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    Mary et la fleur de la sorcière
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    3,8
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    102 critiques spectateurs

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    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2018
    C’est d’un nouveau studio de cinéma d’animation japonais, le studio Ponoc, que provient ce film. L’influence des productions du studio Ghibli, et en particulier des films de Hayao Miyazaki, y est cependant évidente. Le réalisateur Hirosama Yonebayashi (qui nous avait déjà proposé le superbe « Arrietty, le petit monde des chapardeurs » en 2010) n’est autre d’ailleurs qu’un disciple du génial créateur du « Voyage de Chihiro » (2001) et de tant de films enchanteurs. Cette influence de maître à disciple se fait tellement sentir au début de « Mary et la Fleur de la Sorcière » qu’on se demande si l’on n’a pas simplement affaire à une copie édulcorée de quelques films de Miyazaki, « Kiki et la petite sorcière » (1985) et « Le château dans le ciel » (2003), le tout agrémenté comme un succédané des aventures de « Harry Potter ».
    Heureusement, cette impression ressentie au début du film s’estompe au fur et à mesure de sa projection. L’œuvre révèle, petit à petit, ses particularités et son originalité et finit par livrer une sorte de morale qui n’a rien d’anodin. Tout commence donc par un déluge de feu au cours duquel est dérobée une fleur aux pouvoirs extraordinaires, fleur bientôt dissimulée au cœur d’une forêt. Guidée par deux chats facétieux, c’est la petite Mary à la chevelure rousse qui découvre la fleur mystérieuse appelée « Vol de Nuit » et s’en empare pour être bientôt dotée du pouvoir de voler sur un balai comme une sorcière. Son voyage dans les airs l’amène jusqu’au palais d’Endor, une école de magie sise au milieu des nuages.
    C’est là que la fillette fait la connaissance de la maîtresse et du maître des lieux qui, tous deux, se livrent à de dangereuses expériences sur des êtres vivants. Pour parfaire leur puissance et arriver à leurs fins, qui est de créer un être pourvu de superpouvoirs, tous deux cherchent bientôt à s’emparer de la fleur de la sorcière que possède Mary. De plus, ils s’apprêtent à se livrer à une expérience nouvelle sur Peter, un jeune garçon que Mary avait croisé un peu plus tôt.
    Nul besoin d’en raconter davantage. L’intérêt de ce film, outre la qualité sans faille de l’animation et des images, c’est de mettre en garde contre la tentation de la puissance ou de la domination. La maîtresse et le maître d’Endor se sont laissés séduire par l’attrait du pouvoir au point d’être devenus de dangereux démiurges qui, cherchant à créer des êtres parfaits, ne produisent que des monstres. La petite Mary, elle, n’est gratifiée des dons de magicienne que de manière éphémère, le temps nécessaire pour mettre en échec les projets fous des sorciers d’Endor. En fin de compte, la morale de l’œuvre peut se résumer ainsi : mieux vaut mener une vie simple et ordinaire plutôt que de se laisser séduire par les illusions de puissance que donne la magie (celle-ci ne pouvant fabriquer autre chose que des calamités). Pas mal, je trouve, que de prôner un tel précepte dans un film de ce genre !
    dominique P.
    dominique P.

    785 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 février 2018
    Il s'agit d'un film d'animation japonais qui est l'adaptation d'un livre anglais.
    C'est une histoire très jolie, très plaisante et donc très agréable à regarder.
    La petite Mary est formidable, gentille, intelligente.
    On suit avec un grand plaisir son parcours, son histoire.
    Les couleurs, les paysages sont splendides et ce film d'animation est un bonheur, un régal à visionner.
    romano31
    romano31

    243 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2018
    Premier film du studio Ponoc (crée par des anciens de chez Ghibli), Mary et la fleur de la sorcière est un sympathique film d’animation qui s’inspire énormément des anciennes productions Ghibli. Réalisé par Hiromasa Yonebayashi, à qui l’on doit les excellents Arrietty et Souvenirs de Marnie, le film est un divertissement fort honnête qui nous entraîne dans un monde rempli de magie et d’êtres étranges. J’ai préféré cependant les précédentes réalisations de Yonebayashi et si vous êtes habitués aux réalisations Ghibli, alors vous ne serez pas dépaysés par Mary et la fleur de la sorcière.
