est l'équilibre et l'on peut dire quand il est question du liban et de la palestine que ce n'est pas chose facile,c'est réussi sur tous les plans,restituer l'atmosphère de cet après-guerre avec des tensions extremes entre les chrétiens libanais et les réfugiés palestiniens à beyrouth;les acteurs sont au rendez-vous,l'esprit est respecté;pas sur qu'il plaise à la majorité des français.Chapeau au réalisateur,on en attend d'autres.....
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2018
    Un film géopolitique assez surprenant dans sa mise en scène très thriller. On se demande où le film va aller, s’il a un camp... et la bêtise de l’œil pour l’œil !
    Frédéric P
    Frédéric P

    14 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 février 2018
    Étonnant film, où un conflit autour d’une gouttière semble pouvoir raviver la guerre du Liban terminée sur le papier en 1990 mais pas dans les têtes. Un chrétien libanais membre du parti de Samir Geagea s’oppose à un contremaître palestinien. Au départ le point de vue semble biaisé. Le chrétien libanais est montré frustre et le palestinien victime. Certains clichés sur les maronites libanais (intolérants, racistes) sont présents puis le film devient un film de procès où les deux avocats se confrontent aussi en tant que père et fille. Peu à peu la complexité apparaît, les deux semblent victimes et coupables. La mémoire des atrocités commises par les Palestiniens au début de la guerre en 1975 refont surface ainsi que Septembre noir en Jordanie. On a un retour du refoulé car le passé n’a pas été soldé, jugé.
    Finalement le spectateur est pris par le rythme de la réalisation.
    LaureP
    LaureP

    10 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2018
    Fabuleux! Un peu hésitante au début ne sachant comment le film allait évoluer, je me suis laissée porter par ces personnages attachants, d’une incroyable justesse pour enfin entrer dans l’histoire, d’une formidable absurdité et profondeur à la fois. Impossible de choisir un camp, il n’y a pas de tort ou raison ici mais juste une difficulté à vivre des histoires d’hommes débarassés de l’Histoire
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    149 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 février 2018
    Ziad Doueiri délaisse les intrigues de cour de la série Baron Noir pour nous entraîner dans celle d’un tribunal beyrouthin où l’on statue sur un fait divers a priori anodin. Le film nous montre avec justesse comment une étincelle devient brasier, comment les mots engendrent les frustrations, comment les rancœurs se transforment en guerres. Radiographie d’une société libanaise fracturée qui n’à jamais pansé les plaies des années sombres, prête à re-basculer dans le chaos. Un film utile et précieux, immensément bien joué, qui nous raconte que la souffrance n’est pas l’apanage d’un seul peuple, que seul le pardon permet d’avancer. Une œuvre qui nous concerne tous.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    47 abonnés 735 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 avril 2022
    Voilà un film abouti, prenant, bien joué, brulant comme le soleil du Moyen-Orient. Un film, coup de poings, …qui nous montre une violence extrême hors cadre.
    Le Liban reste le fantasme toujours vivant de la possibilité de cohabiter entre religions différentes. Une terre de culture, peuplée de gens cultivés et d’agriculteurs, où l’envie de vivre parvient à déplacer les montagnes malgré les avalanches des catastrophes qui se sont abattus sur la population depuis des générations. Ziad Doueiri, dans cette tradition, ne renonce pas et veut encore croire jusqu’à la fin qu’une réconciliation durable sera un jour possible. Cet optimisme inébranlable est mis à mal par tout ce qui précède, à savoir la montée inéluctable de la violence à partir une banale insulte qu’il vient de nous décrire avec une précision diabolique.
    L’insulte est une fable tragique, celle du Moyen-Orient en général, celle du Liban des années 80, du Rwanda et de la Yougoslavie des années 90, celle de la Syrie d’aujourd’hui, bref de tant de régions où cohabitent des populations montées les unes contre les autres.
    Doueiri bâtit (et maitrise brillamment) un récit à plusieurs niveaux de lecture : la querelle personnelle proprement dite, les affrontements religieux, le souvenir enfoui des massacres perpétrés dans le passé, la corruption des politiques, les compromis des familles.
    Le scénario efficace ne laisse pas de répit au spectateur. Personne ne veut ou ne peut éteindre la mèche allumée par inadvertance. Les Incendies de Denis Villeneuve peuvent s’allumer, ce film est de la même veine, celle qui dévoile le possible crépuscule de la condition humaine.
    Beyrouth, reste un décor tragique et grandiose, creuset symbolique de la renaissance après le chaos. Enfin, les acteurs sont d’une justesse remarquable, en particulier les deux adversaires d’un jour, dans leur capacité à exprimer la palette des sentiments les plus contradictoires qui les habitent, la rage l’amour, le dégout, la fierté et pourquoi pas le pardon. A voir sans réserve.
    Cinéma 1- février 2018
    Depuis que L'insulte est sorti, le port de Beyrouth a sauté, et la corruption a explosé au grand jour, entrainant cette fois-ci le Liban une chute qui pourrait se révéler fatale. La note optimiste du film est basée sur l'évolution des individus, pas des groupes communautaires et encore moins des politiques. Eux seuls peuvent reprendre l'histoire au moment où le dérapage a eu lieu, et la faire bifurquer vers une réconciliation, ou tout au moins une acceptation de l'autre avec ses différences. La caméra de Doueiri saisit excellemment les dilemmes internes des deux acteurs masculins, Kamel al Basha et Adel Kara. Ses dialogues ont parfois à s'allonger sans raison, est-ce une influence de Tarantino avec qui il a travaillé? Ce qu'il a retenu en terme de mise en scène est en revanche très réussi. Revu avec le plus grand plaisir.
    Cinéclub 2 - avril 2022
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 février 2018
    Film brillant dans son écriture narrative surtout la montée en tension entre les deux protagonistes de cette "affaire d'état"
    thenewchamp
    thenewchamp