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    149 abonnés 1 725 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 février 2018
    La magie comme toujours pour ce dessin animé ! On est entre Harry Potter ... et Kiki la petite sorcière ! Personnages droles, attachants, magiques ! Des dessins somptueux , ça nous change de la 3D omni présente des dernieres productions Disney ou Pixar. Un vrai petit bonheur de cinéphile
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 février 2018
    Une merveille ! un enchantement !!! un film pour petits et grands ! dans la lignée des films du Studio Ghibli mais avec une fraîcheur, une énergie, que seule la jeunesse des créateurs peut sans doute expliquer. Bravo Studio Ponoc !!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 février 2018
    Film plein de poésie, de douceur et de simplicité. On se laisse emporter par la magie et l'innocence de ce long métrage. Il peut plaire aux petits comme aux grands qui ont été conquis par les films du Studio Ghibli. Si vous êtes un grand enfant, allez le voir !
    L'Otaku Sensei
    L'Otaku Sensei

    282 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 février 2018
    Bien, tout d'abord, je tiens à remercier encore une fois mon cinéma d'Arts et d'Essai d'avoir diffusé le film (mais sérieusement, QUAND est ce que Pathé-Gaumont-UGC vont-ils se mettre à diffuser des films d'animation Japonais ??! Marre que de telles pierres précieuses d'Orient restent inconnues de la grande distribution ! ^^). Vu mon pseudo, ça n'aura échappé à personne que pour moi, voir un film d'animation Japonais au cinéma, c'est toujours en quelque sorte un grand moment et que j'attend ça avec la plus grande hype !
    Il y a maintenant 13 mois de ça, pour la première fois je testais l'expérience "Japanimation au ciné" avec "Your Name" de Makoto Shinkai (2016).....et ce fut là une expérience vraiment transcendante/bouleversante, un torrent d'émotions comme je n'en avais jamais connu auparavant dans les salles obscures. En plus de "Your Name", dernière vraie rose en date dans le jardin pétillant du pays du soleil levant, l'année 2017 a vu fleurir deux-trois petits coquelicots/violettes/tulipes à l'image de la poignante adaptation en long métrage du manga de Yoshitoki Oïma, "A Silent voice: Koe no taichi" (2013-2014) par Naoko Yamada, et également l'été dernier, le bien sympathique "Hirune Hime", conte familial fantastico-SF par Kenji Kamiyama (la seule ombre au tableau fut la mauvaise herbe "Fairy Tail: Dragon cry", décevant deuxième long métrage du manga de Mashima) . Du coup, en bon jardinier (et en bon otaku surtout ^^), je me dois de continuer à cultiver mon jardin (LA p'tite dédicace à "Candide" trop bien placée xD).
    Les années passent et le "Sensei" avec un grand "S", Miyazaki n'étant plus tout jeune (quand bien même le "Walt Disney nippon" ci n'a pas prit sa retraite pour travailler sur "Boro: la petite chenille" prévu pour 2020), se pose sans cesse et avec un caractère de plus en plus urgent, la question de sa succession. Yonebayashi était au départ l'un d'entre eux...jusqu'à ce que l'échec de "Marnie" sur l'archipel le pousse à abandonner Ghibli...pour tracer sa propre route parallèle à l'écurie de Nausicaa, Totoro, Chihiro, Kiki et compagnie.
    Bon, "Mary et la fleur de la sorcière" ("メアリ�魔女�花, Meari to majo no hana"), troisième film réalisé par Hiromasa Yonebayashi, adapté du roman de Mary Stewart "The Little Broomstick", a qui l'on doit en 2010 (2011 chez nous) le bien sympathique "Arthur et les minimoys" à la japonaise, j'ai nommé "Arrietty, le petit monde des chapardeurs" (petits personnages mais grande émotion) et surtout l'excellent "Souvenirs de Marnie" en 2014 (2015 chez nous), nous emmène dans les aventures magiques (c'est l'cas de le dire) de la p'tite Mary.
    Mary, petite fille rousse et entreprenante aimerait bien se rendre utile auprès de sa grande tante, chez laquelle elle vient d'emménagée dans le village de Manoir-rouge. En effet, la petite rouquine s'ennuie ferme en cette fin d'été, en attendant la rentrée. mais un beau jour, dans la forêt non loin de chez elle, Mary découvre une bien étrange fleur bleu-pourpre scintillante, la "voldenuit", aussi appelée "fleur de la sorcière", avec laquelle, elle acquiert des capacités magiques faisant d'elle une sorcière. Très vite, le pouvoir de cette fleur mènera Mary à l'académie céleste de magie Endor. Mais Mary ignore que cette fleur est l'objet de convoitise d'individus malveillants aux bien sinistres desseins.
    Quels véritables pouvoirs renferme la "fleur de la sorcière" ? Pourquoi a-t-elle choisie Mary ? Mary arrivera-telle à maîtriser toute la puissance et le savoir magique ?
    Voilà pour le pitch global sans trop en dévoiler pour ne pas vous gâcher le plaisir.
    Verdict : Aucun nouveau projet de ou proche de Ghibli n'échappe à mes radars d'otaku, aussi, j'ai eu connaissance de "Mary and the witch's flower" depuis son annonce en 2016. Toujours excité à l'idée de découvrir de la japanim' au cinéma (le film étant sorti au Japon depuis le 8 Juillet 2017 donc on a comme d'hab due attendre T_T), et ayant beaucoup aimé les travaux précédents de Yonebayashi sensei, je ne pouvais qu'être hypé par son nouveau film.
    Résultats des courses, eh ben c'était absolument paaaaaaas dans mes plans, je n'aurais jamais songé que ça puisse se produire mais......Wouaw la déception !! O_O
    Je suis sorti déçu....mais c'est ça qui me déçois le plus et que j'ai du mal à concevoir, déçu d'être déçu.
    Jamais je ne m'habituerais à ça, c'est même pour moi presque inconcevable en sois que je sois déçu d'un film d'animation japonais tant la Japanimation représente une immense caverne aux merveilles parmi laquelle on trouve certains des plus beaux films d'animation...et même films tout court. Mais ça ne serait pas honnête que je me mente à moi même, il faut dire ce qui est, "Mary et la fleur de la sorcière" est pour ma part une bonne déception très inattendue.
    Du moins, même si ma note peu sembler sévère, même s certains me diront peut être que je ne suis pas un "vrai otaku" pour ça, le film en sois n'a rien de bien honteux, il serait même bon, seulement....il y a à mon goût beaucoup trop de points négatifs. Donc euh, "fleur de la sorcière, fleur de la sorcière"....tu nous a donné une belle fleur à moitié fanée Yonebayashi ^^.
    Entre "Kiki : la petite sorcière", "Harry Potter à l'école des sorciers", "Chihiro", "Le Château dans le ciel", "Little witch académia" du studio Trigger (2017), "Mary et le fleur de la sorcière" est un matériaux bien complexe !
    On sent très bien et naturellement que "Mary" a du sang royale de Ghibli, du sang "Miyazakien" qui coule dans ses veines, mais quelque part, c'est à la fois la part de lumière et d'ombre du film, sa force et sa faiblesse qui font que face à ça, soit on adore, soit on adhère pas. Car "Meari to majo no hana", c'est en quelque sorte la demi petite soeur de Kiki, l'enfant illégitime de Ghibli, l'enfant presque 'bâtard" du studio maître.
    Originalité n'est pas signe de qualité, ça Yonebayashi l'a bien intégré et nous joue pas de mauvais tours sur le contenu de l'intrigue; on n'est pas leurrés sur la marchandise, "Mary" est un film divertissant, mignon, linéaire avec de l'aventure et l'enfance assez bien utilisé comme moteur initiatique.