    34 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 février 2018
    Le film retrace un litige qui survient après qu un ouvrier d origine palestinienne reçoive de l'eau usagée en provenance d'une gouttière d'un chrétien libanais. Le film est fidèle à la bande annonce et rappelle combien les mots peuvent être important et peuvent être l'origine de grands conflits.J'ai aimé voir les personnages passer par toutes les émotions et aussi que le film traite de la cause palestinne.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 février 2018
    Non seulement ce film est super bien, mais en plus très réaliste, sans tabou qui dévoile haut et fort la dure réalité de ce qui se passe là bas.
    Je recommande vivement aux passionnés de politique et au curieux des différentes cultures et civilisations!
    Petit personnel : tout en VO libanais donc pas eu besoin de me faire les sous-titres 😜😛

    Bravo!
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 février 2018
    On peut trouver les nombreuses séquences de tribunal un peu académiques (on passe par les rebondissements classiques du « film de procès ») mais la mise en scène habile de Doueiri et l’interprétation de tout le casting suscitent l’intérêt du début à la fin.
    alpha-pixel
    alpha-pixel

    26 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2018
    On savait que les mots peuvent être des armes, qu’ils peuvent provoquer des querelles, des affrontements. Particulièrement lorsqu’ils tirent leur virulence des drames du passé, lorsqu’ils y puisent leur venin avec rancœurs accumulées, incompréhensions refoulées, injustices enkystées.
    Au Liban depuis un demi-siècle, les souffrances s’accumulent pour tous. Pour les Palestiniens réfugiés comme pour les chrétiens devenant minoritaires. Les uns enragent de leur terre perdue, dérobée. Les autres s’insurgent d’être peu à peu dépossédés de leur berceau, de leur clocher, de tout ce qui faisait leur particularité au Moyen-Orient.
    Alors, un « Sale con », ce qui serait en France une banale insulte entre automobilistes, prend vite là-bas entre deux hommes de deux communautés qui s’opposent, des dimensions internationales. Une allumette dans une poudrière. Ce qu’on pourrait d’abord prendre pour de vulgaires orgueils masculins où chaque virilité refuse bêtement de céder à l’autre, s’avère in fine un concentré des conflits non apaisés de l’histoire récente.
    De cette histoire particulière de querelle entre deux egos ( Yasser l’exilé palestinien et Toni le chrétien maronite), le réalisateur Ziad Doueiri nous dévoile peu à peu les drames sous-jacents qui tirent toutes les ficelles. Comment chaque homme vit avec une vieille boule bloquée au travers de la gorge. Le caractériel des individus n’est jamais seul, il invite à ses douloureux débordements le social, le religieux, le guerrier, le politique. C’est ce que montre si bien le film.
    Concernant le Liban d’aujourd’hui, le propos du film peut parfois surprendre car il lève le voile sur quelques tabous. D’abord, justement, la véhémence souvent tue de cette opposition entre deux communautés. Aussi l’argument maintes fois répétés par le film que les Palestiniens jouissent d’un certain régime favorable, non bien sûr pour ce qui est des souffrances de leur exil forcé, mais parce qu’ils seraient les seuls à pouvoir arborer un statut de martyr, à avoir le droit d’être plaints. Alors que la guerre civile a fait tant d’autres victimes, elles auraient moins la parole. Les chrétiens libanais, eux, semblent mal supporter que l’on taise par exemple le massacre de la ville de Damour, perpétré contre eux par des milices palestiniennes en 1976. Mettre en cause l’attitude de certains Palestiniens est vite soupçonné du choix du camp de d’Israël…
    Les guerres civiles laissent des empreintes longues et complexes, et malgré la dramaturgie intense du film, c’est tout son mérite d’éviter de prendre parti pour Yasser ou pour Toni. Il s’agit au contraire de montrer combien des individus peuvent être juste victimes d’enjeux quasi mondiaux qui les dépassent, combien chaque honnêteté peut contredire l’autre lorsqu’elle est aveuglée par ses refoulements. Par petites touches, le film considère ainsi chaque personnage avec une même affection compréhensive.
    On peut certes regretter une fin un peu ingénue, ainsi qu’une certaine simplification des complexités politiques du Liban (quid des différents partis chrétiens, de la position des musulmans non palestiniens…). C’est ce que déplore l’excellent papier de Critikat. Mais un film n’est pas un essai littéraire, forcément il abrège et schématise. Il faut bien personnifier les idées, donc les réduire pour donner l’intensité dramatique propre à nous faire vibrer, nous spectateurs. Et dans cette perspective, le film est une totale réussite.
    Une vidéo sur la situation au Liban après la guerre civile sur mon blog alpha-pixel.blogspot
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