    Le premier film du studio PONOC est sympa, seulement, pendant 1h42, on a continuellement l'impression que Yonebayashi ne sait pas trop quelle formule choisir dans son grimoire; le film est constamment entre deux chaises, partagé, même tiraillé par un conflit intérieur : recopier Ghibli et s'illustré comme l'un de sa longue filmographie royale, ou bien s'éloigner, prendre ses distances avec Ghibli (un peu comme les mauvaises critiques qu'on adressait à Goro et ses "Contes de Terremer" en 2007 par rapport au travail du paternel). Et c'est là que ça gâche tout en fait, le film ne résout jamais son dilemme, au point qu'on a presque parfois l'impression d'être face à un manuel "comment faire un bon Ghibli". Pourtant ce n'est pas de la mauvaise fois qui tend à sa faire ressentir dans la travail d'Hiromasa mais plutôt une maladresse, une difficulté à se détacher de son maître, de son modèle, à quitter le nid et à voler de ses propres ailes.
    C'est comme si à chaque fois le moineau tentait de prendre son envol....mais revenait aussitôt se raccrocher à la branche la plus proche par peur du vide, et c'est franchement dommage et terriblement frustrant pour nous car on le sait que Yonebayashi à tout pour réussir !
    Quelque part, "Mary et la fleur de la sorcière" c'est un peu comme un complexe d'Oedipe au cinéma, c'est à dire un enfant qui est amoureux d'un de ses parents, mais au lieu de s'en détacher eh ben il se mari avec.
    Comme je l'ai dit, en fait, le problème du scénario de "Mary" ne réside pas dans son côté stéréotypé appuyé mais dans son gros problème de gestion de rythme. L'introduction du film est assez longue (mais en sois ça plante les graines de l'histoire et leur donne le temps de germer).....mais pour limite sauter la case péripéties et mener vers une conclusion fadement attendue et dans laquelle on a que quelques petites pâquerettes d'émotions, des pétales de pissenlits s'envolant dans la brise avant qu'on ait eu le temps de les saisir, de cueillir la fleur "émotion".
    "Mary" possède un univers dont le réalisateur semble presque se ficher, il ne tend jamais à développer ce qu'il a sou la main, spoiler: l'Académie Endor au delà des nuages que l'on nous présente en détail et qui regorge de petites trouvailles pratiques abracadabrantes, vendu comme étant le "Poudlard" du film, l'intrigue ne l'emploiera qu'à un usage strictement décoratif sans jamais exploiter le potentiel de l'endroit fictif,
    c'est très très frustrant !
    Côté personnages, Mary, sa tignasse rousse, ses couettes, sa frimousse aux tâches de rousseur et son caractère intrépide nous charmera bien entendu (so kawaii !! <3), la mignonne petite rouquine fait honneur à ses "grandes soeurs", mais les autres seront assez lamentablement oubliables (le Mary/Peter n'est rien d'autre qu'un Kiki/Tonbo like, ou un Pazu/Sheeta bis purement oubliable), spoiler: la directrice d'Endor, "Madame" n'est qu'une Yubaba bis, quand au savant, là encore c'est plutôt copié sur Kamaji dans "Chihiro".

    Pourtant, esthétiquement le trait est très propre, joli à l'image de celui de "Marnie" (2015), un beau tableau pour la rétine à l'image du champ de fleurs de Zébédée. D'autant plus dommage car je considère Ghibli comme une référence en la matière, arrivé à réunir cinéma d'intrigue et cinéma de personnages en même temps, malheureusement "Mary" n'est que dans l'intrigue et ses personnages sont réduits aux 3/4 à leur fonctionnalité.
    Bon, finalement pour conclure, "Mary et la fleur de la sorcière" est une déception....très dur à avaler tant j'aurais aimé aimer le film, un "Kiki à l'école des sorciers" plutôt sympa mais complètement happé par l'ombre de Ghibli. "Mary ou dans l'ombre de Miyazaki" ne restera uniquement dans les mémoires que comme "le premier film de PONOC", le studio possède pourtant bien les graines d'une magie fleurissante, mais encore immature, un nouveau né qui a besoin de rompre le cordon ombilical pour qu'à terme, la chenille puisse achever sa chrysalide.
    Allez, Hiromasa Yonebayashi, je t'en veut pas, on va dire que t'as juste trébuché et que tu vas vite cultiver ton jardin pour nous ressortir d'autres jolies fleures. 11/20
    Jean-Claude L
    Jean-Claude L

    44 abonnés 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2018
    Une très belle histoire pour tout public que ce film nous raconte .Mary est chez sa tante et elle s'ennuie elle a besoin de rendre service sans succès et elle va rencontrer des chats qui vont lui faire voir lors de ballades une jolie fleur nommée fleur de sorcière qui fleurie tous les sept ans et elle va souhaiter en savoir plus et ses ennuis vont commencer à voir
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    228 abonnés 881 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2018
    En tant que fan du Studio Ghibli, on ne peut qu’être déçus par Mary Et La Fleur De La Sorcière. Le nouveau film de Hiromasa Yonebayashi est en effet trop similaire en terme d’esthétique et de scénario pour se montrer original. Mais c’est surtout le manque de moyens qui gâche notre plaisir par l’impression que le réalisateur est capable de tellement mieux quand on se souvient d’Arrietty et Souvenirs De Marnie. Le Studio Ponoc aurait tout intérêt à s’affranchir de ses encombrants modèles pour éviter la comparaison tant qu’il n’en ont pas les épaules. D’autant plus que d’autres studios et réalisateurs ont déjà prouvé que la relève est déjà assurée. Que cela ne vous empêche pas pour autant d’aller découvrir Mary Et La Fleur De La Sorcière qui mérite malgré tout le coup d’œil. [Lire la critique complète sur FreakinGeek.com]
    cylon86
    cylon86

    2 256 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 février 2018
    Qu'il est difficile d'être réalisateur de films d'animation au Japon quand l'ombre du maître Miyazaki plane au-dessus de tout le monde. Intronisé dans l'univers de l'animation grâce à "Arietty, le petit monde des chapardeurs", production Ghibli qui le plaçait comme l'un des espoirs de l'animation japonaise, Hiromasa Yonebayashi n'a pas tardé à décevoir avec "Souvenirs de Marnie", son deuxième film. Malheureusement "Mary et la fleur de la sorcière" ne viendra pas relever le niveau et montre Yonebayashi lutter sous le poids de l'héritage de Miyazaki sans être capable de donner vie à ses univers avec le même souffle et la même grâce. On peut d'ailleurs rapprocher "Souvenirs de Marnie" et "Mary et la fleur de la sorcière" dans leurs qualités comme leurs défauts. D'un côté, on a, et c'est indéniable, une animation très belle, aux traits fins particulièrement appréciables, aux décors toujours superbes. Mais de l'autre, on a un scénario bancal, sorte de fourre-tout des envies du cinéaste qui semble ne pas vraiment savoir dans quel sens diriger son histoire. C'est d'autant plus flagrant avec ce film où tout est terriblement confus, le récit manquant à la fois de consistance et d'alchimie. La chose est soulignée par la platitude des dialogues bien souvent explicatifs, n'apportant jamais la vigueur nécessaire à l'histoire pour qu'elle se développe et laisse entrevoir sa poésie que l'on ressent juste en surface. Difficile alors d'être tendre avec le film, en dépit du regard parfois pertinent qu'il pose sur le monde, tant ses défauts sont les mêmes que le précédent essai du réalisateur qui semble ne pas vraiment s'être foulé sur son scénario, pourtant adapté d'un récit anglais.
    islander29
    islander29

    758 abonnés 2 274 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2018
    retenez ce nom, Yonebayashi, il est à mon avis le plus légitime successeur de Hayao Yamazaki ( le voyage de Chihiro, le château ambulant, etc....)....On va le dire d'emblée, les dessins sont magiques et créatifs, entre poésie et science fiction, et la pate des studios "rivaux" giblin se retrouve comme par magie......C'est assez inouï d'ailleurs.....Que ce soit les personnages, les couleurs, les châteaux, les jardins, tout est féérique, et empreint de poésie, L'histoire aussi est réussie, avec suffisamment de complications pour l'intérêt du film, et un univers lointain, suffisamment en tout cas pour émoustiller l'imaginaire du spectateur......Il y comme chez Yamazaki de drôles de "bébêtes" , fantômes , dauphins volants, bref c'est très créatif et admirablement soigné formellement.......Petits ou grands, tout le monde y trouve son compte.....j'ai beaucoup aimé et achèterais vite le dvd.....
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 février 2018
    Mary et la fleur de la sorcière ne convainc qu'à moitié. Largement inspiré par le grand aîné Hayao Myazaki (Le voyage de Chihiro, Le château dans le ciel et Kiki la petite sorcière) avec un zeste de L'île du docteur Moreau sans compter Harry Potter et quelques trognes sorties des albums de Tintin, le film, si il parvient à magnifier les paysages urbains et ruraux dont la reconstitution est réussie avec minutie, échoue souvent dans l'action pure si on excepte la scène introductive menée tambour battant digne des meilleurs films d'animation. Parfois banal, Mary et la fleur de la sorcière parvient à faire émerger une certaine terreur lors des plans avec les animaux métamorphosés ; ce sont les meilleurs moments des scènes au château, dont les décors sont d'ailleurs superbement composés. La fantaisie de cette histoire reste souvent banale sans vraie surprise ni personnalité. Le personnage du garçon reste superflu et simpliste. Par contre, Hiromasa Yonebayashi réussit les passages dans la campagne japonaise dont la monstration des moindres détails est rendue avec une poésie nimbée grâce à une partition musicale emballante. Le cinéaste réussit aussi avec subtilité la dialectique réalisme/merveilleux. Moins fort qu'Arriety, le petit monde des chapardeurs et Souvenirs de Marnie, cet ultime opus, plus simpliste, reste d'une bonne facture.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    128 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 février 2018
    Manifestement, il ne suffit pas de reprendre l'esthétique d'un maître pour l'égaler. C'est ce que les suiveurs et autres académistes apprennent à leurs dépens depuis la nuit des temps en matière d'art. Certes oui, l'apprentissage, qu'il soit artistique ou autre d'ailleurs, se fait en recopiant inlassablement ses prédécesseurs, en se plaçant dans leur sillage, en reprenant leurs gestes et leurs méthodes. Le mythe de la table rase... n'est qu'un mythe. Mais vient toujours le moment où il faut s'éloigner de ses maîtres. Et c'est un moment crucial : certains y arrivent et deviennent à leur tour des artistes dignes de ce nom, avec un art, une personnalité propres. D'autres n'y arriveront jamais. Hiromasa Yonebayashi se retrouve ainsi à la croisée des chemins. Après un premier long métrage sous le haut patronage d'Hayao Miyazaki, tout à fait honorable mais probablement réussi du fait de la présence du Sensei à l'arrière plan, puis un second long métrage beaucoup plus audacieux mais bancal, Yonebayashi est rentré dans le rang. Avec « Mary et la Fleur de la Sorcière », c'est indéniable, « il fait du Miyazaki ».

    De fait, il reprend la petite sorcière Kiki avec son chat noir, lui adjoint la chevelure flamboyante d'Arrietty en forçant sur l'orange, et la fait évoluer dans un monde entre « Le Château dans le Ciel » et « Le Château Ambulant ». Mais à bien y regarder, la mayonnaise ne prend pas. Comme une façon éclatante de prouver à ceux qui en doutaient que l'art de Miyazaki ne se résume pas à des explosions de couleur dans tous les sens, ni à une imagination fertile purement visuelle. Les longs métrages de Miyazaki ont tous un souffle, une âme. Tous. Et même ses premiers essais dans l'animation avaient a minima de l'humour et une bonne dose de second degré, mais aussi un brin de poésie. Ici nous avons le droit à un banal film d'action typiquement de notre époque, c'est à dire très premier degré, manichéiste, sans le moindre temps mort... et donc sans les moments de respiration miyazakien, ces fameuses séquences contemplatives (la scène du train dans « Le Voyage de Chihiro » ou encore celle de l'avion en papier dans « Le Vent se lève »).

    « Mary et la Fleur de la Sorcière » plaira sûrement aux enfants qui n'en demandent pas tant, mais l'adulte que je suis ne se considère pas satisfait. Je range ce long métrage davantage à côté des « Contes de Terremer », qui possède à peu près les mêmes défauts même si « Mary... » est plus réussi, que d'un film signé Miyazaki père ou d'un Takahata. Sans compter que « Mary... » lorgne également du côté d'Harry Potter, sans retrouver la cohérence ni le charme des premiers opus du sorcier aux lunettes. En fait le monde de « Mary et la Fleur de la Sorcière » peine à exister, il reste en deux dimensions. Il demeure tout à fait fictif, ce n'est qu'un décor, une sorte de faire-valoir sans profondeur. Alors bien sûr, visuellement, le film est digne d'un Ghibli. Il n'a pas la beauté d'un Miyazaki, mais le coup de crayon est toujours aussi splendide, tout comme l'animation, toujours aussi fluide.

    En somme l'avenir dira si Yonebayashi a fait le bon pari. Nous verrons si le film a du succès et s'il permettra au cinéaste de repartir de plus belle, à l'assaut du meilleur de l'animation. Ou s'il le confortera dans l'académisme, en lui faisant prendre la voie de la facilité, celle d'une formule éprouvée. Oui, Yonebayashi, mais aussi le monde du dessin animé sont bien à la croisée des chemins. Et Miyazaki n'a toujours pas trouvé son digne héritier. Peut-être que l'animation japonaise a donné tout ce qu'elle pouvait, et qu'il faudra s'aventurer sur d'autres continents pour retrouver quelqu'un de sa trempe. L'avenir nous réserve sans doute encore bien des surprises !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 avril 2020
    Difficile de ne pas percevoir l'influence du studio Ghibli dans cet animé qui présente des caractéristiques très proches de ceux créés par le maitre Hayao Miyazaki (Le Voyage de Chihiro, etc.) : l'aspect graphique des dessins est, de toute évidence, la similarité la plus notable, avec des décors de toute beauté qui à eux-seuls permettront aux amateurs de se régaler. Louable également, la créativité deployée autour de la magie présente dans le film, avec de nombreuses inventions et globalement le meme dépaysement que dans les meilleures oeuvres du genre. L'histoire, la poésie et la musique, cependant, restent quelque peu en retrait dans le jeu des comparaisons. Mary et la Fleur de la Sorcière devrait au final contenter le public visé: les petits et les grands enfants !
    Housecoat
    Housecoat

    102 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2018
    Sans doute lassés des troubles internes suite aux bides successifs des précédents films du Studio Ghibli, le réalisateur Hiromasa Yonebayashi et le producteur Yoshiaki Nishimura quittèrent la maison Miyazaki pour former leur propre entreprise, le Studio Ponoc, afin de lancer leur propre carrière en indépendant. Il est réjouissant d'assister à ces artistes très prometteurs s'affranchir de la référence de l'animation Japonaise pour les voir tenter construire leur propre voie avec leur premier long-métrage qui n'a rien à envier à leur père spirituel sur le plan technique. En revanche ils auraient bien eu besoin de leur aide pour combler leurs lacunes narratives. Mary et la fleur de la sorcière, en plus de souffrir d'une sérieuse comparaison avec les films du Studio Ghibli, a le malheur de rester dans sa bulle au prix d'un potentiel à peine effleuré. En comptant des personnages secondaires trop en retrait, des antagonistes dont les motivations sont à peine creusées et la présentation d'une académie magique prometteuse qui ne dépassera jamais le stade de décors, Yonebayashi se concentre beaucoup trop sur sa personnage principale dont le parcours est une succession d'allers-retours dont l'ensemble est loin d'être aussi exploré que prévu. Au moment où le film se termine, on regrette qu'il n'ait pas exploité de thématiques plus riches pour aller plus loin qu'une simple expérience. Reste une animation irréprochable et la promesse d'un bel avenir pour ce jeune studio qui, je l'espère, osera prendre plus de risque pour pleinement atteindre la maturité.
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